FJ2M
06 Juin 2018, 23:08
06 Juin 2018, 23:08
Bonsoir,
Très jeune déjà je consommais de l'alcool. C'était pour moi une sorte de masque pour affronter mes angoisses, mes faiblesses, ma timidité... Les soirées entres potes était très très arrosées. J'ai fait mon premier coma éthylique vers 16 ans. Je ne savais pas m'arrêter. Quand je commençais rien d'autre ne m'arrêtais que d'être complètement inerte.
Ma dépendance s'est accentuée au fil des ans, le matin avant de me rendre au travail, le midi, le soir, la nuit.. Et c'est devenue de plus en plus, c'était mon carburant. Sans alcool je n'arrivais pas a avancer. Tous les jours, dès que je pouvais et il m'est souvent arrivé de me retrouver dans un état plus que second.
Envies suicidaire, remords, mal être, désarrois, tristesse, démotivation, sous estime... berçaient mon existence.
J'ai de grands regrets. Mon état de dépendance m'a fait louper des étapes de ma vie que je ne pourrais plus revivre. Je suis passé complètement a côté de la naissance de ma fille et j'ai loupé quelques moments de l'enfance de mon fils.
Mon fils, c'est lui qui du haut de ses 5\6 ans a déclenché ma prise de conscience.
J'ai essayé d'arrêter. J'ai eu quelques périodes d'abstinences de quelques mois mais pour mieux replonger ensuite. Je suis contre les méthodes habituelles, trop de personnes souffrent, beaucoup ne s'en sortent pas, et je voulais pouvoir être comme tout le monde, pouvoir boire 1 où 2 verres de temps en temps, lors d'un moment festif en famille où entre amis.
Je suis allé dans un centre d'addictologie, je m'y suis senti rabaissé, traité comme quelqu'un de banal et non considéré. Le médecin m'a prescrit un traitement que je n'avais pas du tout supporté et n'a pas voulu m'entendre. Encore plus quand je lui ai demandé de prendre du baclofene, Ils m'ont fermé la porte au nez! Les réunions AA n'avaient pas de fondement, j'avais le sentiment de retourner sur les bancs de l'école.
Ma femme c'est inscrite sur le forum et de là m'a orienté.
J'ai commencé le traitement par baclofene début novembre 2017, je suis indifférent depuis début mars 2018. 5 mois, 5 mois pour reprendre une vie correcte. Je n'ai jamais arrêté en faite c'est venu tout seul. Au fil des jours ma consommation a diminuée jusqu'au jour où mon envie a disparu.
Je suis a 150 mg par jours, je stabilise. Je peux profiter de bons moment familiaux, amicaux sans en avoir des remords le lendemain. Sans même exagérer.
J'ai eu et ai encore quelques effets indésirables mais quand on atteint l'indifférence, ils sont tellement minimes contrairement aux effets de l'alcoolisation.
Baisser le dosage quotidien me semble impossible pour l'instant. Encore trop d'anxiété de part mon travail. Je retomberait dans les profondeurs de l'alcool.
Sans le baclofene je ne serais probablement plus de ce monde où prêt à le quitter.
Le baclofene m'a libéré, il m'a sauvé la vie.
Il a rendu a mes enfants un papa présent avec qui ils aiment passer des moments a jouer et rire. Il a sauvé ma famille.
Je pense vraiment que de restreindre le traitement de l'addiction de l'alcool par le traitement au baclofene, équivaut à une "non assistance a personne en péril".
Nombreuses sont les personnes qui pourraient guérir de leur addiction.
C'est tellement triste!
Il serait bien plus approprié et bien plus intelligent d'aider les médecins dans le protocole de posologie qui peut guérir.
Merci le forum, Merci Sylvie et tous les autres membres qui m'ont soutenu, et
MERCI BACLOFENE !
Très jeune déjà je consommais de l'alcool. C'était pour moi une sorte de masque pour affronter mes angoisses, mes faiblesses, ma timidité... Les soirées entres potes était très très arrosées. J'ai fait mon premier coma éthylique vers 16 ans. Je ne savais pas m'arrêter. Quand je commençais rien d'autre ne m'arrêtais que d'être complètement inerte.
Ma dépendance s'est accentuée au fil des ans, le matin avant de me rendre au travail, le midi, le soir, la nuit.. Et c'est devenue de plus en plus, c'était mon carburant. Sans alcool je n'arrivais pas a avancer. Tous les jours, dès que je pouvais et il m'est souvent arrivé de me retrouver dans un état plus que second.
Envies suicidaire, remords, mal être, désarrois, tristesse, démotivation, sous estime... berçaient mon existence.
J'ai de grands regrets. Mon état de dépendance m'a fait louper des étapes de ma vie que je ne pourrais plus revivre. Je suis passé complètement a côté de la naissance de ma fille et j'ai loupé quelques moments de l'enfance de mon fils.
Mon fils, c'est lui qui du haut de ses 5\6 ans a déclenché ma prise de conscience.
J'ai essayé d'arrêter. J'ai eu quelques périodes d'abstinences de quelques mois mais pour mieux replonger ensuite. Je suis contre les méthodes habituelles, trop de personnes souffrent, beaucoup ne s'en sortent pas, et je voulais pouvoir être comme tout le monde, pouvoir boire 1 où 2 verres de temps en temps, lors d'un moment festif en famille où entre amis.
Je suis allé dans un centre d'addictologie, je m'y suis senti rabaissé, traité comme quelqu'un de banal et non considéré. Le médecin m'a prescrit un traitement que je n'avais pas du tout supporté et n'a pas voulu m'entendre. Encore plus quand je lui ai demandé de prendre du baclofene, Ils m'ont fermé la porte au nez! Les réunions AA n'avaient pas de fondement, j'avais le sentiment de retourner sur les bancs de l'école.
Ma femme c'est inscrite sur le forum et de là m'a orienté.
J'ai commencé le traitement par baclofene début novembre 2017, je suis indifférent depuis début mars 2018. 5 mois, 5 mois pour reprendre une vie correcte. Je n'ai jamais arrêté en faite c'est venu tout seul. Au fil des jours ma consommation a diminuée jusqu'au jour où mon envie a disparu.
Je suis a 150 mg par jours, je stabilise. Je peux profiter de bons moment familiaux, amicaux sans en avoir des remords le lendemain. Sans même exagérer.
J'ai eu et ai encore quelques effets indésirables mais quand on atteint l'indifférence, ils sont tellement minimes contrairement aux effets de l'alcoolisation.
Baisser le dosage quotidien me semble impossible pour l'instant. Encore trop d'anxiété de part mon travail. Je retomberait dans les profondeurs de l'alcool.
Sans le baclofene je ne serais probablement plus de ce monde où prêt à le quitter.
Le baclofene m'a libéré, il m'a sauvé la vie.
Il a rendu a mes enfants un papa présent avec qui ils aiment passer des moments a jouer et rire. Il a sauvé ma famille.
Je pense vraiment que de restreindre le traitement de l'addiction de l'alcool par le traitement au baclofene, équivaut à une "non assistance a personne en péril".
Nombreuses sont les personnes qui pourraient guérir de leur addiction.
C'est tellement triste!
Il serait bien plus approprié et bien plus intelligent d'aider les médecins dans le protocole de posologie qui peut guérir.
Merci le forum, Merci Sylvie et tous les autres membres qui m'ont soutenu, et
MERCI BACLOFENE !