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Babounette
26 Janvier 2021, 15:25
Tout à fait, merci Sylvie!
 
Babounette
26 Janvier 2021, 13:53
Merci Sylvie! Je n'ai jamais dépassé les 50mg, le baclo a eu un effet extraordinaire qu'aucun traitement n'a jamais eu. J'attends ton mp!
 
Babounette
26 Janvier 2021, 12:28
Bonjour à tous,

J'ai pris du baclofene pendant plusieurs mois après de nombreuses années de compulsions alimentaires. Ce forum m'avait été très utile, en me dirigeant notamment vers le docteur RDB et en me donnant des conseils pratiques. Le baclofene a eu un effet quasi magique. J'ai surmonté mes envies facilement et j'ai perdu une vingtaine de kilos. Ca a été une énorme libération. Malheureureusement, je crois que j'ai stoppé un peu vite. Quelques années plus tard et quelques difficultés de la vie entretemps, mes compulsions reviennent en force et les kilos en plus. Entretemps aussi la législation a changé. Je voudrais vos lumières et vos conseils pour savoir quoi faire: est ce que certains d'entre vous sont passés par là? Est ce que c'est normal d'être revenue au point de départ? Est ce que je peux revoir le docteur initial, le docteur De Beaurepaire dans la région parisienne ou mon généraliste? Est ce que les conditions de prescription ont changé? J'ai me sens très mal dans ma peau, mes compulsions sont redevenues incontrôlables. Merci de m'avoir lue et de me donner des conseils et avis. J'ai presque honte de me retrouver dans cette situation et j'ai vraiment absolument besoin du baclo. Merci encore à toutes! :)
 
Babounette
25 Janvier 2018, 14:43
Merci Karo. Oui, tu as raison, alcool ou boulimie, le baclo nous apporte une aide salutaire mais le stress, les soucis personnels, le fait de s'ennuyer ou de trop travailler, les tensions inhérentes au quotidien, tout cela peut nous faire replonger. Je crois qu'ensuite, il nous faut trouver la bonne formule pour continuer notre chemin sans retomber. Dose résiduelle, changement du mode de vie etc Et cet apprentissage de nous mêmes Karo, finalement c'est aussi une sorte d'intelligence qu'on développe sur notre mode de fonctionnement, et les stratégies qu'on met en place en conséquence. Il n'existe pas de miracle, juste une molécule ultra efficace qui nous donne l'impulsion décisive!

Sylvie, merci pour ton récit. Effectivement, ton expérience de l'alcool est tristement banale: on boit très jeune et la dépendance s'installe insidieusement! La difficulté d'entrer dans un parcours de soin à cause de l'image si détestable attachée aux addicts, la honte qu'on a à en parler au médecin. Tous ne sont hélas pas forcément bienveillants. Et ceux qui le sont ne sont pas toujours de bon conseil.
Et le baclo dont tu entends parler et qui te sort d'affaire en un an, wow. Avec en plus la perte de poids ahurissante, en quelque 365 jours, tu es devenue une autre femme! Ou plutôt tu es redevenue toi même! :fsb2_yes:
En tout cas, tu vois, si tu n'avais pas créé ce forum, on serait bien nombreux à être encore dans la galère et dans la peine!
D'ailleurs le dr RDB me disait aussi qu'il n'arrivait pas à comprendre comment tant de docteurs s'obstinent à ne pas vouloir mettre leurs patients au baclo. On ne parle pas d'en faire la promo, bien sûr, ni de perdre ton esprit critique ou de vigilance, mais juste d'essayer au moins! Quitte à passer à autre chose si ça ne marche pas. Mais essayer!

En tout cas, je pense que tu as raison, je suis dans une très bonne voie, sans doute de guérison. Cela fait maintenant 5 mois que j'ai commencé, je ne fais PAS de régime, je me bouge bien plus (marche plutôt que bus ou métro quand c'est possible) et j'ai perdu presque 20 kilos, ai beaucoup plus de souffle et de résistance à la fatigue. :fsb2_yes:

Je sais exactement où j'en serais si je n'avais pas pris le baclo. D'abord, après ce très long épisode de crise boulimique (tout l'été!), le corps saturé de nourriture, épuisé aurait exigé une pause. Je me serai alors battue plusieurs jours pour entrer dans une phase de restriction. Au début c'est dur, je lutte, parfois je craque et je reprends mes efforts quelques jours plus tard. Puis la restriction s'installe, en clair, je suis au régime. Avec l'estomac qui se resserre, j'ai moins d'appétit, je m'habitue à manger peu, je n'ai presque plus faim, en tout cas, beaucoup moins. Si je prends un médoc coupe faim, ça m'aide d'autant plus. Et je maigris pas mal au début, mais de plus en plus difficilement. Cette tension s'ajoute au stress de la vie quotidienne, le boulot en particulier, les épreuves qui approchent pour essayer de me titulariser. J'ai faim de plus en plus souvent. Faim ou envie, je ne sais plus, mais je pense tout le temps à ce que je pourrais manger. J'accumule les frustrations sans en avoir conscience. Il se passe 2, 3 mois. J'ai perdu 8 ou 9 kilos, surtout au début, là je mange très peu et perds très peu. Et un jour, il se passe quelque chose, une contrariété, une pensée négative de trop...et je craque. Mais vraiment. Soit je l'ai vue venir et je me dis "allez je vais faire une pause, manger pendant 2/3 jours gâteaux, choco, pizza, chocolat etc" et après ça repart. Mais bien entendu, je serai incapable de "repartir" et ça se transforme en crises de boulimie pendant des jours et des jours, à tout reprendre depuis le début.
Parfois, je ne vois rien venir et c'est la débandade de façon quasi compulsive. Pas à la suite d'un souci sérieux, non, quelque chose d'imperceptible s'est passé. Une info pas sympa que j'ai entendu, un mail du boss qui ravive mes craintes, rien de bien concret ou méchant, mais ça suffira à me faire craquer. Un peu comme un bateau qui tangue et qu'un souffle de vent fait chavirer. Ou un verre quasi plein qui déborde après la goutte de trop.
Ca c'est ce que je vis depuis de très nombreuses années. Après c'est le cycle infernal: crises de boulimie, prise de poids très importante et ultra rapide. Lassitude, épuisement due à la bouffe et au corps qui ne suit plus. Lutte pour entrer dans une phase de restriction. Nouveau départ et espoirs, chute etc

Bon, 5 mois à bien manger en faisant attention, en réduisant juste ce qu'il faut pour perdre doucement, en gardant la forme, je n'ai jamais connu. Et là donc je perds tout doucement tout en mangeant très bien. Je fais juste gaffe, pas de pâtisseries, sauf si j'en ai vraiment envie, alors je me fais plaisir avec un éclair ou un flan et un petit thé à la menthe ou au caramel.
Chose que je n'ai jamais su faire. Quand la nutritionniste que j'avais vue m'avais dit "mais Mme, il ne faut pas vous frustrer! Mangez deux/trois carrés de chocolat par jour, comme cela vous ne serez pas frustrée et ça n'aura pas d'incidence sur votre poids". Je riais intérieurement parce que personnellement, la durée de vie d'une tablette de chocolat entrant chez moi n'excède pas quelques minutes. :fsb2_godgrace: Un peu comme le fauve à qui on donnerait un bout de viande, avec le goût du sang, il se jettera sur sa proie!
L'idée de faire manger à une boulimique frustrée par un régime deux/trois carrés de chocolat, c'est vraiment passer à côté de sa problématique.
De même, cette dame comme d'autres spécialistes que j'ai vus, se disait contre les régimes et parlait de rééquilibrage. Mais les menus qu'elle me proposait pour moi c'était un régime. Le repas type à base de viande maigre et légume avec un fruit et un yaourt, pain à midi, pas le soir, pour moi c'est un régime. Personnellement, j'ai besoin de glucides à TOUS les repas pour être calée. Et je mange du couscous, du riz avec du poulet façon indienne, des spaghettis bolognaises. Après évidemment, ça ne déborde pas de graisse et les quantités sont raisonnables. Mais c'est la nourriture "normale", du quotidien.
Et les règles établies sur la nécessité de bien manger le matin, de manger léger le soir, chez moi ça ne fait qu'empirer les choses.
En fait, AVANT de penser "rééquilibrage" , il fallait éteindre la lumière dans mon cerveau qui réclamait toujours plus de bouffe, jusqu'à la nausée, la saturation, sans se soucier de la faim ou de mes besoins physiologiques. Et ça c'est le boulot du baclo. Après, à moi de faire le reste.

Et je pense, comme toi Sylvie, que la gourmandise me fera refaire des excès. C'est ma personnalité qui le veut, j'aime manger, je suis une bonne vivante, prompte aux excès. Mais après, je ferai comme le font tous les gens gourmands, des excès de temps en temps, suivi d'apports plus faibles pour rééquilibrer le tout. :fsb2_yes:
 
Babounette
02 Janvier 2018, 2:44
Bonjour Cega

Je découvre ta discussion et ton long et impressionnant parcours. Bluffée par la rigueur avec laquelle tu as pris en note les données chiffrées de ton expérience, avec les tableaux et les commentaires pris au quotidien, à tout le moins dans les premiers mois.

Très instructifs également tes observations "cliniques" et tes commentaires à chaud ou à froid, sur les effets secondaires ou tes différentes "expérimentations" par rapport aux doses et à leurs effets.

On voit bien à travers ton expérience que le baclo peut être d'une efficacité redoutable, mais que la rechute peut aussi être rapide, d'où l'intérêt d'une dose "de confort".

Je ne suis pas concernée par la maladie alcoolique, étant boulimique, aussi la question du maintien de la consommation d'alcool ne me concerne pas. Mais cela me fait réflechir sur les moyens de ne pas rechuter, et sur les conditions de la "descente". Ton expérience est très riche d'enseignements, je vais continuer à te lire! :fsb2_yeah:

Sylvie

J'ai lu que tu étais passée de la taille 48 à la taille 38! Wow! Etais tu boulimique?
As tu fait le récit de ton expérience? (je ne l'ai pas trouvé sur le forum). Je serais intéressée de le lire s'il est publié quelque part :fsb2_yes:
 
Babounette
30 Décembre 2017, 17:45
Lolote, comme le dit Sylvie, si tu te restreins trop, c'est là que tu cours le risque de craquer.
En fait, il faut se dire que nos prises alimentaires s'équilibrent non pas sur une journée mais sur une semaine, grosso modo. Moi s'il y a un jour où, à midi, j'ai très faim (ou que j'ai trop envie de manger après une journée difficile), je me fais un bon repas bien consistant. Par exemple, si j'ai envie de pain (j'adore le pain), je mange un sandwich. Un sandwich poulet/crudités avec mayonnaise, pas de frustration, bien calée avec les glucides, plus faim ensuite. Je termine le repas avec un fruit et un yaourt. Et bien figure toi que ce repas est tout à fait équilibré. Si tu as une grosse grosse faim ou plus de tentations pendant les fêtes, alors fais toi plaisir!
Personnellement, c'est au repas de midi que j'ai le moins faim, alors là je peux anticiper en mangeant raisonnablement tout en faisant un festin le soir! Souvent le lendemain midi, on mange léger parce qu'on plus faim du coup. Et les fêtes, ça ne dure que quelques jours.
Ou encore, si la faim te tenaille toute la journée, mange! Mais si un autre jour de la semaine, tu es plus zen, alors profites en pour faire un repas plus diététique ou santé avec le plein de fibres, de viande maigre mais bien relevée, du pain aux céréales, des fraises avec du fromage blanc etc. On a jamais le même appétit d'un jour à l'autre, et équilibrer ainsi sur une semaine permet de s'autoriser des petits plaisirs sans culpabiliser.
Si tu arrives à rester sur ce "modèle", cela t'aidera à te contrôler sans que cela vire à la frustration qui te fera de toutes façons craquer à un moment ou à un autre (et plus on se frustre, plus le craquage devient violent pouvant se transformer en crise de boulimie).

J'ai perdu 15 kilos depuis août et il m'est déjà arrivé de manger un kebab ou un big mac! Si un jour on m'avait dit que je pourrais maigrir en mangeant au fast food du coin :fsb2_sorry: Pour le kébab, j'ai pris des brochettes de poulet ou kefta, sans frites et avec une sauce blanche ou moutarde (et si j'ai très envie de frites, plutôt que celles des fast food qui sont surgelés et pas du tout digestes, je fais des frites au four, bien plus bonnes et moins grasses). Je prends aussi leur yaourt à boire, très bon et un soda.
Quand je pense à ces régimes affreux que je me suis imposée (fromage blanc maigre, blanc de poulet, légumes vapeur :fsb2_godgrace: je n'ai jamais fait autant de crises de boulimie qu'après ces séances de torture comme le régime à base de chou, un cauchemar!).


Le baclo est là pour nous aider à trouver l'indifférence face à la bouffe, mais pas comme un alcoolique, dans la mesure où on garde (et heureusement!) le plaisir de manger, d'où la nécessité d'accompagner ce travail du médoc par des efforts mesurés et un rééquilibrage.

Pour ton médecin, tu peux peut être lui envoyer, à titre d'info, la documentation qui se trouve sur le site? Parce que l'on sait, hélas, que la dose de baclo dépend vraiment de chacun!

Sinon, je lisais sur un autre topic Vio expliquer que les crises font partie du processus. Se dire que ce n'est pas un cheminement forcément rectiligne, qu'il y aura des moments où on a l'impression d'un retour en arrière, alors que ce ne sont que des accrocs passagers, ça peut aider à garder la motivation.
 
Babounette
30 Décembre 2017, 17:11
Merci Soff, tu m’embarrasses :fsb2_sorry:

Vio, c'est génial, musclée si vite, c'est fantastique! Tu sais, je me dis que quand on a trouvé la bonne voie, tout s'enchaîne ensuite. On se réconcilie avec son corps en somme. :fsb2_yes: Le sport (autre que la marche) c'est la prochaine étape pour moi! :fsb2_yes:

Sinon, les filles, je voulais vous parler d'un truc révélateur. J'ai parlé à ma meilleure amie du baclo et de mon traitement. Alors même que je lui disais que cela me réussissait (et elle est une des rares personnes à savoir à quel point la boulimie m'a fait souffrir toutes ces dernières années), elle n'a pas pu s'empêcher de me dire "mais tu n'as pas essayé autre chose avant ce médicament...la méditation par exemple". Je lui ai répondu qu'en plus de 20 ans de boulimie, j'avais en effet tenté beaucoup de choses, tellement de choses que je pourrais sans doute pas les décrire de façon exhaustive.
Je précise que cette amie est très ouverte d'esprit en plus d'être bienveillante. Elle a compris que la boulimie était une maladie pouvant nécessiter une médication même si elle n'a pu s'empêcher de réagir ainsi. Mais je ne lui en veux pas. Moi aussi j'ai dû lutter contre des préjugés très ancrés, l'idée que la volonté et les méthodes "douces", non médicamenteuses étaient les plus appropriées. Et c'est pour cela que j'ai lutté en vain pendant plus de 20 ans. Quand on pense que même pour un fléau comme l'alcoolisme, certains sont réticents au baclo, alors la boulimie (qui est moins encore reconnue comme maladie par le commun), il faut s'attendre à encore plus de scepticisme. Le dr RDB m'a dit qu'il ne fallait pas en parler autour de moi, sauf aux gens dont je sais qu'ils réagiront avec bienveillance (comme cette amie), je suis bien d'accord. Et je crois que quand je serai guérie, mon état (pas seulement la minceur mais le bien être "apparent", le dynamisme etc) sera l'argument le plus convainquant en faveur du baclo. :fsb2_yes:
 
Babounette
26 Décembre 2017, 16:37
Salut Yves,

J'ai lu toute ta discussion d'une traite. Impressionnée par ton parcours! Et aussi par ta sensibilité au produit. C'est chouette en tout cas de te savoir guéri et après toutes ces années, tu n'es pas concerné je pense par l'effet "lune de miel". :fsb2_wink:
 
Babounette
26 Décembre 2017, 15:37
Merci les filles!

J'ai revu le dr RDB récemment. A chaque fois qu'il me voit, je suis plus mince, ou moins grosse que la fois précédente! :fsb2_yes:
En discutant avec lui, on s'est rendu compte à quel point j'avais comme beaucoup je crois, tendance à minimiser les conséquences de la boulimie sur ma vie.

Mais déjà...je ne me pensais pas boulimique. :fsb2_shocked: Et oui, pour moi, il y avait les compulsions... et la boulimie. En société (et dans son propre regard sur soi), c'est plus facile de dire "j'ai des compulsions" que "je suis boulimique". Personnellement, je crois que j'ai été influencée par la manière dont les médias, notamment la télévision, illustrent la boulimie.
Je me souviens à cet égard d'un téléfilm américain qui m'avait beaucoup marquée. Le jeu des acteurs était excellent. L'histoire d'une femme bien sous tous rapports, un mari sympa, deux enfants adorables, une jolie maison, des amis, bref, le bonheur. Cette femme faisait une fête, très réussie comme il se doit. Et sitôt tout le monde parti et la famille endormie, elle se levait la nuit pour bouffer. Et là c'était l'orgie, la débandade. Elle bouffait par terre, à pleines mains, comme un animal, tout et n'importe quoi. :fsb2_cold: D'ailleurs, si elle avait trouvé du pâté pour chiens, elle en aurait probablement bouffé. Des trucs froids, pas bons, peu importe, tout ce qui se bouffe, qui remplit le ventre. Puis elle se faisait vomir en douce et en pleurant tout ce qu'elle pouvait aussi. L'actrice était remarquable, très réaliste dans son jeu et j'avais été très marquée par ce film.
J'ai vu aussi des documentaires sur le sujet. On y voyait une personne, souvent une femme, qui s'isolait de sa famille, de son conjoint, et se faisait des repas hyper plantureux. Des pâtes avec de la sauce tomate, tout et n'importe quoi pour se remplir. Puis un tour pour vomir dans la salle de bain. Le désarroi et la colère des proches, l'angoisse et le sentiment d'impuissance de la femme.

Moi je regardais (souvent en bouffant d'ailleurs! :fsb2_sorry: ) en pensant: oh la pauvre, quelle galère! Et pas un moment je me disais : ça c'est moi! :fsb2_no:
D'abord parce que je n'ai jamais vomi. Et aussi parce que moi j'ai toujours eu le sentiment que je mangeais des choses appétissantes. Pas des aliments froids ni des pâtes. Non plutôt des rochers suchard, des hamburgers délicieux et chers, des plaquettes de chocolat de grande qualité. Mais en fait, la réalité c'est qu'au bout d'un moment, je ne ressentais aucun plaisir. Le goût d'un aliment finit par être absent au bout de centaines, de milliers de calories ingurgitées. Mais le fait de n'avoir jamais lu d'article, vu de doc ou de film sur les compulsions telles que je les vivais a fait que je n'ai pas compris ce que je vivais.

Avec le docteur RDB, à qui je me suis confiée, j'ai parlé du fait que je faisais plus de projets. J'ai exhumé un projet (par hasard) de mon pc que j'avais commencé à écrire en 2015 et que j'avais complètement oublié! Et en quelques jours, je l'ai finalisé. C'est là qu'on se rend compte à quel point les pensées envahissantes de bouffe nous dévorent littéralement. Et prennent la place d'autres pensées, d'autres initiatives bien plus constructives.

Je me disais aussi qu'être grosse, c'était pas si grave, une question de physique, d'apparence. Mais c'est faux. Se regarder dans la glace et se dire "je me reconnais", c'est vachement important. C'est la raison pour laquelle on ressent un tel malaise quand telle actrice change de tête à coup de bistouri ou de botox, en éteignant un regard rieur par exemple comme telle actrice que j'ai vue récemment.
Et même sans parler des cas critiques de celles qui se défigurent ou se vieillissent alors qu'elles sont censées s'embellir, c'est difficile de ne pas voir le mal être psychologique et la volonté destructrice derrière l'effacement d'un visage.
Donc, oui, reconnaître son visage, c'est important. Et voir ses traits naturellement changer avec le temps, mûrir, ce n'est pas pareil que d'être engloutie par la graisse.

Un dernier truc aussi: la santé. Je me disais que j'avais la santé, alors rien de tellement grave quand même. Mais en fait, même à 30 ans et quelques, je me souviens que le simple fait de monter deux volées d'escalier m'étaient difficiles. Je devais reprendre mon souffle pendant de longues minutes. Pas normal tout ça. Même une marche, à partir de 20 minutes, ça devenait éprouvant. Et quand on sait le nombre incroyable de maladies dont l'obésité facilite la survenue ou majore les effets, c'est incroyable.

Je marche beaucoup, à chaque fois que je le peux, ça m'apporte beaucoup de mieux être. Avant, je faisais parfois de longues marches aussi, mais c'était uniquement pour maigrir, avec un régime déséquilibré, j'étais frustrée et je vivais ça comme un calvaire.
Là je fais un rééquilibrage, j'ai accepté l'idée que je pouvais et devais faire des efforts. Que la restriction, bien encadrée et pensée, ce n'est pas forcément l'accumulation des frustrations. J'ai perdu 15 kilos à ce jour et j'ai remisé les fringues de taille 44/46 pour des 40/42. Du coup, je m'habille par goût et plus pour me planquer.

Mais comme toi Snow, je ne crie pas victoire. Pas avant quelques mois. J'ai vu sur le forum, et dans ma vie aussi que parfois, ce qu'on croyait acquis peut s'avérer plus difficile à atteindre.
Même si je suis de plus en plus optimiste. Je commence vraiment à croire en une victoire possible. Mais je sais à quel point la boulimie est une maladie complexe, changeante et j'avance avec la prudence d'un sioux!
 
Babounette
26 Décembre 2017, 11:27
Lolotte, as tu changé quelque chose dans ton alimentation? Je te dis cela parce que tu dis voir une nutritionniste: est ce que par hasard son plan alimentaire serait trop restrictif? Ca peut être une piste, quand on n'a pas atteint son seuil d'indifférence, on est très sensible à la frustration. Bon courage, j'espère que tu l'atteindras vite et définitivement cette fois cette précieuse indifférence !
 
Babounette
26 Décembre 2017, 11:09
Salut Annio

Qu'est-ce qui explique la reprise des crises à ton avis? Est-ce lié à tes horaires de travail? Comme cela t'a été dit, en effet, c'est classique, plus on reste inactive et moins on résiste aux pensées de bouffe.
Pour les médicaments, pourquoi ne pas demander à l'un ou l'autre des médecins de te prescrire toutes les boites?

J'espère que ta nouvelle répartition t'aidera à retrouver la (quasi) indifférence!
 
Babounette
26 Décembre 2017, 11:00
Bonjour et bienvenue Bcs

Je trouve aussi que ce démarrage est très encourageant! Peut être fais tu partie des personnes pour qui le baclo agit avec une dose faible?

En tout cas, je ne trouve pas que tu te cherches des excuses, tu cherches surtout à comprendre et c'est tout à fait normal. Quand on est hyperphage, on "mange" nos émotions, alors le décès d'une grand mère, ça chamboule forcément, même si on avait peu de liens avec elle, on s'inquiète alors pour le parent (ta mère en l'occurrence) qui sera forcément malheureux.

Je fonctionne comme toi, en période d'activité c'est le soir que je perds le contrôle, après le repas, c'est la débandade et ce, également depuis plus de 20 ans. Le baclo m'est d'une aide très précieuse. J'espère que pour toi aussi, les bons résultats se maintiendront.
 
Babounette
16 Décembre 2017, 1:47
Bonjour les amis

Oui, c'est un peu le cas Pascalberic :)) plus sérieusement, j'ai eu un boulot ahurissant en assurant un remplacement à la dernière minute. Mais en fait, ce boulot a eu du bon, quand on bosse 15 heures par jour, on pense moins à bouffer! :fsb2_sorry:

Annia, tu tiens le bon bout :fsb2_yeah: Je crois que la guérison quand elle survient ne se gagne pas forcément du jour au lendemain. Il y a sans doute des hautS et des bas avant la victoire! En tout cas, j'irai lire ton fil ce week end!

BB, oui, c'est promis! :fsb2_wink:

Vio/snowie, ton parcours fait rêver! :fsb2_yes:

Alors pour moi, pour l'instant, ça se passe très bien. Depuis août, j'ai perdu environ 14 kilos. Je marche sur de longues distances sans difficultés, je suis moins essouflée, je monte beaucoup plus facilement les escaliers, ça fait tellement de bien mon Dieu! :)

Je fais comme l'a suggéré le dr RDB. C'est à dire que je n'hésite pas à faire des efforts d'un point de vue alimentaire. Et puis, je ne fais pas de régime mais j'évite les trucs super gras et super sucrés. Malgré tout, je mange aussi très plaisir, rien à voir avec un régime, je suis plus en mode rééquilibre, redécouverte des sensations avec un apport contrôlé. sans excès, mais sérieusement.
Comme je l'ai dit, il faudra du temps pour être sûre que le traitement est efficace en situation de stress. Je n'ai pas fait de nouveau craquage depuis fin août après un été terrible avec crises de boulimie permanentes.
 
Babounette
25 Novembre 2017, 2:53
Bonjour les amis

Pour les acouphènes, il m'arrive d'en avoir encore un peu (le soir notamment) alors que je ne suis qu'à 50mg, mais c'est très supportable et ça passe.
Depuis septembre, j'effectue plusieurs remplacements comme prof vacataire et c'est un boulot hallucinant. Je dois effectuer mes cours sans support quasiment du jour au lendemain et je bosse 7 jours sur 7 et souvent tard la nuit! Heureusement, dans deux semaines, j'aurais fini une partie de mes cours, je pourrai souffler un peu!

Bref, même pas eu le temps de me reconnecter depuis mon dernier message. Mais je pense souvent à vous et au forum. Et cet emploi du temps archi chargé a du bon, avec ça, je pense à tout autre chose qu'à la bouffe!

Mon bilan est super positif pour l'instant. :fsb2_yeah: Je reste à 50 mg et le doc vient de me renouveler le traitement pour le mois. Je mange de façon très saine, en contrôlant un peu mais pas de façon malsaine, pas de frustration donc. Je mange avec appétit, et j'ai un rapport nettement plus sain avec la bouffe. Et je me suis affinée de façon très importante, tout le monde me dit "mais t'as maigri"! alors que je ne fais pas de régime. Je me sens tellement mieux dans ma peau, débarrassée des obsessions de bouffe et en même temps, la perte de poids me donne plus de souffle, d'endurance.

Mais comme je l'ai dit au docteur RDB, je ne crie pas encore victoire. Je pense que dans 3 mois, je saurais si j'ai vraiment gagné la bataille. J'ai déjà eu des périodes de mieux dans ma vie, qui n'ont jamais duré plus de 3 mois. Donc, le temps, c'est l'épreuve de vérité, on verra si je ne fais pas de crise de boulimie dans l'intervalle, et si vraiment le baclo a changé durablement mon rapport à la bouffe!
 
Babounette
25 Novembre 2017, 2:41
Bonjour Lisaline

Je suis très triste d'apprendre ce que tu vis. :fsb2_cry: J'ai le sentiment que ton problème de rétention extrême doit être résolu avant de t'occuper de la boulimie. Malheureusement, on ne peut pas mener deux guerres en même temps. :fsb2_no: As tu vu le doc américain? Il faut vraiment que tu puisses résoudre ce problème qui te bouffe au sens propre!

C'est après certainement, quand tu en seras débarrassée que tu pourras t'attaquer à la boulimie et peut être reprendre le baclo. Il existe des solutions pour le problème des insomnies ou de la somnolence liée au baclo. Mais on en reparlera le moment venu. Bonne chance! :kiss:
 
Babounette
30 Septembre 2017, 16:54
Coucou Lisaline,

J'espère que ça continue de rouler pour toi ma belle! En tout cas, ce que je peux te dire me concernant c'est que je suis certaine que l'effet va au delà de la sensation coupe faim parce que j'ai déjà pris des médocs qui ont eu un effet coupe faim : mais même dans ces moments là, je devais faire un effort substantiel pour ne pas me resservir, ce qui n'est plus le cas.
Je te souhaite de tout coeur que ce bon démarrage persiste en tout cas! :fsb2_yes:
 
Babounette
30 Septembre 2017, 16:37
Bonjour les filles

Mes excuses pour mon silence de ces derniers jours. J'ai repris un job de prof vacataire (remplacement en urgence) avec nécessité de préparer des cours très spécialisés en deux semaines sans aucun support fourni :fsb2_cold: , ça a été l'enfer pendant deux semaines,là je souffle un peu :fsb2_yeah:

Snowie, c'est adorable le "habibti" j'aime beaucoup :fsb2_yes: Oui, maintenant ma maman est plus à l'écoute, je crois qu'avant ça l'angoissait de devoir creuser et découvrir un malaise qu'elle n'aurait pas su assumer. A présent, nous parlons en femmes adultes et même en mères, ça change vraiment les perspectives!

Manue, tu mets le doigt sur un aspect que j'ai longtemps sous estimé je crois: le facteur culturel. Je me retrouve complètement dans ta description: la nourriture pansement, la nourriture consolation, marque d'affection comme le dit Sylvie...et en plus, il y a le facteur génétique, dans ton cas c'est indéniable, et pour moi aussi je sais que ça joue!

Je sais les filles que ça paraît évident quand je le décris, mais aussi bizarre que ça paraisse, j'ai très longtemps refusé d'aborder cet aspect là (culturel) des choses!
Vous savez c'est comme ces choses qui sautent aux yeux (qu'un compagnon nous maltraite psychologiquement par exemple, ou une copine qui nous vampirise sans véritable égard pour nous: et il nous faut parfois des années pour en prendre pleinement conscience! les mystères de l'esprit humain! :fsb2_shocked: )

Bref, je viens aussi vous donner des nouvelles baclonesques et moucheronesques! ;) Et bien ma foi, ils s'en sont allés les vilains moucherons! :=$ Sylvie je te dois des remerciements parce que l'aspirateur a été mon meilleur allié dans ce combat sans pitié! :D Après un big ménage pour m'assurer qu'aucun oubli fâcheux de nourriture avariée ne pouvait les attirer, j'ai donc dégainé mon aspi! Je ne l'ai pas seulement utilisé sur la bouche d'aération, mais je les ai tout simplement aspirés un à un, au début ça me prenait une heure, le lendemain un peu moins jusqu'à ce qu'ils quittent tous le navire! Tellement mieux que l'horrible insecticide que je finissais par respirer et qui rend malade!
Ensuite, pour qu'ils ne reviennent pas de sitôt, j'ai utilisé du pyrèthre naturel avec un diffuseur électrique (après recherche sur le net et avis sur un site marchand) et pour l'instant, c'est nickel! C'est donc mon expérience les filles, qui pourrait vous servir au cas où vous connaîtriez pareille mésaventure!

Venons-en au baclo! Aujourd'hui, je n'ai plus de crise et je gère bien ma consommation :proud:: surtout pas de régime mais je fais attention. C'est une question que j'avais posé au dr RDB parce que Dieu sait que la restriction est un piège chez moi..;et en même temps, il me fallait m'alléger et manger moins, les crises répétées cet été ont eu un très grand retentissement physique et psychologique (prise de poids, épuisement de mon corps saturé de bouffe, sensation de mal être physique et moral). Notre doc préféré m'a dit de ne pas hésiter à faire des efforts si ça m'étais possible, que ça n'aurait pas d'incidence sur l'issue du traitement; un vrai soulagement! et en fait, avec mon estomac rétréci, mon activité intense et ma super motivation, je ne fais même pas d'effort pour manger équilibré!

Il y a quelques jours en revanche, arrivée à 60mg, je me suis sentie mal: acouphènes, mal de tête persistant le soir (comme une fatigue intellectuelle intense). Mais le pire, c'est que, ayant changé de traitement pour mon trouble de l'attention sans hyperactivité, j'ai fait une mauvaise réaction aussi à ce médoc. :s J'ai passé la journée avec un sentiment d'oppression intense, comme un poids horrible sur la poitrine et des angoisses très pénibles (sentiment que j'allais à coup sûr me planter dans mes cours, que je n'arriverais jamais à trouver de poste stable, que ma vie était ratée). Le lendemain, je n'ai pas pris le médicament pour la tdah, le malaise a persisté jusqu'au soir. Puis le surlendemain, tout est redevenu normal!

Comme ça, j'ai compris que ce n'était pas le baclo qui était en cause, ouf! j'avais peur que mon traitement si prometteur jusque là ne soit compromis!
Mais les maux de tête et (légers) acouphènes étaient toujours là; j'ai donc baissé de 10 mg. Aujourd'hui, je suis à 50 mg et tout va très bien! Pour le traitement de la tdah, je l'ai diminué et je ne le prends qu'en cas de nécessité (grosse journée de boulot).

Mais pour autant, je ne me dis pas guérie: il m'est arrivé dans le passé d'arriver à 2/3 mois sans crise, mais jamais plus de 3 mois et ce en plus de 10 ans! Donc, l'épreuve de vérité, ce sera le temps. Pour l'instant, je n'augmente plus, je reste à 50 mg et je verrai dans 3 mois environ si la délivrance pourrait vraiment avoir lieu!
 
Babounette
09 Septembre 2017, 12:06
Alexouest, c'est chouette que ça marche enfin sur toi! C'est vrai qu'il faut augmenter progressivement pour éviter les effets secondaires: en général, on considère qu'on peut augmenter de 10mg, donc un comprimé, tous les 3 jours. Tu as de la chance de ne pas avoir plus d'effets désagréables, certaines personnes ont très ma vécu l'augmentation trop rapide et trop forte.N'hésite pas à lire les docs comme celui que donne PascAlbéric et les autres topics du forum, ça pourra t'aider!

J'espère que tu vas vraiment arriver à ne plus trop manger et finalement à maigrir! :fsb2_wink:
 
Babounette
09 Septembre 2017, 11:50
Coucou Baba

Pour moi le "vous êtes bien jeune" n'est pas un argument pour refuser l'opération, à moins que le médecin ne soit pas bien sûr de lui à propos du geste opératoire? Et qu'il craigne que tu te retournes contre lui? Maintenant, il vaut mieux qu'il t'explique la balance des risques/bénéfices pour que tu puisses prendre une décision en connaissance de cause. As tu pris un second avis? Si les infiltrations ne font rien, il faut bien trouver une autre solution, tu ne peux pas rester à souffrir comme ça!

Flippantes en effet ces hallucinations! RDB dit bien que c'est un phénomène qui n'est pas grave et qui est transitoire. C'est important de le savoir pour essayer de relativiser (enfin je dis ça mais je ne sais pas comment je le vivrais personnellement!). Je pense que Sylvie a raison, si tu prends en plus de la morphine qui a déjà des propriétés dormitives, il vaut mieux baisser le baclo temporairement, en espérant aussi que les es s'estompent.
 
Babounette
09 Septembre 2017, 11:02
Merci pour vos commentaires les filles :fsb2_wink:

Alors oui Baba, moi aussi je me pose la question, c'est vraiment bizarre que même adulte je n'arrive pas àme restreindre chez mes parents...même lorsque je suis dans une période de restriction très bien maitrisée...dès que je passe la porte de chez mes parents, j'ouvre la marmite et le frigo (après les avoir embrassés quand même! :fsb2_no: )

Snowie, moi aussi quand j'étais petite je mangeais en cachette des morceaux se sucre. Ca c'était quand je me levais la nuit et que je ne trouvais rien d'autre. :fsb2_sorry: Je n'osais même pas en parler tellement je trouve ça dingue. C'est bien triste quand on y repense après.

Sylvie, mes parents sont originaires d'Algérie. Papa ouvrier, mère au foyer, famille nombreuse. On a jamais eu beaucoup de sous, et pendant des années, c'était serrage de ceinture. Je n'ai jamais eu un sou sur moi jusqu'à l'âge adulte, même pas 50 centimes. On économisait l'électricité, le chauffage (je me souviens avoir eu souvent froid petite). Mais il y a un seul poste de dépense à propos duquel on a jamais économisé, c'était la bouffe. Pour ma maman, la bouffe, c'est l'expression de l'affection et culturellement, c'est aussi très chargé: signe de solidarité au premier degré et de convivialité. Quand ma mère va visiter une copine, elle amène toujours un truc à bouffer (et inversement), ça peut être un truc basique pour une visite banale (même un paquet de sucre, de café) ou plus élaboré (des gâteaux) pour une occasion spéciale. Un souvenir un peu amusant cette fois: quand j'étais gamine et qu'on avait une sortie à l'école, les enfants sortaient des petites portions emballées de nourriture, une canette de soda ou une petite bouteille d'eau, moi je sortais le gros casse croûte et en guise de boisson, une bouteille de 2 litres d'oasis! :fsb2_sorry:
Concernant l'épisode du repas pour 7 que j'ai littéralement avalé, ma mère ne m'en a jamais reparlé. C'était un sujet tabou, je crois que ma mère a décidé d'en faire abstraction tout simplement, de l'effacer littéralement de sa tête, c'est un mécanisme psy fréquent chez les gens qui n'ont pas les ressources psychologiques pour faire face à un problème perturbant. Ma maman nous dit son amour avec la bouffe, chaque fois que je revenais de fac les week end, j'avais un repas gargantuesque qui m'attendait. Quand je grossissais, ma mère me disait de me mettre au régime, de faire du sport et en même temps, elle garnissait la table de tout un tas de plats auxquels je ne résistais jamais (c'est une remarquable cuisinière). Mon père est un "taiseux", vraiment l'ancienne génération du père de famille qui ne montre jamais ses émotions même s'il s'inquiétait pour moi, il disait à ma mère "dis à Babounette de faire un régime, de faire du sport". J'ai donc eu ces messages contradictoires toute ma vie. Et même avec l'une de mes soeurs, elle me reçoit chez elle pour parler de nos galères de régime...devant un bon plat. Et quand j'ai été hospitalisée, la première proposition d'une autre de mes soeurs" j'arrive, je peux te ramener un kebab et un mille feuille?" (deux de mes péchés mignons) :fsb2_godgrace: C'est un réflexe chez nous, surtout chez les femmes (les hommes sont minces), réconfort et affection = bouffe. Et le fait qu'il y ait beaucoup de pudeur dans la famille fait que quand je rencontrais une difficulté à l'école par exemple, je n'en parlais pas, je me ruais encore et toujours sur la bouffe.
 
Babounette
03 Septembre 2017, 21:35
J'adore cette insulte hahaha :=$

Oui, je comprends tout à fait que tu t'en veuilles surtout à toi, ce sentiment qui fait qu'on se dit "mais comment j'ai pu accepter ça"??? :|

En tout cas, on se prend en mains là avec le baclo, je te souhaite de bientôt t'affirmer face aux autres! :)
 
Babounette
03 Septembre 2017, 21:32
Sinon, le processus prend du temps, ici j'ai lu que le baclofène pouvait agir en deux mois en moyenne (mais rarement en quelques jours!).
 
Babounette
03 Septembre 2017, 21:31
Tu habites où? Il te faut absolument un médecin et un suivi. Mais sinon, le forum peut tout à fait t'aider. Beaucoup de gens prennent plus de 30mg par jour, je pense que tu as dû lire 300mg plutôt :fsb2_sorry:
Si tu manges énormément en peu de temps, je pense que tu fais de l'hyperphagie: c'est comme si on ne pouvait pas s'empêcher de manger (une compulsion) et on avale des quantités énormes de bouffe, c'est ce que je vis et beaucoup de personnes ici vivent ça. Si c'est bien ça, le baclofène peut t'aider en t'empêchant t'avoir des envies impossibles à réprimer de bouffer jusqu'à n'en plus pouvoir: et c'est là logiquement que tu pourras maigrir, en tout cas t'empêcher de grossir!
Si tu es à Paris, on a tous de bonnes adresses, sinon Sylvie ou quelqu'un d'autre pourra t'indiquer un médecin dans ta ville ou dans la ville la plus proche.
 
Babounette
03 Septembre 2017, 17:38
Sur Alexouest

Le baclofène n'est pas un coupe faim. Il agit uniquement sur les compulsions, c'est à dire les envies irrépressibles, compulsives de manger jusqu'à la nausée. Personnellement, j'ai un petit effet coupe faim, mais j'ai eu déjà un effet coupe faim plus efficace avec d'autres produits beaucoup moins "lourds" que la baclofène. Je suis très étonnée qu'on te l'ai prescris uniquement pour maigrir.
Si tu pèses 82 kilos pour 1,62m, il faut quand même que tu aies beaucoup mangé à un moment (par rapport à tes besoins), est-ce que tu manges énormément en peu de temps ou est-ce que ton problème c'est juste le grignotage entre les repas et les repas eux mêmes trop riches ? Je te pose la question parce que pas mal de personnes ont souffert ou souffrent de la boulimie sans le savoir. Pour moi, la boulimie c'était forcément se faire vomir; hors il existe des types de boulimie sans vomissements qu'on appelle aussi hyperphagie: c'est pour cela aussi que la baclofène peut agir.
On ne peut pas prendre un traitement comme le baclo sans savoir tu sais, tu devrais revoir ton médecin ou en consulter un autre. Et te faire conseiller un vrai rééquilibrage alimentaire avec sport adapté (par rapport à tes problèmes de coeur).
 
Babounette
03 Septembre 2017, 15:27
Oui Milo, si je te racontais les coups bas qu'on m'a fait, c'est hallucinant et comme Annia, je ne montre rien mais j'en souffre beaucoup.
Je me permets de te raconter en détail l'une de ces mésaventure pour que tu comprennes: comme l'exemple de mon ex responsable. J'avais fait un projet que j'ai porté de A à Z. Je n'étais pas obligée de le faire sous sa supervision, je pouvais faire appel à d'autres départements (d'autant plus facilement que je collaborais avec l'un d'entre eux et ça se passait très bien). Mais je l'ai fait par égard pour elle (par faiblesse?), alors que je faisais tout le boulot. J'ai aussi fait des démarches pour trouver des financements, avec tous les rendez vous et les dossiers que ça supposait. Tout se passait très bien. Pour l'un des deux dossiers de financement (le plus important), j'avais eu l'assurance par celle qui les instruisait que ce serait accepté, je n'avais donc aucun doute. Il suffisait juste de faire signer ma directrice et de l'envoyer. Elle le relit, me fait deux/trois remarques (anodines comme une faute de frappe) et valide. Je lui ai demandé de l'envoyer elle même une fois qu'elle l'aurait signé parce que j'étais à l'étranger et que le bureau en question se trouvait dans l'immeuble face au sien. Bref, tout se passait bien. Et quand je lui demande, quelques jours après la date limite de dépot si elle a reçu un avis de bonne réception, elle m'envoie un mail hallucinant, avec deux directeurs en cc (qui n'avaient rien à voir dans l'affaire et n'étaient au courant de rien) pour me dire qu'elle n'approuvait pas le projet! (alors qu'elle n'avait pas à approuver, c'était mon projet et je l'y avais jointe de mon propre chef). Bref, tu vois elle a attendu que la date limite soit passée pour me faire ce coup là.
Mais là j'arrive au pire dans l'affaire: je n'ai rien moufté, rien! Bien sûr, je me suis lamentée "mais pourquoi tu n'as pas voulu"?? Comme si c'était la question! En fait, cette personne avec qui auparavant je m'entendais très bien avait pleins de problèmes dans sa vie (divorce, mésentente avec sa propre hiérarchie) et elle s'est défoulée sur moi.
Tu ne peux pas savoir ce que je m'en suis voulue d'avoir fermé mon clapet au lieu de lui dire en face (et à tous ceux de la boite) qu'elle s'était comportée comme une crapule. Elle m'a fait d'autres coups aussi lamentables.
Et j'ai eu d'autres mésaventures aussi détestables dans d'autres domaines. A chaque fois, j'ai perdu pied. Je n'ai jamais compris comment des gens à qui je n'ai jamais rien fait de mal, avec qui je me suis toujours comportée avec respect (et que parfois, j'estimais et respectais voire à qui j'avais rendu service) peuvent se montrer aussi mauvaises et méchantes. Du coup, au lieu de me concentrer sur les faits, je réfléchis à ce que j'ai pu dire ou faire qui n'a pas plu, aux impensés de leurs gestes, à leurs raisons (alors que justement il n'y a PAS de raison sinon la jalousie et la mesquinerie). Et la bouffe c'est aussi la façon de se punir et en même temps (paradoxalement) de se consoler.

Parfois, c'est juste notre faiblesse (alors qu'on pense être juste gentilles) qui fait que l'on profite de nous : je pense à ma petite soeur à qui j'ai prêté gracieusement mon appart (je payais le loyer) alors que je vivais temporairement à l'étranger, jamais de merci, mais un mail pour m'engueuler parce que j'avais laissé des miettes de pain dans le canapé :fsb2_sorry:

Donc je voudrais te dire: tu n'es pas la seule et je suis convaincue aussi qu'on peut changer! Rien n'est définitivement figé :fsb2_yeah:
 
Babounette
03 Septembre 2017, 13:06
Les moldus! :loll: Tu ne manques pas d'humour en tout cas, c'est chouette! Ce serait une manière peut être de t'exprimer: avec l'humour on arrive parfois à mieux faire passer un message. Par exemple dire à une personne qui te pique ton café ou un en-cas au boulot: pas grave, c'était pas pour manger mais pour collectionner...enfin, un truc comme ça

Le sport aussi,il paraît que c'est super pour faire sortir sa colère. Il y aussi le théâtre, l'expression corporelle et artistique. Ce que j'ai expérimenté aussi, c'est de parler à une amie, de sortir ce qu'on a sur le coeur, ça fait du bien, ça permet de dédramatiser ou de remettre les choses à leur place.
Pour les psy, je crois que les méthodes comportementales avec mise en situation seraient tout indiquées.

Tout en est dans la confiance en soi, quand on en a suffisamment, je crois qu'on peut bien mieux s'imposer. Perso, je regrette beaucoup de m'être tue face à des gens qui m'ont fait du mal (un ex pervers narcissique, une ex responsable qui m'a saboté un projet sans vergogne) après on ressasse et on se rend malade.
 
Babounette
03 Septembre 2017, 12:49
Bah c'est pas grave PascAlberic! En tout cas, guérie à 5mg, je trouve ça fantastique! :D
 
Babounette
03 Septembre 2017, 12:06
Merci beaucoup Snowie pour ce message et ces conseils. Hier, j'ai été choquée de voir ces foutus moucherons beaucoup plus nombreux dans ma cuisine. Ce matin, j'avais peur en ouvrant la porte de la cuisine,comme si je m'attendais à les voir déferler en masse comme dans le film les Oiseaux! (et rien de ce que j'ai installé n'a fonctionné, ni les dispositifs (chers) trouvés dans le supermarché, ni les trucs de grand mère. Et bien sûr j'ai oublié le vinaigre blanc au Monop! (fichu tdah!). Je les vois agrippés sur le fil qui mène à la grille de ventilation, du coup, je me demande si ça ne vient pas de là. J'ai demandé à ma voisine d'en face et celle d'à côté, elles n'ont pas ce problème. En même temps, je me demande si la ventilation ne fait pas un lien vertical, depuis les appartements situés au dessus du mien? (je dis peut être des conneries). Ma consolation est que ces horribles bestioles ne se sont pas trop étendues en dehors de la cuisine. J'ai ouvert les fenêtres pour faire un courant d'air (mais je n'ai pas de fenêtre dans la cuisine). Je vais faire un méga ménage mardi mais si rien ne se passe d'ici là, je vais devoir faire appel au gardien (que je n'apprécie pas trop mais pas le choix).

Tu sais, je ne suis pas si jeune que ça, début de quarantaine et je fais de l'hyperphagie depuis l'adolescence. Peut être plus longtemps même. Il m'est revenu un souvenir douloureux. Je devais avoir 10/12 ans max et me trouvais dans la cuisine avec ma mère. Elle avait cuisiné un plat que j'adorais, des pommes de terre sautées avec une ratatouille aux oeufs. J'ai commencé à goûter le plat alors qu'elle était dans le salon puis j'ai mangé, mangé, de façon irrépressible, et avalé les 3/4 du repas prévu pour 7 personnes! Quand ma mère a soulevé le couvercle, j'ai vu le choc dans ses yeux, en quelques secondes, elle a compris que c'était moi qui avait tout mangé en quelques minutes, puis elle a recouvert en faisant comme si de rien n'était. Elle s'est tue parce qu'elle était désemparée et qu'elle n'a pas voulu me faire de peine mais c'était la pire des choses à faire ce silence. J'étais mortifiée, avec un sentiment intense de honte et de quasi anormalité. C'est une leçon que je garde en tant que mère aussi, si mon enfant (ou un neveu, une nièce) a ce type de comportement, parler, dédramatiser, chercher une solution, ce serait le meilleur service à lui rendre.

Je passe demain à 35 de baclo. Pour l'instant, tout va bien, même si je mange encore un peu trop. C'est difficile de savoir si j'approche ou non l'indifférence parce que d'habitude, j'ai aussi des périodes qui peuvent durer un mois voire deux sans crise, avec un appétit moindre, le vrai test ce sont les périodes de grand stress où, invariablement je sombre dans l'hyperphagie et là, très dur d'en sortir. Il y a aussi chez mes parents (jamais compris pourquoi!) je bouffe systématiquement comme 4.
 
Babounette
03 Septembre 2017, 11:28
La patience, c'est sûrement ce qui manque le plus aux personnes hyperphages et boulimiques. On a toujours envie d'en sortir très très vite, on fait des régimes de dingue, puis on craque, on reprend le double, et c'est reparti pour un tour!
Sinon tu as quels effets secondaires Lolotte?

ps: Swanie, j'ai lu les témoignages, j'ai lu qu'une personne a été guérie à 30mg, toutes les autres à bien plus mais aucune à moins. Mais il y a sûrement d'autres topics que je n'ai pas vus.
 
Babounette
02 Septembre 2017, 19:19
Pas de souci, je viendrai donner des news pour la suite de mon combat contre les moucherons, effectivement ça pourrait servir si je trouve la solution adéquate (et entre parenthèses, c'est fou ce nombre de produits vendus dans le commerce par de grandes marques et qui ne servent à rien dans ce domaine comme dans d'autres! :fsb2_no: )

Pour RDB, moi aussi Annia je regrette de ne pas l'avoir connu plus tôt, ce médecin est vraiment super, à l'écoute et très humain!

Et je regrette aussi de n'avoir pas entendu parler du baclo en général! Quand je vois la date des premières discussions je me dis que j'aurais pu commencer il y a bien longtemps. Pourtant, je suis une accro à internet mais le souci c'est qu'il y a tellement à voir que les infos intéressantes sont noyées dans la masse.
 
Babounette
02 Septembre 2017, 18:18
Oui Annia, c'est bizarre qu'ils soient là avec la baisse de température! Je n'ai pas été embêtée pendant la canicule pourtant. Comme me le conseillait Sylvie, j'ai essayé de découvrir leur provenance mais c'est pas évident, je ne les vois pas sortir de quelque part en particulier, même si à l'évidence ils viennent de la cuisine. Mon premier réflexe a été de re-nettoyer au cas où un produit pourri aurait été oublié quelque part. Puis de mettre du destop dans les canalisations au cas où ça proviendrait de là. Sur les liens internet, j'ai lu quelqu'un parler de la ventilation (et donc d'un problème venant d'un voisin), c'est possible sans certitude.
J'ai essayé quelques trucs trouvés sur le net comme le verre de jus d'orange additionné de liquide vaisselle, pas de résultat, même pas un seul moucheron attiré! J'ai essayé aussi le papier collant acheté dans le commerce, à part deux accrochés par hasard, là encore les moucherons allaient partout sauf là! J'ai acheté enfin des plaquettes censées les repousser pendant 4 mois, ben là encore c'est pas bluffant pour l'instant! A part l'insecticide en fait (qui dézingue ceux présent avant qu'une autre cohorte ne débarque!) , rien n'en vient à bout pour l'instant. J'ai acheté du vinaigre blanc, et je ferai le ménage avec ça dès que mon fils sera en crèche. Je n'ai trouvé ni ammoniaque ni cristaux de soude au Monop. J'ai acheté sur le net de l'huile essentielle de menthe poivrée, conseillée sur plusieurs sites, on verra bien.
Si ça dure, en effet, je ferai mon enquête chez les voisins!

Côté baclo, ma congestion nasale n'est plus là. Je fais davantage pipi (Sylvie tu avais raison, le baclo accentue ce qui existe déjà, en l'occurrence j'ai une vessie hyperactive à la base). Je suis à 30 mg, je vois RDB à la fin de la semaine, je serai à 40mg (j'augmente de 5mg tous les 3 jours). Je n'ai pas d'ei embêtant pour l'instant! Quant à mes crises, elles continuent mais durent moins longtemps et se produisent beaucoup plus tard (vers 22h voire minuit).
 
Babounette
02 Septembre 2017, 15:37
Bonjour Baba

Je découvre ton topic, je vais te suivre régulièrement désormais. Je suis complètement abasourdie par la somme de galères de santé que tu as subi et continue de subir. Et malgré tout ça, tu as vaincu l'alcoolisme, c'est fantastique! Pour la bouffe, ce qui est compliqué en effet, c'est qu'on doit bien manger et qu'il n'est pas toujours facile de différencier la faim, l'envie de manger voire même la compulsion (quand elle est modérée) de la gourmandise. Personnellement, je me satisferais des crises modérées et espacées à partir du moment où ça n'altère ni ma santé, ni mon bien être psychologique.
J'espère que tu vas réussir à trouver le bon équilibre pour tes intestins. Tu as eu un diagnostic pour la constipation aussi extrême que tu as eue?
 
Babounette
01 Septembre 2017, 20:58
Merci beaucoup Sylvie! :happy:
 
Babounette
01 Septembre 2017, 16:54
Snowie, tu sais même en étant plus mince, la chaleur a toujours eu un effet extrême sur moi, surtout sur le visage, comme si cette zone régulait toute la chaleur du corps! Sudation, rougeurs très fortes, je n'ai jamais su d'où ça venait :fsb2_shocked:

Sinon les amis, je suis désolée de sortir du sujet du baclo mais mon appart est envahi par les moucherons! :fsb2_no: C'est horrible! Je ne suis pas spécialement ordonnée ni une pro du ménage mais c'est quand même plutôt correct de ce côté chez moi...j'ai acheté une sorte de soit disant piège collant, ça n'a pas l'air de faire d'effet. Des conseils SVP? Je suis horrifiée de les voir sur le petit lit de mon petit bonhomme (et je n'utilise bien sûr pas d'insecticide dans sa chambre)...help! :fsb2_cold:
 
Babounette
30 Aout 2017, 1:16
hahaha Snowie, tu m'as fait rire; ce matin, j'ai cru que j'allais m'étouffer, je me sentais vraiment mal, et juste après l'appel au dr RDB, je me sentais très bien! :fsb2_godgrace:

Sinon, je suis en nage et j'ai comme des bouffées de chaleur mais j'attends que la fraicheur s'installe pour faire la part des choses. Comme le dit Sylvie, le baclofène accentue ce qu'on a déjà en soi et je n'ai jamais réagi normalement à la chaleur : mon teint vire au rouge brique et je transpire à grosses gouttes dès qu'il fait plus de 25/30 degrés!
 
Babounette
29 Aout 2017, 18:34
Merci Annia, moi non plus je n'ai jamais réussi à tenir Weight Watchers mais j'ai bon espoir de m'en inspirer quand je serai guérie! J'en ai toujours entendu beaucoup parler,comme d'un programme permettant de trouver l'équilibre plutôt qu'un régime.

Sylvie, merci pour ton conseil. J'ai appelé tout à l'heure le dr RDB et il m'a rassurée, c'est un effet secondaire fréquent. Un truc bizarre s'est produit: ce matin, j'étais très anxieuse. J'avais fait une recherche et vu que le baclo pouvait provoquer des problèmes respiratoires et même des apnées du sommeil nécessitant une surveillance. Je me disais "mais si ça m'arrive à 20mg, je suis fichue"! Et je me sentais de moins en moins bien avec cet ei. Et puis, quand j'ai compris que c'était juste le nez congestionné qui me provoquait ça, mon appréhension a franchement baissé et encore plus après avoir parlé au dr. Et depuis, je n'y ai même plus pensé!

Aujourd'hui, je suis passée à 25mg, pour l'instant ça se passe très bien, je vois le dr dans une semaine
 
Babounette
29 Aout 2017, 15:17
Merci Snowie pour ton info sur les recettes weight watchers! Effectivement tes explications détaillées m'intéressent! :fsb2_yeah:

Sinon pour mon problème de respiration, je me rends compte que c'est lié au fait que mon nez est congestionné. Je ne suis pas enrhumée donc c'est sans doute un effet du baclo. Est-ce que quelqu'un a déjà connu ou entendu parler de cela? Merci!
 
Babounette
29 Aout 2017, 0:39
Coucou Manue

Hier j'ai fait une petite crise mais aujourd'hui, je gère. Par contre, j'ai très mal supporté la chaleur aujourd'hui, c'est souvent le cas, mais là particulièrement. Je ne sais pas si c'est lié au baclo ou à l'humidité mais j'ai cette impression étrange de respirer un air chaud.

J'ai beaucoup aimé ce que tu as écris sur le fait que tu arrives, grace au baclo, à crever l'abcès, à demander ce qui ne va pas avec tes collègues et du coup à résoudre les tensions. J'ai beaucoup souffert des conflits latents, larvés, non dits dans le cadre professionnel. Ce sentiment qu'untel est hostile, a un souci avec nous mais ne dit rien. Et face à cette passivité agressivité, j'ai beaucoup ruminé, pratiqué l'évitement, ce qui n'a servi qu'à faire grandir le stress et l'amertume. J'aimerais beaucoup arriver à cette confiance que tu manifestes et que je trouve tellement saine!

Pour le reste, je vais continuer de lire ton topic :fsb2_yes:
 
Babounette
27 Aout 2017, 21:52
Non, Sylvie, Lisaline me citait, c'est moi qui suis à 20 mg, elle n'a pas encore commencé son traitement :fsb2_wink:

Excellente idée la pharmacie proche du cmp, mais je ne sais pas si Lisaline n'a pas rdv à l'hôpital de Villejuif (c'est mon cas), cela dit il doit y avoir une pharmacie à proximité aussi...
 
Babounette
27 Aout 2017, 19:11
Merci beaucoup Snowie :fsb2_yeah:
 
Babounette
27 Aout 2017, 18:57
Je me dis que je peux trouver une stratégie : m'autoriser une petite douceur par jour mais sans remplir mon caddy d'une tonne de sucreries...si quelques carrés me suffisent et que je ne me précipite pas pour en avoir 4 tablettes, je saurai que je suis vraiment sur la bonne voie? Je vais en parler à RDB
 
Babounette
27 Aout 2017, 18:53
Lisaline, j'ai ressenti un petit quelque chose assez vite, pas de l'indifférence mais une sorte de détachement en effet. Mais comme dans le même temps, je n'ai pas acheté de pâtisserie, c'est un sentiment qui méritera d'être consolidé.
Je comprends ton impatience en tout cas! Mine de rien, c'est la possibilité d'une nouvelle vie qui se profile! :fsb2_yes:
 
Babounette
27 Aout 2017, 18:47
Merci les filles pour vos réponses :fsb2_yes:

A propos de l'alcool (et je sais bien que le parallèle a ses limites surtout dans le fait que l'alcoolisation accroit les EI pas forcément les orgies de bouffe) les avis sur la consommation ou non pendant le traitement varient.
Par exemple, je suis tombée sur cet article (en étant consciente des limites de la comparaison encore une fois)
http://arreter-de-boire.fr/pro...ers-regularite/

Je suis un peu comme cette personne dont j'ai lu les messages (mais je ne me souviens plus du pseudo) qui arrivait à ne pas boire de l'alcool grâce au baclo mais qui, au moindre verre replongeait.

En fait, je trouve vos positions très intelligentes. Le seul truc, c'est que je redoute 1) l'état de détestation de moi même que je ressens après les orgies 2) de continuer à prendre du poids sans limite alors que celui ci atteint des sommets et que ça me renvoie une image qui me dégoûte de moi même

En conclusion: évidemment, le régime est exclu. Mais je me demande si de continuer à faire un effort minimal (éviter le sucre et certains aliments précis et en dehors de ça manger normalement) peut mettre en péril le traitement. Je précise que cet effort est minimal parce que je profite de l'amélioration relative que permet le baclo: pas l'indifférence évidemment mais un certain apaisement que j'ai ressenti très tôt par rapport à la bouffe, quasiment du jour au lendemain.
Mais si cet effort, aussi limité qu'il soit met en péril mon traitement, alors je prendrai le risque de nouvelles crises malgré leurs conséquences et achèterai du chocolat et du fromage lors de mes prochaines courses!
Je vais peut être appeler aussi RDB pour avoir son avis.
 
Babounette
27 Aout 2017, 16:29
Annia, pour moi ça n'a rien de stupide. Tu venais de perdre un être très cher. Et il est fréquent et même parfaitement compréhensible qu'en de tels cas, on cherche tous les moyens pour anesthésier sa souffrance, antidépresseurs ou alcool. L'essentiel est que ça n'ait pas fonctionné pour toi!

Lisaline, je te remercie donc pour tes observations très pertinentes au sujet de la nécessité de se laisser aller. Il y a encore deux jours, je pensais très bien faire et en te lisant, je me suis rendu compte que je contrôlais encore, même si c'est peu. Personnellement, le fait de manger normalement, je ne sais pas ce que sait, c'est pour ça comme tu le dis bien, qu'il est si difficile de se laisser aller. Comme je l'ai dit, je ne fais pas dé régime, donc d'un point de vue nutritionnel je mange comme il faut, en bonne quantité et quand j'ai encore faim, je me ressers. Je ne mange que des trucs que j'apprécie. Mais je ne peux m'empêcher de ne pas acheter de pâtisseries ou de crèmes desserts/glaces et autres sucreries ou encore de fromage, mon autre péché mignon, parce que sinon je sais que je ferai d'énormes excès et là j'en peux plus des crises et des kilos qui s'accumulent. Mais du coup, avec ces restrictions, on ne peut pas dire que je me laisse aller. D'un autre côté, je connais beaucoup de gens "normaux" qu évitent aussi d'acheter ce pour quoi ils craquent trop facilement, du coup je me tâte encore sur la conduite à tenir.
 
Babounette
27 Aout 2017, 16:22
Effectivement Cuillère, j'ai lu que les effets secondaires sont mieux supportés par les alcooliques habitués à des effets physiques désagréables.

Lisaline, merci beaucoup pour cette observation très fine que tu fais :fsb2_yes: Je te réponds sur mon topic pour ne pas accaparer ta discussion avec mon cas perso!

En tout cas, pour répondre à ta question, j'ai le sentiment que déjà à 20mg, j'ai un rapport plus apaisé avec la nourriture alors que mon appétit est intact : par exemple je pensais prendre des tartines beurrées avec mon café et je les ai oubliées!
 
Babounette
26 Aout 2017, 23:59
Les filles, je suis un peu tracassée par cette idée de lâcher prise. Personnellement, je ne me fais pas violence, mais j'avoue que je fais quand même un petit effort sur moi pour ne pas faire n'importe quoi. C'est juste qu'après deux mois d'orgies, je me sens tellement mal, énorme, méconnaissable que je ne peux pas me permettre de me laisser aller encore, d'autant que je reprends mon job dans quelques jours et je n'assume pas de revenir encore plus grosse et bouffie.
Evidemment, il n'est pas question de régime, on en a déjà parlé, mais juste de ne pas continuer à grossir sans fin.

Pour ça, le baclofène m'aide à me contenir, en tout cas c'est ce que je crois. Faut il vraiment que je me laisse aller aux compulsions? Je n'ai pas le sentiment de faire un gros effort, honnêtement et je mange très bien, mais j'essaie de me laisser un peu de temps quand je veux me resservir pour être sûre que c'est la faim, et en général, çà finit par passer.
Mais là un doute me tenaille: est ce que ça ne fausse pas le truc? Est-ce qu'en procédant ainsi, je m'empêche d'être à l'écoute de mon corps? (et donc d'apprécier les changements dus au médicament)?.


Lisaline, tu ne m'en voudras pas j'espère si je pose des questions sur ton fil...c'est ton propos qui m'inspire cette réflexion.
En tout cas, sache que je suis moi même hyper enthousiaste et à la fois un peu inquiète de tomber de haut en cas de difficultés. C'est que ce médoc fait tellement miraculeux qu'on peine presque à y croire!
 
Babounette
26 Aout 2017, 23:41
Lisaline, je ne suis qu'à 20 mg, sachant que la moyenne de "guérison" si je ne me trompe pas est de 180mg. Je ne sais pas s'il est courant d'avoir des EI à ce stade en général?

Quoi qu'il en soit, les 3 premiers jours, j'ai eu un léger mal de tête qui est parti. ¨Par moment, je salive un peu plus que d'habitude, sans que ce soit gênant. Et j'ai des somnolences qui me prennent en journée ou le soir ce n'est pas non plus trop dérangeant.
En tout cas, je suis vraiment contente d'avoir mis les pieds à l'étrier! Comme toi, je place beaucoup d'espoir dans ce traitement! :fsb2_yeah:

Moi aussi j'ai plusieurs personnes addicts parmi mes proches: internet, jeux en ligne, achats compulsifs, anti dépresseurs etc

Pour l'alcool, c'est heureux qu'on ait eu le sursaut de ne pas y succomber les filles: je vois aussi des personnes qui combattent à la fois l'addiction à la bouffe et celle à la drogue, un combat deux fois plus compliqué !
 
Babounette
26 Aout 2017, 22:03
Qui est parvenu à la guérison avec un dosage très faible svp? J'aimerais bien lire les topics la condernant, merci

Personnellement, le chewing gum ne m'a jamais donné faim, au contraire, je trouve que c'est un très bon dérivatif en cas de fringale (je parle pour moi en tout cas).
 
Babounette
25 Aout 2017, 17:25
Pour les compléments, je pense que c'est bien d'en parler du doc parce que ça dépend de chaque personne je pense.
Pour le poids, 600g ce n'est ps grand chose. Le plus important c'est de se stabiliser. Ensuite, entamer un rééquilibrage. Je pense que si tu n'as plus de compulsions, ça t'aidera beaucoup, du moins c'est ce que je me dis pour mon cas personnel. :fsb2_wink:
 
Babounette
25 Aout 2017, 12:23
PascAlbéric, si on considère qu'une femme doit consommer dans les 1800/2000 calories en moyenne selon ses besoins et que j'en avale allègrement le double, je crois hélas ne pas être tellement dans le faux avec mes 5000 :fsb2_shocked:

Sylvie et Annia, merci de vos remarques pleines de bon sens. :fsb2_yes: Vous prêchez une convertie cependant sachant qu'en plus de 20 ans de compulsions, j'ai appris que les régimes n'ont jamais rien réglé si ce n'est aggravé mon cas, par le phénomène de yoyo et de frustration qui conduit à encore plus de compulsions. Par ailleurs, le baclofène en plus d'être un médicament pas du tout bénin est loin d'être le bon choix si on veut juste maigrir parce que ce n'est pas un coupe faim (pour certains ça diminue l'appétit mais pour d'autre ça l'augmente au contraire!). Et personnellement, je connais des coupe faims très efficaces et sans danger (par exemple la DHEA prescrite par mon gynécologue, chez moi aucun effet secondaire et 7 kilos perdus en 2 mois grâce à son effet coupe faim).
Mon rêve est d'atteindre cet état que Cuillère décrit: ne plus penser à la bouffe, ne plus être dirigé par elle! Redécouvrir des sensations corporelles aussi.

Quand je parle d'image corporelle, ça inclut le physique mais bien au delà. Pas besoin d'être psy pour comprendre que quand on se remplit, qu'on finit les restes, qu'on bouffe à s'en rendre malade, qu'on traite son corps en somme comme une poubelle il y a un problème fondamental d'image de soi. Comme je l'ai dit crûment au dr RDB je veux en finir avec ces compulsions qui me bouffent au sens propre.
Mais au delà, je veux aussi me reconnaître dans la glace, et ne plus voir ce visage bouffi, ne plus me dégoûter moi même. Je veux dire que quand on a 30/40 kilos en trop, perdre du poids n'est pas une coquetterie excessive, ça devient une nécessité aussi, quand on se trouve moche, qu'on s'habille comme une cloche parce qu'on déteste son reflet difforme, quand on est essouflé parce qu'on a monté deux étages; c'est la possibilité de faire du sport et notamment de la natation (mon rêve!) et prévenir des tas de problèmes plus graves. La santé et le fait de se sentir bien dans son corps, c'est un tout pour moi.
 
Babounette
25 Aout 2017, 1:40
oh lala PascalAlberic, faut pas me parler maths, je suis allergique! :fsb2_cold:

Merci Manue pour tes lumières, donc j'augmente en fait tous les 3 jours, c'est noté, pour mon compte rendu au doc! :fsb2_smile:

Vous avez tout à fait raison Snowie et Annia, je plus important c'est bien d'éviter les crises! S'il n'y avait que l'appétit à contrôler, je ne pèserais pas euh...un poids aussi calamiteux! :fsb2_sorry: Ce qui m'a fait grossir, ce sont les pulsions incontrôlables de bouffe qui me faisaient prendre un poids incroyable en un temps record!

Je suis donc à 15 mg depuis mercredi, je passerai à 20 samedi. La légère migraine est partie. J'ai une légère hypersalivation. Je crois quand même que le baclo agit sur mon appétit parce que même si le soir, j'ai tendance à me resservir (ce soir encore, mais moins qu'hier), je suis quand même passée sans transition de 5000 (et même sans doute plus :fsb2_sorry: ) calories par jour à environ 1800. J'ai déjà connu des "sorties" de crises où je passai à un régime restrictif ensuite mais ça ne se passait pas aussi facilement. J'avais quelques jours difficiles à me battre avec moi même, à me frustrer, jusqu'à ce que mon estomac rétrécisse un peu et que je m'habitue un peu à des proportions moindre. Bref, il y a d'abord une transition qui ne s'est pas faite ici. Vendredi, jour de visite à RDB, je bouffais encore comme 4. A peine sortie de l'hôpital à Villejuif, je rentrais direct dans la boulangerie située en face de l'entrée...et je poursuivais par des courses au Franprix un peu plus loin....et même le snack/boulangerie situé face au métro je l'ai visité pour quelques achats de plus....le tout avalé le soir même...et le lendemain, repas normaux.
Je suis sûre que la motivation y joue pour beaucoup. Parce que le baclo, c'est pas comme le sibutral que je prenais à une époque, à n'importe quel moment de la journée (enfin pas trop après midi pour éviter le côté excitant et nuisant au sommeil). Je pouvais le prendre un jour, pas le lendemain.
Là je me retrouve avec un médoc aux effets secondaires potentiellement redoutables...mais avec un mode d'action révolutionnaire! Alors c'est certain que psychologiquement, je suis au taquet!
Malgré tout, la psychologie ne peut pas tout faire (sinon, on le saurait nous les hyperphages qui luttons terriblement pour imposer notre volonté justement). J'ai le sentiment que le baclo a un effet apaisant sur la bouffe...à vérifier bien sûr avec le temps!

Mais après mes craintes initiales, je me prends à rêver: de pouvoir faire coïncider mon physique avec l'image corporelle qui me correspond! Ca fait plus de 20 ans que je suis hyperphage et 8 ans que je suis obèse sas parvenir à faire un régime efficace, les crises me rattrapaient toujours. A suivre...
 
Babounette
24 Aout 2017, 23:52
Bonjour Aliciana

J'ai cru comprendre que dans ta précédente expérience, le baclofène avait plus agi comme coupe faim que comme médicament anti compulsions. Pourquoi n'augmentes tu pas les doses si ces 60 mg ne te permettent pas d'éviter les crises?


ps: Je crois que si tu en as me courage, le sport peut agir comme un anti stress et pour retrouver une meilleure image corporelle.
 
Babounette
23 Aout 2017, 23:22
Merci à vous deux pour cette leçon de maths niveau débutants! :lol:

Ce soir, je me suis resservie, j'avais encore faim et j'ai trop mangé. Toutefois, ça n'a rien à voir avec les compulsions irrépressibles de ces derniers temps. A voir ces prochains jours...
 
Babounette
23 Aout 2017, 13:21
Hello Lisaline

Et bienvenue :fsb2_wink: Tu fais le yoyo avec ton poids comme beaucoup de boulimiques qui ne vomissent pas. Du coup, en plus des bourrelets et autres joyeusetés dont on se serait bien passé, on doit aussi faire avec une santé moins bonne, essoufflements, sudation excessive, problèmes d'articulation et parfois plus grave! Et les retentissements psychologiques du surpoids (sentiment d'être moche, difficultés pour la vie amoureuse).
Combien mesures tu si ce n'est pas indiscret? "Officiellement", je pèse 83 kilos mais je pense faire plutôt ton poids, n'osant plus me peser. Et ce pour 1,63.
Perso, j'ai même tenté de vomir! Même si je sais que c'est une TRES mauvaise idée, et que les vomissements peuvent altérer gravement la santé(les dents, etc). J'ai été jusqu'à m'acheter le sirop Ipeca censé faire vomir mais ça ne m'a rien fait si ce n'est me faire sentir encore plus mal. Avec le recul, ce n'est pas plus mal,sinon on peut tomber dans l'engrenage.
Je constate aussi que les hyperphages sont quasi toutes des femmes, il y a là sûrement quelque chose lié au rapport au corps. Mais ce que j'ai beaucoup aimé dans ce qu'ont dit et expérimenté plusieurs baclonautes c'est que : même si à l'origine, la bouffe est un refuge et a une dimension psy, cela s'intègre comme tu le dis très bien dans un trouble neurologique qui peut en tant que tel être traité médicalement.
Puisque tu es si loin, peut être que notre docteur préféré acceptera de faire le reste du suivi à distance,ainsi tu n'auras pas à payer le déplacement!
 
Babounette
23 Aout 2017, 11:58
Snowie, c'est clair que les alarmes téléphoniques sont in-dis-pen-sables! D'ailleurs, j'ai peur d'oublier, hier j'étais dans le métro à 16h mais je ne pensais qu'à ça (d'autant que la sonnerie était inaudible), du coup à
15h58 j'étais au taquet! :fsb2_smile:

Cuillère, je suis en train de lire ton topic, impressionnée! Ce qui m'a frappée, c'est quand tu parlais de l'importance de l'alcoolisation "sociale", de refuser un verre et dire à tous son addiction. Ca joue pour la bouffe, mais combien de gens ai je vu ayant manifestement suivi un régime avec succès mais qui ne l'admettent pas ou qui minimisent le poids perdu, comme s'ils n'admettaient toujours pas d'avoir été gros! De plus, , j'ai appris grâce à ton témoignage à quel point le simple fait de modifier les prises (ou de retarder une prise ne serait-ce que d'une demi heure) pouvait être délicat et générer d'importants ES! Ca me motive à être hyper ponctuelle, moi qui ne le suis en général pas du tout! Je continuerai

PascAlberic, mille mercis pour ce topo très intéressant et instructif! :fsb2_wink:

Quelques mots sur ma progression: j'ai commencé dimanche et ai donc pris 3 jours de suite 10mg. Je pense augmenter de 5 mg tous les 4 jours, par sécurité. Question que j'espère vous ne trouverez pas trop stupide: :fsb2_sorry: le 4e jour c'est aujourd'hui? Rassurez vous, je sais compter jusqu'à 4! :fsb2_godgrace: Mais je me demandais comment se faisait le décompte! les 20, 21, 22, 10mg, puis au 4e jour 15mg: ou faut il compter en jours 4 jours "pleins" de prises en 10mg puis 4 jours en 15mg, etc?

Question ES, j'ai une légère migraine peut être dû au baclo. A part ça, ça va,cela dit je ne suis qu'au début! En tout cas regonflée à bloc, j'espère que ça va aller.

Côté alimentation, dès le premier jour, j'ai arrêté les orgies: mais je sais que le côté psy y joue beaucoup, la motivation et le désir de prendre absolument au sérieux le traitement comme une chance à ne pas laisser passer. Et hier, j'ai appris une très mauvaise nouvelle (décès d'une amie), du coup, ça me coupe aussi la faim. Mais j'en parlerai dans un prochain message.
 
Babounette
21 Aout 2017, 16:41
Bonjour

Le dr m'avait prescrit 4 boites de 30 comprimés, soit 120 ; la pharmacie me l'a fournie sans difficultés. C'est l'avantage de Paris où on trouve beaucoup de pharmacies, au cas où celle que l'on fréquente nous refuse le bon nombre de boites.
 
Babounette
20 Aout 2017, 0:32
Annia, TDAH signifie trouble de l'attention avec (ou sans) hyperactivité. A l'âge adulte, il s'agit plus souvent d'hypoactivité. C'est un trouble neurologique qui a pour caractéristique d'occasionner d'importants problèmes de concentration associés souvent à une impulsivité et une procrastination très accentuée. Le TDAH a justement comme trouble associé très fréquent les addictions. Les TDAH sont statistiquement plus susceptibles que la moyenne des gens à succomber à des addictions comme l'alcool, les achats, et la boulimie ou hyperphagie.
Chez moi, ce trouble est vraiment développé, du coup, si la baclofène accentue cet aspect comme c'est parfois le cas (problèmes de concentration), j'aurais probablement besoin d'un traitement associé.

Alors j'ai enfin obtenu mes précieuses boites de baclofène. :fsb2_yes: La pharmacienne m'a demandé si j'avais commencé le traitement à l'hôpital. Apparemment, elle semblait penser que c'est la norme de commencer la prise en milieu hospitaliser pour vérifier la tolérance et adapter la posologie, bizarre...bref, je commence demain à 16h, et je vais mettre un réveil, sinon je vais évidemment oublier! Vous raconterai quel effet je ressentirai (j'ai l'impression de parler d'une expérience scientifique qui pourrait me transformer en loup garou :loll: )

Je place beaucoup d'espoir dans le baclofène (au moment où j'écris, j'ai encore le ventre prêt à éclater après une orgie de n'importe quoi pfff)
 
Babounette
19 Aout 2017, 14:32
Moi je me fais parfois des listes...que je peux oublier aussi! le truc de fou! :fsb2_godgrace: Mais c'est quand même une bonne solution la plupart du temps :fsb2_wink:
 
Babounette
19 Aout 2017, 13:44
Sympa l'anecdote sur la Belgique ! :fsb2_yes:

Effectivement, c'est important de déterminer l'heure de prise par rapport à l'heure du craving, c'est un truc que j'aurais appris sur ce forum! En fait, depuis le début de l'été mes crises sont tellement omniprésentes qu'il n'y a pas hélas d'heure particulière. Mais en règle générale, les pensées obsédantes surviennent vers 17/18h, d'où la décision de prendre le baclo à 16h. Par contre, je ne commencerai que demain parce que je suis sortie de chez moi en oubliant mon ordonnance, je tâcherai de récupérer le médicament ce soir (c'est typique de la TDAH, des oublis constants! ). J'ai hâte de commencer!
 
Babounette
18 Aout 2017, 23:49
Salut les amis

Je suis touchée par vos messages de conseils et de soutiens, c'est vraiment génial de trouver ce forum dans la mesure où les infos disponibles ailleurs sont très limitées!
D'ailleurs, le dr a été satisfait quand je lui ai dit que j'avais beaucoup lu le forum, il m'a dit que c'était important de connaître les EI éventuels, pour ne pas être surpris ou inquiet au cas où ça survient.

Sylvie, c'est vrai qu'il est très gentil. Un jour, j'ai dû emmener mon petit bonhomme chez le psychiatre qui me suit pour ma tdah, une seule fois en plusieurs années pour cause de crèche fermée et il m'a fait une remarque cinglante! Lui tout de suite rassurant et compréhensif! :fsb2_smile: Et puis, en tant que maman solo aux finances très très serrées, j'ai été très touchée quand, à la fin, j'ai pas eu à débourser un centime! J'ai eu des problèmes de santé il y a quelques années, un problème avec une évolution rapide, qui ne mettait pas ma vie en danger mais pouvait dégrader ma santé en quelques mois et pas possible d'avoir un rdv à l'hôpital public avant plusieurs mois! Mais là, j'ai appris que certains docs des hôpitaux publics font des heures supp, appelées pudiquement consultations privées...le triple de leur tarif habituel. Et moi, maman seule au smic, j'ai dû payer 120 euros les 10 minutes de consultations, des examens et une intervention dans une clinique privée hors de prix et j'ai dû faire un prêt pour ça. C'est là que, quand je vois un médecin avec un M majuscule, qui fait passer l'intérêt des patients avant les siens (et Dieu sait qu'avec le baclofène et le peu de praticiens qui le connaissent il pourrait se faire un argent très facile), ça me rassure sur l'humanité. Je ne sais pas si ce médoc va réussir pour moi et si ce docteur pourra m'aider, j'ai bien conscience qu'un échec est possible, mais je suis très touchée de son dévouement :fsb2_smile:

A un moment, j'ai eu un rire nerveux, quand il m'a demandé à quelle heure survenait mes pensées de bouffe...j'ai répondu qu'avec l'orgie que je me suis faite hier jusque très tard, j'étais encore en train digérer le lendemain à 14h :fsb2_godgrace:

Je songe de plus en plus à faire des augmentations de 0,5!

Snowie, je connais aussi les prises de poids fulgurantes :fsb2_cry: J'étais censée faire un régime depuis juin mais j'ai déjà vachement grossi alors que j'étais en surpoids. Là j'ai une amie qui rentre de vacances la semaine prochaine et me propose un rdv, j'ai tellement honte qu'elle me voit comme ça que je vais trouver une excuse bidon pour repousser le rdv! J'ai été lire ton parcours, j'espère avoir le même résultat!

Annia, tu me rassures aussi, je vais lire tes messages de ce pas, et m'inspirer de ton expérience!Comme tu le dis, nos petits bout de choux eux ne vont pas s'arrêter de courir partout à cause de notre traitement, alors il faut y aller mollo pour s'en occuper comme il se doit!
 




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