Bonjour Phil,

Une erreur du labo serait possible ? Je vais attendre ma prochaine prise de sans qui aura lieu bientôt.
Sinon la biothérapie c'est une injection tous les 15 jours HUMIRA 40 mg...
Concernant la stéatose, je précise aussi que j'ai une alimentation avec le moins de lipides (acides gras) possibles.

Hello Pascal et Sylvie,

Alors je suis retourné voir mon addicto au CSAPA et il m'a conseillé d'aller faire un sevrage d'au moins 1 semaine à l’hôpital (sous valium apparemment). J'ai pris rendez-vous mais j'hésite encore pour l'hospitalisation.
J'aurais aimé repartir dans de fortes doses de baclofène (progressivement bien sûr) mais personne ne me le conseille.

Concernant ma biothérapie, j'ai une rémission de mon pso très progressive mais les effets indésirables sont assez durs à gérer, notamment la fatigue qui justement me freine un peu dans mes démarches avec les addictos...

A bientôt...

Bonjour à tous,

Quelques nouvelles, tout d'abord je suis maintenant à 20 mg de baclofène (autant dire rien), je bois toujours autant, mais aujourd’hui j'ai enfin rendez-vous avec le seul addicto à l'écoute et tout à fait ouvert au baclofène.

Mais ce dont je voulais surtout vous parler c'est que suite à la biothérapie que je suis depuis un mois et demi (psoriasis élevé), je dois faire une prise de sang mensuelle.

Et au derniers résultats quelle surprise :
En 1 mois :

ASAT passés de 103 à 32
ALAT passés de 111 à 22
Gammma GT passés de 178 à 78

Je précise que je bois toujours autant et en dehors de la forte diminution du baclofène et peut être une légère amélioration de mon alimentation, je n'ai rien fait pour.
Quelqu'un aurait une explication ?
Par contre CRP ultrasensible passé de 4,5 à 23,2.

Merci d'avance pou vos réponses.

Merci Sylvie et Pascal pour ton lien très instructif.
Pour être franc, je n'avais pas envisagé le baclofène "en mode sevrage". Je pensais au début continuer à boire un peu et que le besoin se ferait de moins en moins sentir.
Je vais retourner voir le seul addictologue que j'ai eu qui est favorable au baclofène mais cette fois ci lui demander de m'en administrer dans le cadre d'un sevrage total.

Bonjour Sylvie et merci pour ta réponse,

Bien sûr, sur les premiers temps j'ai ressenti un effet positif du baclofène indéniable. Avec mon 3ème addictologue (le seul que j'ai trouvé qui était tout à fait pour), nous avons augmenté les doses jusqu'à 150-160 mg. J'ai tout de suite senti que quand je me servais un verre, je mettais une heure à le boire, tranquillement...mais comme je buvais encore il était prévu que nous augmentions encore progressivement.
Seulement voilà, par la suite mon pharmacien a refusé de me délivrer toutes les prescriptions en m'expliquant qu'il n'avait plus le droit et comme je l'ai dit dans mon message précédent, en repassant à 80 mg/jour mon envie de boire est assez vite revenue. Je précise que j'ai tout à fait conscience que la part "volonté" est importante aussi.
Je ne voile pas la face, l'alcool est actuellement pour moi un médicament, c'est à dire l'anti-dépresseur le plus efficace pour moi.
De toute façon je n'ai pas le choix, ne serait-ce que parce que j'ai eu une suspension de permis de 6 mois et que je dois faire des analyses pour pouvoir le récupérer. Pas de permis, pas de travail, pas de vie sociale, surtout là où je vis.
Donc je suis en train de me préparer à attaquer un sevrage total d'ici quelques jours mais je suis inquiet sur mon état physique et surtout moral à venir.
On me parle de valium ou de lexomil mais j'ai des doutes.
Comme je le disais j'ai un psoriasis à un stade grave, j'ai beaucoup de mal à marcher et à utiliser mes mains. Je viens de commencer une bio thérapie mais il faut être patient. Tout cela n'est pas facile à gérer sur tous les fronts !

En tout cas merci pour ton aide !

Bonjour à tous,

Voilà, après avoir lu le livre d'Olivier plusieurs fois, livre captivant par ailleurs, je me suis décidé à aller voir une association (CSAPA) pour en parler et nous sommes partis sur 160 mg par jour. C'était il y a un peu plus d'un an.
J'ai franchement rapidement senti une nette diminution de l'envie de boire (disons consommation diminuée par deux à peu prés).
Mon addictologue avait prévu d'augmenter un peu plus les doses, seulement voilà, est intervenue la nouvelle restriction limitant à 80 mg alors que je progressais bien.
Du coup, ma consommation d'alcool a repris un peu plus et pour être franc je me pose des questions avec ces doses sur le rapport bénéfices/effets indésirables du baclo en le prenant dans ces proportions.
Bien sûr je ne veux pas tout lier au baclofène, mais j'en prends depuis plus d'un an, j'ai les muscles qui fondent, j'ai perdu 11 kilos et étant porteur du psoriasis, je fais actuellement des crises d'un niveau jamais atteint et vu que je suis maintenant limité à 80 mg par jour, le baclo n'a plus vraiment d'effet sur ma consommation d'alcool.
J'ai commencé de ma propre décision à diminuer mes prises, je suis actuellement à 60 mg par jour et j'aimerais savoir quelle est le rythme de diminution raisonnable pour arrêter sans risques.

Merci d'avance à tous.

ps : je voudrais quand même pousser mon coup de gueule, quand on se fait balader d'un addictologue à un autre et qu'il n'y en a jamais deux qui sont du même avis, du coup on est perdu et on passe ses soirées à faire des recherches sur internet.