Bonjour Pascal. Je vois que tu prends aussi, donc tu dois être dans le vrai lol.
C'est vrai que j'étais sceptique. Mais j'ai dû me rendre à l'évidence, en juillet: malgré mes fortes réticences, nous avons passé deux semaines de vacances aux Caraïbes, en resort all-inclusive. J'étais persuadée qu'il rechuterait, bien qu'il me disait: "
ne t'inquiète pas". Et, je dois le reconnaître, je m'inquiétais à tort !
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Pour le reste, la virulence des (non)-réponses à mon post montre bien que j'ai touché du doigt au dogme là où ça fait mal: Ameisen. En quelque sorte la position de Sylvie: "faites ce que je dis, pas ce qu'il (
Ameisen) a fait".
Donc, je précise. Pour le service qui suit mon mari:
- Ils suivent la stratégie Ameisen: il a arrêté de boire au premier jour de son traitement. Il est resté abstinent pendant plus d'un an après avoir atteint son seuil. C'est alors, seulement, en scientifique, qu'il a voulu tester l'hypothèse qu'une fois la dépendance solidement éradiquée, la consommation d'une faible dose d'alcool ne réenclenchait pas le processus. En résumé, dans ce protocole, pour casser radicalement la dépendance, il faut passer par une phase de non-exposition.
- Ils sont persuadés depuis toujours qu'il y a une "toxicité croisée" (dans leur jargon)entre l'alcool et le baclofène, d'autant plus que les doses (de l'un et/ou de l'autre) sont élevées. Ce n'est d'ailleurs pas propres au baclofène, mais à la plupart des médicaments psychoactifs.
- Pour eux, les récentes données de l'ansm devraient être analysées sous cet aspect. L'addicto de mon mari a été effaré quand il lui a montré le fameux graphique:
"Et on s'étonne des complications à haute dose!", s'est-il exclamé.
Voilà une approche argumentée, je trouve. Et pour mon mari ça marche: il a dépassé le cap Ameisen mais comme il n'a pas la vocation de chercheur comme l'avait le regretté médecin, il ne voit pas l'intérêt de l'expérimentation pour lui lol. Comme il dit, il a retrouvé son cerveau d'enfant face à l'alcool: cela ne lui dit rien. J'ai pu le constater en République Dominicaine!
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J'ai vu le lien que tu as donné quelque part sur une intervention du directeur de l'ansm. J'irai voir cela quand j'aurai le temps et je te donnerai mon avis.
En fait j'ai cherché à savoir quelle était la position juridique de l'ansm et c'est simple: depuis la procédure entamée par monsieur Maës-Martin , elle réserve son expression aux phases de la procédure.
A partir de demain, il restera 2 mois à monsieur Maës-Martin et son équipe pour peaufiner, en termes juridiques, leur recours en contentieux. Espérons qu'ils feront cela bien. Leur première missive en recours grâcieux de septembre était vraiment mal "torchée", je trouve.
J'ai bien aimé la remarque de monsieur Maës-Martin envers l'animateur d'une de ces associations gravitant autour de la polémique baclofène et qui le toisait de haut, en substance:"
vous, ces associations qui savez tout mieux que tout le monde, vous n'avez pas été fichus de découvrir qu'il existait une voie juridico-administrative pour contester la décision de l'ansm". La seule qui compte vraiment, à mon sens, dans un état de droit.
Donc, Pascal, je partage ton opinion: il vaut mieux se mettre derrière Baclohelp et monsieur Maës-Martin plutôt que de s'isoler dans des guerres pichrocolines.
Que tout continue à bien aller pour toi.
Micheline