Résultats de la recherche (30 résultats)

Nidhogg
17 Mars 2013, 15:36
En bref, ne jamais prendre la guérison pour acquise. Il y a parfois des pbs connexes qui ont une influence certaine sur la suite. Et pour les conjoints: être conscient que c'est long, que les effets secondaires peuvent être pénibles autant pour la personne en soin que pour l'entourage. Le maître-mot? Persevérance, oui, bcp. Communication, énormément.
 
Nidhogg
17 Mars 2013, 15:29
Tu as raison, cela fait un bail.
Que dire? Le baclofene n'est pas tout. Au début je le voyais comme la panacée, mais je me suis rendu compte que le fait qu'il ait accepter de le prendre n'était que le tout début de l'aventure. Malgré l'acceptation de la maladie il faut aussi un bon suivi psy à côté, car dans son cas, l'alcool est un symptôme d'un problême bien plus profond. Arrivé à 300mg en avril 2012, cela allait plus ou moins vers le mieux, mais nous avons déménagé et patatras! Alcool + baclo = crise bizarre, hallucinations &Cie. Redescente brutale à 200mg et bien sûr forte descente d'alcool...dans le gosier. Remontée en 10 mois, à reculons à 275mg, toujours avec une forte consommation d'alcool.
Il y a moins d'un mois, accident de voiture avec 1.2.... Garde à vue et convocation au tribunal -> tremblement de terre, décision de remonter progressivement les doses. 300mg depuis 2 jours. Ce que j'ai constaté pour son cas : besoin de stabilité, car tout changement fait perdre le suivi du protocole. Eviter l'alcool après 18h00, heure de la dernière prise, sinon grosses hallucinations auditives et orales (il est sûr avoir dit qqch). Il faut vraiment comprendre que la personne qui prend du baclo pour cesser de boire DOIT être acteur et pas juste attendre que le baclo coupe l"envie d'alcool.
Voilà tout un peu en vrac.
 
Nidhogg
17 Mars 2013, 12:28
Bonjour tout le monde,

De vous lire me rassure. En effet mon homme a des hallucinations auditives (est persuadé que j'ai dit qqch ou qu'il a dit qqch) et cela provoque des disputes car à ces moments-là il n'est pas vraiment lui-même.
Je lui en ai parlé et je crois que cela le soulage: il n'est pas fou! ^_^.
 
Nidhogg
17 Mars 2013, 11:56
Je confirme : baclo + alcool = pipi au lit. Depuis que nous avons fait cette corrélation, mon homme ne boit plus d'alcool >5° après 18h00, heure de dernière prise de baclo.
 
Nidhogg
27 Octobre 2011, 15:45
Coucou tout le monde.
Vous savez quoi?


Ça a marché!!!! Il arrive enfin à reposer une bière sans la finir!
Vive le Baclofene!!
Du coup un de ses copains et un membre de sa famille demandent un prescripteur dans leur région respective. Comment en trouver?
L'un vit près d'Aix-en-Provence et l'autre à Bellegarde-sur-Valserine.
Merci, encore mille fois merci!
 
Nidhogg
26 Aout 2011, 15:48
Bonjour Isago,

Le fait que le mal qui ronge ton homme soit maintenant connu à l'extérieur de votre petit huis-clos le dérange bcp et c'est normal; cependant c'est la première étape vers l'acceptation qu'il y a un problème.

De plus, ton homme a encore quelque chose à perdre : toi, votre enfant, son travail.

Son employeur lui donnera certainement un ultimatum : se soigner ou être licencier.

J'espère que tout ce passera pour le mieux, mais il faut garder à l'esprit qu'il y a maintenant un traitement, un vrai, et qui marche.

Courage
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 16:50
Hello Cocotte,

Ne désespère pas ! Tu arrives au bout du tunnel, reste plus qu'à monter dans le train :)

Viva a raison, le moins en en dit, sur l'alcoolisme, le plus facilement tu décrocheras ton RDV.

Courage !

A+
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 16:43
Tu as raison Sylvie.

Et une fois admis le fait que c'est une maladie et pas juste comme tu le dis un vice, tout devient plus facile.
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 16:11
@ Sylvie

Je pense qu'il ressent le craving, mais qu'il ne l'a pas encore identifié comme un problème potentiel. Cela va venir, puisque hier soir il l'a eu et bien fort et qu'il était bien alcoolisé en fin de soirée, pour ne rien se souvenir ce matin, alors lorsque je lui ai raconté ces faits et gestes de la soirée.......
Il lui faut un repère, un instant "t" qu'il puisse détecter et assimiler comme l'instant de l'arrivée du problème s'il ne réagit pas.

Pour le dosage, oui, il est encore assez bas, donc je n'ai pas d'inquiètude et je trouve que les réultats sont déjà bien agréables :)

@Gilou

Ce forum m'a bcp apporté par les différents témoignages, entre autres ceux des gens souffrant de cette maladie. Grâce à ces derniers, dont tu fais partie, j'ai pu lâcher-prise et laisser à mon compagnon son libre-arbitre, redevenir un homme à part entière et par conséquent il a pu se reprendre en mains.

C'est ce qu'il y a de merveilleux avec ce type d'échanges, c'est que tous nous bénéficions des remarques de tous, alors n'hésite pas à partager ce que tu souhaites partager, cela bénéficiera toujours à qqn :)
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 15:55
Hello Isago,

Que ton mari soit rester de marbre ne veut pas dire qu'il n'a pas entendu, ni écouté ce que tu lui as lu, ni l'émotion perceptible que tu as transmise en le lui lisant. Suivant son éducation, montrer une émotion n'est que faiblesse de la part d'un homme, alors cela ne veut pas dire qu'il n'a rien ressenti.

Cela viendra, mais cela ne peut venir que de lui. C'est dur à admettre, mais c'est ce que m'ont fait comprendre tous les ex- ou encore-dépendants de ce site; on ne peut qu'accompagner, mais rien forcer.

Courage et surtout penses à toi ! Occupes-toi de toi, de ton bien-être, sors avec tes enfants ou des copines ! Cela aide aussi à être plus zen face à cette maladie.

Biz
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 11:35
comprimé de 25MG :

08h00 : 1/2
13h00 : 1/2
18h00 : 1/2
22h00 : 1/2

soit 50MG
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 11:26
Coucou Angèle,

L'espoir est enfin présent avec le Baclo comme partie de solution à la maladie qu'est l'alcoolisme. Partie ? Dans le cas de mon homme, oui, le traitement au Baclo est une partie, bien que très importante, du traitement. Mon homme souffre de SSPT en plus, que le baclo soulage aussi, mais que seul un travail sur soi permet d'intégrer, de digérer, puis de tourner la page :)

J'espère sincérement que le Baclofène soit enfin reconnu comme traitement des dépendances; il est rageant de constater que le destin de ceux qu'on aime soit relégué au rang de statistiques ou dépende juste des revenus que leur soin pourrait ou pas fournir aux entreprises pharmaceutiques.

Alors je veux aussi adresser mes plus sincères félicitations à toutes celles et tous ceux qui ont eu le courage, médecins, dépendants, co-dépendants / familles / proches, de se soulever contre ce diktat du profit pur et de se mettre au service de la santé simplement; les médecins en osant prescrire, les dépendants en osant espérer. en boutant hors de leur vie cette maladie et en propageant leurs réussites et les familles et/ou proches en tenant ferme le cap, en aimant leurs malades et en le faisant savoir.
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 11:11
Coucou tout le monde,

Après 3 semaines de Baclo, il y a des hauts et des bas.
Je me rends compte qu'une partie de sa sobriété est due à son contrôle pur et une autre partie au baclo.
Il est important de bien faire la différence, car lorsque son contrôle se brise, ce n'est pas l'échec du traitement au baclo, mais simplement un craving trop fort que la dose de baclo ingérée pour le moment ne permet pas de calmer...
Autant je suis impatiente, autant lui veut être sobre et me faire plaisir, alors il prend aussi bcp sur lui, car mon impatience se sent et il y est sensible.

C'est long, mais les résultats, bien que pas toujours flagrants, sont bel et bien là et l'espoir rennaît avec vigueur :)

Pour le moment le craving est le plus fort lorsqu'il est seul, car je travaille et lui pas. Comme j'ai fait remarqué sur un autre post, il vaut mieux qu'il reègle son problème avec l'alcool avant de se remettre à travailler, histoire de réputation dans le monde du travail, car tout se sait très vite....

Il n'a pas encore bien saisi, je pense, l'intérêt du baclo lorsque l'envie de boire arrive, il n'a pas encore détecté ce qu'est le craving :) en tant que tel et par conséquent ne peut pas encore agir directement dessus par la prise d'un comprimé supplémentaire de baclo.
Mais cela viendra j'en suis sure.
Les résultats sont là, probants et sûrs, et surtout rassurants :)
Voili pour le feedback du jour
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 9:14
Coucou Isago,

Je retrouve notre histoire à mon compagnon et à moi dans votre histoire.

Il y a un an et demi, le déni de sa part était total : je ne suis pas alcoolique, je peux arrêter quand je le veux.
Et pourtant il en a perdu des choses à cause de cet alcool : travail, familles (oui, oui, au pluriel tu as bien lu), amitiés, respect des autres et de soi-même, etc.

De mon côté, j'étais co-dépendante (et encore maintenant un peu d'ailleurs).
J'ai menacé de le quitter -> sans effet
Je me suis fâchée -> sans effet
Je lui ai raconté ce qu'il avait fait ou dit sous l'emprise de l'alcool -> sans effet
Il a tenté d'arrêter de boire tout seul -> il buvait en cachette et niait avoir bu, même si surpris un verre de wisky à la main.

Je lui ai dit que je l'aimais et que je souhaitais passer ma vie à ses côtés, mais qu'il avait une maladie, l'alcoolisme, que cela n'était pas juste une question de volonté pour arrêter (on ne demande pas à un cancéreux d'arrêter son cancer) et que ses rechutes étaient normales, que je n'en étais pas fâchée, des rechutes, mais décues de son manque de confiance en moi, décue par ses mensonges.
Là, cela a commencé à faire son chemin....

Puis j'ai trouvé ce site et le baclo, alors qu'il se débattait avec de l'antabuse (Espéral) pour arrêter de boire, sans espoir de pouvoir reboire juste un verre un jour.
J'ai bcp lu dans ce forum, j'ai posé des questions, j'ai lu le livre du Dr Ameisen et en le lisant, je lui en ai lu des passages choisis. Des passages parlant de la difficulté de cesser de boire tout seul, des passages reconnaissants le status de maladie et non pas de honte à cet alcoolisme, les passages parlant d'espoir, puis ceux parlant de succès.

Au début il comptait sur moi pour son traitement et petit à petit je le laisse gérer lui-même, à sa demande.
Il est passé du stade du déni complet au stade de l'enfant qui crie "aide-moi!" à l'adolescent qui trépigne en bougonnant "je suis grand, laisse-moi gérer". J'attends le stade adulte, mais je le vois qui pointe le bout de son nez :)

Mon compagnon avait honte, honte de ce qu'il considérait comme un manque de volonté de sa part, une faiblesse honnie. Il n'avait pas suffisamment confiance en mon amour pour admettre que je l'aimerai même avec ce "manque de volonté".
Du moment où il a intégré le fait que c'était une maladie, simplement, et que la volonté n'était pas placée au bon endroit (il en faut de la volonté pour admettre son status de malade, puis pour dirigier sa guérison), il a accepté l'idée de se soigner.
Mon compagnon, comme tout bon français, a été éduqué en ayant l'alcool comme convive à toute rencontre amicale, toute discussion entre "potes", toute célébration, alors pour lui de concevoir ne plus JAMAIS boire un verre était aussi un frein énorme.
Le baclofène règle tout cela, petit à petit, avec l'augmentation des doses, mais cela règle néanmoins ces débordements.
Après 3 semaines sous baclo, mon homme continue à boire, parfois bcp trop, mais les moments d'alcoolisation forte sont de plus en plus rares et de moins en moins profonds.

La seule chose qu'il faut suivre, c'est le traitement, et en tant que compagne, accompagner et soutenir, accepter, même si c'est dur, les "beuveries" en se rappelant que des jours meilleurs arrivent. C'est rageant, c'est dur, de voir le temps qui passe et les améliorations qui viennent lentement, mais je m'arrête sur le fait qu'elles viennent alors qu'avant ces améliorations n'existaient pas, tout simplement.

De vivre avec un malade de la dépendance à l'alcool nous force à apprendre bcp sur nous-mêmes, sur nos limites, sur nos capacités, et surtout sur notre amour et notre souplesse (capacité?) à changer à 180° notre façon de concevoir l'aloolisme et d'apporter cette façon de voir autour de nous.
Ne nous leurrons pas, nous sommes entre le marteau et l'enclume : d'un côté celui/celle que nous aimons se détruit, de l'autre on nous reproche d'aimer une personne qui se détruit, ça c'est la réalité de tous les jours dans notre société.
C'était la même réalité pour les malades de la siphilis ou même du sida jusqu'à récemment; l'alcoolisme n'est pas une maladie différente, socialement que ces deux autres, juste qu'elle n'est pas encore acceptée comme telle dans l'esprit des gens, donc de ton homme non plus.

Une fois que TOI tu es persuadée qu'il s'agit d'une maladie, tu vas agir, subtilement et sans t'en rendre compte, différemment à son égard, non plus comme une victime vis à vis de son bourreau, mais comme une personne aimante agirait vis à vis d'un être cher, atteint d'une maladie grave.
Ce retournement, il le sentira; ce n'est qu'à ce moment-là qu'il se mettra, lui aussi, à croire, à admettre qu'il s'agit juste d'une maladie. Juste ? Oui, juste, car une maladie étant admise par la société, il est plus facile de l'admettre soi-même et de se soigner. Non ?
 
Nidhogg
10 Aout 2011, 8:37

Tu sais, si je n'ai pas travaillé pendant 2 ans, c'est que j'en étais parfaitement incapable. Heureusement que le baclo a été là pour que je puisse me soigner, c'était la priorité avant d'entreprendre quoi que ce soit.


C'est exactement ce que je dis à mon homme qui a commencé le baclo il y a 3 semaines : tu chercheras du travail lorsque tu auras régler ton souci avec l'alcool.
Il a de la peine à vivre "à mes crochets" comme il dit, mais quelque part, c'est le choix le plus logique, car le monde du travail est petit suivant ton domaine d'activité et tout ce sait au bout d'un moment, alors la dépendance à l'alcool s'apprend très rapidement par le bouche à oreille dans le milieu RH.
Donc merci !!!! (si, si :-) @ Croquelavie de mentionner cette part ò combien importante qu'est la recherche d'un travail, mais une fois la maladie sous contrôle.
 
Nidhogg
03 Aout 2011, 15:16
Vi, vi, vacances finies.

Tenez-vous bien : Après seulement 2 jours sous baclo (50 mg), mon compagnon a pu participer à une soirée d'anniversaire, suivie d'une discussion entre copains jusqu'à pas d'heure sans être ivre ! Et un anniversaire réunionnais normalement cela s'arrose au ti ponch...... Ce traitement révolutionne notre vie !
J'espère qu'il va de lui-même continuer son traitement et qu'il se sent vraiment mieux, car vu de l'extérieur, c'est une véritable libération !

Biz à tous et toutes !
 
Nidhogg
20 Juillet 2011, 16:19
Hello tout le monde !

Waouh !

Difficle tout cela.

Oui, je dois aussi penser à moi, la codépendance, je connais bien, ayant un père alcoolique qui n'a jamais décroché.

Et oui, là aussi, le déclic ne peut venir réellement que de la personne dépendante, pas d'une tierce personne aussi aimante soit-elle.

En fait, en lisant le livre du Dr Ameisen, je fais d'une pierre trois coups :
- Intérêt professionnel (je suis chargée de sécurité, médecine et santé au travail dans une grande entreprise),
- Intérêt perso pour me donner une bouée de secours, mais surtout mieux comprendre cette maladie que j'ai côtoyée toute ma vie durant et contre laquelle j'ai lutté (figurez-vous que je me suis interdit de boire ne serait-ce qu'une goutte d'alcool, de trouille de devenir moi-même dépendante, comme tant de personnes de ma famille proche),
- Intérêt pour mon compagnon, histoire de pouvoir en parler avec lui le jour où il se sera décidé à le lire lui aussi.

Ce qui est le plus dur, je crois, c'est d'avoir connu mon compagnon AVANT, alors que nous étions enfants, puis jeunes ados. Car je le connais, au fond de cette personne alcolo-dépendante se cache mon ami d'enfance.

Je le pousse autant que je peux sans être trop opportune et risquer de le braquer, mais comme j'essaie de le lui expliquer, si j'essaie de l'aider, ce n'est pas pour lui (ben oui, je sais, cela surprend toujours), mais c'est bien plus pour moi;
Pourquoi ?

Simplement parce que je l'aime et que j'ai envie de continuer un bon bout de chemin avec lui, que je suis heureuse avec lui lorsqu'il est sobre. Pour moi, cela serait tout bonus qu'il guérisse. Egoïste ? Non, réaliste, et cela n'empêche pas de l'aimer.

Cependant toujours dans cette optique somme toute égoïste, ou plus prosaïquement de survie, je sais que j'ai une limite dans l'acceptation de ce mouvement de yoyo entre l'acceptation et le déni, la lutte pour s'en sortir et l'abandon total d'espoir, ce mouvement de balancier qui est éprouvant et fatiguant.

Et je pense que vous avez raison de dire que votre vie, vous la reconstruirez lorsque vous aurez vaincu cette fichue maladie, car à cause de cette maladie, la confiance se rompt, se perd et il est très difficile de la retrouver; cette situation est pénible à vivre autant pour celui qui a combattu avec succès que pour celui qui ne peut plus faire confiance. Donc plus simple dans ce cas de tourner la page, de rester amis et lorsque la guérison est enfin là, de reconstruire.
Nous ne sommes pas habitués à d'abord s'occuper de soi, à trouver notre propore équilibre au dedans de nous-même, avant de chercher un équilibre avec l'extérieur; or qu'on le veuille ou non, la personne aimée fait partie de cet extérieur.

Cette position est valable aussi bien pour les co-dépendants (dont je fais partie), que pour les dépendants.

Bon ben voilà, après ce moment philosophique : hauts les coeurs !

Bon courage à nous tous ! :-)
 
Nidhogg
15 Juillet 2011, 10:16
Coucou tout le monde !

Après une grosse crise avec refus de continuer toute médication, il a repris le traitement, mais uniquement l'Espéral. J'ai eu confirmation de son médecin que pas de problème pour le baclo, mais seulement si c'est lui qui le demande (logique).

@Maya

Selon son médecin, c'est lui qui a demandé l'Espéral, car il voiulait qqch qui l'empêche réellement de boire. Or tant que l'on suite le traitement, l'effet antabuse est redoutable en cas d'ingestion d'alcool. Mais heureusement il en a bu 2 x et un petit peu, donc l'effet bien là, mais pas trop dangereux.

Par contre ce sont les ES qui posent problèmes. Pour cela il va falloir trouver une solutaiton, car c'est tout de même handicapant.

Pour le baclo, j'ai reçu enfin le livre "le dernier verre" et suis en train de le lire. Une fois finis, je le laisserai à sa disposition et on verra bien.

Patience, patience, mais c'est tout de même dur d'être patiente...

Biz à tous / toutes
 
Nidhogg
11 Juillet 2011, 12:58
Bonjour à toutes / tous,

J'ai une question à poser et j'aurai besoin de réponses des deux côtés, conjoints/tes d'une part et alcolo-dépendants (ex aussi) d'autre part :

Mon compagnon semble parfois faire des retours en arrière en ce qui concerne l'acceptation du problème d'alcolo-dépendance; parfois on peut en discuter ouvertement et parfois il s'énerve.
J'ai opté pour la position suivante :

"tu as une maladie et il est important d'en discuter ouvertement sans tabou. Des solutions existent, alors parlons-en"
et
"soignes-toi, car je n'en peux plus"

Je ne souhaite pas la rupture, mais j'ai l'impression que si je ne le pousse pas, si je ne le menace pas, il a tendance à faire du sur place, à fonctionner en boucle. Mais je ne veux pas commencer à le contrôler dans ses moindres faits et gestes :-(((

Quels conseils à me donner pour que la boucle devienne ligne droite ?
 
Nidhogg
11 Juillet 2011, 12:40
Veinarde !

Moi, je l'attends toujours..... C'est long :-(

Bonne lecture :-))
 
Nidhogg
11 Juillet 2011, 10:01
Est-ce que qqn sait de quel côté est le Dr Gache exactement ? Est-ce qu'il prescrit ou jamais ?
 
Nidhogg
11 Juillet 2011, 9:58
@ Célestin
Génial ! Si cela peut régler deux problèmes d'un coups, le Baclofen est un miracle :-)))

@ Babaloo
Je sais que l'Antabuse est une abomination pour l'avoir vu, cependant c'est tout ce que le Dr lui a prescrit.
Cependant je vais voir le médecin demain et je compte bien discuter du Baclofen avec lui, tout en mettant l'accent sur les effets secondaires pas tristes de l'antabuse.

Franchement ce forum, c'est le top :-)

Merci à touts / toutes
 
Nidhogg
10 Juillet 2011, 20:05
@ Célestin
Merci pour l'information, je vais faire des recherches, on sait jamais :-)
 
Nidhogg
10 Juillet 2011, 18:55
@Sirene

Si on peut discuter en MP ce serait pas mal. Mon compagnon a fait 6 ans en ex-Yougoslavie sur 10 ans de service, a vu plusieurs de ses soldats et amis mourir sous ses yeux et il a un fort sentiment de culpabilité (pourquoi eux et pas moi) Il a aussi pris une balle, mais cela ne l'a pas handicapé, donc retour au service actif après convalenscence. Sans traitement il boit à partir de midi, mais essentiellement le soir. Je vais essayer de le mettre sur le forum et qui sait, peut-être discuteront-ils ? :-) Je crois qu'ils ont leur monde, leur réalité, que nous ne pouvons pas comprendre aisément, car la majorité d'entre nous n'avons pas vécu l'horreur de la guerre.

@tous / toutes

Merci pour vos témoignages autant de la part de conjoint/te que de la part d’alcoolo-dépendant, c'est sans prix de pouvoir discuter, prendre des conseils, etc.
 
Nidhogg
09 Juillet 2011, 16:35
@Maya
En te lisant tout comme en lisant Sylvie, je comprends mieux l'aspect terrifiant de l'abstinence totale. C'est pour cette raison que je vais tenter de l'orienter encore un peu plus vers le Baclofen.

@Coped60
Merci pour tes encouragements. En effet il le mérite et il a déjà perdu 2 familles à cause de l'alcool, mais aussi parce que la France ne reconnaît que tardivement les problèmes entre SPT (Syndrome Post-Traumatique) et alcoolisation massive. Tous ceux en qui il avait confiance l'ont laissé tomber, soit par indifférence (ministère de la défense, supérieurs hiérarchiques, etc. => réaction incompréhensible s'il en est), soit par ras-le-bol et protection de soi (tout a fait compréhensible) de son ex-femme et de son ex-compagne.

Il est censé aller tous les 2 jours à la pharmacie pour prendre de l'antabuse. Cette semaine il n'y est pas allé.
Hier nous y sommes allés ensemble, mais je lui ai dit qu'il avait le choix, qu'il pouvait aussi prendre autre chose, comme le Baclofen, mais son RDV avec le médecin est dans 2 semaines. Il supporte très mal l'antabuse, les EF sont très invalidants, voire douloureux. Il a finalement décidé de continuer le traitement et sûrement (il ne me l'a pas clairement dit) demander un autre traitement à son médecin (Baclof
On verra bien pour la suite :-)
 
Nidhogg
08 Juillet 2011, 16:33
Merci Sylvie !

Mon compagnon a lui aussi peur de l'abstinence à vie, le Baclofen serait la solution : il pourrait boire de façon raisonnable http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_oui.gif

Peut-être cela sera le déclic.... je l'espère en tout cas
 
Nidhogg
08 Juillet 2011, 16:08
Il va de soi que les conseils, que ce soient d'anciens alcolo-dépendants, de dépendants en cours de traitement sous Baclofen ou de compagnes / compagnons de dépendant, sont tous bienvenus, car plus on a de points de vue, mieux on peut comprendre comment faire atteindre le fameux déclic et soutenir celui qu'on aime.

Alors à vos claviers !http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_ouais.gif
 
Nidhogg
08 Juillet 2011, 16:01
Bonjour vous tous,

Je trouve vraiment génial ce partage, que ce soit d'outil comme ce fichier Excel ou aussi le fameux ... pour les nuls de Nightwish.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_mad.gif

Je l'ai d'ailleurs imprimer pour mon compagnon (si, si je l'ai aussi lu et j'ai bien rigolé :-) et l'ai laissé sur la table du salon, à côté des bouteilles.....http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_tchin.gif

Sûrement qu'il va le lire et bien rigoler aussi.
 
Nidhogg
08 Juillet 2011, 15:30
Bonjour Sylvie,

Merci de votre réponse http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_smyle.gif

J'ai commandé le livre "Le dernier verre" qui ne devrait tarder. Le seul hic est que j'aimerai tellement que tout aille plus vite! Je suis impatiente, trop sûrement. Et ayant eu un père alcolo-dépendant, je ne supporte que très modérément les "frasques" de mon compagnon.

Je vais lire ce livre et je le laisserai à disposition.

Puis-je vous demander ce qui vous a donné le fameux déclic ?

Amicalement,
 
Nidhogg
08 Juillet 2011, 14:47
Bonjour,

Mon compagnon boit depuis environ 20 ans, mais quotidiennement à fortes doses depuis au moins 5 ans.
Nous nous sommes retouvés après 25 ans de séparation et vivons ensemble depuis 1 an et demi.

Je dois avouer que le déni était présent pour nous deux ; moi je ne voulais pas voir le problème, car je ne pouvais imaginer mon ami d'enfance en alcoolique et lui refusait d'y voir un quelconque problème, malgré 2 divorces, pertes d'emploi, civil (ancien militaire de carrière, bonjour le SPT), perte de logement, et la déchéance totale au bout.

Peu de temps après son arrivée à la maison, les alcools forts ont été bannis, puis le vin rouge qui le rendait méchant. Petit-à-petit nous sommes arrivés à un accord dans lequel il ne buvait plus que du vin ou de la bière (plus celle à >8°, bannie elle aussi), mais malgré tout j'ai dû reconnaître qu'il en était dépendant. Il a tenté à deux reprises de cesser de boire, mais malgré sa volonté de me faire plaisir, il a échoué.

D'abord parce qu'il le faisait pour moi, à cause de ma demande et non pas parce qu'il aurait admis un problème quelconque. Le déni était toujours présent.

Puis il y a eu la chute, sans gravité au niveau physique, mais qui a été le déclencheur. Appel des secours, court séjour aux urgences et réalisation pour tous les deux de la dépendance pour lui et de la codépendance pour moi. Surtout ne pas en parler, chut !, c'est secret, il ne faut pas que cela se sache, c'est honteux!!

Et bien non, ce n'est pas honteux et il faut que cela se sache, bien au contraire !

Le fait d'avoir appeler les secours et d'avoir fait éclaté ce huis-clos malsain lui a fait comprendre qu'il avait un dysfonctionnement, que le problème était réel. Et pour moi ce fut une libération.

Admission d'un problème, certes, mais de quel ordre ? Manque de volonté ? Simple problème dû au stress post-traumatique et facilement gérable par un suivi thérapeutique ? Maladie à part entière ?
La volonté est là, le suivi thérapeutique aussi.

Alors ?

J'attends le déclic pour la réalisation qu'il s'agit d'une maladie à part entière et que le Baclofen répond en tant que médicament à cette maladie.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif

Antabuse ? Pas vraiemnt efficace pour éviter les rechutes, malgré un effet spectaculaire lors d'ingestion d'alcool et rude au niveau des effets secondaires.
Campral ? Pas top non plus au niveau des effets secondaires, avec un résultat proche de nul pour le traitement de son alcoolisme.

Un mois qu'il est sous antabuse et campral, résultats mitigés. Il a toujours envie de boire et lorsqu'il boit, il en est malade, mais il a compris que la volonté seule ne suffit pas, car boire alors que l'on est très malade dès qu'une goutte d'alcool est ingérée, il faut être masochiste ou avoir un autre problème que juste un manque de volonté.

Nous sommes à la croisée des chemins; moi avec mon ras-le-bol et mon impatience, lui avec son besoin irrépressible d'alcool et son envie de reprendre une vie normale, de retrouver ses enfants.

Pourquoi ce "post" me direz-vous ?http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_mad.gif

Pour deux choses :

1.- En parler, en parler à des personnes qui comme moi souffrent de codépendance ou ont souffert de codépendance et s'en sont sortis, dont le compagnon ou la compagne alcolo-dépendant, s'en est sorti grâce au Baclofen.

2.- Recevoir des conseils sur comment lâcher-prise, conseiller un médicament sans forcer, lui laisser son libre-arbitre, son choix, tout en lui donnant tous les éléments pour décider

Cela peut sembler rien, mais en fait c'est beaucoup.

Merci à celui/celle qui a monté ce forum, merci au Docteur Ameisen pour cet espoir, merci à ceux ou celles qui vont se saisir de leur clavier pour répondre à ces interrogations..

http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_smyle.gif
 



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