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Interference
22 Novembre 2016, 15:29
Bon, j'ai suivi vos conseils et j'étale maintenant mes prises sur 12h, 15h et 18h30 car j'avais pour habitude de commencer à boire en semaine à 18h35, par contre le weekend j'avance mes prises car il m'arrivait de boire en début d'après-midi.
Par contre, mauvaise nouvelle, après 5 jours passés sans boire, j'ai bu à nouveau samedi. J'ai eu une contrariété et j'ai repris mes mauvaises habitudes: 3 bières et encore 3 bières le lendemain. C'est toujours mieux que mes presque 20 bières quotidiennes du weekend mais ça me contrarie, je pensais vraiment que j'étais sur la bonne voie.
 
Interference
18 Novembre 2016, 16:46
Salut Sylvie,

Tu dis que
Citation
Les prises, il faut les faire en fonction du craving, c'est bien plus efficace
, est-ce que ça veut dire que ayant, pour ma part, tendance à concentrer ma conso exclusivement le soir, je devrai prendre mes cachets plutôt en fin de journée ?
En ce moment, je suis sur du matin-midi-soir.
 
Interference
18 Novembre 2016, 14:31
Salut Jack-Lofène,

Oui, j'ai tendance à différencier le physique et le psychologique.
Physiquement, j'avais le besoin de boire pour calmer un manque. Il m'était impossible de dormir sans boire auparavant: nervosité, pensées en boucle, angoisse...
Psychologiquement, j'ai des habitudes de conso enracinées: Boire en rentrant du boulot, devant un match, aux repas de famille par exemple. Et à chaque fois de manière excessive. J'ai toute cette palette de comportements à revoir, c'est cela le plus dur.
Pour ce qui est de ma conso actuelle, je n'ai rein bu depuis que je prends mon traitement même pas une bière sans alcool. Et rien non plus au repas festif, j'ai accepté le verre tendu, me suis éloigné et l'ai posé. Je n'ai bu que du soda, ce que j'essayais de dire c'est que je devais trouver des façons plus franches de refuser de boire que d'accepter un verre et m'en débarrasser discrètement. Je ne te cache pas que mes premières nuits sans alcool sont très agitées (EI du baclo ? symptômes du sevrage ?). Mais au final je préfère me battre contre des zombies (cauchemar) que d'avoir la tête en vrac alors que je dois me lever à 5h45. Et puis hier, j'ai à peu près bien dormi, on dirait que ça passe.
Et c'est vrai, je n'éprouve plus le besoin de boire, mais l'envie si. Et comme tu l'as pressenti, ma façon de boire c'est très clairement du craving, chez moi le verre de trop c'est le premier.
 
Interference
18 Novembre 2016, 11:31
Merci pour toutes vos réponses.

Je crois que je ne vais pas parler de mon traitement au centre d'addicto dans un premier temps, histoire de voir à qui j'ai affaire.
Pour répondre à ta question Sylvie, je ne suis actuellement qu'à 20mg/jour en 3 prises. Mon généraliste a prévu une montée en charge progressive. J'avais senti une certaine retenue de celui-ci quand il m'a prescrit le baclo, en évoquant rapidement la polémique concernant l'AMM. Il a l'air cependant très au fait de ce qui se passe autour du baclofène car il m'a précisé que l'année prochaine ou en 2018, le baclo pourrait obtenir une AMM pour le traitement de l'alcoolo-dépendance.
Je crois aussi que ce qui m'aide à tenir, en plus du baclo, c'est que la veille de mon premier jour de traitement, j'avais encore fait une connerie provoquée par l'alcool...
J'avais pris mon médoc "nouvelle génération", 2h avant mon premier verre comme indiqué (je précise que cette molécule était censée m'aider à avoir une consommation raisonnable et contrôlée), et puis j'ai commencé à boire. J'ai donc fini tout ce qu'il y avait chez moi, c'est-à-dire un peu plus de 10 bières, sans vraiment m'interrompre entre chaque consommation (je ne sais pas si on peut parler ici d'une conso mesurée). Et donc, une fois à sec, savez-vous ce que j'ai fait ? J'ai laissé mes enfants en bas âge tous seuls chez moi pendant 20mn pour aller chercher d'autres bières, la grande classe !
Après je ne sais pas si on peut déjà parler d'indifférence. Indifférence physique, oui. Même très fatigué, je n'ai plus le besoin de m'anesthésier avec un litre de bière à plus de 8° dans ma voiture, tout en conduisant, dès la sortie du boulot: Grande classe là aussi. Par contre, l'indifférence psychologique n'est pas là, je pense très souvent au produit et je bois des quantités astronomiques de soda.
Au travail, hier, on a eu aussi un repas festif et convivial à midi, le fameux Beaujolais nouveau. En m'approchant de la table pour me servir un coca, un collègue me dit avec un grand sourire que oh moi, je dois avoir soif ! Il me sert un verre de vin que je ne réussis pas à refuser poliment (autre problème que je vais devoir régler à l'avenir), je suis en effet connu pour être un gros buveur. Mais eux ne me considèrent pas comme un alcoolo-dépendant, ils disent que "je tiens bien l'alcool". J'ai donc commencé à enchaîner les verres...
Les verres de soda. La salle était bondée, j'avais donc pu abandonner mon verre de vin discrètement sur une table. J'étais quand même assez obnubilé par la consommation des uns et des autres, au lieu de participer pleinement aux discussions.
J'ai même regagné mon bureau plus tôt que les autres car cela me pesait de les voir rire et s’enivrer de la sorte.
Donc pas d'indifférence psychologique, pas encore.
 
Interference
17 Novembre 2016, 17:35
Bonjour à tous,

Je suis tout nouveau sur ce forum et je suis sous baclo depuis très peu de temps, et j'aurais besoin des lumières de ceux qui connaissent un peu le monde des centres d'addictologie.
Mais je vais d'abord commencer par vous raconter mon histoire avant toute chose.
Je suis alcoolo-dépendant depuis pas mal d'années déjà. Cela s'est fait tellement progressivement que je ne saurais dire depuis quand.
Récemment, mes conditions d'existence très compliquées ont fait que ma consommation d'alcool, déjà conséquente, s'est intensifiée aussi bien en quantité qu'en fréquence. Je ne vais pas m'étendre sur ces conditions de vie mais disons simplement que j'ai, entre autres problèmes, 5h de trajet quotidien pour aller travailler. L'alcool est devenu la béquille qui me permet de continuer à pouvoir supporter ma vie de m****.
J'avais déjà tenté par le passé de diminuer voire d'arrêter ma consommation, seul, et sans succès aucun. J'ai tout juste réussi, il y a 5 ans, à m'abstenir de boire pendant 3 semaines suite à un choc psychologique. En effet, sous l'emprise de l'alcool, j'avais frappé ma compagne de l'époque: déclic, arrêt brutal de toute consommation et puis...j'ai replongé dans les brumes épaisses de l'ébriété continuelle, plus profondément qu’auparavant.
Mais toujours plus conscient de la situation dans laquelle je m'enfonçais, j'ai décidé d'avouer à mon médecin et donc à moi-même que j'étais alcoolique et que, surtout, je n'avais aucune traître idée de la façon dont je pouvais me sortir de cet état.
Il m'a tout d'abord prescrit un médicament "nouvelle génération" qui ne m'a pas fait perdre mon envie de boire mais seulement quelques dizaines d'euros. On en a reparlé et là il a décidé de me prescrire du baclo et un suivi psy. Résultat: voilà 3 jours que je n'ai rien bu et que je ne ressens plus vraiment l'envie de boire. Cela peut paraître ridicule 3 jours pour certains mais pour moi, vu l'état dans lequel j'étais plongé, c'est tout simplement énorme.
Mais voici le souci, je n'ai pas de rendez-vous chez le psy avant mi-février or, j'ai vraiment besoin de parler à quelqu'un, d'être écouté et soutenu. Le centre d'addicto, lui, peut me recevoir dans 10 jours mais mon généraliste m'a prévenu qu'ils étaient anti-baclo.
Voici donc ma question: Pensez-vous que je puisse tout de même y aller pour bénéficier d'un suivi psychologique tout en leur cachant mon traitement ?
J'ai pas du tout envie d'être privé de baclo, ou de mettre mon doc en porte-à-faux, mais j'ai vraiment besoin d'un suivi rapide...

Merci d'avance pour vos conseils
 
Interference
16 Novembre 2016, 14:55
Salut à tous,

Alors pour ceux qui se posent vraiment la question, les forces de l'ordre (police, douane, gendarmerie) permettent évidemment à toutes les personnes sous traitement de continuer celui-ci lorsqu'elles font l'objet d'une mesure privative de liberté à la condition sine qua non de posséder une ordonnance sur soi. C'est le cas par exemple pour les personnes dépendantes aux opiacés à qui on permet de prendre de la méthadone.
Merci pour ce post au passage, je n'avais jamais pensé à l'éventualité de me retrouver dans une situation où je n'aurai pas la possibilité de prendre mon traitement librement.
 



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