Bonsoir à tous !
Merci de l'intérêt que vous portez à mon parcours...
Bon ... comme je l'ai raconté sur un autre fil, j'ai fait un mini "burn out" lundi. Trop de stress dans mon activité en tant que chef d'entreprise. Plus le temps de gérer les choses correctement dans mon activité salariée. Peur de tout perdre. Impression que j'allais m'endormir au volant ou devant mes clients. Impression de perdre pied complètement. Syndrome dépressif. L'horreur !!!
Ca tombait bien : j'avais rendez-vous lundi soir avec mon prescripteur de baclo. Il m'a conseillé de faire un palier jusqu'à ce que j'aille mieux (je suis donc toujours à 110 mg). Il m'a prescrit un arrêt de 1 jour. Je lui ai demandé 3 jours, car je ne me voyais vraiment pas reprendre le boulot après seulement une journée de repos (qui ne serait pas vraiment une journée de repos, vu les merdes à gérer dans mon activité en tant qu'indépendante, activité que je ne peux pas lâcher pour l'instant à cause des conséquences financières). Il a accepté en me disant que c'était encore mieux. Il m'a également conseillé de profiter de ces 3 jours pour arrêter l'alcool complètement. Sur le coup, je lui ai répondu que je ne pourrais pas. En effet, dans l'état dans lequel j'étais lundi soir, je n'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi et de m'enfiler une bouteille de vin pour oublier mes problèmes.
Une fois chez moi, il fallait préparer le repas pour les enfants et mon mari (je précise que mon mari ne sait toujours pas que je suis sous baclo et que nous n'avons jamais abordé ensemble mon problème d'alcoolisme, même s'il trouve que je bois un peu trop). J'ai eu un peu envie de boire mais l'envie est vite passée. Je n'ai pas bu une seule goutte d'alcool ce soir-là . Par contre, le lendemain et le surlendemain, je n'ai pas pu m'empêcher de boire un apéro. Mais je n'ai rien bu d'autre après (habituellement, je me serais resservi un 2ème verre ou aurais ouvert une bouteille de vin).
Hier, vendredi, j'ai bu un apéro puis bu du vin à table avec mon mari. C'est le rituel du weekend. Je n'ai pas fait long feu (baclo + fatigue extrême + alcool = DODO !!!). Ce soir, samedi, nous avons bu notre apéro ensemble comme tous les samedis. Ensuite, nous sommes passés à table, et, comme tous les samedis soirs, je suis allée chercher une bouteille de vin à la cave. Là , mon mari m'a dit : "est-ce vraiment indispensable ?" Habituellement, je lui aurais répondu "oui" ou "m'embête pas ... c'est le weekend !". Eh bien là , j'ai été très surprise de ma réaction, je lui ai répondu "non ... c'est vrai ... tu as raison" et j'ai remis la bouteille de vin à la cave. Pas de craving, pas de frustration, rien (ou du moins pas grand chose ...).
Bon, ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas dans mon état normal. Alors je ne sais pas si tout cela est l'effet du baclo ou de la fatigue extrême dans laquelle je me trouve ou des 2.
Depuis que j'ai vu mon prescripteur lundi, je n'ai donc pas augmenté ma dose de baclo. Je suis toujours à 110 mg par jour et je ne me sens pas capable d'augmenter pour l'instant (fatigue extrême, tressaillements musculaires, etc.)
Voilà pour les dernières nouvelles.
Que pensez-vous de tout cela ?
Biz.
Osca