Je suis assez d accord avec Sylvie en ce qui concerne les origines de l'alcoolisme. Ceci dit ceci n'empeche pas que les facteurs biologiques peuvent entrer en interaction avec des facteurs sociologiques et psychologiques pour déclencher ou amplifier les manifestations de la maladie. Donc un travail psychologique peut avoir tout son sens. J pense néanmoins que le traitement simultané, voire préalable par baclo est judicieux pour pouvoir etre disponible pour d autres formes d approche. Enfin, ceci est mon exoérience personnelle et professionnelle. En ce qui concerne les cures j avoue etre extrèmement sceptique. Je n' ai meme jamais pensé à envisager d en faire une tellement mes observations auprès du publique en grande diffic avec lequel je travaille m ont refroidi. Ces personnes ont difficilement et parfois sous contrainte judiciaire accepté de suivre une cure. Selon mon experience non seulement l'echec était rapide et quasi systématique, mais en plus j ai vu des personnes qui réussissaient tant bien que mal de maintenir un certain équilibre dans leur vie, perdre davantage pied après une cure. Donc j ne suis pas farouchement opposée aux cures mais: entamer une cure n est pas une démarche anodine de recherche de bien etre comme une thalasso mais peut s averer déstabilisante , voire stigmatisante et à l issue il y a le retour à la réalité...