Bonjour les amis,
demain, ça fera 1 semaine dans la nouvelle répartition et nickel. Je vais rester sur ce rythme de croisière quelques temps.
En lisant quelques témoignage, je me dit avoir beaucoup de chance sur les e.s, j'en ai quasiment pas. Que ce coup de pompe incontrôlable en soirée qui est cyclique entre 22h et 23h30. Même les horaires sont en ma faveur.
Bref tout bon et demain aussi 3 mois sans une goutte.
Par contre ma réflexion évolue.
Je vais essayer d'être le plus clair possible.
Le baclo super, il supprime le craving et me fait oublier que l'alcool est là ( merci Dr ameisen).
mais alcool ou pas, la vie reste la même, il y a toujours mes angoisses, mes peurs, mes craintes, mes doutes, mes envies de toute nature, mes frustrations, mes moments de joie, de liesse, etc....
Je réfléchis ou j'analyse comment je gère ces situations sans alcool et le comportement que j'adopte pour gérer la situation, bonne moins bonne ou mauvais choix. J'essaye d'en comprendre le mécanisme pour corriger mon mode de pensée.
Pas évident tout seul, mais j'ai vu pour la première fois une psychothérapeute/hypnotiseur, je la verrai tous les 15 jours dans un premier temps, je vais voir ce que ça donne. Je crois vous l'avoir dit il faut mettre toutes chances de son côté.
Bref, en général, il y a 3 temps, le passé, le présent et le futur.
Mon esprit ne pense que passé vrai ou remanié ( si j'avais pu faire ça il me serait arrivé ça), ou il pense futur, je vais avoir ça réussir ceci cela etc...
Et mon présent dans tout ça. ...Je l'ai oublié.
Donc maintenant quand mon esprit divague et me fait monter mes angoisses ( souvent à cause du passé ou du futur),je me concentre sur mon présent et souvent ce présent est positif. Pour l'instant je doit faire l'effort psychologique mais à force de pratique j'espère obtenir un automatisme. Le présent est bon!.
Je pense que c'est très important avec l'accompagnement du baclo et de la descente. En gérant bien, la diminution sera plus facile et le risque de rechute moindre.
Pour enfin un nirvana ou l'alcool ne sera plus là pour gérer mes angoisses mais pour le plaisir de déguster une boisson qui a bon goût et sur un temps présent.
1 an, 2 ans, 3 ans, plus pour y arriver qu'importe. Vu que je travaille mon présent!
Pour sortir de l'alcoolisme, il faut un tout pour y arriver. La force du baclo, c'est qu'il libère l'esprit de cette pensée polluante de l'abstinence et du combat pour ne pas boire et me laisse l'énergie pour le reste. Et le suivi psycho/social est tout aussi important.
Voilà en bref mon état d'esprit.
Desolé pour cette psychologie à 2 balles, je suis pas un pro de la prose! Ih Ih ih!
Bon weekend à tous
