J'ai preparer un truc tout simple; pomme de terre, carotte et omelette.
Qu'est ce que c'etait bon, et les chevilles ne gonflent pas, non, non...
Intrigant, un verre de vin, puis deux, sans grande conviction, sans plaisir, vraiment.
Le troisieme, impossible d'aller plus loin, je ne pouvais pas le boire, une gorgee, deux, beurk, et le verre trône sur la table, depuis vingt deux heures ... je me pousse à le laisser là , il y reste et rien ne se passe.
Un verre, deux n'en appelle plus les autres, et pourtant mon quotidien est penible.
Le sentiment, et c'est physique, que tout est termine. L'etrange sensation que je vis des derniers instants, comme si une epoque etait revolu. Une forme de desesperance acceptee, l'alcool, pour le moment ne me maitrisant plus, j'ai l'impression de maitriser?, non de n'avoir aucune autre obligation que d'accepter l'etat, le constat actuel...
Comme je disai à nanard aujourd'hui, la terre se derobe sous mes pieds, je vacille, je croule sur un tas de merde, un veritable tremblement d'emotion et de tristesse, mais bien que je tangue, c'est sans alcool, cet antidepresseur qui a failli ruine ma vie, si ce n'est dejà fait...
Je ne vais donc pas simal, deux verres deux vin, le troisieme qui ne se finit pas, ... et un grand verre de citron, eau et sucre que j'ai goulument bu d'une traite. J'avais donc tres soif, j'ai tres soif, de vivre... mais je n'ai pas encore trouve le mode d'emploi, et je crois que en la matiere, il n'y a pas d'âge.
Bonne nuit à tous.
La nuit va être longue pour moi.