Résultats de la recherche (114 résultats)

Mirza
24 Février 2013, 15:43
Bonjour Ilka

Très heureuse d'avoir de tes nouvelles même si elles ne sont pas top.

Tu sais que j'ai vécu aussi la descente forcée aussi. Psychologiquement, c'est déprimant : tout refaire après 1 an de traitement et d'es. Pour rien.

Non, dans ton cas tu as connu la vraie indifférence jusqu'à l’abstinence parce que tu ne pouvais plus boire.

Courage, elle va revenir.

Raconte nous le degré "zéro", si le corps a une mémoire du baclofène ou pas.

Te sevrer de l'alcool aussi ?

Je t'embrasse.

Marie
 
Mirza
20 Février 2013, 23:11
Merci Daniel

Mais le stress extrême est douloureux physiquement aussi.

Manamou: 3 verres par jour c'est pas grave, je trouve. Ou est ton problème pour les analyses de sang ?
 
Mirza
20 Février 2013, 23:04
Tu sais Mamanou

Au passage des 220 mg j'ai bu 2 litres de rosé, après ça s'est calmé.

Je ne connais pas des es, en dehors de la dépression. La plupart peut se régler. Courage et monte doucement.

Je t'embrasse
 
Mirza
20 Février 2013, 19:37
Bonsoir

Je suis un peu paumée : le baclo ne fonctionne pas normalement chez moi. La plupart du temps, on monte et on rencontre l'indifférence.

Je suis allée jusqu'à 250 mg. J'ai du redescendre à cause des ES classiques, hypertension et surtout la confusion mentale : Paranoïa, hallucinations auditives et visuelles. L'HP me tendait ses bras. J'ai du redescendre vite : en 10 jours, j'étais à 120 mg. C'est là que j'ai rencontré l'indifférence.

Mais au lieu de me relaxer, le baclo me rend angoissée, stressée, incapable de décisions et d'actions. Ma psy m'a demandée alors de descendre à 110 mg. Et là : catastrophe : retour du craving et plusieurs pastis et 1 bouteille de vin (rouge cette fois) 3 fois. Je monte à 120 , pareil. Et glou ! Là je suis à 130 mg. C'était la seule solution au regard de ce que je peux lire ici.

Vu la psy prescriptrice hier qui tient en général à ce que l'on suive le dosage qu'elle préconise. Elle me dit que mon histoire avec le baclo est atypique, qu'elle n'a pas de recul, que je dois faire comme je sens. Je ne sens rien.

Elle m'a enfin prescrit de l'Atarax pour me calmer.

Je me rappelle un médecin qui avait donné du fluidifiant à mon fils pour sa bronchite : ce médicament peut ou l'exciter ou l'ensuquer m'avait-il dit.

Le baclo ne me relaxe pas, en revanche il agit sur ma consommation d'alcool. Y a t'il quelqu'un qui partage ce même type d'expérience à l'envers ? Presqu'un an de baclo ?

A bientôt

Marie
 
Mirza
07 Février 2013, 23:33
Merci Copy, je suis allée sur Wikipédia. Instructif

Mais parfois quand vous évoquez ici les composants d'une e-cig, c'est du véritable chinois pour moi.

J'aurais voulu avoir une égo c, de couleur ou avec des motifs sympa, une 1000 mais les prix vus sur my free me semblent élevés. Min kit m'a coûté environ 45 € avec l'expédition

Bébert, le dot it yourself..Il faut carrément un labo : l'espace, la sécurité, les tests, et du temps..Un peu compliqué

J'ai la égo c 1000 mah basique noire depuis décembre : j'ignorais que la batterie avait une durée de vie éphémère.

Vous connaissez un site pas cher pour les liquides ? ils sont tous à 5,90 les 10 ml..
 
Mirza
05 Février 2013, 20:40
Bonsoir Al

Longtemps à 120mg, je suis redescendue à 110 mg à cause de mes angoisses, mon stress. Je suis toujours hyper tendue. Ce n'est pas ma nature, c'est le baclo.

Maintenant que tu évoques la répartition, effectivement, je pense que la solution doit se trouver par là.
Pas d'ad (médecin réticent)

Je prends les 110 en 3 prises : 14h - 16h -18h.
Auparavant je les prenais en 4 prises, j'étais moins tendue.
Je vais recommencer 4 prises.

Essaye de ton côté : 20 - 20 - 10, pourquoi pas.

Marie
 
Mirza
05 Février 2013, 20:25
Sue ellen : moi aussi je vapote sans cesse. Je tête pendant tout un film.
Ca ne me plaît pas trop ça.

Sylvie tu en as une jolie ? La mienne est basiquement noire : ego c 1000. J'aimerais à terme en prendre une belle et une puissante

Copy : à quoi sert la seringue ?

Je ne comprends pas encore tous les mots des appareils qui constituent la e cigarette.

Mais, j'ai acheté via internet juste pour voir un clearomiseur ego cc 1,8ohm. Effet multiplié de la fumée, du goût et de la fumée.

Bébert, je serai intéressée par une fabrication maison : ou trouve t-on le mode d'emploi et les produits pour fabriquer son e liquide ?

Pour finir : la e cigarette est moins nocive que la cigarette, alors les détracteurs, on s'en passe. J'ai passé un scanner aujourd'hui : j'y ai lu emphysème, nodule au poumon. Merci le goudron.
 
Mirza
28 Janvier 2013, 23:59
Merci Copy
Je tâche de ne pas trop culpabiliser de mon vapotage intensif depuis que je t'ai lu. J'aime bien 16 mg pour le "Hit".
J'ai trouvé une fiole à 30 ml de "goût américain" sur internet. Il y a plus gros ailleurs ?
Il paraît qu'en descendant il n'y a plus le même effet, même en achetant des "Flash" ( à base de menthe poivrée ).
Pour l'instant, j'ai décidé de ne plus trop penser. D'abord la lutte contre l'alcool et les es du baclofène . Chaque chose en son temps en reconnaissant les bénéfices de la cigarette électronique.
 
Mirza
24 Janvier 2013, 0:26
Tu as raison Isabelle
Je culpabilise peut-être pour rien..
Mais je ne peux plus m'en passer, je vapote sans cesse le soir de 21 heures à minuit l'ego c toujours au bec.
Je voulais arrêter la clop et me voilà accro au substitut.
Après tout, pourquoi ne pas assumer
 
Mirza
24 Janvier 2013, 0:04
Bonsoir

Je suis à la cigarette électronique depuis le 5 décembre. Entre la cigarette et l'alcool autrefois consommés, j'ai économisé presque 300 E par mois. Pas mal.
Le problème : je ne cesse de vapoter surtout le soir devant l'ordi ou la télé. Comme une chicha.
Je suis à 16 mg/ml de nicotine. J'ai peur de baisser et ne plus connaître le "hit".
Bref, je suis accro à la e-cigarette.
Qui a réussi à la quitter ou à passer à zero nicotine?
 
Mirza
23 Janvier 2013, 23:43
Bonsoir Mamanou

Je pensais que la perte de poids était lié à mon état de santé général. Comme je suis en plein changement de mutuelle santé, je n'ai pas fait encore les analyses de sang demandées par ma gynéco, dont les gamma GT (elle m'avait demandé si je buvais et lui avais répondu que "oui, par le passé, l'alcoolisme n'est pas facile à assumer) ni celles prescrites par mon généraliste. Donc, je ne sais pas où j'en suis au niveau de cette fameuse leucémie chronique et de mon état immunitaire.
En ce qui concerne le col, biopsie dans 2 mois : il est trop tôt au regard de la dernière intervention en septembre pour encore me charcuter. Ce répit me soulage. J'ai zappé le sujet pour le moment alors qu'il impacte tout : ma santé, mes enfants, mon travail et mes finances.

André !

40 kg en moins en 4 mois , sans régime ! C'est incroyable ce que cet alcool nous fait prendre au niveau physique. Le changement, sans absorption d'alcool excessif, est à tout niveau. Tu dois être ravi et te plaire davantage. J'imagine la surprise de ton entourage.

Finalement, je suis très contente aussi d'avoir perdu du poids. Perdu des seins (zut !), des hanches des fesses, des joues (re-zut).

Manamou, mon histoire avec le baclo est spéciale : a 250 mg c'est l'enfer psychique et physique. Descente pour arrêter le baclo définitivement. 15 jours après à 120 mg. Là j'avoue que j'ai connu "l'indifférence" que je mettais sur le compte de l'étourderie ou de la fatigue : comment oublier son verre de vin plein ?.

Mais c'est la perte de poids qui a définitivement validé mon "détachement", elle en est la preuve matérielle. Je ne peux donner la date exacte du détachement : autour du 8 décembre. Mais oui, je crois que c'est bon là. L'alcool et moi, ce n'est plus comme avant. Mais comme je dois encore descendre, j'ai un peu la frousse que l'équilibre atteint soit précaire.

En tous cas, ça sent bon, super bon. Ne plus se réveiller avec des bleus sur le corps parce qu'on s'est fracassé la veille à force de trop de rosé et de black out. Je réalise mon changement, mon bonheur aujourd'hui. Mais le baclo et moi, on n'est pas encore stabilisés pour remplir le tableau des guérisons.

Je souhaite à tous une superbe perte de poids, minimum !

Et toi Mamanou, ou en es-tu ?

Marie
 
Mirza
23 Janvier 2013, 20:01
Bonsoir le Forum

En décembre, j'avais le moral dans les chaussettes à cause de mes ennuis de santé.
En début de ce mois, j'ai fait le point avec mon médecin. Il me semblait que mon corps partait en eau de boudin.
Je ne l'avais pas remarqué au début, mais je maigrissais depuis décembre. En 1 mois 1/2 j'avais perdu pratiquement 5 kg sans faire de régime.
J'ai dit à mon médecin que j'accusais le Baclofène et les désordres digestifs qu'il m'occasionnait (selles fréquentes).
Cette perte de poids m'angoissait parce qu'elle n'était pas contrôlée et maigrir davantage me faisait peur et pas envisageable au regard de ma corpulence. Jusqu'où cela pouvait-il aller ?
Il m'a répondu : ne serait-ce pas la disparition de l'appétence ?
-ah, non, non sûrement pas ! (sous entendu, je ne buvais quand même pas à ce point ! (mon oeil)) On a convenu que si je perdais encore du poids que je ferai un scanner.

J'ai vu ma psy prescriptrice, hier, et lui parle de la réponse de mon généraliste.
Elle me confirme qu'elle a pu observer de très grosses pertes de poids suite à l'arrêt de la consommation immodérée d'alcool parmi ses patients.

A 100 calories le verre de vin, chaque soir, je prenais pratiquement 800 calories ! Apéritifs et une bouteille voire plus de rosé. Comme si je mangeais en plus dans la journée un repas très très copieux.

C'est impressionnant ! Et c'est aussi la signature de, je crois, la guérison. Je sais que Julie Maurice a beaucoup maigri, mais régime ou seulement arrêt de l'alcool ?

Je suis redescendue à 110mg de baclo à cause des ES (fin de l'hypertension mais grand stress inexpliqué et tension élevée encore).

En principe, tous les guéris ont du maigrir..

A bientôt.

Marie
 
Mirza
16 Janvier 2013, 0:39
Bonsoir

Christelle : je prends du eliquide "tabac americain". Ca me convient, je fumais des Fortuna.

Tu peux en trouvé dans divers sites à 5,60 E les 10 Ml hors frais d'expédition.
 
Mirza
12 Janvier 2013, 21:04
Van Gogh

La batterie de ma cigarette mesure environ 10 cm. J'ai choisi sa puissance en fonction de ma consommation de tabac (plus d'un paquet). Ta cigarette Nhoss semble plus petite que la mienne. Ta cigarette me fait penser à celles vendues chez les buralistes. Inefficaces pour moi : pas de choix de dosage en nicotine ou en goût. Prends contact avec le site où tu l'as achetée. Tu sens le "hit" ?


Copy :

Très belles tes e-cigarettes et la vue derrière le nuage de vapeur d'eau.
Mais dis-moi, en haut des placards, les bouteilles vides, c'est toi ?
 
Mirza
12 Janvier 2013, 19:15
Bonjour

J'utilise une cigarette électronique pas l'ego C. Une avec une batterie de 1000 mah, apparemment plus simple d'utilisation que l'Ego c au regard de la video.

Kit à 33 euros chez Ci-Klop. Très simple d'utilisation. Commencé le 5 décembre.

Je prends un e liquide goût américain pour remplacer les fortuna dosé à 16 mg. J'avais demandé au vendeur d'internet ce qui se rapprochait le plus de la Fortuna. Il existe des goûts Marlboro, Camel, Gauloise cerise etc... Le liquide coûte 5.60 €.

La e-cig m'a coûté environ 43 € en décembre (avec le kit et deux fioles de liquide). J'ai entamé un 3ème flacon de liquide aromatisé.

J'ai eu 3 fois des tentations et j'ai fumé une vraie cigarette pour voir : Pas mieux ! Le délicieux souvenir du goût de mes cigarettes préférées s'était évaporé.

Je fumais plus d'un paquet de cigarettes par jour. Je les achetais par cartouche en Italie (43 € au lieu de 61 € en France). Acheter des cigarettes ne me dit plus rien aujourd'hui. De plus, je vapote au bureau et chez moi sans risque pour mon entourage. Un luxe !

Une question ? pourquoi avoir plusieurs cigarettes électroniques ? J'embarque la mienne partout. Si besoin, avec la clef USB je la charge avec l'ordinateur au bureau, sur ma box chez moi, sur l'allume cigare..

Economie et net mieux-être pour moi (moins essoufflée).

C'est vrai les copains Alcool et Tabac sont souvent associés et redoutables.
 
Mirza
06 Janvier 2013, 1:32
Bonsoir Sylvie

Mon 1er cancer est un cancer des anticorps. On l'appelle aussi la "maladie des Présidents" (wikipedia). Mladie rare mais tu trouveras son nom sur internet. Elle est incurable mais je ne m'en tire pas trop mal avec elle après chimio.

Mon hémato m'avait dit que si besoin étant, on me ferait des transfusions d'immmunoglobulines (anticorps humains). Pas de maladies hivernales, tout allait bien. Mais apparemment c'est trop tard, le mal est fait. J'étais fatiguée et ai perdu 5 kg (sans régime), mentalement en accusant le Baclofène (en ayant une pensée pour les boulimiques). Mais je n'étais pas en surpoids.

Merci d'être intervenue, fidèle soldat, Sylvie.

J'ai voulu exprimé un mal être et un manque de notre copain alcool. Ca m'a fait du bien. Un bien fou, même !

Cependant, je ne souhaite pas que cette discussion soit alimentée parce que certains ont déjà évoqué le manque bienséant de leur copain alcool une fois guéris.

Une réponse de Mamanou et de la tienne me comble amplement.

Merci encore.

Je reviendrai, j'espère bientôt, pour être figurée dans les "guéris". Pour l'instant, je reste vigilante et espère avoir assez de courage pour le reste de mes épreuves.

A bientôt

Marie
 
Mirza
06 Janvier 2013, 0:17
Merci Mamanou

Disons que ça a été soudain, à peine 2 mois après une conisation réussie pour cellules pré cancéreuse. Maintenant cellules cancéreuses : Hystérectomie en prévision, minimum. Pas trop de défenses immunitaires en même temps. Bon on n'est pas sur un forum de cancers.

Ok, je vais essayer de ne pas me faire de bile.

Dans un autre monde, j'aurais souhaité les enfants chez leur père et moi siroter du rosé et commater. Ah zut, j'ai un job aussi à assurer.

Au lieu de ça, je tourne en rond. Je ne peux pas boire pour oublier.

Tu sais que j'ai commencé à picoler sérieusement lors de ma chimio : je ne pouvais rien avaler de solide, et un toubib m'avait conseillé la vodka et le jus d'orange pour les calories. Le jus d'orange pour l'énergie.

Tu bois encore toi ?

Merci pour tes encouragements. L'alcool et ses effets me manque un peu.

Je t'embrasse et te dis merci.

T
 
Mirza
05 Janvier 2013, 23:48
Bonsoir

Il y a des moments où une bonne biture et un sommeil éthylique peuvent manquer.

J'ai déjà un cancer du sang rare, une sorte de leucémie chronique. Je ne peux le nommer ici à cause des moteurs de recherche sur internet. Et puis on s'en fout.

Je viens d'apprendre qu'à cause de ma faiblesse immunitaire liée au dégâts de la chimio, un autre cancer a pointé son nez contre tout atteinte : cancer du col de l'utérus.

Dur à avaler.

Dans un autre temps, je me serais vautrée dans l'alcool pour faire une sieste ou profiter d'un gros sommeil en plus.

Mais voilà, je prends du baclofène. Je ne dors que grâce à l'immovane un peu, la nuit. Même crevée par manque de sommeil, les siestes sont impossibles.

J'ai bu un peu ce soir, 1,5 verre de pastis et 1/3 de rosé, je n'arrive pas à plus malgré une volonté de cuite pour oublier l'espace d'un instant. Je ne peux plus boire trop. Je n'y arrive pas, non pas par dégoût, parce que je ne peux plus aller plus loin.

L'alcool n'est plus mon poteau, ma béquille et quelque part ça fait chier.

Ca créé un manque quand même, un vide, un vide superficiel, mais un vide réel.

C'est con !

Marie
 
Mirza
31 Décembre 2012, 15:17
Bonjour Pat

J'ai eu une anesthésie générale cette année alors que je prenais du baclo.

Conseil de mon prescripteur :

Le dire à l'anesthésiste (après tout tu peux le cacher).

Arrêter la veille à minuit (comme le reste : nourriture, boisson, tabac)

Après l'opération, reprendre le baclo à partir du moment où tu peux manger à nouveau, sans vouloir rattraper les prises perdues et de le dosage de la journée . Exemple : si tu es à 200mg en 4 prises 8h -12h -14h-16h (50 mg à chaque prise) et que tu peux manger à 14 heures, tu dois prendre 50mg à 14h et 50mg à 16 h et basta.

Ca s'est bien passé. Pas de manque.

Bonne journée
 
Mirza
24 Décembre 2012, 18:08
Merci Sylvie et Daniel.

En fait, je voulais me trouver jolie. Trop d'alcool et de cigarettes n'aident pas à avoir un visage reposé. Je m'aime mieux maintenant physiquement et moralement.

Daavid !

Vieille branche! Que deviens-tu ? Toujours abstinent et sous baclo ? Raconte..

Je t'embrasse fort aussi et souhaite à tous de passer de joyeuses fêtes.
 
Mirza
24 Décembre 2012, 0:19
Merci Celestin et Frankolo.

Il n'y a pas de conclusion à mon histoire Baclo. Chaque individu réagit différemment à la prise du Baclofène. Le baclo a son propre mode de fonctionnement. Ce n'est pas forcément : monte ta posologie et tu connaîtra l'indifférence.

Ne pas lâcher le morceau, quoiqu'il arrive, c'est ce que je retiens. Il est le seul remède à l'alcoolisme.

Je n'y croyais plus, j'étais terriblement déçue et amère. Contre toute attente, je me suis détachée de l'alcool.

Ce résultat est un beau cadeau, c'est vrai. Pourvu que ça dure.

Bonne soirée
 
Mirza
23 Décembre 2012, 16:46
Merci Euphoria d'être venue sur mon fil.

Jusqu'alors j'hésitais à raconter mon histoire baclo peu banale au regard des différents témoignages. Tu m'en donnes l'occasion.

En novembre, suite à mes confusions mentales et mon hypertension, je suis passée de 250 mg à 120 mg en 2 semaines. Sans encombre. Mon coeur s'est assagi d'un coup, ce qui m'a permis d’éviter un week-end branchée à un appareil pour mesurer la tension jour et nuit. J'ai annulé mon 2ème rendez-vous chez le cardiologue.

Je sais que ce n'est pas logique, mais il y a bien eu lien de cause à effet. Je n'avais jamais ressenti le côté relaxant du Baclofène. Au contraire, j'étais tendue, confuse, angoissée, renfermée, sauvage, antipathique.

Je demande à ma psy de rester un peu à 120mg le 17 novembre. Une arrivée à zéro, c'était trop dur psychologiquement : 8 mois de dérèglement physique et mental pour rien. Pour que le Baclo ne fonctionne pas pour moi. Pas juste.

Retour du craving et de la consommation à outrance : 3 large ti-punchs serrés le soir un cubi en 3 soirs. Tous les soirs, le même scénario. Je me trouve ridicule avec ces 12 cachets qui ne me font rien. Je pense à ce moment là, que je vais lâcher le baclo. Histoire d'avoir une saloperie de moins ingurgitée par jour.

Je me lance dans l'achat de 1/2 bouteille de vin réalisant à quel point le cubi est dangereux. Les punchs plus nombreux, mais je me tiens à la 1/2 bouteille de vin. Un verre en appelant d'autre, j'allais me jeter sur le rhum quand mon fils me dit je suis bleue (bourrée). Il y avait longtemps que je ne l'avais entendu ce mot "bleu". Je me mets à bouder intérieurement, ne voulant pas lui donner raison, je ne me sers pas le rhum pur. Mine boudeuse, bras croisés et poings serrés je réfléchis.

Je me dégoûte à me voir boire un verre, fumer 3 cigarettes et reprendre un verre et les cigarettes qui l'accompagne. Main gauche le verre, main droite la cigarette. C'est sans fin. Les deux amis (alcool et tabac) qui s'entraident pour me bousiller la santé et le porte-monnaie. Belle image d'une descente aux enfers. J'ai quand même deux enfants à charge de 16 et 11 ans ! Je me trouve hideuse, lamentable. Je me promets alors de plus boire en semaine et de tenter d'arrêter la clop. J'achète une cigarette électronique et des patchs.

Je fais un effort, me contraints puisque naturellement le baclo n'a pas agit sur moi.

C'est encore frais mais aujourd'hui, je ne bois pas d'alcool en semaine sauf si accompagnée d'amis pour un apéro. Je bois moins vite mon verre que mes amis. Le week-end, je m'autorise un peu de vin en mangeant. J'ai abandonné le ti-punch. L'improbable est arrivée : je me suis détournée de l'alcool. Ca ne me dit plus rien. Je bois 1 verre de vin ou 2 et j'oublie de le finir. A part 3 écarts (sans en acheter) depuis le 10 décembre, je ne fume plus de tabac.

Un jour en fin d'après-midi, je me trouve nerveuse sans raison : je réalise alors que j'avais oublié de prendre le baclo (14h-16h-18h). Sa prise quotidienne me relaxe. Je me sens détendue.

Le baclo a fonctionné différemment chez moi. Je suis calme et j'ai renoué des relations normales avec mon entourage (a 250mg, j'étais à l'ouest).

Et mine de rien : tabac et alcool en moins, ça fait près de 300 € qui reste sur mon compte bancaire par mois.

Je n'ai pas compris le cheminement du baclo en moi : la montée des dosages a été douce (4 mois pour être à 250 mg) et je continuais de boire, même s'il y a eu quelques jours d’abstinence.

Relaxée, détachée de l'alcool mais méfiante et vigilante. Je suis soulagée. Pourvu que ça dure !

Marie
 
Mirza
03 Novembre 2012, 23:16
Merci Frank pour ton intervention.

Je n'ai pas reçu de grosse gifle liée au traitement, du moins vécue comme telle. Je n'avais conscience de rien. Ma confusion mentale n'était pas quotidienne et je n'ai jamais pensé que je n'en pouvais plus du Baclo.

Néanmoins, mes tachycardies et mon stress perpétuels m'inquiétaient. Je ne comprenais pas mon hypertension , (15, 17, 19, 21). Je pensais être éligible à une crise cardiaque. C'est ma psy-prescriptrice qui a fait le lien entre l'hypertension et le Baclo.

Mercredi dernier, j'étais à 240 et je suis à 200 mg. Honnêtement, je le réalise aujourd'hui, mon coeur ne bat plus la chamade. C'est génial ! Une révolution pour moi ! Et dire que j'ai rendez-vous avec un cardiologue mercredi prochain! Vaut mieux le voir pour rien et ne vais pas lui parler du Baclo. Je me sens si bien à 200 mg, du moins côté coeur ! Le nirvana !

Là où je te rejoins cher Frank, c'est que je vais pas laisser tomber l'affaire.

Quand je reverrai ma psy, je serai à 120 mg. D'après elle, mes troubles mentaux sont apparus à ce seuil.

D'accord, j'ai convenu avec elle que j'étais en danger, après coup. Cependant je vais négocier une pause à 110/100 mg. Je ne veux pas lâcher le baclo et me retrouver à zéro. Je veux y croire encore. Je m'accroche encore à cette molécule. je me demande pourquoi d'ailleurs. Elle a fait partie de ma vie pendant 8 mois. La peur de me sentir orpheline sans elle.

Je ne sais si ici des gens ont vécu le zéro Baclo quitte à reprendre ensuite.

Je me sens moins seule dans ce combat quodidien..Merci encore.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
02 Novembre 2012, 23:42
Merci Viva, Sylvie et Daniel.

Certains médicaments qu'on donne aux enfants peuvent ou les exciter ou les endormir. Il y a la chimie à la fois du produit et celle du corps et du mental.

Dans mon histoire, peut-être aurais-je pu guérir à 300 mg ou plus mais pas dans mes conditions actuelles. A savoir rester à l'hôpital pendant 1 mois. Je ne le peux pas.

Je ne suis pas du tout soulagée de perdre mes troubles liés au baclofène. Je suis déçue d'arrêter le parcours. à sa

Un généraliste aurait-il fait le lien entre mes propos raconté de façons anodines et détachées et la notion " de confusion mentale" ? Aurait-il compris que mon hypertension était du à la prise de 250 mg de baclofène ? Il y a quelques jours j'ai cru que ma fille de 11 ans était partie à 5 heures du matin pour aller chercher un "truc" près de son ancienne école. J'y ai cru jusqu'au lendemain. Mais grâce à ma psy et son diagnostique posé ultérieurement, j'ai compris que j'avais eu encore une hallucination. Je n'évoque qu'à peine le courrier incendiaire que j'ai envoyé à mon généraliste qui avait laissé mener la consultation par sa stagiaire. Là encore, après une semaine, j'ai réalisé que mon esprit était, encore altéré.

Olivier Ameisen n'aurait pas pas pu envisager un tel effet, parce qu'à lui tout seul il ne peut être le canalisateur de tous les effets du baclofène sur les patients.

Ma consommation a chuté avec le baclofène. Il y a des jours où je ne bois pas parce que j'ai peur de devenir schizophrène et de faire n'importe quoi. Je bois environ (pas ce soir) 1 apéritif et 1/2 bouteille de vin. Plusieurs fois j'ai cru le but atteint pour réaliser quelques jours après que je m'étais trompée.

Avec le temps je suis devenue fataliste : j'avais une chance sur 10 millions d'être atteinte de la maladie du sang qui sommeille en moi. Je suis intolérante à la cortisone et malheureusement au baclofène. Au lieu de me sentir détendue, je sens pointée la crise cardiaque à chaque montée de stress pour des futilités. Fataliste pas dans le sens "défaitiste".

Mes troubles mentaux m'auront appris à être une habituée du "excusez moi". j'ai du le faire à mon généraliste, à mes collègues et à mon chef de service et bientôt à 3 de mes amis. En gros "Excusez moi" je n'étais pas moi-même.

Viva. je pense que ma psy a du évoquer mon cas dans son réseau de médecins prescripteurs de baclo. Veux tu que je lui demande quelque chose en particulier ?

J'amorce la descente de 40mg toutes les semaines. je suis actuellement à 200mg. Descente presque à la verticale.

Ca me chier quand même tout ça !

A Bientôt.

Marie
 
Mirza
02 Novembre 2012, 0:38
Lune

C'est sans doute ton ressenti et le respecte.

Mais je ne peux pas te laisser dire :

"en 2010, j'ai été traitée, pour un cancer, avec chimio, et radiothérapie...
et ben , que dalle, a coté, des ES , du baclo...de la gnio, gniote, mon cher ami..."


Les chimio et leurs conséquences peuvent être terribles (en connaissance de cause) : 7 mois de chimio, un staphylocoque avec hospitalisation, et ensuite 14 fois grâce aux dons d'hémoglobine et de plaquettes et des facteurs de croissance de globules blancs, j'ai eu la vie sauve. J'ai tutoyé la mort. Je ne remercierai jamais assez les donneurs de sang, de plaquettes et d'immunoglobuline.

Les ES peuvent être gérables en restant un peu plus longtemps sur un même palier.

Marie
 
Mirza
02 Novembre 2012, 0:11
Bonsoir.

Je suis intolérante au baclofène. Le verdict est tombé avant hier.

J'ai commencé à en prendre le 07/03/2012. Depuis juin je me bats avec les 230-250 mg, sans effets probants.

Les effets indésirables sont très forts sur moi : confusion mentale et hypertension et les autres qu'on connaît tous ( sudation, insomnie, difficulté d'élocution, de concentration, etc..).

Avant le baclo, je n'avais jamais souffert de maladies mentales ou cardiaques.

Je plonge dans la paranoïa et les hallucinations visuelles ou auditives. Toutes les situations au quotidien (prendre sa voiture, se garer, attendre chez le médecin, répondre au téléphone, ouvrir une lettre...) sont devenues anxiogènes.

Mes 2 dernières visites chez mon généraliste ont démontré une tension à plus de 16. Chez la psy-prescriptrice : 19.10 mercredi dernier (après avoir attendu 15 minutes assise dans le fauteuil). Avec un tensiomètre chez moi: une fois à 21. Pas envie d'un infarctus.

Ma psy fait partie d'un réseau de prescripteur de baclofène. Elle a du recul et un retour des expériences.

Au regard du ratio bénéfice/risque, pour la 1ère fois de sa carrière, elle m'a demandé d'arrêter le baclofène. Il devenait trop dangereux pour moi.

J'étais à 240 mg. Je descends de 40 mg chaque semaine. Lors de mon prochain rendez-vous, je serai à 120 mg.

Certes, on peut se dire au premier abord "8 mois pour rien avec des effets secondaires dangereux".

Je pense que je vais me retrouver, celle d'avant le baclo : la conviviale, la souriante. Pas l'exclue, l'antipathique que je suis devenue.

Et depuis le baclo, une fois le déni rejeté et inscrite sur cette liste, j'ai eu le temps d'appréhender l'alcool et ses dérives, la consommation raisonnée et pour les plus chanceux, l'indifférence.

Le clap de "Fin" n'est pas encore envisageable pour moi. Je vais tenter, en tuant "l'habitude",en me contraignant un peu, de faire un compromis à 100 mg avec elle, puis que c'est à 120 mg que mes troubles psychiques ont commencé.

Mon expérience peut être utile à d'autres. Cependant, un médecin traitant n'aurait pas pu dire "confusion mentale". Si le problème n'est pas pointé du doigt alors le patient ne réalise pas sa dérive. D'ou l'importance de se faire suivre par un psy plutôt que par un généraliste. Quant on en a la possibilité, bien entendu.

A bientôt.


Marie
 
Mirza
17 Septembre 2012, 23:12
Bonsoir Franck

Perso. Je ne grognais pas la nuit. Je poussais des cris.

Les nuits peuvent être perturbées à de hautes doses de Baclo.

A l'heure actuelle, je ne connais pas ma dose seuil. 230 ? J'étais à 250 pendant plus d'un mois.

Seule ta consommation peut te dire si tu es loin ou pas de la "saturation". Ne cherche pas l'indifférence, elle n'existe pas pour tout le monde.

Courage.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
16 Septembre 2012, 12:20
Sylvie.

Pour résumé sur mon voyage.

Me suis sentie ridicule à prendre mes 25 pilules en cachettes alors que la consommation était modérée comme à chaque fois avec eux. (1ère étape du périple)

Ensuite, au regard de la consommation de vin et de la nourriture gargantuesque que j'ai engloutie, j'ai pensé que ça ne fonctionnait pas.

Mais c'est une fois de retour et seule chez moi qu'il y a eu un "Tilt". Alors que le rosé c'était surtout seule et en grosse quantité avant.

D'où ma drôle d'analyse.

Ok Daniel.

Bises
 
Mirza
16 Septembre 2012, 11:40
Ah Daniel !, je n'avais pas vu que tu m'avais écrit. Merci.

J'en profite pour raconter mes vacances sous baclo à 250 mg. Dose maximum supporté par mon corps et mon esprit.

Je suis partie avec ma fille pour un long périple dans le grand sud.

1er arrêt : cavalaire. Ma soeur. Nous ne buvions que le soir 2 pastis et 2 ou 3 verres de vin. J'avais honte de m'enfiler les 25 gélules en cachette. Elles ne servaient à rien.

2ème arrêt : 100 km de toulouse chez une autre de mes soeurs. J'ai bu comme tout le monde, sans me rendre minable. Ma soeur qui était abstinente suite à cure et post cure. Je n'étais pas le bon exemple pour évoquer le baclo et l'indifférence. Mais je l'ai fait pour le cas où elle craquerait. Ce qui est arrivé il y a une semaine. Elle boit à nouveau comme 15.

3ème arrêt : les Landes. Bu à peu près raisonnablement, sauf un soir où je n'ai pas su dire "non" à plusieurs sollicitations de Limoncello (liqueur de citron). Cuite mais j'ai bien dormi.

3ème et 4ème arrêt chez des épicuriens bordeaux et Sarlat. Des repas de 4 heures, une dizaine d'invités chaque soir. j'ai bu comme tout le monde, beaucoup et manger comme tout le monde beaucoup. J'ai su apprécier les grands vins. Ca c'est un plaisir que certains sous baclo ne peuvent plus avoir.
A quoi me servait ce baclo ? Il ne fonctionnait pas. Pris 4 kg.

Retour chez moi. Une bouteille de rosé m'attend. Je commence à la boire seule, comme avant.Un verre ou deux. Puisque le baclo ne fonctionnait pas. Je pensais aux analyses de sang que je devais faire en vue d'une hospitalisation. Dans quel état allons nous retrouver le VGM, les transaminases et tout ce qui concerne le foie ?

Je ne supporte pas en train de boire seule. Je décide donc d'arrêter l'alcool hors convivialité, seule. En espérant des résultats sanguins clean. Déjà que j'ai annoncé à l'anesthésiste et au chirurgien que j'étais sous baclo, manquerait plus que mon bilan sanguin soit vérolé par les abus des vacances.

Hier, j'ai fait les analyses de sang. J'ai réalisé que c'était la 1ère fois que je le faisais sans avoir bu plus d'une bouteille de rosé la veille. Pendant la chimio et les nombreuses analyses de sang, je buvais beaucoup. Les résultats sanguins étaient désastreux et la prise d'alcool était camouflée. Une tête de zombie qu'on pouvait mettre sur le compte de ma premièredu sang et non pas de la 2ème (alcoolisme.


Le Baclo, finalement ça marche d'une drôle de façon. En semaine, je ne bois pas. Pas envie et l'idée du goût ne me tente pas. Ce week-end, c'était mon anniversaire. D'habitude une bouteille entamée non vidée aurait finit dans mon gosier après le départ des invités. Là, non.

Je ne supporte plus mes ES. Comme la plupart, j'ai des acouphènes, les bruits sont amplifiés.
j'ai surtout des insomnies même en prenant 2 immovanes. Je n'ai pu dormir que 2 nuits entières de toutes mes vacances. Je me réveille toutes les 2 heures, je ne parviens pratiquement jamais à me rendormir. J'ai les mains qui picotent. Paresthésie ?

Le pire reste les terreurs nocturnes. Les cris, dont le mien, que j'entends ou crois entendre. Les mêmes pensées qui font comme une ritournelle sur un fond de chanson que j'ai pu entendre dans la journée. J'ai eu peur de devenir folle. La réalité, la fiction ? Je ne sais plus quelle était la bonne rive.

Déjà que je n'étais pas une des convives les plus sympathiques. J'ai du décevoir. Je suis en état d'hyper stress permanent. Tendue. Tout me panique. J'ai connu l'effet relaxant du baclo à un moment. Je ne sais plus à quelle dose. Je vais tenter de le retrouver.

Le 11 septembre, je vois ma psy prescriptrice.

Je veux descendre au regard des ES, surtout à cause de la confusions mentale.
Elle pense que je suis en surdosage de baclofène. Je le crois aussi. La confusion a commencé à 230 mg. 230 mg a été aussi le début de quelques jours d'abstinence.

Elle me dit guérie. Je le pense aussi. Enfin !

Je ne bois plus mes 2-3 pastis et 1 bouteille de rosé, voire plus, quotidiennement. Quel changement!. Le tout sans effort puisque c'est le baclo qui a agit.

Cependant, je sens un manque, un vide. Je n'ai pas envie de boire seule du rosé et je suis en manque. Peut-être de son côté anxiolytique.

Depuis le 11 septembre et jusqu'à mardi prochain, je descends pour atteindre 230 mg et vais y rester. Ce n'est pas la descente de la guérison mais du surdosage. Il n'y aura pas de retour du craving qui est éradiqué depuis les 200.

Au moment, où je n'y croyais plus, c'est venu. Maintenant, je voudrais récupérer moi d'avant.

Je me méfie encore. Hâte de la disparition des ES. Stabilisation.

Merci à tous ceux qui m'ont soutenue, à ceux qui écrivent sur le site que je lis tous les jours.

Merci à toi Daniel pour tes appels téléphonique en début de traitement et ta présence.

Traitement commencé le 07 mars 2012.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
08 Septembre 2012, 22:53
Bonjour Itsmi

Je suis à 250 mg depuis presque 2 mois. Je vis ce que tu vis. Pendant mes congés derniers, j'entendais des cris la nuit, le mien qui me réveillait ou celui d'un enfant (j'en ai croisé beaucoup pendant les vacances.

"Mais la journée, en moi intense, toutes situations, grain de sel, ou petits problèmes prend des proportions assez effrayantes."

Idem. Mettre de l'essence et gonfler les pneus de la voiture, trop dur pour moi, par exemple. Je n'ai pu le faire que quelques jours après. Je deviens aussi paranoïaque et suis stressée en permanence.

A mon avis, c'est un es du baclofène, rare mais réel.

Personnellement, je vis cette situation très mal, je trouve que mon état psychique en est altéré. Je croyais réellement ce que je vivais la nuit et en est parlé une fois à une mère d'un des enfants que je croyais concernés par les cris. La honte ! La copine a du croire que j'étais folle.

Je me trouve particulièrement tendue et stressée, et au contraire de toi, je ne dors pas même en prenant de l'immovane

Je vois ma psy-prescriptrice mardi prochain. Je vais demander à descendre le dosage et puis ça fait un bout de temps que je suis à 250 mg.

Mais si tu supportes et si tu te rendors sereinement, tant mieux. C'est un ES à fort dosage de baclofène, je crois.

Bon courage.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
08 Septembre 2012, 3:37
Bonjour Diomède.

Je dois également me faire opérer en hospitalisation de jour.

Mon médecin préconise l'arrêt du baclo 12 heures avant l'intervention et la reprise dès que l'on peut manger à nouveau, sans rattraper le retard de la posologie journalière.

Ex : si peux manger à 15 heures. Je zappe ma prise de 11 heures, comme si je l'avais prise.

Néanmoins tu devrais le dire à l'anesthésiste et au chirurgien que tu prends du baclo, même si c'est gênant.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
31 Juillet 2012, 18:26
Bonsoir Anne

Pour l'instant ma vie ce sont mes 2 enfants de 16 et 11 ans, mon travail et ma reconstruction physique et psychologique.

En ce qui concerne mes effets secondaires notamment les confusions mentales, il vaut mieux que tu lises mon fil. A partir de 230 mg, ça a commencé . En fait je crois des choses qui ne sont pas réelles : des comportements, des phrases. J'ai eu des hallucinations que je n'ai plus .

Pas de somnolence, au contraire, je suis hyper active. Mais je suis un peu à bout à cause de ces nuits sans sommeil même en prenant de l'immovane.

Je n'irai pas au delà de 250 mg. Mon corps ne supporterait pas. Je le sens bien. Et mon esprit est trop fragile : je sens que je peux basculer encore dans la confusion mentale. C'est aussi un deal avec ma psy prescriptrice qui pense que ma dose seuil était 230 mg.

Beaucoup de remises en question en ce moment. Mais ce qui m'importe aujourd'hui, c'est d'arriver à dormir pour ne pas craquer.

Et puis, je maigris. - 3,5 kg en mangeant pizza, chips etc. Faudrait pas que la perte de poids continue trop non plus.

J'attends ma dernière prise de baclo de 18h30 et vais m'allonger sachant que je ne dormirai pas

répartition : 50 à 10h, 13h, 15h, 17h et 18h30

Merci Anne. A bientôt.
 
Mirza
30 Juillet 2012, 23:23
Bonsoir Daniel.

J'ai du faire un méli-mélo dans mes messages. Je voulais répondre à coach mais j'ai du répondre dans un 1er temps à quelqu’un d'autre. Donc mon message a du apparaître 2 fois.

Je parle un peu de moi et de mon état psychologique actuel.

Toujours à 250 mg et n'irais pas plus haut. Trop d'impacts chez moi.

Grosso modo, il ne faut pas être trop exigeant avec soi. Je suis une perfectionniste, et à ce titre, jamais satisfaite et ne lâche pas prise. Ca vaut pour le baclo, le boulot etc..

A partir du moment où je ne me mets plus jamais minable ou "bleue", dixit mon ado, alors je devrais être satisfaite.

Me reste ces confusions mentales qui se rappellent à moi par petites touches de temps à autres. Comme vendredi dernier. Faut que je fasse gaffe à ne pas trop boire. Je crois qu'un verre de rosé, c'est trop.

Peur de basculer dans la folie. Pour l'instant, je gère et sais reconnaître après coup que je confuse. Mais après coup. Seulement. Ce ne sont pas des choses que je ne raconte pas à ma psy-prescriptrice qui me ferait descendre tout de suite le baclo à zéro pour reprendre ensuite pendant un an.

Je vais tâcher d'être vigilante. Bientôt les vacances

Merci Daniel. Je t'embrasse.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
30 Juillet 2012, 22:51
(j'ai du me mélanger les pinceaux dans les réponses)

Bonsoir Coach

Je n'ai pas retrouvé tes derniers messages mais en tapant ton pseudo, j'ai retrouvé tes messages de janvier pour les derniers.

Bon je vais utiliser ma mémoire.

Tu parlais des ES et de la folie.

Je n'ai pas augmenté autant que toi, je suis quand même à 250mg. Il y a encore 3 jours, alors que j'étais avec mon dentiste qui m'anesthésiait. Je l'ai entendu dire "je vais faire un pont".
Quelques instants plus tard, je lui demande ce qu'est un pont.
-Mais je n'ai jamais dit ça !
Et rebelote pour les confusions mentales. Elles me suivent. Quand tu parles de folie, je ne sais si tu parles de ça. Sinon, lis un peu mon fil où j'en parle.


2 réflexions en te lisant que je n'ai que depuis 3 jours:

Tu as considérablement baisser ta consommation. N'est ce pas suffisant ?

N'es-tu pas comme moi, perfectionniste, prenant les choses trop à coeur, sans prendre parfois du recul ? Alors que j'ai su le faire pendant les moments durs de la chimio. Et si on se décontractait ?

Pourquoi chercher l'abstinence ou l'indifférence dans la mesure où tu ne te rends plus minable à trop boire?


J'ai été comme toi : ce baclo me pourrit la vie. Ses contraintes, ses insomnies (réveil toutes les 2 heures). Tituber à partir de 19 heures, le manque de concentration etc. Bafouiller le soir et bien sur les confusions mentales. J'étais bien mieux avant. J'étais plus sympa..

Sauf qu'une phrase de mon fils de 16 ans a son père tout balayé.

- Ca fait longtemps que je n'ai pas vu Maman "bleue".

Bleue, c'est poétique, mais ça veut dire pour lui "ivre, saoule, bourrée, défoncée.

Hier, je l'ai attrapé : alors tu dis ça à ton père et pas à moi ? Tu sais que chaque problème a une solution et je me soigne.

-Bah ouaih !

Au nom de cette phrase prononcée par mon fils, mon aventure avec le Baclofène n'est pas vaine. Je bois toujours un peu mais je ne suis plus bleue depuis longtemps.

Ne sois pas si dur avec toi. A quoi bon monter à 400 ou plus? Te prends tu des cuites encore ?

Ensuite, pour l'arrêt maladie préconisé par Viva. Ca n'est pas toujours facile. Personnellement, impossible. Il faut parfois rester à un même palier et laisser le temps au temps.

Vois le positif dans ton histoire Baclofène.

Il doit bien y en avoir ?

Courage Coach.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
30 Juillet 2012, 22:26
Bonsoir Coach

Je n'ai pas retrouvé tes derniers messages mais en tapant ton pseudo, j'ai retrouvé tes messages de janvier pour les derniers.

Bon je vais utiliser ma mémoire.

Tu parlais des ES et de la folie.

Je n'ai pas augmenté autant que toi, je suis quand même à 250mg. Il y a encore 3 jours, alors que j'étais avec mon dentiste qui m'anesthésiait. Je l'ai entendu dire "je vais faire un pont".
Quelques instants plus tard, je lui demande ce qu'est un pont.
-Mais je n'ai jamais dit ça !
Et rebelote pour les confusions mentales. Elles me suivent. Quand tu parles de folie, je ne sais si tu parles de ça. Sinon, lis un peu mon fil où j'en parle.


2 réflexions en te lisant que je n'ai que depuis 3 jours:

Tu as considérablement baisser ta consommation. N'est ce pas suffisant ?

N'es-tu pas comme moi, perfectionniste, prenant les choses trop à coeur, sans prendre parfois du recul ? Alors que j'ai su le faire pendant les moments durs de la chimio. Et si on se décontractait ?

Pourquoi chercher l'abstinence ou l'indifférence dans la mesure où tu ne te rends plus minable à trop boire?


J'ai été comme toi : ce baclo me pourrit la vie. Ses contraintes, ses insomnies (réveil toutes les 2 heures). Tituber à partir de 19 heures, le manque de concentration etc. Bafouiller le soir et bien sur les confusions mentales. J'étais bien mieux avant. J'étais plus sympa..

Sauf qu'une phrase de mon fils de 16 ans a son père tout balayé.


- Ca fait longtemps que je n'ai pas vu Maman "bleue".

Bleue, c'est poétique, mais ça veut dire pour lui "ivre, saoule, bourrée, défoncée.

Hier, je l'ai attrapé : alors tu dis ça à ton père et pas à moi ? Tu sais que chaque problème a une solution et je me soigne.

-Bah ouaih !

Au nom de cette phrase prononcée par mon fils, mon aventure avec le Baclofène n'est pas vaine. Je bois toujours un peu mais je ne suis plus bleue depuis longtemps.

Ne sois pas si dur avec toi. A quoi bon monter à 400 ou plus? Te prends tu des cuites encore ?

Ensuite, pour l'arrêt maladie préconisé par Viva. Ca n'est pas toujours facile. Personnellement, impossible. Il faut parfois rester à un même palier et laisser le temps au temps.

Vois le positif dans ton histoire Baclofène.

Il doit bien y en avoir ?

Courage Coach.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
23 Juillet 2012, 21:02
Bonsoir Patrik

Peut-être es tu monté trop vite ?

Tu as un prescripteur, c'est l'essentiel. Mais apparemment, il te suit dans tes demandes plutôt que l'inverse.

Je ne suis pas arrivée à 250 mg du jour au lendemain. J'ai commencé le Baclo le 7 mars, ça ne date pas d'hier, avec des paliers à 180 et surtout 230 (presque 4 semaines).

J'ai lu beaucoup de témoignages notamment ceux des guéris à 300 mg/jour voire plus. Si c'était le prix à payer, j'étais prête. Sauf que mon corps ne supporterait pas plus que 250 mg. Y a pas de gloire, juste un but à atteindre.

Tu as pris 200 en trois doses ! Ca doit déménager! Et tu as été très vite en montée.
Pourquoi n'essaies tu pas en plusieurs prises ?. Mon danger était vers 19h et je commence dès 10h.

10h:50, 13h:50, 15h:50, 17h:50, 18h30:50.

En 5 prises tout à été mieux physiquement pour moi.

Finalement, si tu te sens bien à 160 mg, restes-y et prends le temps de laisser la molécule agir.

Bon courage Patrik.

A bientôt.

Marie

Ps : j'ai perdu presque 3 kilos sans faire de régime en mangeant comme un chancre. Super ça ! . Baclo surement, enfin la consommation moindre.
 
Mirza
23 Juillet 2012, 18:50
Bonjour Anne

Dis moi, tu ne serais pas guérie quelque part ?

Tu bois peu et sans effort grâce au Baclofène. Alors ?

J'ai eu un petit écart à mes débuts de 250 mg et maintenant tout va. C'est difficile d'admettre la guérison ou la quasi et on ne saute pas de joie.

On se méfie encore. Enfin c'est ce qui m'arrive. Je verrai après mes congés. De toute manière, je n'irai pas au delà de 250 mg. C'est un accord avec ma psy et surtout parce qu'il faut que je fasse attention aux confusions mentales si je bois de l'alcool. Et puis mon corps est saturé de Baclo.

tu as testé ce verre pour voir la guérison ?

Tu es à 240, tu comptes monter encore ? Est-ce nécessaire ?

A bientôt.

Marie
 
Mirza
22 Juillet 2012, 0:27
Merci Sylvie d'être intervenue sur mon fil.

Je ne suis pas guérie cf à mon message à "J'ai un fil".

A chaque montée "clef", ma consommation a augmenté.

Je comprends le désarroi des "hautes doses", quand on lit j'ai guéri à " 60, 100 ou 120".

Il y a beaucoup d'aide pour les nouveaux. Normal. Sans votre soutien, je n'aurais jamais commencé le traitement. Mais au fil et à mesure des augmentations, on trouve de moins d'écho. Du moins c'est un ressenti.

C'est vrai, beaucoup ont guéri entre temps.

Finalement, on rencontre un gros désert à partir de 200.

Merci Sylvie, d'être toujours là.

Marie
 
Mirza
18 Juillet 2012, 22:33
Bonsoir chers Baclophiles.

Je sors de ma consultation auprès de ma psy-prescriptrice.

Elle me pense guérie.

Je lui rétorque que les vrais guéris sont "indifférents" et se détournent spontanément de l'alcool jusqu'à ne plus pouvoir en boire, certains à leur grand dam.Parce qu'ils sont incapables d'apprécier un verre d'un grand vin. Ils ne peuvent pas simplement.

Elle fait partie d'un réseau de médecin qui s'est tissé autour du baclofène.

Pour elle, l'effet baclofène se mesure à notion de "sans effort". Sans effort particulier, grâce au baclofène certains réduisent leur consommation de manière à la rendre "normale" selon les critères de l'OMS. D'autres se détournent de l'alcool définitivement. C'est simplement une histoire d'individu. Chacun réagit différemment. Comme pour une chimio.

L'essentiel est l'effet baclofène.

En ce qui me concerne :

Je n'ai plus de craving. Avant dès 19 heures pétantes, je me ruais sur le pastis pour l'apéro. Cet apéro était juste une mise en bouche avant de me jeter sur ma boisson de prédilection le "rosé".

Aujourd'hui, je me jette sur le "Venezzio", un apéritif sans alcool et pas forcément à 19h.

Je bois un verre de rosé, parfois 2, parfois rien. Lors de soirées plus "conviviales" et "festives", je vais jusqu'à 4 verres de rosé- apéro compris sur 3-4 heures. Au regard de ma consommation passée, c'est peanuts !

Mon médecin pense que "j'y suis". Moi pas encore vraiment mais ne veux pas vivre un rejet total de l'alcool au regard de mes amis bons vivants.

On a négocié 250 mg et je n'irai pas plus loin.

Mon corps supporterait pas plus, je le sens. Déjà à partir de 19 heures, je titube sous l'effet du baclo et parfois je pique du nez d'un seul coup.

250 parce que je vais vivre pendant mes congés de grands dangers : mes amis, ma famille vont m'inciter à boire. J'ai un peu la trouille même si à un moment, chez mois arrive le "je ne peux pas plus".

J'ai tellement la trouille de revivre les confusions mentales.

Ca m'est arrivée encore il n'y pas longtemps, une semaine ou deux.

J'ai cru qu'un contact internet depuis près de 6 mois (sans l'avoir vu ou eu au téléphone), me demandait de l'héberger et si j'avais reçu ses jetons. Je n'ai rien compris. Grosse panique. Au bout d'un moment, je confondais "jetons" avec "flocons". J'ai cru que c'était un malade mentale, alors j'ai effacé tous ses messages. Il s'est inquiété. Après coup, impossible de vérifier si j'étais encore dans le monde des "je pars en sucette". Mais j'ai écrit : je te laisse avec tes flocons, tu n'es pas net. Houlà, encore la folie qui me guettait.

J'ai eu encore la trouille. Je n'en ai pas parlé à ma psy : elle m'aurait fait redescendre illico presto le baclo pour recommencer une montée douce sur un an. Dans ces conditions, j'aurais arrêté le baclo. Un an c'est trop long.

Quoiqu'il en soit attention alcool et baclo à hautes doses. Même un verre ou deux, enfin pour ceux qui vivent les confusions mentales. On peut basculer. C'est mon gros effet secondaire.

Donc voilà, je suis à 250 mg et je vais y rester un bon bout de temps en faisant attention a mon gros effet secondaire réellement dangereux.

Je n'écris pas souvent, mais quand je m'y mets, je ne m'arrête plus.

Prenez soin de vous.


Marie
 
Mirza
09 Juillet 2012, 21:27
Bonsoir Etienne

Ce qui m'a beaucoup changé au niveau des ES c'est de répartir en 5 fois mes 230 Mg. Il y a eu de grands changement à tous niveaux.

Je faisais :

40 à 10 H
40 à 13h
50 à 15h
50 à 17h
50 à 18h30

Un changement de consommation à 230 mg, pas au début, pas du tout : 1er jour à 230, 1 litre de rosé.

Je continue à 240 mg, dans 15 jours je vais négocier 250 mg.

Fais attention au mélange Alcool+ baclo. Redoutable à de tels dosages.

Essaie de rompre les habitudes même si ce n'est pas facile.

Bon courage.

Marie
 
Mirza
08 Juillet 2012, 16:28
Tristan vit, selon moi, l'indifférence comme tant d'autres.

Bonsoir Marie,

L'indifférence pour moi c'est d'avoir invité des amis un soir et d'avoir oublié le vin.

J'ai lu ton fil et je reviendrai vers toi pour parler de notre traitement qui ont certains points communs.
Notamment, le fait d'avoir tutoyé à haute dose ce que l'on appelle la folie.

Cet espace de parano. ou l'ont se sent habité par un autre.

Comme tu le dis trés justement, tout cela est parfois troublant.

Je suis aujourd'hui libéré de l'alcool mais aussi des effets indésirables du Bacloféne à hautes doses.

Toujours est-il que j'ai cette peur au ventre de voir ressurgir le spectre du Craving.
J'ai enduré 3 ans d'abstinence total et la fulgurente rechute a laissé des traces.

A bientôt, si tu le veux bien.


Oui bien sûr quand tu veux pour évoquer les confusions mentales

Alors je ne suis pas indifférente.


Bonsoir Marie

Pour moi être guéri c'est être indifférent

Mais que signifie l'indifférence ?

Pour moi pas ne pas boire mais boire quand cela apporte du plaisir autre que se mettre minable.

Hier, quelqu'un a dit qu'elle n'avait pas repris le deuxième verre de rosé parce que la couleur ne lui plaisait pas

Pour moi c'est ça l'indifférence ..


Alors je suis indifférente

Une copine du forum : elle ne peut plus boire une seule goutte d'alcool, à son regret. Elle est devenue abstinente comme Samuel. Julie non plus ne peut plus boire.

Donc je ne suis pas indifférente.

Je suis loin d'en être à ce niveau et ne le souhaite pas. L'indifférence les a amené à l'abstinence.

Je peux passer au rayon alcool mais en ne m'intéressant qu'à deux choses : Venezzio (sans alcool, je suis devenue accroc) et le rosé qui me rassure en ayant chez moi.

Pas indifférente.

En clair :

Je ne sais pas si j'arrive à faire comprendre mon trouble quant à la notion de guérison et d'indifférence

Si on boit de façon raisonnable sans jamais plus se mettre minable, sommes nous guéris même si pas indifférents ?

J'ai l'impression que l'étape ultime c'est celle que vit Samuel, Julie, Tristan et Ilka entre autre.

Le plus dur pour moi a été de tuer l'habitude du rosé en mangeant le soir. Ce n'est pas encore gagné.


Je vais continuer à me torturer les méninges en observant mon comportement.

Bonne après_midi.

Marie
 
Mirza
08 Juillet 2012, 15:52
Bonjour Oups

Je suis comme toi à 240 mg.

Ne t'inquiète pas pour ton envie de trop boire, ça passera sans que tu t'en rendes compte.

Je fais cette répartition qui me va à merveille:

10h : 40
13h : 50
15h : 50
17h : 50
18h30 : 50

Pourquoi prends tu le baclofène si tard ?

Pour info mon craving était à 19h.

Bon courage

Marie
 
Mirza
07 Juillet 2012, 19:51
Bonjour


Justement, je me posais la question depuis hier.

En lisant le fil de tristan (topo grosso modo) et les réponses notamment de Samuel, je me suis que j'étais en plein dedans.

J'étais à 230 mg pendant 4 semaines.

1er jour à 230 : 1 litre de rosé. Le Lendemain, graves confusions mentales. Je l'ai raconté. La folie ou le meurtre me guétaient.

2ème un verre de rosé seulement, les autres jours 1 verre ou deux. Ma psy prescriptrice, m'a alertée sur les confusions mentales et voulaient que je redescende immédiatement au risque de prendre du baclo pendant un an avant de rencontrer l'indifférence.

Je vois mon médecin hier et lui raconte que je n'ai plus de craving (bonne nouvelle ça !), que je ne bois plus en semaine et seulement quand je suis sollicitée par des amis. Ma consommation n'a plus rien à voir avec celle du début.

Elle pense que je suis guérie. Moi pas, il me manque un chouïa que j'ai depuis aujourd'hui à 240 mg.

Comment peut-on être guéri si on n'est pas indifférent ?

J'ai du rosé chez moi, sa présence me rassure. Je n'en bois pas sauf si des amis débarquent. Là, j'en bois un verre ou deux. Le plus que j'ai fait c'est 4 verres de rosé en 5 heures.

Donc, pas indifférente parce que j'achète du rosé et que j'en bois de temps en temps.

J'ai lu tant de témoignages sur l'indifférence : certains sont malades dès qu'ils boivent un verre, d'autres se sont détournés totalement de l'alcool. J'en connais même une qui regrette de ne plus pouvoir apprécier un bon verre de vin, elle ne peut plus tout simplement.

Finalement, ce n'est pas ce que j'ai envie de vivre : j'ai trop d'amis bons vivants pour qui l'alcool rentre dans le domaine du "festif". Je ne me reconnaîtrais pas en oubliant un verre de vin dans mon verre.

Et s'il y avait une alternative à l'indifférence ?

Je suis passée d'une consommation excessive à une consommation modérée non quotidienne. Cependant, je reste avec mon dosage et ma répartition en 5 fois et ne prends pas du baclo en plus si je sens une soirée à risque.

Je reste vigilante : je me regarde faire.

Finalement, je vais peut-être me sentir guérie d'ici peu sans connaître l'indifférence. C'est troublant!

Marie
 
Mirza
26 Juin 2012, 20:29
Cuvelier,

Merci pour ton témoignage.

Je pensais ne pas être loin de l'indifférence mais en te lisant, je réalise que je n'en suis pas encore à ton stade.

Suis à 230 mg. Je ne bois plus sauf si sollicitation de mes amis et dans ce cas, je reste très raisonnable. Mais ce n'est pas comme toi encore.

Bonne route Cuvelier.

Marie
 
Mirza
25 Juin 2012, 22:41
Bravo Cuvelier!

L'indifférence à 320 mg ! Tu es monté bien vite quand même.

Tu donnes espoir à tous ceux qui doutent et qui sont impatients.

Comme quoi ça arrive d'un coup!

Tu ne bois plus du tout ? Même avec tes amis ?

Chapeau bas

Marie
 
Mirza
16 Juin 2012, 23:35
Anne,

J'ai reçu un témoignage en privé qui colle parfaitement au tien :

"Effectivement, le mélange baclo/alcool est détonnant. Tu n'es pas folle, ne t'inquiète pas. A de tels dosages, il faut s'abstenir de boire au maximum, voire ne pas boire du tout si c'est possible pour toi. Sans compter tous les autres effets secondaires qui sont décuplés par l'alcool.
Je te souhaite bon courage et de réussir. Moi, à cause des effets secondaires, j'ai dû arrêter progressivement, faire une pause et tout reprendre à zéro. Et cette fois sans boire. Et ça a marché beaucoup plus vite avec des effets secondaires supportables. Depuis bientôt deux mois je suis guérie. Tu es à un fort dosage, attention à l'alcool, il décuple tous les effets secondaires"


Je n'avais pas réalisé un seul instant que c'était le mélange des deux à 230mg qui m'a amené à des "confusions mentales". D'ailleurs, je n'avais conscience de rien. Je ne comprends pas ma consommation excessive entre 210 et 230.

Mardi dernier j'ai commencé à 230 mg en buvant le soir 2 litres de rosé.

Le lendemain, je suis partie en sucette.

Me reste plus qu'à réparer les dégâts. Lundi, à toute l'équipe, je vais dire que c'est à cause de l'antidépresseur que j'ai arrêté immédiatement, vendredi, une fois le diagnostique posé.

J'aurais pu tuer quelqu'un pensant que j'étais agressée. Cauchemar, paranoïa et réalité ,je confondais tout.

Je l'ai échappé belle ! Heureusement que ça été pris à temps et que je peux rester à 230 mg.

Certes, ce n'est pas un effet secondaire indésirable que tout le monde éprouve et heureusement : "Chers baclophiles, bienvenue à l'HP, votre nouvelle demeure".

Anne, je comprends que tu ne veuilles pas revivre cette expérience ahurissante et terrifiante.

Peut-être que tu rencontreras l'indifférence avant les 250 mg. Pourquoi aurais-tu le même seuil au deuxième essai ?

Ton histoire avec le baclo est restée dans ton corps.

Faudra que je pose la question à mon doc pour savoir si sa patiente a connu l'indifférence plus tôt.

On a évité la folie pure et l'aventure baclo continue. C'est ça l'essentiel.

Courage et patiente.

Surtout gaffe au mélange alcool et baclofène à un haut dosage de baclo.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
16 Juin 2012, 10:00
Anne,

Je ne me réjouis pas de ce qui t'es arrivé. Mais, je suis soulagée de rencontrer quelqu'un qui est à peu près au même dosage avec les mêmes effets secondaires terrifiants. J'ai l'impression que l'HP me montrait du doigt alors que je n'ai jamais eu de troubles mentaux dans ma vie (sauf avec l'alcool à haute dose)

Heureusement que ma psy a mis un nom sur mes problèmes de comportement et assez vite puisque je l'avais déjà vue 2 semaines auparavant. Elle a été très attentive et a rencontré un patient avec le même problème, qui est redescend par palier de 50 comme toi. Ensuite, elle est remontée doucement, très doucement pendant 1 an. Tu vois, il y a de l'espoir.

Je ne voulais pas descendre à moins de 230 mg alors que je sens l'indifférence proche. C'aurait été un échec après 3 mois 1/2 de traitement au baclo, pour moi.

J'ai l'impression que tu n'es pas très bien suivie. Que vas-tu faire maintenant ? Remonter doucement ? Au feeling ? Tu n'as rien senti venir comme moi...

Ta consommation actuelle te gêne ?

Tu as eu du courage de redescendre. Je suis trop têtue pour le faire. J'attends 3 semaines et on verra.

C'est quand même un drôle d'effet secondaire quand même.

Courage.

A Bientôt.

Marie
 
Mirza
15 Juin 2012, 22:21
Merci Daniel

Pour ta présence ton implication et ta réactivité.

Ma consommation a bien baissé depuis les 230 mg. Ce soir j'ai bu 3 verres de rosé avec grandes difficultés. Je suis plus dans l'habitude que dans l'envie.

Je n'ai pour le moment pas d'effort à faire. Juste à faire taire ce début de folie. Encore je ne raconte pas tout. En panique de tout : de rencontrer des gens que je connaissais, de devoir leur parler, de payer mes courses (sortir sa carte de fidélité, regarder dans son portefeuille en même temps que le montant affiché sur la caisse), etc...

Je devenais folle sans m'en rendre compte.

Je ne sentais pas l'effet du Laroxyl, celui du baclo oui.

Ce qui m'intéresse de savoir c'est si quelqu'un ici a connu la "confusion mentale".

Ma psy en a rencontré parmi ses patients. A fortiori ici, il y a bien quelqu'un qui a vécu ça .

Ca m'aiderait un témoignage.

Merci encore Daniel.

Je t'embrasse.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
15 Juin 2012, 19:16
Je ne peux pas raconter à un/une amie ce que je vais écrire. Sa réaction serait immanquablement : "arrête tout de suite cette saloperie" (le Baclo)

A 13 heures, je vais voir ma psy prescriptrice. j'ai eu le temps, dans la salle d'attente, de hiérarchiser mon discours.

Je commence par les gros effets indésirables :

- Je suis devenue paranoïaque : Je crois que ma collègue quitte notre bureau pour aller dire du mal de moi. Je travaille avec une mairie. Je me plains à mon chef que je n'ai pas de réponse à mes mails et qu'on me raccroche au nez. J'accuse cette mairie de "bouder". J'envoie à mon chef des mails désespérés lui demandant de prendre le relais. Ce n'est que 2 jours après que je réalise qu'en fait mon interlocuteur était pressé car il devait partir en réunion. Peut-être avais-je mal interpréter sa façon sèche de raccrocher. La honte ! Et j'ai des 10aines d'histoire de paranoïa (on ne m'aime pas, on me critique, on me prend pour une folle, j'ai l'air bourrée, etc..)

- Mes cauchemars me semblent réels : Mon ex-mari me stresse. Il me demande sans arrêt de lui montrer mes seins quand il me rend un petit service du genre arranger une prise électrique. Dès que je suis dans une pièce avec lui, il essaie sans cesse de m'attraper pour les toucher. Il n'avait qu'à pas quitter mes seins généreux au profit d'oeufs sur le plat.
Je me couche. Sans savoir pourquoi (trop d'alcool, trop de baclo ?), j'étais persuadée qu'il était allongé à côté à côté de moi et qu'il allait me violer. Ce qui était surprenant c'est que je ne l'entendais pas ronfler. Donc il était réveillé prêt à m'attaquer. J'étais terrifiée. Je me réveillais sans cesse en tendant mon bras vers la droite (son ex-place) pour vérifier qu'il n'était pas là. Une nuit angoissante.

- Je me réveille en sueur, en eau plutôt. Trempée. Au bout d'un moment je m'endors mais pour me réveiller par un cri : je venais de recevoir une décharge électrique qui m'a réveillée par la douleur.

- Je vois une forme humaine chez moi. Un être humain de forte corpulence, homme ou femme, je ne sais pas. Cette personne porte un tee shirt ou une chemise rouge. Ça m'arrive plusieurs fois par jour et uniquement chez moi.

Les effets gênants sans plus :

Je suis hyper stressée tout le temps : le jour par mon travail, le soir par mes enfants (notamment par mon fils de 16 ans) et je me réveille 5 fois par nuit. Humeur maussade.

Les effets secondaires résolus :

Les flatulences grâce au charbon végétale. Mes migraines ophtalmique, gênantes en voiture surtout, grâce à l'efferalgan tab.

Je lui raconte ensuite le positif.

Après une deuxième tentative, je me détourne complètement du pastis. Je ne bois plus non plus systématiquement à 19 heures. Un rituel. J’attends 5 minutes avant de manger . Je bois donc un verre de rosé ou un "Venezzio" (apéritif sans alcool).

Mardi dernier, ma posologie a changé, je passe à 230 mg.

Après mon travail, je réalise que je n'ai plus de "carburant". Pour éviter d'aller tous les jours acheter une bouteille de rosé, je prends un cubi de 3 litres. Le soir même je bois 2 litres de rosé.

Mercredi : 1 verre et demi avec difficulté.

Hier : 2 verres avec difficultés. Je réalise que je tourne un peu en rond sans le rosé.

Je voulais terminer mon entretien par cette note d'espoir.

Elle me dit que je suis en proie à de sérieuses "confusions mentales", que c'est sérieux. Elle a connu une patiente qui a vécu ça, peut-être à un degré au-dessus. Résultat pour cette patiente : descente rapide de 50 mg. Elle a mis ensuite un an pour tout recommencer et finir par rencontrer l'indifférence.

On s'est mis d'accord, j'arrête le laroxyl qui n'a aucun effet bénéfique sur moi. Je passe à 1 immovane et demi. Et surtout, je fais une pause de 3 semaines en restant à 230 mg (au début, elle voulait que je descende de 10 mg).

Pause qui fera du bien à mon corps et peut-être à mon cerveau.

Trop de gélules absorbées. Si je bois trop, elle m'a demandé alors qu'elle ne le recommande jamais, de me contraindre un peu , de faire un effort.

J'ai abordé cet entretien sur un ton badin pour lui finir par les bonnes nouvelles. En sortant, j'ai réalisé que je frisais la folie.

Une grande baffe.

Il est évident que si j'avais raconté ça à un/une amie...

Merci de m'avoir lue.

A bientôt

Marie.
 
Mirza
12 Juin 2012, 23:42
Merci Oufnet.

J'ai bien noté. Demain je vais à la pharmacie.

Quand j'étais enfant, je ne sais plus pour quoi, une de mes tantes me donnait du charbon qui rendait ma langue noire. C'est celui-ci ?

J'ai encore du son d'avoine, un reste de mon régime "Dukan".

J'ai pris du poids, à cause de l'alcool, mais aujourd'hui je mise plus sur le régime "baclo" que "Dukan", certes efficace..

Bon, j'ai pris environ 7 kg. Ma prescriptrice m'a dit que tous ses patients ont perdu du poids en rencontrant le baclo et l'indifférence.

Merci pour le tuyau en espérant que le mien se calme.

Ah c'est du lourd ! Plutôt pour les hommes et non pour les êtres délicats que nous sommes, nous les femmes.

Merci encore Oufnet.

A Bientôt.

Marie
 
Mirza
12 Juin 2012, 21:45
Elephant,

Tu en es au début de l'aventure.

Tu vois qu'on peut survivre à plus de 200 mg et y croire.

Airflatul te remercie d'être à son bord.


Sylvie

Comment fait-on pour lire un fil si la personne n'a rien posté aujourd'hui ?

Merci

A bientôt

Marie
 
Mirza
12 Juin 2012, 19:22
Et toi Julie?

Je te lis, tu sais. tu as amorcé doucement ta descente. Tu te sens bien ? combien de baclo en ce moment ?
Toujours en polaire à Maurice ?

Je t'embrasse.

A bientôt.

Marie
 
Mirza
12 Juin 2012, 19:20
Bonjour Julie.

Ou suis-je ? A Nice, pardi !

Comment vais-je ?

Ça commence à déménager sérieusement sous la cafetière.

J'ai l'impression d'être un chef d'orchestre avec 3 musiciens : Le Baclo, le boulot et l'alcool.

Pour qu'il y ait harmonie et pour éviter un fiasco, il va falloir que j'en vire un des trois parce que je ne vais pas pouvoir continuer avec ce trio.

Je bois plus qu'à mes débuts du baclo : plus d'une bouteille de rosé le soir.


Deux points positifs :

Je me suis définitivement détournée du pastis. Il ne passe plus. j'ai fait 2 tentatives et le, dès qreste du verre est parti dans l'évier à chaque fois.

A 19 heures je ne me jette plus sur l'apéritif ou sur le rosé. J'attends d'être vraiment proche du repas. Je ne suis plus aussi pressée.

Je ne sais pas trop ce qu'est le craving. Tout ce que je sais, c'est que dès que je quitte mon travail, je fais le point sur ce qui me reste à boire et j'achète en fonction.

Ce soir, j'ai acheté un cubi de rosé. Histoire de ne pas être en manque et de ne pas aller acheter une bouteille tous les jours. Je me sens rassurée.

Je sais c'est con mais j'arriverai peut-être à utiliser, un jour, une petite cuillère pour le boire comme toi Julie.


Au niveau des ES.

Le sommeil s'arrange un peu avec l'immovane mais je me réveille facilement 5 fois par nuit.

Et entre nous, je ne peux en parler qu'ici : je n'arrête pas de péter.

Chez moi je me lâche. Ma fille me dit "maman, tu as pété". Ah bon ? Dans la mesure où il n'y a pas d'odeur et que je suis chez moi, ça ne me gêne pas trop.

Mais au travail, c'est une autre paire de manches.

Je vais aux toilettes pour prendre mon baclo, j'en profite pour jouer un concerto avec instruments à vent.

Je prends l'ascenseur et là aussi un typhon de pets. Peut-être que mon odorat est altéré et que ça sent quand même.

M'en moque, je ne suis plus dans l’ascenseur. Mais lors d'une réunion de travail où nous étions tous debout, ce fût la débâcle parfaite.

J'essaie de bouger le moins possible mais je n'arrive pas à contrôler.

Je ne sais pas si c'est à cause du laroxyl ou du baclo, mais c'est gênant.

Pour le reste ça va, même si comme je l'ai dit plus haut, ça commence à déménager pas mal.

Marie
 
Mirza
11 Juin 2012, 22:03
Bonsoir Pierre Michel,

La mise en invalidité me pendait au nez. Mais j'ai choisi d'être "guérie" pendant un certain temps.

Dans le secteur public, on te réforme comme un vieux bureau. Tu ne peux prétendre qu'à l'AAh (Allocation Adulte handicapé), soit environ 600 €/mois environ. Pas de quoi vivre.

Tu as une la chance de pouvoir garder 80% de ton salaire : pas d'utilisation de ton véhicule, pas de stress lié au travail.

Qu'aurais-tu pu avoir de mieux ? Un mi-temps thérapeutique au smic dans une autre boîte ? à 52 ans ?

Franchement, il te reste 8 ans avant la retraite avec un revenu raisonnable. Qui voudrait d'un alcoolique ? Tu es fiché dans ta boîte et ailleurs, tôt ou tard on te posera la question.

Revisite ta vie, tu as tant à faire pour toi, pour un mieux-être.

Si on me donnait 80% ou 90 % de mon salaire, je n'hésiterai pas une seconde si en plus ça n'impacte pas sur la retraite, alors là c'est la panacée.

Tu as de la chance d'avoir un employeur qui t'offre une si belle opportunité.

Profite!

Marie
 
Mirza
09 Juin 2012, 17:48
Bonjour Daavid,

Pourquoi es-tu en descente alors que tu n'es pas indifférent encore ?
 
Mirza
06 Juin 2012, 23:34
Eddy,

Parle pour toi, je ne sais où tu vis. Aujourd'hui j'étais dans l'arrière pays niçois, 26°, retour à Nice dans la grisaille. Je n'arrive plus à boire de pastis. Hier, j'en ai tenté un mais j'étais incapable de continuer, j'ai vidé plus de la moitié du verre dans l'évier.

Mais ce soir 11 verres de rosé pour le moment (je compte tout chaque jour). Comme pour toi et Ilka, j'attends l'indifférence révélée, en buvant toujours.

Je suis hyper active et en déficit de sommeil, faut que que je fasse attention au retour du boomerang.

Au nouveau : la somnolence n'existe pas pour tous. Je continue ma montée. Dans moins dans 30 mn à 220 et dans 5 jours à 230 mg/jour.

L'impression d'être bourrée , quand je parle, alors que je ne bois pas en journée.

J'assume maintenant. Un paquet de clop en soirée. Ça ne va pas,je continue.

Marie
 
Mirza
05 Juin 2012, 22:23
Myrtille/ Valérie.

En quoi tu es comme moi ?

Bah oui ! l'alcool ! Pardi !

Tu en es à combien de baclo ?

Je n'aime pas me relire, intervenir (je le fais sous l'emprise du rosé). Je trouve que je passe trop de temps ici à lire et relire les posts et les témoignages de réussite(j'adore) à mon détriment et celui de mes enfants.

Je donnerai de mes nouvelles de temps à autre pour montrer aux nouveaux qu'on peut monter dans le dosage dans l'unique but est de rencontrer la fameuse "indifférence".

Je dis ça mais avec un ptit coup de rosé je peux oublier mes résolutions.

A bientôt et bon courage Valérie.

Marie
 
Mirza
05 Juin 2012, 22:12
Sylvie,

Je n'aime pas jeter de l'huile sur le feu. Je n'en ni l'envie ni l'énergie

J'ai lu et relu tous les articles sur internet.

Avec une ordonnance hors AMM, on ne peut être remboursés du baclofène sauf en cas de sclérose en plaque ou en pédiatrie, même en ald pour alcoolisme.

La sécu peut se montrer bienveillante/négligente comme les pharmaciens.

Il n'en demeure pas moins qu'au regard de la loi on doit payer le baclo.

Je cherche des témoignages sans les alimenter. Daavid et myrtille le paient.

A 210 mg, toujours non abstinente. Peut-être vais-je voir du côté des mouches drosophiles pour trouver des solutions bien que je sois pas un "mâle".

http://www.lapresse.ca/science...on-sexuelle.php

A bientôt.

Marie
 
Mirza
05 Juin 2012, 18:39
Pierre Michel

Tu as commis réellement une faute grave?

Les 80 % de ton salaire en invalidité (c'est pas mal financièrement) te seront jusqu'à ta retraite ?

Il n'y a pas une assitante sociale qui pourrait te renseigner dans ta boite ?

Je t'embrasse.

A bientôt

Marie
 
Mirza
05 Juin 2012, 0:28
Istmi

Pas de panique.

Si j'écris beaucoup ce soir, c'est parce que j'ai bu pratiquement 1 bouteille de rosé alors que je suis à 210 mg. A peine plus que toi au niveau du vin, le tien est rouge.

Pour ton ad, je ne peux te conseiller. Je prends du laroxyl. Ca a mis du temps à faire de l'effet. Presque un mois. J'avais l'humeur maussade. C'était avant. Ne sois pas si pressée!

Tu penses réduire, stabiliser puis remonter. C'est quoi ce yo-yo ? Les bruits amplifiés je connais tous les jours, et alors ?

Calme toi à 120 mg quelques temps, le temps que tes es s'estompent. Comme je l'ai fait à 180 mg.

En étalant ma répartition sur 5 prises, tout est allé mieux.

Patience, persévérance et respect des doses journalière.

Tu y arriveras.

Nous y arriverons.

A bientôt.

Marie
 




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