mcquem
07 Juin 2018, 14:29
07 Juin 2018, 14:29
à mon tour de témoigner et d'apporter ma contribution à ce formidable et inespéré médicament qu'est le baclofene.
J'ai 57 ans et probablement alcoolique depuis longtemps mais dans le reniement.A 45 ans ,la goutte d'eau qui a fait déborder le vase,mon chef
m'a découvert ivre sur mon lieu de travail,alcootest,conseil de discipline et obligation de soins (mon sérieux au travail m'a préservé d'un licenciement).
bref un mal pour un bien , c'est la claque qu'il m'a fallu pour me reprendre en main.Après la cure s'en est suivi 7 ans d'abstinence puis petit à petit
suite à des problèmes familiaux graves c'est reparti,plus doucement qu'avant mais régulièrement ,de la bière essentiellement,mon abstinence m'a quand même
éloigné des drogues dures (whisky,ricard,rhum)et même du vin rouge,j'aime plus le gout...
j'ai commencé à suivre une psy qui a été d'accord de me prescrire le baclo et m'accompagner dans cette nouvelle aventure.
je suis monté à 220 pour atteindre l'indifférence,je suis actuellement à 180 et suis très prudent pour amorcer la descente.
j'ai vécu la limitation à 80 comme une catastrophe.je veux descendre mais au rythme qui sera nécessaire dans le temps et non brutalement à 80.ce serait catastrophique
je ne donne pas cher de ma peau et ne suis pas sur d'avoir le courage de me battre à nouveau si cela doit arriver.
j'en veux à mort à ces donneurs de leçons qui insultent notre souffrance à longueur de certitudes stéréotypées.ces soit disant spécialistes, professionnels des médias
et probablement sous l'influence des grands labos qui continuent à nous vendre des produits inefficaces (selencro) mais pourtant remboursés.(j'en sais quelque chose
je les ai essayé,et là aussi on en parle pas de leurs effets indésirables...)bref la colère m'égare.
si ma psy me suit pour le moment je voit bien que la pharmacie est sur le fil,ce que je peux comprendre,ce n'est eux les responsables.
les E.I parlons en.c'est quoi le problème...bien sur que ce n'est pas agréable,on s'y fait c'est nettement moins désagréable qu'une "gueule de bois permanente" parole d'alcoolique.
Mrs et Mmes les décideurs regardez moi bien en face,non ne détournez pas le regard,regardez les beaux yeux bleus (qui ne sont plus rouges vitreux) d'un alcoolique qui revit à nouveau
grâce au baclofène,a retrouvé l'estime de soi,qui rend à nouveau fier sa famille ses amis ,qui apprécie à nouveau le gout des fruits (non macérés)des bonnes choses que la nature nous offre,qui a retrouvé du temps à consacrer aux autre etc...
voudriez vous casser tout cet acquis,je n'y crois pas une seconde,je vous sais suffisamment responsable pour prendre en compte nos différents témoignages et parcours de vie et revenir sur cette décision injuste de plafonner à 80 mg.
je suis le premier à dire que le baclo n'est pas une fin en soi et qu'un jour on découvrira LE Médicament définitif qui vaincra cette saloperie qu'est l'alcoolisme et l’addiction en général.
en attendant ce jour que j'espère proche,ne jetons pas aux orties un médicament non onéreux et efficace qui sauve des vies et familles au quotidien.
merci de m'avoir lu.
J'ai 57 ans et probablement alcoolique depuis longtemps mais dans le reniement.A 45 ans ,la goutte d'eau qui a fait déborder le vase,mon chef
m'a découvert ivre sur mon lieu de travail,alcootest,conseil de discipline et obligation de soins (mon sérieux au travail m'a préservé d'un licenciement).
bref un mal pour un bien , c'est la claque qu'il m'a fallu pour me reprendre en main.Après la cure s'en est suivi 7 ans d'abstinence puis petit à petit
suite à des problèmes familiaux graves c'est reparti,plus doucement qu'avant mais régulièrement ,de la bière essentiellement,mon abstinence m'a quand même
éloigné des drogues dures (whisky,ricard,rhum)et même du vin rouge,j'aime plus le gout...
j'ai commencé à suivre une psy qui a été d'accord de me prescrire le baclo et m'accompagner dans cette nouvelle aventure.
je suis monté à 220 pour atteindre l'indifférence,je suis actuellement à 180 et suis très prudent pour amorcer la descente.
j'ai vécu la limitation à 80 comme une catastrophe.je veux descendre mais au rythme qui sera nécessaire dans le temps et non brutalement à 80.ce serait catastrophique
je ne donne pas cher de ma peau et ne suis pas sur d'avoir le courage de me battre à nouveau si cela doit arriver.
j'en veux à mort à ces donneurs de leçons qui insultent notre souffrance à longueur de certitudes stéréotypées.ces soit disant spécialistes, professionnels des médias
et probablement sous l'influence des grands labos qui continuent à nous vendre des produits inefficaces (selencro) mais pourtant remboursés.(j'en sais quelque chose
je les ai essayé,et là aussi on en parle pas de leurs effets indésirables...)bref la colère m'égare.
si ma psy me suit pour le moment je voit bien que la pharmacie est sur le fil,ce que je peux comprendre,ce n'est eux les responsables.
les E.I parlons en.c'est quoi le problème...bien sur que ce n'est pas agréable,on s'y fait c'est nettement moins désagréable qu'une "gueule de bois permanente" parole d'alcoolique.
Mrs et Mmes les décideurs regardez moi bien en face,non ne détournez pas le regard,regardez les beaux yeux bleus (qui ne sont plus rouges vitreux) d'un alcoolique qui revit à nouveau
grâce au baclofène,a retrouvé l'estime de soi,qui rend à nouveau fier sa famille ses amis ,qui apprécie à nouveau le gout des fruits (non macérés)des bonnes choses que la nature nous offre,qui a retrouvé du temps à consacrer aux autre etc...
voudriez vous casser tout cet acquis,je n'y crois pas une seconde,je vous sais suffisamment responsable pour prendre en compte nos différents témoignages et parcours de vie et revenir sur cette décision injuste de plafonner à 80 mg.
je suis le premier à dire que le baclo n'est pas une fin en soi et qu'un jour on découvrira LE Médicament définitif qui vaincra cette saloperie qu'est l'alcoolisme et l’addiction en général.
en attendant ce jour que j'espère proche,ne jetons pas aux orties un médicament non onéreux et efficace qui sauve des vies et familles au quotidien.
merci de m'avoir lu.