Bonjour,

Je réponds un peu tard mais j'ai eu des douleurs dans la région du foie également.
Après échographie, il s'avère que mon foie n'a rien du tout mais que j'ai beaucoup de gaz dans les intestins (je ne sais plus s'il s'agit du côlon ou quel nom il faut donner à la région précisément concernée).
Ces gaz sont douloureux car source de pression interne.

Mon médecin m'avait prescrit du météoxane. Je prends également du charbon de Belloc, pour "manger le gaz". Cela permet de gérer la douleur mais le problème reste présent.

Je reviens de chez le médecin qui est a priori d'accord avec toi Sylvie : ça serait arrivé bien plus tôt si ça avait été le baclo.

Par contre, il y a un souci dans le raisonnement : le problème de départ est mécanique et/ou inflammatoire. Mais c'est ce problème de départ qui permet aux bactéries de proliférer. Il ne s'agit pas d'un souci d'origine bactérienne.

@Kor : non. Cela n'a pas été catégorisé. Au départ, il y avait un problème de méat trop étroit (conduit d'évacuation) qui empêchait la vessie de se vider convenablement. Cloaque, macération --> bactéries
Mais comme ça a continué malgré l'opération qui était censée résoudre le problème mécanique, je me suis posé plein de questions.

Bref, je ne vous embête plus.
Le baclo est innocent.

Merci pour ta réponse Sylvie.

Oui pour les tests. J'en ai fait un paquet. En théorie, tous les antibios fonctionnent. En pratique, le problème revient toujours quelques jours après l'arrêt du traitement. La cystite est une conséquence du problème de départ, qui reste à identifier.

Avant la cystite, il y a des brûlures urétrales.
Le baclo est un candidat possible mais je ne suis sûre de rien. Effectivement, l'argument : "tu aurais eu cela bien plus tôt" peut s'entendre... ou pas.

Quels sont les personnes qui en ont pris vraiment très longtemps ? N'y a-t-il pas eu d'effets indésirables sur le long terme, au bout de plusieurs mois / années ?

Bonjour,

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas posté ici...
Je reviens faire un tour car j'ai à nouveau un souci, mais ce n'est plus l'alcool

Posons le décor : début de prise de baclo en avril 2016, dose seuil atteinte à l'été 2016 à 34 comprimés par jour.
J'ai commencé à baisser en janvier 2017 je dirais et n'ai pas cessé depuis.

Donc voilà, en 4 ans et demi, je suis passée de 34 à 10 comprimés par jour et je maîtrise ma consommation d'alcool. Youpi. J'ai refait ma vie, tout va bien en théorie...

En pratique, j'ai de graves troubles urinaires depuis l'été 2019. J'ai fait cystite sur cystite. J'ai subi une méatoplastie (opération du méat urinaire), les cystites ont persisté... ça brûle H24 depuis maintenant 18 mois.
Ma flore intestinale est inexistante et je connais tous les antibios par leurs noms latins.

En discutant avec les médecins, j'ai appris que le café et le vin blanc étaient des irritants de la vessie. J'ai diminué ma conso de café (je ne prends plus qu'une tasse par jour) et ça va beaucoup moins mal. Au point de me demander si la méatoplastie était bien nécessaire...

Le rapport avec le baclo ? dans les effets secondaires possibles de ce médicament, il est indiqué "troubles urinaires". Et je trouve ça quand même assez hallucinant cette "allergie" brutale au café, avec des symptômes aussi violents.
Y a-t-il eu d'autres cas sur le forum ? dans la littérature scientifique ?

J'envisage l'arrêt total du baclo (progressivement bien sûr !) mais je me demande comment gérer ces histoires d'anxiolyse et de besoin de récompense que fournit le médoc.

A vous les studios

Merci vous. Et bienvenue sur mon fil même si je passe plus trop.

Des nouvelles du front sinon...
Je me suis fait une frayeur le soir du nouvel an, j'ai bu sur toute la soirée et j'étais tellement loin du dernier baclo (vers 2-3h du matin) que le "je peux plus m'arrêter de boire" s'était remis en route. Je peux vous dire que j'ai pas aimé Re-envie de boire pendant 2-3 jours. J'ai serré les dents et c'est passé. Pfiou, plus de peur que de mal. J'étais à 280 à ce moment-là.
Eh oui, il a fallu que je remonte pendant un bon mois, j'étais descendue trop vite.

Depuis début janvier, je baisse de 10 en 10 toutes les 3 semaines. J'adapte suivant mon ressenti.
Je suis à 250mg/jour.
Le boulot va bien. Le moral est bon. Ma psy baisse mes anti-dépresseurs depuis 2 mois. Y a des messieurs qui me font de l'oeil au boulot.

J'ai la patate \o/

Coucou Zib-zib,

Je me rends compte que nous sommes devenues indifférentes à peu près au même moment.
Honte à moi, j'ai tellement déserté le forum ces derniers temps...

Bravo et continuons.
(J'aime le titre de ton sujet)

Je suis pluuuuuuuus alcooliqueuh \o/


@velvet : vi, c'était sous-entendu.

Alors CA, c'est du vote de confiance qui fait plaisir !
Merci chef

Hello,

En fait, quand je cherchais ma dose seuil, j'ai baissé de 20 en 20. De 340 à 320 à 300 et même à 280. En quelques semaines à chaque fois.
A 280, je me suis fais peur. Je suis remontée à 300.
Donc je sais que dans ces doses _ si fortes _, au moins au début, je peux baisser de façon un peu violente.
Prochaine baisse : 260 le 3 décembre. Prête à remonter à 270 ou 280 en 2 sec si ça ne va pas.
Je pense rester au moins 3 semaines, voire un mois à 260.
Après, je baisserai de 10 en 10 tous les 15 jours.

Maintenant, je voudrais faire un topo sur mes ES :
Narcolepsie en journée et insomnies la nuit pendant la montée de 150 à 300 mg

De juillet à octobre (fin de montée et 3 premiers mois à la dose seuil) :
- le cerveau en compote. Incapable de réfléchir normalement. Je suis cadre et expert dans mon domaine. Si je peux pas penser et travailler au même niveau que d'habitude, ça nuit à ma carrière.
Ca a eu des impacts sérieusement négatis (ridicule devant mon chef, conneries proférées en réunion, épuisement, mutation suspendue, larmes devant le même chef, etc...)
- libido ZERO. Alors oui, je suis célibataire et oui, j'ai pris tellement de poids que je n'ai pas très envie de base. Mais quand même. Incapacité totale à avoir un orgasme pendant 5 mois. Je trouve ça pas négligeable.
Sans parler de l'absence d'envie, de l'absence de plaisir, etc...
- baisse de la vue. Je suis astygmate... ajoutez un myo-relaxant par-dessus... j'ai les yeux qui fatiguent beaucoup plus vite qu'en temps normal. Quand j'ai les yeux fatigués, ça me fait pleurer. Ces larmes font mal. Vraiment super mal aux yeux. Des larmes d'épuisement visuel.
Maintenant qu'il fait froid en plus, moi qui ai toujours pleuré au premier vent frais qui passe... bah je pleure au moindre changement de température à la baisse. Mais en plus, ça fait mal.

Je peux vous dire que j'ai plus d'une raison de vouloir baisser un peu rapidement (au début).

Bonjour, bonjour,

Un jour, je suis tombée sur ce fil merveilleux et j'ai lu avec avidité tous les témoignages. Avec envie évidemment. Je n'arrivais pas à m'imaginer dans la même situation. Moi, obnubilée par l'alcool du matin au soir... ai-je ma dose pour tout à l'heure ? ai-je assez pour finir la journée ? à 50 mg. Et puis à 100, à 200...
Je revenais lire ici de temps en temps et je me sentais toujours aussi loin et je rêvais du jour où je pourrais poser mon témoignage.

J'en ai deux pour vous du coup.
Mais avant : montée baclo de mi-avril 2016 à fin juillet 2016. Indifférence atteinte fin juillet mais je ne m'en suis vraiment rendu compte mi-août seulement.
Stabilisation de fin juillet à mi-novembre à 300mg/jour tout rond. J'entame la baisse ces jours-ci.
Bien, on y va.


Après-midi tranquille chez une copine qui sait tout de moi et de mes problèmes. 2h après mon arrivée, on commence à parler sevrage alcoolique et j'en viens à lui demander ce qu'elle a dans son frigo. Je n'y pensais pas du tout avant mais bon, puisqu'on en parle...
- du vin blanc, un peu de vodka
- t'as pas une bière plutôt ?
- non
- bon, tant pis. T'as de l'eau gazeuse ?
- oui lol
- va pour une Vichy !


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Restaurant un midi avec un ex qui a le coude ultra léger. D'ailleurs, quand on était ensemble, on buvait encore plus que seuls chacun de notre côté. Déjà que mes 4L de bière par jour étaient pas de la gnognotte... je vous laisse imaginer ce qu'on pouvait s'envoyer en un week end.
Il a réussi à baisser un peu sa consommation personnelle et a suivi mon aventure baclo avec intérêt d'ailleurs. Pas prêt à sauter le pas. Bref.
On prend une bière chacun en attendant nos pizzas. J'en bois un tiers tranquillement en 30 min, les pizzas arrivent. J'en bois encore un peu, mais maintenant que la satiété arrive, ça n'est plus intéressant.
On discute, on papote. Il a fini sa bière depuis longtemps.
Je lui donne ce qui reste de la mienne et passe à l'eau sans regret. Ca désaltère quand même mieux !
La pizza finie, j'ai commandé un café et lui sa 3ème bière.



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Mon expérience de l'approche de l'indifférence : je buvais de plus en plus difficilement mais n'arrivais pas à décider d'arrêter. Je ne m'imaginais pas ne plus avoir "besoin". Ce besoin tellement ancré, depuis tellement d'années.
Pourtant depuis quelques jours, la 1ère bière passait à peu près mais la seconde... franchement mauvaise. Acide.
Pour moi : le GOUT de l'alcool a changé. Il est devenu désagréable. Tous les alcools l'étaient sur la fin. Sauf cette première bière, mais je ne pouvais la boire qu'à condition d'avoir faim.
Si la satiété était là, pas moyen d'y prendre plaisir

Et pourtant je me suis acharnée ^^ je ne voulais pas y croire.
Il a fallu que je décide une vraie période de sevrage pour cesser de m'acharner à essayer de boire de l'alcool devenu mauvais. Moi têtue ?.... noooooooooooon
Voilà pourquoi il m'a fallu 3 semaines pour réaliser que c'était bon : j'étais indifférente. Et un mois pour trouver le bon dosage de baclo. J'étais montée à 340 début août mais les ES étaient insupportables. Descendue à 300, ça se passait mieux et j'y suis restée.


Bonne chance et bons courage à tous

Bonjour, bonjour,

Désolée d'avoir donné peu de nouvelles, j'ai eu du boulot par dessus la tête. J'ai un peu repoussé la descente du coup et n'ai commencé à baisser qu'hier.
Oki pour la roadmap au début Sylvie, merci.
Donc de
7h 80
10h 70
13h 80
16h 70

je passe à 4* 70 aux mêmes heures.
Hier soir, resto avec un pote, j'ai mis deux bonnes heures à boire mon kir, même à 280. Pour l'instant tout va bien.

Bon week end !

Bonjour tout le monde,

Pardon de ne pas avoir donné de nouvelles mais tout allait bien pour moi, alors j'ai fait une pause forumesque.
Me revoilà, après 3 mois de sevrage. Je considère que je suis clean depuis le 28 août. A 300 mg / jour moyennant quelques ajustements au début.

Bref. Contente et tout.
Mais maintenant... j'en ai marre du baclo. Oui, déjà.
C'est super fatiguant comme traitement et je voudrais commencer à baisser en douceur.

Alors, la bête, que dit-elle... elle est sous contrôle. J'ai encore des envies du style : bon et si demain, je me testais pour voir comment je résiste (ou pas) à l'envie de surconsommer ? La shoop en contrôle et rationnelle dit : non, et puis quoi encore, tu vas pas commencer à te tester à chaque étape de la baisse, sinon on y est encore dans 3 ans.
La shoop addict dit : oh oui, oh oui, on y va. Ca fait longtemps, pis c'est drôlement bon, hein dis, allezzzzzzzzzzzzzz quoi !!%%11

Depuis 3 mois, on va dire qu'il y a une bière ou un apéro par semaine (resto ou sortie). Le reste du temps, je suis au perrier et à l'eau plate.
Voilà, voilà.
Alors, je m'y prends comment / à quel rythme ? c'est trop tôt à votre avis ?

Shoopement vôtre.

Bonjour ici !

Ca va toujours bien chez moi.
Je me suis fait une petite frayeur sur un coup de stress à 280 : j'ai avalé 4x33cL de despe en une soirée. Et j'aurais pu continuer.
Du coup, dès le lendemain, je suis repassée à 300 (je ne sais plus quand c'était). Avec une reprise des ES du coup...
Mais il était hors de question que je reste à 280, je ne m'y sentais plus en sécurité.

Depuis 3 jours, je redors comme un bébé, toujours à 300. La nuit dernière, j'ai même testé sans somnifère : impeccable. --> shoop contente.
Pour l'addiction au sucre maintenant. Oui le chrome marche mais ça n'est pas flamboyant : disons que je peux contrôler les choses désormais. Je ne suis plus dans la situation où "il me faut ma dose de sucre, sinon je mange un de mes gosses au dîner"
Là, j'ai le choix. Je peux me passer de sucre. Je ressens la satiété à nouveau. Mais... j'ai toujours envie. La gourmandise reste là.

Je verrai si ça va mieux sur le long terme. Comme toujours, je pense que ma volonté sera indexée sur mon moral. Qui est bon ces jours-ci

Des bises les gens.
A bientôt

Je suis contente aujourd'hui

Oui, le baclo cogne toujours, même à seulement 280. Oui, les douleurs articulaires sont revenues (alors qu'à plus haut dosage, je n'en avais plus). Mais !
- je redors et j'ose espérer que la nuit prochaine sera pareille
- le problème d'alcool est sous contrôle depuis le 28 juillet et même si je ne suis plus à ma dose seuil, je suis tellement contente que je ne me vois pas repiquer prochainement. J'aurai bien le temps de remonter d'ici le prochain coup dur.
- j'ai vu ma super homéopathe (médecin généraliste aussi au passage) qui m'a prescrit un programme du tonnerre pour nettoyer les émontoires (poumons, reins, foie, intestins, toussa... qui ont pris bien cher ces dernières années) et pour dézinguer mon addiction au sucre. A base de granions de chrome essentiellement pour ce dernier truc.

Bref, j'y crois. Le bout du tunnel alcool/obésité semble proche.

Une bonne nouvelle dans mes ES baclo. Cette nuit, j'ai bien dormi. 3 tranches de 2-3h. Je n'avais pas connu ça depuis longtemps ! C'est chouette et ça fait un bien fou.
Je tente 280 aujourd'hui du coup mais je ne baisserai plus au-delà. Pour voir si le mieux côté dodo se confirme et si le baclo cogne moins arrivée vers 18h.

@Manue : j'aimerais bien être plus régulière mais je peux pas trop en ce moment. Avec tout mon sommeil en retard et la reprise qui arrive lundi... je vais être obligée de recommencer à me lever tôt. Je ne me vois pas attendre 9h tous les jours, même quand je suis debout à 6.
Donc je vais faire aller comme ça et essayer de reprendre la régularité à partir du moment où j'aurai un rythme de travail normal. Qu'en dis-tu ?

Merci pour les avis les gens

Je sais pas quoi faire. J'ai testé 290 aujourd'hui. Le baclo cogne toujours autant que quand j'étais à 320.
Help, quelqu'un.
Je dois faire quoi ?

Les miens passent si je reste allongée 10 min. C'est le changement de position (et la station debout) qui les majorent j'ai l'impression.

Et sinon, bouh, j'ai toujours autant d'EI à 300 mg. J'y suis depuis 2 jours.


e/ en ce moment je me lève tard. La faute aux insomnies et aux vacances.
Donc ça donne 80 à 9h, 80 à 11h, 70 à 13-14h, 70 à 16h. Avant c'était 4x80.
Quand j'arrive à me lever plus tôt, je prends mes 80 au lever, 2ème shot à 10h et ensuite toutes les 3h.

@Carabus : merci mais comme dit plus haut, il suffit que je me couche et que j'attende. Ca passe tout seul.

OK, merci pour la conversion en UA tous. Comme ça je parlerai le même language que tout le monde sur le forum
Carabus, je garde ton lien préciseuement dans un coin.
Manue : oui c'est bon cette cochonnerie hein

Je vais test demain de baisser un peu demain parce que les ES ne se calment pas. Obligée souvent de m'allonger pour me reposer dans le courant de la journée tellement ça cogne. Sensation d'ivresse. Acouphènes ++ (mais côté baignoire, pas aigus, heureusement).
Pour le dodo, j'alterne entre donormyl et théralène. L'homéopathie ne marche pas trop malheureusement.

Merci tous de me suivre

Merci Zib ça me fait beaucoup de bien à mon petit coeur de shoop ce que tu dis là

Non, toujours en 33cL mes despe. Sachant que c'est 5,9° le litre, je ne sais pas combien font 2 despes en UA.

Pour diminuer ma conso, je veux bien, mais depuis le 28 juillet, on a eu 1 soir Amaretto (5cL à 20°), un soir despe (3x33cL), et deux soirs despe à 2x33cL.
Je n'ai plus de conso régulière, je suis abstinente les 3/4 du temps.
Par contre, le fait d'avoir pris plaisir à mes 2 despes l'autre soir et d'avoir l'impression de pouvoir boire plus m'inquiète.
Pour le retour du craving, c'est en général les lendemains des jours où je me suis un peu alcoolisée. Aux heures d'apéro et seulement si j'ai faim : soit vers 11h30 le matin, 18h30 le soir. Ca dure une heure à peu près. Si je laisse passer l'heure sans craquer, c'est bon.
Pour ce soir, je suis tranquille, j'ai pris un gros goûter !

Bonjour ici,
Toujours 320, toujours des ES à n'en plus finir. Je suis assez étonnée à vrai dire. Cela fait plus de 10 jours à posologie identique et pourtant, je continue à ressentir beaucoup d'ES. Par exemple ce soir, tête qui tourne, sensation d'avoir le nez qui chatouille, comme en début de cuite. Bizarre...

Hier, j'ai bu 2 despe à l'apero. Pris plaisir aux 2. Pas envie de plus. Par contre, aujourd'hui, réveil du craving, envie de picoler... je me suis retenue. Grmbl.

Ergad oO je savais même pas que ça existait ce truc.

Merci pour ma fête (moi c'est le prénom par défaut du 11 août hein, faut pas chercher bien loin).

@Karine : stp, si c'est pour poster à chaque fois à côté de la plaque, abstiens-toi. Prends le temps de lire, si tu viens juste en diagonale, ne dis rien. C'est pas grave, je ne t'en voudrai pas.
Mais quand tu écris, arrange-toi pour que ça colle avec le topic.

RAS auourd'hui sinon. Encore un épisode lave-vaisselle tout pourri que je vous épargnerai. Juste que ça n'a pas provoqué de craving.

Bon bah faut croire que je suis pas claire ! (au fait, c'est ma fête aujourd'hui. Je dis ça comme ça...)
Nonon, je me suis arrêtée après 2 canettes et des bananes, en ayant forcé pour finir la 2ème parce que je cherchais l'effet de l'alcool. Mais que le goût... bouh, j'en pouvais plus tellement c'était acide.

Alors oui, je n'y suis pas encore tout à fait. Il faut que je me tâtoue sur le bras : "10 mg en sublingual si stress !"
Pour y penser. Ca m'est pas du tout venu à l'idée hier, pourtant c'est ce qu'il aurait fallu.
Un tatoueur expérimenté dans le coin ?

2 canettes
J'ai même pas bu 1L en entier du coup.

Un truc chouette dans une journée pourrie par ailleurs...
Hier, j'étais en rogne. Je devais me faire installer mon nouveau lave vaisselle. Mais robinet d'arrêt qui marche pas, les gars me laissent en plan avec le nouveau ET l'ancien lave vaisselle qui trônent dans ma cuisine.
Allô plombier.com, patati patata, je réussis à en faire venir un. Qui m'explique que les gars n'ont pas tripoté la vanne d'arrêt mais juste un bouton qui servait à couper l'eau chaude dans l'évier. La vanne d'arrêt, elle est derrière le lave vaisselle madame ! Z'ont même pas regardé là.
Donc je me sens conne. Je me suis fait enfler de 40 euros (et le plombier a été cool, il a facturé que le déplacement), et surtout les installateurs ont été bien débiles.
OK moi je suis noob mais eux c'est leur job quand même ! je tente de négocier les 40 € avec leur chef au tel. Nada. Y veut pas en entendre parler.
Par contre, y reviennent demain me faire une installation propre.

Bref, en rogne ! --> il faut que je boive pour me calmer. Ni une ni deux, je pars en course. J'achète 2L de despe.
J'ai pas réussi à finir le 1er L tellement c'était PAS BON j'ai jeté triomphalement la fin. Et j'ai dû un peu forcer pour finir la 2ème.
Donc ça y est, même avec mon alcool de prédilection, je peux plus.
Elle est où l'indifférence, elle est où ? elle est là l'indifférence, elle est làààà !!

Y a plus que le sucre à gérer.
Je reste à 320 du coup
/happy shoop

Hello ici,

Nonon, je n'ai pas repiqué à la bibine. C'est juste que j'ai pas mal de taf en ce moment. Et l'envie de jouer qui me reprend
Alors, niveau dodo, y a eu du bon, du pas bon, du moins bien et... je sais pas où j'en suis. J'ai repris un peu de théralène après une ou deux nuits pourries. Mais vraiment, j'aime pas la bouche sèche. Alors j'ai retesté l'homéopathie avec un donormyl entier. C'était la nuit dernière. Pas trop mal.
Bof, bof, je sais pas trop du coup. Je continue mes tests en cherchant mon dosage parfait.

Toujours pas d'alcool donc mais un mini-craving cet aprem vers 15h. Envie d'alcool, vite, là tout de suite, pour aller mieux !
J'étais au boulot donc pas dur de résister. Mais ça m'a fait bizarre... je ne sentais plus d'ES, je m'habitue enfin à mon dosage à 320 on dirait. L'absence d'ES qui fait revenir une envie fantôme ? ou le kudzu qui joue avec mes GABA ?...
En tout cas, je t'ai lue Manue, je vais arrêter je pense. On ne va pas faire trop joujou hein... s'agirait pas de repiquer après mes... /compte sur ses doigts... DOUZE jours de sobriété. Gnark.

@Tuco : oui, trop de shoop tue la shoop je trouve. Y avait trop de moi dans la page d'avant. Ca reste un forum public. Hein bon quand même.
Pour les autres ES, à part insomnies... des acouphènes mais pas aigus. Plus l'impression d'être tout le temps sous l'eau. D'entendre des bulles et des changements de pression.
Somnolence en journée, au volant beaucoup (mais j'ai pris l'habitude de lutter et je sais gérer ça maintenant).
Rêves hyper réalistes. Pas des cauchemars, je n'en fais pas. Mais flippants souvent.

Et, et... mon poids. Qui m'empêche de me réjouir vraiment de ce qui est en train de m'arriver. De l'indifférence que je vois poindre à l'horizon. Mais je n'ai jamais été aussi grasse, j'ai mal aux genoux et aux chevilles tellement mon corps n'en peut plus de tout ce poids à trimballer et j'ai encore et toujours envie de sucre. De manger. De baffrer.
Une addiction chasse l'autre... et ma santé, c'est quand que je la retrouve dans tout ça ?!

Alors j'ai "bien" dormi la nuit dernière. Malheureusement, mes apnées du sommeil m'empêchent de faire de vraies bonnes nuits. Mais pour une nuit en pointillés, celle-ci était pas mal.
J'ai pris 8 granules d'opium 9ch et 5 de passiflora composée. Pas de théralène ni de donormyl.
Et j'ai mieux dormi que sur une nuit avec théralène, surtout parce que je n'avais pas la bouche désséchée et le mal à me lever habituel. Le théralène assome sur la journée. Avec les ES du baclo en prime, c'est vraiment pas cool.
Donc, contente de ma nuit homéopathique. A voir si ça marche sur la durée ou si je dois ajouter du donormyl.

Pour mon addiction au sucre, je vais essayer le kudzu. J'ai lu cet article plutôt bien fichu je trouve : http://www.naturamundi.com/ski...wAABAAAANBTAAA=
et si je ne prévois pas de prendre tout ce qu'ils conseillent (j'ai assez de médocs comme ça je trouve), je me dis qu'un essai racine de kudzu en gélules ne peut pas me faire de mal.

Wala. Toujours 320, toujours abstinente (sauf un verre d'amaretto lundi soir dernier, je me suis régalée mais pas envie de plus) depuis le 28/07.

Alors, j'ai de l'opium 9ch (y zavaient pas de 15ch) et de la passiflora composée. Ainsi que du donormyl.
Tu me conseilles quoi pour ce soir doc Velvet ? sachant que je n'ai pris que du théralène au cours du mois écoulé pour mon dodo.
Pour la L-glutamine, la pharmacienne m'a regardée avec des yeux ronds. Pour elle, ça sert à booster l'intellect : elle et ses copines de pharma se faisaient des shoots au moment des exams.
Tu la prends sous quelle forme ? dans un autre médoc peut-être ? bref, des détails please.

Merci pour les idées naturo-trucs.
J'ai une amie bien branchée nature aussi qui m'a donné une recette à base de teintures mères tous azimuts pour détoxifier à fond tous les émontoires sur un mois.
Je pense que je ferai ça dans longtemps, quand je ne prendrai plus de médocs dans tous les sens. Mais quelque part, ça me rassure de savoir que j'ai dans ma poche ce qu'il faut pour bien nettoyer mon corps et repartir du bon pied, une fois l'alcool vaincu.

Merci pour les recettes homéopathiques. C'est vrai que j'aimerais bien trouver une alternative efficace au théralèhe.
Je suis de plus en plus branchée plantes d'ailleurs. Mon ostéo m'a conseillé l'HE de petit grain bigaradier contre le stress. J'adore.
Je me fais une cure de jus de citron pressé le matin ces jours-ci. Bref, entre les sucreries, j'essaie de me faire du bien.

@Athelstan : non, ça va de ce côté là. Y a juste eu un épisode de craving un soir vers 22h30 / 23h (ma dernière prise de baclo était loin) que j'ai gérée en serrant les dents et en me disant que Momo était fermé à cette heure-ci.
Abstinente depuis le 28 juillet.

Toujours à 320 finalement. Les ES restent assez impressionnants malgré ma baisse de cachets.

Schokobons et glaces pour moi. Et tendance à prendre 2 desserts à la cantine du boulot

Oui Velvet, je vais essayer de gérer et de ne pas acheter des cochonneries. Mais plus facile à dire qu'à faire.
C'est pour ça que je ne veux surtout pas recommencer à boire : pour ne pas retomber dans un énième cycle de sucre à gogo la prochaine fois que je m'arrête.
Ca va bien finir par s'arrêter. Un jour...

Un truc positif, je mange pas mal de fruits aussi. Plus qu'avant.

Sinon, je suis revenue à 320 depuis hier. A 340, les ES étaient vraiment trop violents. Rêves hyper réalistes à gogo, dont même éveillée j'avais du mal à sortir.
Je repasse à 330 demain. Et là pour ce soir, je voudrais juste... dormir.Le théralène c'est oas si bien que ça pour le dodo.

Je ne sais pas encore si je continue à augmenter ou non.
Ce qui est sûr, c'est que je vais faire au moins 4 jours à 340 pour voir si les ES diminuent parce que là, ils sont violents (acouphènes, insomnies, apnées du sommeil, etc...)
Et puis j'en ai marre de peser autant sur la balance : je me sens grasse et moche.
Et puis j'en ai marre de m'ensuquer à fond les manettes : glaces, bonbons, desserts, chocobons, etc... moi qui n'ai jamais été accroc au sucre, en ce moment, j'ai un mini orgasme à chaque truc sucré que je m'envoie. Vivement que ça passe.

Le seul alcool qui passe encore à vrai dire, c'est la despe. Mais j'en ai marre de tester mon indifférence qui n'arrive pas et de repasser toujours par les mêmes phases de re-bouffe à gogo, re-sucre à fond, re-sevrage tous les quelques jours, re-bide qui enfle, re-visage bouffi par l'alcool, et tout et tout.
Donc sevrage durable et on verra plus tard pour me tester. Genre BEAUCOUP plus tard.

80 90 90 80
Plus aucun intérêt pour les alcools autres que la despe. Je bois 2 gorgées max et trouve ça mauvais.
Sobre depuis 3 jours. On continue.
L'ostéo m'a remis l'intestin d'aplomb : regain d'énergie, c'est rigolo comme effet secondaire ça.

Hello ici,

80 80 80 70 pour l'instant. Prochaine augmentation demain.
J'essaie d'être sobre et que les jours avec alcool ne soient pas la norme. A ce dosage de baclo, ça n'est pas trop difficile.

Coucou tous les gens,

Bon, j'ai crié victoire trop tôt
La leçon des derniers jours : ne pas confondre les ES qui empêchent de boire trop, trop vite, avec la vraie indifférence.
Une fois calmés ces ES qui faisaient que je n'arrivais pas à boire (sensation d'ivresse précoce, pas bien, etc...), je me suis aperçue que je pouvais boire ce que je voulais _ ou presque.
J'ai toujours mon anti "trop d'alcool d'un coup" qui fait que je n'arrive pas à boire plus de 2L sur la journée. Je n'ai toujours pas envie de boire le matin (150 mg le matin --> matinée sobre sans effort). Ce qui ne veut pas dire que si je voulais, je ne pourrais pas m'alcooliser le matin. Je pense que je pourrais. Je ne le souhaite pas, nuance.

Bilan des courses. Hier je suis passée à 290, en augmentant sur la première prise matinale : 90mg au lever. Aucun effet sur la journée, je me suis enquillée mes 2L sur l'aprem.
Aujourd'hui, je suis redescendue à 80 au lever et j'ai déplacé l'augmentation à 80 à 13h pour attaquer le craving de l'aprem.
Ca a l'air de marcher pas mal. Cette fin d'aprem, j'ai bu 1,3L, je pense m'arrêter là (trop d'ES sensation d'ivresse).
Au total : 80 70 80 60 (au lever, à 10h, à 13h et à 16h).

Merki

Et sinon les gens, j'ai une grande nouvelle !
Craving du soir dezingué aujourd'hui. Ça y est, je suis enfin indifférente à 280 \o/
(à quelques peaufinements près)

Les détails demain mais je voulais partager ça

OK Karine pour la répartition.
Merci Carabus et Rosy.

Pour aujourd'hui, j'ai bu un peu plus qu'hier. Soit quelques gorgées à midi, 2 16' à l'apéro mais trèèèès étalées dans le temps, quelques gorgées de Hoegarden au repas.
Pourtant elle était très bonne la Hoegarden. Meilleure que les 1664. Mais voilà, les 16 sont arrivées juste pour combler le craving du soir qui résiste, je n'avais rien à goûter et... voilà quoi.
La Hoegarden, comme hier soir : arrêtée parce que je me sentais "ivre" et que je ne voulais pas perdre le contrôle.
Donc au total, je dirais 75 cL sur la journée, de bière pas trop forte.

Y a de l'idée Velvet mais j'hésite à faire ça pour deux raisons :
- primo, le craving du matin reste important et je sais qu'avec juste 120 sur la matinée, ce ne serait pas suffisant
- deuxio, le baclo me shoote tellement que je ne serai plus bonne à rien du tout (sauf à dormir) si je prends tout ça l'après-midi
Mais c'est vrai que mes idées actuelles tendent à rééquilibrer sur l'après-midi. Sur les prochaines augmentations.

Alors mon ressenti actuel : hier, rien bu avant 18h30. Pas pu. Pas de souffrance particulière.
Attaqué avec une despe en terrasse (33cL) et suivi avec une pinte de Leffe au dîner avec un pote. Je n'ai pas pu boire plus de quelques gorgées : pas par indifférence. Par ivresse. J'étais tellement imbibée de baclo que la bière montait tout de suite et j'avais l'impression que j'allais être malade si je buvais.
Bilan : hier, 40 cL de bière sur la journée. C'est mieux Carabus ?



Ce midi, avec 80 à 7h et 70 à 10h... je n'ai réussi à boire que quelques gorgées de ma Leffe. On s'est regardées dans le blanc des yeux toutes les deux (enfin, dans les bulles pour moi) pendant tout le repas. Vraiment pas envie. Alors est-ce que c'est parce que c'est de la Leffe et pas de la despe ? que je n'aime plus du tout la Leffe ?
Pour moi, ça ressemble vachement à de l'indifférence.
Surtout qu'à 18h cet aprem, j'ai bu une 33cL de 16. Et que j'ai senti, vraiment senti, que oui, le goût n'était pas terrible mais... il y avait quand même une appétence pour l'alcool. La satisfaction d'un besoin. Un soulagement à quelque chose et une envie de plus.
J'avais pris 2*60 de baclo à 13h et 16h. Pas suffisant apparemment...

Bref, demain je peux réaugmenter et passer à 280. Franchement je pense que je ne suis pas loin. Et vous ?




J'hésite à faire :
7h / 80
10h / 70
13h / 70
16h / 60

ou bien
7h / 90
10h / 60
13h / 70
16h / 60

Vous l'aurez compris, je compte garder 150 sur le matin et augmenter sur ma prise de 13h (parce que oui Velvet, j'ai envie avant 16h).
La question que je me pose, c'est sur le matin. Est-ce que j'essaie d'optimiser les prises et de diminuer un peu celle qui précède la nouvelle augmentation ou est-ce que je reste sur le truc qui marche 80-70 et que j'arrête de me prendre la tête ?



Karine, zib, Rosy, merci ! d'être fidèles au poste et de me suivre malgré mes prises de tête.
Velvet, Carabus, merci de suivre et de me faire des rappels
Biz tous !

Coucou zib et bien joué le fiston !
Les troubles DYS, je connais bien. J'ai une très bonne amie dont la fille est multi-dys bien sévère aussi. Bravo à toi pour t'être accrochée. J'ai une petite idée de ce que ça représente comme temps et comme efforts et investissement du parent responsable.

Pour ta cuite imaginaire, t'en fais pas. Moi j'ai rêvé que "j'oubliais" un bébé pendant 2 jours, alors que j'en étais responsable. j'aurais préféré le tien je pense.
Ah ces rêves baclo... y nous en font voir

Biz m'dame !

Hello les filles,

Je pense qu'on a toutes en tête le même message d'Yves :

J'avais lu ça à une époque où je n'avais pas commencé le baclo, ça ne m'avait pas rassurée. Mais ça semble se confirmer dans mon cas : je passe à 270 aujourd'hui.
Je prévois
6h45 / 80
10h / 70
13h / 60
16h / 60
Je serai chez mes parents cet aprem, je pourrai tenir les bons horaires.
Par contre, je remarque 2 choses : la bête alcool résiste comme elle peut. Quand je bois l'après-midi (à partir de 16h en général), "j'oublie" la dernière prise de baclo et n'y repense que vers 17h30-18h.

Hier, il s'est encore passé un truc cool sinon. Enfin, sur le coup je n'ai pas aimé.
J'avais acheté un pack de despe à midi (un seul) pour la 2ème partie d'aprem et puis, avec un pote et les enfants, on est partis se balader au parc de Sceaux. En plein cagnard, pas peur. Retour assoiffée, shoop rougeaude, bouchons-travaux sur le trajet retour, pas clim dans shoopmobile. Affreux.
Je suis donc allée chez Momo me chercher de la despe FRAICHE (bouteille de 66cL).

J'étais donc à la tête hier aprem de 2,5L de despe. Bah... c'est pas passé. Hier, arrivée à 2L de bus vers 19h, je me sentais mal. Ivre, moi qui déteste être ivre. Limite à avoir envie de vomir. Perte de mon sacro-saint contrôle. Beuh...
Je me suis couchée un peu pour me reposer. Et n'ai bu les 2 canettes restantes que bien plus tard dans la soirée (moi têtue ?... c'est surtout que je ne veux plus avoir d'alcool chez moi le matin).
Brèfle. Ca y est, j'ai une limite à ma consommation. Je ne peux plus boire plus de 2L par jour.

Je trouve ça chouette. Craving du matin dézingué et une limite sup à ma conso.

Ai voté baclo dodo. Car globalement, c'est ce que me fait le baclo. 1h après la prise de cachets, c'est le pire, endormissement assuré pour peu que je me pose.

Par contre, les nuits étaient très bonnes en début de traitement (jusqu'à 150 je dirais) et beaucoup plus chaotiques par la suite. Somnifère indispensable désormais. Pourtant, l'effet baclo dodo est toujours là.
Un peu perdue mais bon... tant que je dors moi...

Ouch ! Pauvre Lee.
Heureusement qu'il se passe de belles choses par ailleurs (bravo à ta fille !) qui prouvent que la vie continue même si nous on reste focalisés sur nos soucis du moment. Même que c'est bien normal et qu'on a bien le droit !
Et puis, tu gardes ta verve et ça, ça n'a pas de prix. J'ai beaucoup aimé ton message d'hier soir, avec le début en gant de velours pour envelopper tes mercis touchants, qui s'achève sur la main de fer du coup de gueule contre les zapothicaires. Très joli, comme toujours quand tu construis tes messages.

Bon courage pour la suite. Tu as vu ton pneumologue aujourd'hui normalement.
Alors, y dit quoi ?

Et pardon si je suis un peu à côté de la plaque, je me sens ivre de baclo là. Pas bu une goutte encore pourtant.

Merci chef !
Alors avant... c'était au lever (entre 6h45 et 8h) et puis 11h et puis 14h et puis 17h.
Le problème, c'est que j'ai vu pendant mon sevrage que le craving n°2 arrivait quand je commençais à avoir faim pour le midi : soit 10h30.
Pas de problème, j'ai avancé la prise n°2 à 10h30.
Du coup, la n°3 est variable car pas calée sur un craving particulier. Entre 13 et 14h on va dire.
Et la dernière, ça devrait être à l'heure du goûter pour être opti. 16h, 16h30. Car quand j'ai faim... je vous fais pas un dessin.
Le problème de la dernière c'est que si je la prends à l'heure qu'il faut pour mon craving, je suis plus capable de conduire pour rentrer chez moi. J'ai voiture de 17 à 18h. Et j'ai le baclo dodo.
Alors souvent, je retarde cette dernière prise. Et je la prends vers 17h30 quand je sais que la maison est pas loin. Mais c'est pas top pour mon craving du soir.
J'essaie les goûters aussi.

Bref. Là, je suis arrêtée pour 2 semaines. Je devrais pouvoir mieux cibler tout ça.

Bonjour ici,

Il s'est passé un truc bizarre ce matin...
Bon, retour sur les quelques jours passés depuis mon dernier topo alcool. Comme vous devez vous en douter, j'ai repiqué.
Par contre, je note en passant une remarque de ma choupette : "t'as grandi maman ?" "non chérie, pourquoi ?" elle me regarde, réfléchit et lance "c'est parce que t'as plus ton gros bidon, on a l'impression que t'es plus grande". J'aurais pu mal le prendre mais ça m'a fait super plaisir la balance ne me disait rien la sagouine. Heureusement que le regard des enfants est là.

Ensuite, quelques jours où j'arrêtais, un jour ou deux pour reprendre derrière. Changement de somnifère au passage. Je suis passée au théralène suite aux nombreux témoignages sur le forum en sa faveur. Résultat, je suis encore en phase de test, à chercher le bon dosage et je suis complètement assomée.
Ces 2 derniers jours, je n'ai même pas essayé de lutter : je me suis envoyé mes 4L de despe. J'aurais pu boire plus mais j'ai laissé ma fatigue gagner le combat entre "descendre voir mon copain Momo" ou "s'enrouler dans la couette avec le chat".

260 depuis hier. En 70 70 60 60.
Cette nuit, je me suis dit : vu que j'y pense dès le matin, on va faire comme disent Sylvie et les autres pontes, cibler le craving.
Et paf, j'ai attaqué à 7h30 avec 80 (l'idée étant de prendre 60 sur les autres prises de la journée).
A 8h, sur la route avec les enfants, je commence à faire mes plans de bataille pour les courses que je ferai après les avoir emmenés au centre, ce que je vais acheter en plus à part l'alcool, pour me donner un semblant de bonne conscience, etc...
A 8h45, les enfants posés au centre, je remonte dans la shoopmobile et là... plus envie. D'aller acheter de l'alcool. De boire. Ca m'a fait tout bizarre. Du coup, j'ai limite essayé de ne pas penser à l'alcool de peur que le craving revienne en douce si je chatouillais trop ma non-envie.
Je suis rentrée directement (arrêt de travail repos en ce moment), j'ai attendu 10h30, pris mes 60 et ai filé à la sieste.
Mini-craving à l'heure du repas. Je me suis dit que je mangeais d'abord, décidais ensuite. Il est parti, pas revenu.
On approche des 14h et je n'ai pas bu une goutte, sans effort.
Je vais sortir et m'acheter un pack je pense, en faisant mes courses. Parce que j'ai pris mon baclo à 13h30 mais ça ne suffit pas à faire passer l'envie ce coup-ci.
Ca fera toujours une conso divisée par deux aujourd'hui.

/contente

Bonjour,

Un extrait de mon fil "Eh bien l'hypothèse d'Olivier Ameisen selon laquelle, on boit pour compenser "un truc", dysphorie d'après lui. Les "trucs" peuvent être aussi divers que variés : anxiété, timidité maladive, dépression, hyper-sensibilité, hyper-émotivité, etc... je suis sûre que la liste est potentiellement longue.
Que le baclofène permet de régler ce "truc" en même temps que l'alcoolisme. Parce que seules 2 substances agissent sur les récepteurs GABA-B : le baclofène et le GHB.

Son hypothèse est donc que le "truc" qui nous perturbe tant et nous fait sombrer danas l'alcoolisme ou la drogue... c'est un déficit en GHB endogène. Pas le GHB du violeur. Celui que le corps fabrique naturellement. Qui semble servir de régulateur à pas mal d'émotions.
Chez nous... y a pas. On ne fabrique pas ou peu de GHB. D'où le mal-être pré-existant à la prise de drogue, qu'au début cette drogue soulage.
Prise de confiance en soi des timides (coucou Elijo ). Emotions lissées pour les hyper-émotifs (coucou shoop). Anxiété calmée pour les anxieux (coucou M. O.)..."

Je ne te mentirai pas, mis à part quelques témoignages, je suis la seule que ça a l'air de vraiment intéresser.

Bon courage pour trouver un doc qui accepte de te prescrire du baclo. Pourtant... tu m'as l'air sur la pente bien savonneuse qu'ont emrpuntée tous les addicts de ce forum. J'espère que tu trouveras un doc baclo qui accepte de te soigner avant que tu attaques la descente.
Bon courage !

Shoop

Eh bien l'hypothèse d'Olivier Ameisen selon laquelle, on boit pour compenser "un truc", dysphorie d'après lui. Les "trucs" peuvent être aussi divers que variés : anxiété, timidité maladive, dépression, hyper-sensibilité, hyper-émotivité, etc... je suis sûre que la liste est potentiellement longue.
Que le baclofène permet de régler ce "truc" en même temps que l'alcoolisme. Parce que seules 2 substances agissent sur les récepteurs GABA-B : le baclofène et le GHB.

Son hypothèse est donc que le "truc" qui nous perturbe tant et nous fait sombrer danas l'alcoolisme ou la drogue... c'est un déficit en GHB endogène. Pas le GHB du violeur. Celui que le corps fabrique naturellement. Qui semble servir de régulateur à pas mal d'émotions.
Chez nous... y a pas. On ne fabrique pas ou peu de GHB. D'où le mal-être pré-existant à la prise de drogue, qu'au début cette drogue soulage.
Prise de confiance en soi des timides (coucou Elijo ). Emotions lissées pour les hyper-émotifs (coucou shoop). Anxiété calmée pour les anxieux (coucou M. O.)...

J'étais en week end chez mes parents (pour expliquer la réponse tardive).

edit : ma psy à qui j'ai parlé de ça bien sûr, pense qu'il y a toute une nouvelle discipline médicale à créer autour de ça. Autour de la déficience en certains éléments de certains malades psy en tout cas.
Bref. Elle voulait que je lui prête mon "dernier verre". Bah non, y va tourner auprès de mes proches doc ! y a tellement de pages cornées que je veux leur lire.
Elle va l'acheter

J'avais ça aussi Velvet. Je me rappelle la 1ère soirée où j'ai bu juste assez pour ne plus être mal à l'aise. Je ne connaissais personne.
Je me suis fait 3 nouveaux copains ce soir-là que j'ai fréquenté quelques mois par la suite. Moi qui étais tellement timide...

Bref, merci pour vos témoignages les filles. Ca confirme l'hypothèse de M. O., à l'échelle du forum en tout cas.
Il faudrait peut-être créer un sujet pour ça tiens. Demander ce que l'alcool pallie/palliait chez les uns ou les autres comme déficit émotionnel/mental/whatever...

Je vous ferai un retour sur ce que dit ma psy sur le sujet, elle a souvent des avis pertinents.

Patiente, patiente... JE SAIS PAS FAIRE
Non, en vrai j'y arrive mais c'est tellement contre nature chez moi... pfiou.
Aujourd'hui, je me sens vraiment bien. Je n'ai rien bu depuis la bière test de dimanche soir. J'ai envie de compter J4 sans alcool avec aujourd'hui. J'ai le droit ou je vais me faire gronder par zib ?

Il faut dire que j'avais super mal au genou depuis dimanche (merci la peinture sur le balcon) et qu'avec mon surpoids... ça faisait mal. Problèmes de sommeil en plus. Me sentais vraiment pas bien.
Shootée au baclo complètement aussi. 230 depuis dimanche. L'impression d'être ivre sans alcool qui a duré jusqu'à aujourd'hui.
Et puis aujourd'hui... 3ème nuit correcte d'affilée. Le genou va mieux. Je me suis enfin habituée à 230 (pas augmenté today, merci les ES !). J'ai fini le dernier verre ce matin. Je me garde vérités et mensonges sur le baclofène pour demain soir
Et surtout, je sens enfin les bénéfices de l'absence d'alcool. L'esprit plus clair, l'estomac moins balloné, le transit qui va bien (!)
Aucun effet secondaire du sevrage !! d'habitude, je fais des éruptions d'eczéma, je ne dors pas, et tout et tout. Là, rien ! il faut dire qu'entre le baclo, les vitamines et le xanax... j'ai ce qu'il faut je suppose.

Demain je vois ma psy, on verra ce qu'elle dira de tout ça. Moi je suis plutôt contente. J'ai l'impression de redevenir un peu moi.



Petit retour sur le dernier verre. On est tous d'accord avec tout ce qu'il dit sur l'alcoolisme. Par contre, je n'imaginais pas qu'il avait autant souffert avant de trouver la solution. Le pauvre... les internements forcés. Les black outs. Le chantage à l'émotion des proches. Les sevrages à répétition pour replonger à chaque fois.
Oui, on se retrouve dans ce qu'il dit mais nous on sait qu'il y a une solution. Lui, il attend qu'on la trouve... pendant les deux premiers tiers du livre en tout cas.
Là où j'ai réellement appris quelque chose, c'est sur la dysphorie émotionnelle. Le fait que les alcooliques ou les autres drogués, avant de sombrer dans la dépendance, ont un problème : d'anxiété, de dépression, de tension permanente... que la drogue va les aider à gérer.
Dans son cas, ce sont le stress et les attaques de panique.
Dans le mien, ça n'est pas encore aussi clair que ça. Mais l'hyper-émotivité et l'hyper-sensibilité qu'il repère chez ses collègues de sevrage dans ses premières cures, comme facteur commun à tous ces malades... ça me parle tout à fait.
J'étais (je suis hyper-sensible) et j'ai déjà demandé à ma psy comment je ferais sans anti-dépresseur, qui m'aidait à maintenir mes émotions sous contrôle, pour affronter le retour de tout ce qui me stressait et "m'émotionnait" tant auparavant. Elle a balayé ma question...
Je pense que j'y reviendrai demain avec la réponse baclofène. L'idée de déficit en GHB "naturel" qui expliquerait ma fragilité émotionnelle, et tutti quanti.
L'alcool me sert (servait) à ça aussi : à ne pas sentir trop fort, à maintenir mes émotions sous contrôle...

Cela vous parle-t-il ?

Ah oui, dernier détail : hier, j'étais en colère (soucis de notaire, c'est pas l'important), j'avais faim, j'avais raté mon heure de dernière prise de baclo car je conduisais et voulais pouvoir rentrer à la maison en un seul morceau. Résultat, craving violent de 16h30 à 17h30, heure où j'ai craqué et pris mon baclo quand même.
Arrivée (enfin) à la maison, je me suis jetée sur le saucisson comme la misère sur le pauvre monde. Et puis j'avais faim, j'avais envie de picoler, je ne voulais pas, alors j'ai continué à grignoter. En gros, j'ai fait ma boulimique toute la soirée à défaut de pouvoir boire. Alors que ma boulimie était réglée depuis 5 ans.

Et puis... tu peux essayer aussi de faire des activités tranquilles pour voir si ça te plaît, tant que tu n'as pas trop d'énergie pour lancer de grands changements.
Pendant mes phases up ces derniers mois, j'avais testé le coloriage et le canevas. C'est bêta mais... ça détend. Ca laisse l'esprit libre pour penser et réfléchir à ce qu'on veut vraiment faire ensuite.
A lire Velvet, je me dis, tiens, moi quand j'aurai plus d'énergie pour moins dormir, je m'intéresserais à tout ce qui est naturopathie. Ca a l'air riche, intéressant et j'ai plusieurs copines que ça branche. L'occasion de se faire de nouvelles relations ?...

As-tu des projets "calmes" de ce type ? ça peut occuper

Et en même temps, hier j'étais en télé-travail. Libre de ressentir le craving du matin.
Mais aujourd'hui, je suis au taf et j'ai rien eu à 10h30 (pourtant j'avais faim).
Par contre, au boulot, à la moindre idée un peu stressante ou non positive, j'ai envie de boire pour étouffer tout ça vite fait. Ca passe vite heureusement mais ça peut arriver n'importe quand.

Le plus dur ça va être ce soir en rentrant à la maison avec les petits. Qui vont bien me brailler dans les oreilles pendant la demi-heure de voiture que nous avons à faire. Après une journée de taf.
Là, j'ai envie et besoin de décompresser...

Comme je télé-travaille la moitié de la semaine... vous voyez mon souci. Mes envies à la maison et au taf ne sont pas calibrées pareil.

Et rien bu hier. Contente

Caramba, je suis repérée !
Le problème c'est que la diminution conso, si c'est ça mon objectif, j'ai déjà prouvé que je n'y arrivais pas
Je préfère partir sur 0 conso avec un test de temps en temps (et pas tous les jours !). Ca me semble plus "facile" à tenir dans mon cas.

D'autant que franchement, au dosage baclo où je suis, ça n'est pas très difficile de ne pas boire. 2 mini-cravings dans la journée ?... gérable.

Athelstan, oui, merci. Tu vois les choses de la bonne façon je pense. J'aurais eu une despe dans les pattes... ça se serait sans doute pas passé pareil.
Oui je me sens mieux en ce moment. Dormir, ça change la shoop !

Sommeil très agité mais 2x8h sur les deux dernières nuits. Youpi.
Baclo : 230 depuis hier.

Prises :
Lever (entre 6 et 7) : 60
11h : déplacée. En fait, je commence à avoir faim vers 10h30, ça s'est vu encore aujourd'hui. Donc 60 à 10h30 mais demain, je compte prendre à 10h, pour anticiper mon craving-appétit.
Pour le reste, ça ne bouge pas
14h ou 15h suivant les contraintes au boulot : 50
17h ou 18h suivant que je dois conduire ou non : 60. J'évite de prendre cette dernière prise avant de me lancer dans les 35 bornes qu'il faut pour rentrer chez moi.

Du coup, mon craving du soir, je sais pas trop le cibler pour l'instant.

Salut les filles et merci

Elijo, sur des sevrages précédents, j'avais fait comme toi. Dodo en masse pour pas penser que j'étais en manque et mangeage pareil.
Sauf que là, je sors d'une période d'insomnie violente. Mes nuits sont tout sauf un plaisir : mal aux genoux, mal au sein, suées... alors je n'ai pas envie de passer au dodo plus que le temps strictement nécessaire. Je dors mieux grâce au xanax/stilnox pourtant mais ça reste très agité. Heureusement que j'ai mon chat à embêter dans ces cas-là

Zib, je sais pas si on peut dire joli travail. Chez mon pote hier, j'ai bu une grim rouge. Pour voir si l'indifférence, en compagnie, commençait à pointer son nez. Il m'a grondée d'ailleurs, il est au courant de mon problème.
Je l'ai finie, lentement, sans grand plaisir. Mais le repas se faisait attendre et mon hôte était vissé à sa cuisine. Est-ce que si je ne m'étais pas ennuyée un peu, j'aurais pu la laisser en plan ?
Je n'en ai pas réclamé de deuxième en tout cas et suis partie tôt.

(Mama mia, elle était bonne sa tartiflette !!)

OK elijo, merci pour le topo.
Moi j'ai eu deux alertes aujourd'hui. Une à 10h30, il commençait à faire faim (j'ai avancé mon baclo de 11h du coup) et l'autre en finissant mon balcon. Ah j'ai bien mérité une petite binouze là ! Ou pas.
A la place, j'ai goûté : 2 babibel (mes enfants aiment pas, je suis obligée de les manger à leur place !) et un verre de jus d'orange.
C'était bon.

Sinon, j'ai fait une lessive, 2 couches de peinture balconnesque, des courses...
Là je vais laver la shoop et je pars dîner chez un copain. Je vous laisse contempler mon oeuvre...

Bonjour tous les gens!
Je suis une shoop en forme ce matin. Partie au lit avec un xanax 0,50 (moi qui ai toujours pris du 0,25 jusqu'ici, et encore rarement). J'ai dormi de 2h en 2h jusqu'à 2h du matin. Là j'ai senti qu'on arrivait à la limite du xanax.
J'ai pris un stilnox. Blackout jusqu'à 6h. J'avais pas dormi 4h d'affilée depuis... 2 semaines ?
J'ai nourri mon chat et me suis recouchée. Levée pour de bon 8h, ça va le faire. Encore un peu envie de dormir mais il faut en garder pour ce soir.

Pas d'alcool à la maison mais au pire, y a mon copain Momo l'épicier juste en bas.
Aujourd'hui, je fais la 2ème couche de peinture sur mon balcon. J'essaierai de poster une photo. Pis je range mon chez moi.
Règle n°1 chez shoop : prévoir des trucs pour s'occuper et des trucs qui vont me faire du bien à la satisfaction du travail bien fait.

D'accord Elijo pour ton sevrage. A quel moment tes cravings ont-ils disparu ? après le début du sevrage.

RrrrooonnnnnnnnnnnnnnnnnrRrrrzzZZZzzzzzzzzzzRRrrrrrrrrrrrrr...

Hello ici

Merci Karine pour les encouragements.

Ce qui dit baclodoc : comme mon alcoolisme est récent (5 ans avérés, 10 ans que ça couvait...), elle espère qu'une fois mon seuil atteint, je pourrai baisser mieux que la plupart de ses patients. Soignés eux aussi mais impossibilité de baisser le baclo sans rechute.

Demain on verra... comme d'hab, je me mets une pression pas possible. Le début de ma nouvelle vie... tu vas pas foirer cette fois hein ?!...
L'envie que ça marche mais... j'ai les jetons car j'ai bu autant que les jours d'avant tous ces jours-ci. La diminution de l'envie de boire, le dégoût pour la boissson que j'ai pu lire sur les autres fils... j'en suis TRES loin.

Je consomme toujours de la despe. Par canettes de 33 cL, à 5,9° d'alcool.
4L/jour avant mon hospitalisation. Moins depuis, mais le moins est très variable...

Oui Lee c'est vrai.
Je n'avais pas vu ça comme ça mais cette série de messages pourra m'aider à constater le chemin parcouru.
Si j'avance...

J'ai une amie qui me reprochait de toujours reproduire les mêmes schémas. Je me mets dans une dynamique positive, je fais plein d'auto bourrage de crâne, j'avance, j'avance, je me suis mise une pression pas possible... Et paf une tuile. Petite ou grande on s'en fout. Ça arrête la machine.
Je me vautre dans l'auto flagellation et la nullité de la shoop au lieu de contempler ce que j'ai accompli et de me dire que je peux recommencer.

Zib, Rosy, merci pour les encouragements.
Le sevrage je vois ça demain. D'abord, je dors !!
J'ai du xanax à hautes doses et du stilnox.
Le doc valide ma démarche.

Actuellement à 220mg/j de baclo. Toujours toutes les 3h en 60/50/50/60.

Ou pas, toujours
/fin des épisodes

Merci mes pompom girls et bisous
Ca fait du bien de se sentir lue et attendue.


On y va.
Ou pas

Topo shoop

ou pas

Coucou vous deux,

Myoclonie, encore un nouveau mot. Merci Zib
Oui c'est peut-être ça après googlage. D'autant que j'en fais normalement une chaque soir avant de m'endormir pour de bon.
J'en parlerai au doc demain. Bah oui, ma psy rappelle pas, baclodoc est pas là, du coup je vais voir n°3.
N°3 il est bien aussi : c'est lui qui m'avait envoyé faire les examens pré-embolie en l'absence de baclodoc. Ancien urgentiste et tout. Il manque un peu d'humain mais je l'aime bien et il m'aime bien alors ça va.
Il devrait pouvoir me prescrire un somnifère.

Pour le valium, je sais pas. Je n'ai jamais fait de DT moi et pourtant les sevrages, y en a eu un paquet. Les deux premiers jours, ça se passe bien souvent. Le 3ème, y a des nausées, tremblements et insomnies/stress. Je gère ça avec un xanax et c'est bon.
J'ai encore des vitamines B1-B6 qui restent. Du seresta. Normalement je suis parée.

Merci Elijo de ton passage. Amitiézossi tiens !

Les nouvelles du front...

J'ai vu le cardiologue. Qui m'a grondée pour deux raisons :
- l'eliquis a une demi-vie de 12h. Donc, diviser les prises par 2, oui. Supprimer celle du soir comme je l'ai fait pour arrêter mes saignements, non.
Je suis à 5 mg matin et soir. Il aurait fallu prendre 2,5 le matin et 2,5 le soir, le temps que les hémorragies se calment.
Je saurai pour la prochaine fois.
- il faut arrêter de boire madame, surtout dans votre cas. S'ensuit le speech du médecin qui s'y sent obligé mais qui n'aime visiblement pas ça. Au moins, il était ouvert à mes explications sur le baclofène : je connais pas, ça m'intéresse (un peu). Attitude plus saine que beaucoup de "médecins" que nous connaissons. Hein les gens

Ensuite je suis allée voir ma doc baclo. Tout ça c'était lundi dernier.
Convaincue que je faisais des apnées du sommeil. Impossible de dormir plus de 2h par nuit, réveils en sursaut, douleurs articulaires, obésité plus qu'avancée et... baclofène.
Elle a pas cru à mon histoire mais m'a fait un courrier pour le pneumologue : RV le 7 juillet.

Faut pas être pressée hein. Entre ça et la gynéco que je vois un mois seulement après mon appel (et ce, seulement parce qu'il y a eu un désistement !)

A côté de ça, j'ai refusé la baisse de baclofène proposée par ma doc (vu tous les ES que je me tape). Je lui ai dit que j'envisageais un sevrage total mais qu'il fallait que je dorme d'abord. Sinon, je tiendrai pas 2 jours, je me connais. Mais je pense que je ne dois pas être très loin de mon seuil (220 depuis hier).

Pour les effets secondaires actuels :
- suées pas possibles. De nuit comme de jour (pour ça, mon obésité n'aide pas)
- insomnies. J'ai dormi 3h la nuit dernière : de 22h à 00h et de 5h à 6h. Impression que le temps est ralenti à certains moments d'insomnies : les pensées figées sur le revécu d'épisodes diurnes désagréables, à toute vitesse, à répétition... et quand je regarde l'horloge, seulement une minute ou deux sont passées. Normalement, quand je rêve éveillée comme ça, le temps se dilate et ce sont plutôt 30 min - 1h qui passent. Pas en ce moment.
- le cerveau qui marche à 2 à l'heure. Entre le baclo qui me shoote et le manque de sommeil... je vous raconte pas la galère. Le problème c'est que l'expert c'est moi. Un expert qui expertise pas et qui lutte pour comprendre ce qu'on lui dit... ça fait tâche. J'évite les réunions en ce moment.
J'ai la chance de pouvoir télétravailler pas mal. J'en profite. Le problème c'est qu'en télé-travail, l'alcoolisation c'est facile. Et les siestes aussi.
Pour l'efficacité, on repassera
- toujours ma douleur au sein gauche. C'est pas le coeur, c'est déjà ça.
Je sais pas si c'est parce que je regrossis en ce moment. Parce que les muscles et le baclo ça fait des trucs bizarres et c'est peut-être juste le pectoral qui bosse. Parce que j'ai un début de tumeur.
- le transit catastrophique. Avec les ravages antibiotiques de ma flore intestinale. Les ravages de l'alcool. Mon manque de sommeil. Pourtant j'ai pris des probiotiques hein.
Va falloir recommencer on dirait.

Bref. Prête à prendre le taureau par les cornes (sevrage total) mais... avec juste une garantie de pouvoir dormir le soir après please please.
Là, j'attends un coup de fil de ma psy. Je compte lui réclamer une ordonnance de somnifère costaud (doc baclo travaille pas le vendredi).