Bonsoir, alors j'ai eu une (très longue, )! conversation avec mon addicto.
Effectivement il n'avait pas bien compris par nos échanges via mails la différence entre mes "envies" et "idées"
L'envie surviens maintenant le soir surtout , pendant ou après le diner.
Sylvie a qui j'avais exposé le problème plus en détail avait compris direct et m'avais dit de faire
40 réveil/ 20 11h/ 20 14h/ 10 17h (redescente 20 mg compte tenu des EI)
Celui ci ce soir à qui j'ai expliqué en détails et avec toutes les nuances possibles mon craving (seule/pas seule/alcool à portée de main ou non) m'a dit de faire
40 réveil/ 20 12h/ 20 14h et...si besoin 10 de plus.
(Sylvie, as tu pensé a passer un diplôme en pharmacologie?

)
Étant donné que j'ai des symptômes de manque de Baclo (somnolence/vertiges) en fin de journée je pense les prendre ces 10 mais il m'a laissé le soin de les placer où j'en ressentirai le besoin.
Concernant les soupçons de bipolarité, il a consulté les comptes rendus du centre expert et après étude m'a expliqué qu'il n'y avait pas de véritable réponse là dedans.
Il m'a dit qu'il n'était pas psychiatre...et pourtant m'avait donné Xeroquel puis Dépakote (danger avéré à l'heure d'aujourd'hui!) il y a qq années sans effets sur mon humeur à part une fatigue extrême.
J'ai un courrier de mon psychiatre que je vois depuis bien des années décrivant exactement mon problème (fait à ma demande début juin au cas où il y aurai dérapage et alcoolisation massive pour réaliser une éventuelle Xème cure, à l'époque je tentais le Sélincro):
"Trouble unipolaire récurrent s'accompagnant d'un abus de substances à début juvénile "
J'ai un fond dépressif (raison pour laquelle l'addicto en question voulait me mettre sous Sub vu que l'humeur était en berne malgré tt les AD et régulateurs de l'humeur essayés...)
Et juvénile forcément, j'avais 19/20 ans quand mon problème avec l'alcool a commencé, le shit a 15 ans.
Unipolaire oui j'ai fais des dépressions. Pas BI polaire. Pas de "manies" avant la prise de Baclo.
Terrain sensible, certes.
"Usage de l'alcool qui prend des formes d'alcoolisations égodystoniques"
En gros après recherches parce qu'il en faut avec un tel jargon, je ne suis pas en accord avec moi même lorsque j'abuse de la boisson.
Mais pour ce dernier critère, je pense ne pas me tromper en disant que si nous sommes ici c'est bien parce que nous éprouvons tous ceci lorsque nous nous alcoolisons, si ce n'est pas le soir même, au moins le lendemain (dystonie: comprendre = regrets ou plus scientifiquement mais simplifié : conduite d'une personne, qui lui est déplaisante, et contraire à ses valeurs. )
Sachant que j'ai eu une vie de m*** depuis, aller, mes 11/12 ans (ambiance pourrie à la maison, disputes père/mère + que fréquentes, soeurs qui ne m'ont jamais parlé sous prétexte que j'étais "trop petite" puis m'ont renié littéralement dès le début de mes soucis avec substances ...(15ans)
+ suicide de mon père à 19 ans
+ mort accidentelle de mon meilleur ami à 20 ans
+ rencontres amoureuses toxiques (de 15 à récemment que des boulets)
+ fond anxieux réel je reconnais (dès le CE2 grosses difficultés à prendre la parole en classe)/ à l'heure d'aujourd'hui encore pas mal angoissée si entretien/réunions par exemple
+ Zéro projets pro motivants
Y a de quoi faire un (des) blacks out !
L'addicto ne me remet pas sous régulateur de l'humeur.
Il a compris que le contexte était totalement différent étant donné que mon boulot m'épanouis, que je sais maintenant où j'en suis, ce que je veux et ne veux plus pour mon bien être (fini les boulets qui me tiraient par le fond et les jobs d'animatrice)
Voilà malgré la toute nouvelle restriction de la RTU qui vient de tomber il ne m'a aucunement parlé de redescendre à 80mg mais d'adapter la poso en fonction des EI et de ma conso.
Que chacune des personnes qu'il suivait avait sa propre répartition, allant même jusqu'à la modifier (augmentation) les weekends ou en situation "à risque".
Il a quand même signalé mes EI "parce que même s'il n'était pas le prescripteur tout médecin en connaissance d'EI d'un médicament se doit de le signaler".
Ca fait un bon moment que que je suis sur ce message, fort long, et j'ai sommeil...d'ailleurs sans aucun somnifère...et le Lexomil soi disant sans accoutumance n'est qu'une salop***de Benzo qui crée une accoutumance contrairement à ce que m'avait dit le prescripteur Baclo...!
Bref, je me couche, et vous souhaite une douce nuit.