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Pierdelune
14 Juin 2013, 15:53
Bonne chance à toi aussi Dakota. Le Baclofène est La solution pour sortir de notre dépendance. Seulement voilà, il faut l'apprivoiser et il peut réserver des surprises.

Amicalement
 
Pierdelune
13 Juin 2013, 15:53
Oui, le moins que l'on puisse dire est que c'est étrange. Il y a un an, je suis monté jusque 125 mg, J'avais des ES, essentiellement de la somnolence, mais sans plus. Après un arrêt complet de plusieurs semaines, avec stabilisation de ma consommation, j'ai senti le besoin d'en reprendre 10, puis 20 mg. Et là, fatigue extrême, nausées et vertiges, au point de ne pas pouvoir marcher.

Comme j'ai eu une tumeur au cerveau, il y a 12 ans, cela a été la panique, croyant qu'un problème semblable en était la cause. Hospitalisé, je n'ai jamais pensé parler au neuro-chirurgien du Baclo. Apres scan et autres analyses, on n'a rien trouvé rien et on suspecte une névrite au niveau de l'oreille interne, mais aucune certitude.

C'est rentré chez moi que j'ai pensé à venir consulter sur le forum pour voir ce qu'on disait sur les vertiges. Je me suis rendu compte que les descriptions des vertiges pouvaient correspondre à ce que je ressentais. J'ai donc arrêté le Baclo immédiatement. Depuis, plus aucun vertige, ni nausée.

Il ne faut pas passer trop vite è la conclusion. Une névrite vestibulaire est une infection qui disparait aussi après quelques jours. Est-ce une coïncidence ou le résultat des effets parfois surprenants du Baclofène ?

En dehors de mon questionnement, je voulais aussi partager mon expérience.

Amicalement

Jacques Godon
 
Pierdelune
11 Juin 2013, 16:39
Bonjour,

je vous reviens après quelques mois d'absence.

Pour rappel, j'ai commencé le baclo, il y a un an et je suis monté jusque 125 mg pour atteindre l'indifférence. Ensuite, j'ai diminué progressivement les doses. Pendant tout ce temps, les ES se limitaient à de la somnolence. Il y a 4 mois je ne prenais plus que 20 mg, puis je suis passé à 10, avant d'arrêter. Ma consommation d'alcool était redevenue tout à fait banal : un bière suivie d'un verre de vin pour dîner.

Ma consommation est repartie légèrement à la hausse et j'ai pris peur de retomber. J'ai donc recommencer à prendre du baclo : 10 mg, puis quelques jours plus tard 20 mg.

Puis en quelques jours, je suis pris de vertiges, de nausées et d'une fatigue extrême, au point de na pas pouvoir rester debout. Je suis hospitalisé quelques heures, passe un scan, voit un neurologue etc... Seules explications possibles : une névrite vestibulaire ou une altération de l'oreille interne. A aucun moment, je n'ai pensé au Baclofene car à des doses bien plus élevées, je n'avais eu aucun de ces problèmes.

Aujourd'hui, je me sens un peu ridicule d'avoir oublié que le Baclo pouvait avoir ce type d'effet. j'ai de nouveau arrêté le Baclo et mes vertiges ont disparu. IL ne faut peut-être pas passé trop vite à la conclusion, si j'ai fait une névrite, elle aussi se serait estompée apres quelques temps.

Mais j'aimerais avoir l'avis des experts de ce forum: est-il possible que le redémarrage du baclo apres une interruption puisse générer des effets secondaires d'une telle importance à une dose aussi faible que 20 mg .

Merci pour votre opinion,

Amiclement
 
Pierdelune
31 Mars 2013, 1:53
Salut phil,

oui...je courais beaucoup, c'était une vraie drogue. Puis, comme je rentrais déshydraté, au lieu de boire pour me rassasier avec de l'eau, je passais trop rapidement à la bière et au vin pour étancher la soif. Ainsi, j'ai créé cette dépendance à l'alcool. Quand j'ai arrêté de courir, j'ai continué l'alcool.

Aujourd'hui, je pratique d'autres sports, comme le cyclisme, mais d'une part, je fais attention de bien m'hydrater et ensuite, au retour de l'entrainement, je m'interdis de toucher à l'alcool, tant que je n'ai pas bu abondemment de l'eau. Avec cela, le baclofène a fait son effet. L'un ajouté à l'autre, la dépendance à l'alcool a disparu. Un verre de vin rouge avec le repas du soir me suffit, mais je m'interdis d'avoir soif, c'est pour moi la premiere précaution pour ne pas retomber dedans.

Amicalement
 
Pierdelune
29 Mars 2013, 15:25
Bojour Phil,

j'ai parcouru ton fil et j'y ai trouvé des points communs avec mon expérience. J'ai 65 ans et je pratique le sport intensivement depuis 40 ans (Marathons, ski de fond, cyclisme ). Parallèlement j'ai beaucoup bu ; Du vin et plus tard du whisky.

Je ne suis pas psy, mais j'ai compris que mon problème de base était la boulimie. L'activité sportive en grande quantité me procure les mêmes efeets que l'alcool, soit une sorte de satiété. j'ai eu aussi d'autres boulimies, comme ... la crême glacée. Eh oui, j'étais capable de descendre un litre de crème galcée en une heure et pas de problème pour le poids, car en courant 200 km par semain, pas de danger de grossir.

Le plus stupide, étant jeune j'étais de courir deux ou trois heures, de rentrer déshydrater et de descendre un litre de rouge. Un moment donné, mon système a dit STOP. j'ai commencé ulcères à l'estomac, pertes de mémoires et dégaradation générale de ma santé, surtout quand je suis passé au whisky. IL fallait prendre le taureau par les cornes et j'ai découvert le baclofene.

Je craignais que celui-ci m'enmpêche de continuer à faire du sport, pas du tout. Mes cravings étaient comme toi, vers 18 h au moment de l'apéro. J'ai donc décidé qu'à ce moment je serai à l'entrainement et non plus devant un apéro. Ma consommation a rapidement diminué, arrivé à 125 mg. Puis, j' ai diminué jusque 25 mg pendant plusieurs mois. Aujourd'hui, j'ai arrêté , je prends 10 mg de temps en temps, lorsque je suis plus anxieux. Après l'entrainement, en fin de journée, je bois deux grands verres de V8 ( jus de légumes), il me rassasie et étanche la soif.

Cela apparait comme une Lapalissade, mais avoir soif, être déshydraté, est la pire chose pour un alccolique, or inconsciemment, c'est souvent le cas du sportif. Si après une compétition, chacun enfilait un litre d'eau, il n'y aurait pas de troisième mi-temps. Ce moment festif est tres agréable, mais il est essenteilement causé par la soif non-assouvie des participants. Ne jamais avoir soif, c'est à mon avis le premier point pour éviter l'abus d'alcool.

Enfin, étant retraité, je peux me laisser aller à ma boulimie d'activité physique et maintenant, grace au baclofene, je n'ai plus besoin de compléter celle-ci avec l'alcool.

Je te souhaite bonne chance

PS: le baclofene est avant tout un myorelaxant et pour un sportif, cala peut aider pour régler des maux de dos, contractures musculaires etc...
 
Pierdelune
25 Février 2013, 15:23
En effet, au Canada, c'est la galère pour avoir une prescription, pire qu'en France ou en Belgique. Au QUébec, il semble qu'un seul médecin généraliste accepte occasiuonnellement de prescrire deu baclo. Pourtant, ce médecin en est un chaud partisan, au point qu'il fait des communications dans les congrès pour faire connaitre le Baclofène.

Mais l'Ordre des médecins au Québec est féroce et les médecins ici sont tres soumis. Ma fille, par exemple est généraliste et me dit qu'elle pourrait perdre sa licence si elle en prescrivait. Par ailleurs, l'utilisation du baclofène pour contrer l'alcoolisme n'est pas encore publicisée de ce côté de l'atlantique.

Personnellement, j'avais la " chance " de souffrir de douleurs musculaires chroniques, j'ai donc pu obtenir du Baclo par ordonnance à raison de 80mg par jour et grace à Sylvie, j'ai pu me débrouiller lorsque j'ai dépassé cette dose pendnat quelques temps. J'ai rapidement atteint un seuil qui me permettait de ne pus avoir de craving, sans vraiment atteindre l'indifférence. Mais sans craving, ma consommation était redevenue tres raisonnable et je pouvais m'en contenter.

En fait j'étais addict à l'habitude, à cette routine de l'apéro. Une fois, cellec-ci brisée, mon problème était résolu. Cela m'a en plus permis de découvrir des gens aux qualités humaines exceptionnelles sur ce forum, dont le dévouement sauvent des vies. Cela m'a aussi permis d'accompagner mon frêre qui avait un combat beaucoup plus dur que le mien à livrer contre l'alcool. Le patage des expériences, la solidarité et l'entraide sur ce forum sont certainement pour au moins 50 % dans la réussite des victioires de chacun d'entre nous.

Je vous admire,

Pierdelune
 
Pierdelune
23 Février 2013, 15:57
Bonjour à tous,

neuf mois après le début du Baclofène, je voulais vous donner de mes nouvelles. Il est vrai que quand tout va bien, on est moins bavard
De plus, mon addiction était un peu différente de celle de la moyenne d'entre vous. Je buvais très modérément chaque jour, mais à l'heure de l'apéro je craquais parfois pour d'importantes quantités de whisky. Je voyais ma santé se déterriorer, c'est ce qui m'a fait réagir. C'était la saro-sainte routine de l'apéro qui me fournissait la tentation.

J'ai commencé le Baclo en juin, je suis monté jusque 125 mg. Ma consommation a baissé et les cravings ont disparu. Bien entendu, les effets secondaires étaient présents: fatigue,manque de concentration etc... J'ai baissé ma dose à 80 mg pendant plusisuers mois. avec toujours les ES. A ce moment, je prenais encore un verre de vin au dîner, sans plus.

En fait, l'habitude de l'apéro était brisée, j'ai continué à diminuer la dose jusque 25 mg. Enfin, je me suis demandé si l'habitude étant brisée, je pourrais me passer du baclo et j'ai arrêté.

Résultat; oui, l'habitude est brisée, la relation avec le whisky est coupée. Je prends toujours un verre de vin au dîner et de temps en temps une ou deux bières. Pour le moment, je reste attentif et le baclo est toujours à ma disposition au cas où, mais je n'en ressens pas le besoin.

Je crois encore que mon alccolisme était une addiction d'habitude, avec une angoisse de ne pas pouvoir m'en passer. Le Baclo m'a permis d'en sortir. J'espère que cela va continuer.

Encore merci à ceux du forum qui m'ont soutenu à ce moment là.

Je vous avais aussi parler de mon frêre, atteint d'un alcoolisme beaucoup plus profond, suite à un cancer. Lui aussi s'en est sorti, mais il a toujours besoin de doses importantes de Baclo qui modifie sa qualité de vie, par contre, pour lui aussi cela va beaucoup mieux grace au baclo.

Amicalement

Pierdelune
 
Pierdelune
30 Aout 2012, 14:40
Salut Thierry,

le passé est le passé, seuls comptent le présent et le futur que tu vas te construire. Je suis convaincu que tu es sur la bonne voie, continue.

Amicalement
 
Pierdelune
24 Aout 2012, 15:53
Allo Minette,

ton message m'a ému. Tu es à la bonne adresse. Tu vas voir, c'est extraordinaire le soutien que ce forum peut apporter. Puis le balofène va faire le reste. Un peu de patience et tu seras guérie, toi aussi.

Amicalement
 
Pierdelune
16 Aout 2012, 15:35
"Voila ma prescription : 1 cachet le matin pendant 5 jours, puis 1 matin et soir pendant 5 jours et 1 MMS pendant 20 jours !
En meme temps je vous livre le scandale : 1 seul medecin accepte de prescrire le baclofene pour une ville de 300 000 habitants : quelle honte.

Autre chose, j'a parlé avec mes enfants du traitement : quel tôllé; ils ont peur du médicament : qu'est ce qui arrivera a long terme, ce n'est pas possible un médicament contre l'alcoolisme, la volonté il n'y a que ca de vrai. Bref ils reflètent l'attitude générale..."

Je viens de lire ton message avec retard, il m'a fait sourire.

Mon frêre, médecin, était alccolique grave. Quand il a découvert le livre d'Ameisen, ses trois enfants, médecins eux aussi ont tout fait pour le décourager d'essayer de se soigner avec le Baclo. Leur condamnation était unanime et sans appel : leur père manquait de volonté et le Baclofène n'était rien d'autre qu'une mode.

Trois mois plus tard, mon frêre a vaincu son alcoolisme, grace au Baclo, après des années de galère et de cures inutiles. Dans sa région(Liège) en Belgique, il y a aussi un seul prescripteur pour 400.000 habitants et aucun des enfants de mon frêre ne veut prescrire du Baclo...

Amicalement
 
Pierdelune
03 Aout 2012, 2:21
Continue, tu te bats et tu vas arriver à atteindre tes objectifs. On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, ce sont les dégats collatéraux de ta lutte, mais tu progresses vers la liberté.

Amicalement
 
Pierdelune
02 Aout 2012, 19:46
Sincerement, pour le deuil je ne crois pas, trop content d'avoir passe un ete dont je n'ai pas honte, mais me sentir au minimum de mes capacite ( intellect, sport, ) me pese vraiment, a combien se situe la dose de confort?

Sport et intellect, ce sont les 2 points pour lesquels je craignais les ES avant de commencer le Baclo. Le premier mois a été pénible, surtout pour le manque de concentration, avec un état de distraction chronique. J'ai atteint mon seuil à 105 mg à ce moment-là et depuis je suis redescendu à 50 et parfois 75, si risque de craving. Je pense avoir récupéré toute ma concentration.

Pour le sport, qui occuppe une bonne partie de mes journées de retraité, je n'ai pas senti de différence importante, mis à part un peu de fatigue au début. J'étais sceptique au début, lorsque je lisais que les ES diminuaient avec le temps, mais dans mon cas, cela s'est confirmé. Curieusement, le seul ES qui ne change pas, c'est un accès de somnolence, 3 h30 après ma dernière prise de baclo. C'est pas trop grave.

Patience, tu es sur la bonne voie.

Amicalement
 
Pierdelune
02 Aout 2012, 14:16
Bravo, je suis ton combat depuis le début. J'admire ta détermination, tu vas y arriver.

Amicalement
 
Pierdelune
01 Aout 2012, 15:36
je suis toujours étonné de voir le fossé qui sépare l'Amérique du nord de la France pour les traitements tels que la dépression. De ce côté de l'Atlantique, depuis des années, les psys ont quasiment abandonné les psychothérapies. L'avénement du Prozac et d'autres molécules ont révolutionné les traitements. On soigne le déficit de certaines substances dans le cerveau et on arrête de croire qu'il suffirait d'intervenir sur le mode de pensée de la personne malade.

Pour l'alcoolisme, il faut combler le déficit en GHB dans le cerveau. La promotion de psychothérapies et autre psychanalises relève du combat d'arrière-garde des intérêts de la Morale ou de ceux dont c'est le gagne-pain.

Va-t-on aujourd'hui déconseiller à un dépressif de prendre du Prozac, sous prétexte qu'il doit faire son cheminement et guérir son mode de pensée, soi-disant déviant ? S'il est possible de combler les déficits en GHB et de guérir de l'alccolisme avec du Baclofene, les combats d'arrière-garde pour les traitements d'hier n'ont plus leur raison d'être. Fait marquant, il apparait que de nombreux alcoolos, dont moi-même, qui sont sortis de l'alccoolisme grace au baclo, ont simultanément pu abandonner la prise d'AD.

Bien entendu, cela n'exclut pas une aide psychologique le cas échéant, mais celle-ci n'est plus et n'a jamais été une solution à la maladie de l'alcoolisme.

Pour l'objectivité, je dois ajouter que si la dépression est soignée presqu'exclusisvement par médication en Amérique du nord, le baclofene n'y est pas encore reconnu pour l'alcoolisme... rien n'est parfait.

Amicalement
 
Pierdelune
30 Juillet 2012, 14:13
Bonjour,

je pense qu'un forum comme le notre doit refléter l'ensemble des expériences, les bonnes et les moins bonnes. Si on refusait que certains aient une opinion différente sur l'efficacité du Baclofene, cela transformerait notre espace en une espèce de chapelle où il faudrait avoir la foi pour être admis. On rencontre ce genre de comportement dans les forums dédiés à l'abstinence où il est pratiquement interdit de parler du Baclofene.

Nous sommes, pour la plupart, convaincus de l'efficacité du Baclo. Laissons ceux qui n'y croient pas ou n'y croient plus s'exprimer. Ils représentent une réalité: le Baclo fonctionne pour la plus grande majorité, mais pas pour tous. C'est cette réalité qu'il faut défendre et qui est encouragente. Nier qu'il y a un certain nombre de personnes pour lesquels le traitement ne fonctionne pas et empêcher celles-ci de s'exprimer décrédibiliserait l'ensemble des témoignages.

Amicalement
 
Pierdelune
24 Juillet 2012, 20:40
as-tu ressenti des symptômes de sevrages physiques,si oui,lesquels ?

Non, mon sevrage de l'alcool s'est fait sans effet particulier. Quant aux ES du baclofène, j'ai de la somnolence et un manque de concentration mentale et un surplus flagrant de distractions. La somnolence a diminué, mais j'ai aussi réduit ma dose de Baclo, cause à effet, je suppose.

Amicalement
 
Pierdelune
24 Juillet 2012, 14:07
voilà,maintenant cela me gène un peu de poster,vu la "faible gravité" de mon cas et tout ce que j'ai pu lire sur ce forum,c'est limite si j'ai une petite place ici.

Salut,

j'étais comme toi un alcoolique dit "léger", avec une consommation très irrégulière, mais importante ( whisky). C'est en effet bien différent des témoignages qu'on trouve sur ce forum, avec des consommations quotidiennes importantes.

Je crois qu'il ne faut pas avoir honte de la "faible gravité " de notre cas, même si elle n'est pas aussi spectaculaire et ne génère pas la même empathie que celle de ceux qui sont plus atteints. D'une part mes prises d'alccol, irrégulières, étaient importantes et au niveau des conséquences physiques et sociales, elles étaient catastrophiques. De plus, je sentais intérieurement que j'étais " un oiseau pour le chat". Je veux dire par là, que mon état d'alcoolique léger dans une situation de vie en équilibre pouvait basculer dans la dépendance totale le jour ou une tuile ou une catastrophe allait me tomber sur la tête. Ce sont les raisons qui m'ont poussé à prendre le tareau par les cornes.

Depuis dix semaines, je suis sous Baclo. Je suis monté jusque 110mg. Je n'ai pas rencontré l'indifférence totale, mais mes cravings pour le whisky ont disparu. Je prends un verre de vin au diner et n'ai pas besoin de plus. Il m'est arrivé de prendre 2 bières , mais je les ai bues lentement et sans ressentir l'envie d'en prendre plus. Je suis redescendu à 50mg et pour le moment la situation est stabilisée.

Les ES, surtout la somnolence sont toujours là, mais de plus en plus limités. Suis-je guéri ? Je n'en sais rien, je n'ose pas regarder une bouteille de whisky en face et je m'interdis "d'essayer pour voir si cela marche". En tous cas, j'ai l'impression d'en sortir et avec une faible dose.

Les alcooliques légers ont-ils besoin de dose plus faibles pour s'en sortir ? C'est possible. Autre possibilité, la réaction au baclofène serait génétique, mom frêre, alcoolique beaucoup plus gravement atteint est stabilisé à 125 mg et ne boit plus depuis 2 mois. C'est aussi une dose relativement faible. Ce n'est pas une observation scientifique, peut-être le hasard, mais 2 freres qui réagissent positivement avec de faibles doses, il y a peut-être une relation .

Amicalement
 
Pierdelune
10 Juillet 2012, 3:52
Bonjour Mumu, André et tous les autres,

je vais bien, merci. La consommation est en forte baisse, sauf un petit craving. Les ES sont supportables, mais je m'endors systématiquement devant la télévision à 20 h, le tout avec une posologie de 80 mg/j

Par contre, mes nuits sont super-calmes et j'ai besoin de beaucoup moins d'heures de sommeil qu'avant. Avant, je dormais 8 ou 9 heures et maintenant apres 5 ou 6 heures je me lève reposé. Il semble que chez moi le Baclo induise un sommeil particulièrement réparateur. C'est génial, mes journées sont toujours trop courte et au moins comme cela, je récupère quelques heures. Jes uis aussi dans la catégorie de ceux qui maigrissent avec le baclo.

Je continue à faire de l'activité physique comme avant et contrairement à ce que je craignais, le baclo ne nuit en rien sur ce plan-là. Au niveau de la concentration, par contre, j'ai quelques difficultés, mais comme on dit ici au Québec : "c'est pas pire" et donc supportable, j'étais déjà de naturel distrait avant. Le coup classique, plusieurs fois par jour, je vais dans une pièce pour y faire quelque chose, je suis distrait en chemin par autre chose, j'arrive dans la pièce et là, plus moyen de me rappeler ce que je suis venu y faire. Sans conséquence, juste un peu frustrant. Aussi à l'ordinateur, de nombreuses fautes de frappes, mais, là aussi, il suffit de se relire.

Merci pour vos posologies de vitamine B6 et de magnésium, mais j'aimerais savoir en les bienfaits qu'elles sont sensées apporter. Merci de vos lumières.

D'autre part, je vous ai parlé à plusieurs reprises de mon frêre. Il va mieux et est indifférent depuis bientôt 2 mois, par contre à 125 mg/j, il est beaucoup plus marqué que moi par les effets secondaires : fatigue et... problèmes de concentration, même famille et mêmes effets aurai-je tendance à croire. Faut dire aussi que son passé alcoolique est plus lourd que le mien, mais à 71 ans, il se bat et je l'admire.

Je vous lis tous les jours et vous êtes une source d'inspiration, merci pour vos témoignages.
 
Pierdelune
09 Juillet 2012, 15:34
Bonjour,

j'aimerais avoir de l'information sur l'utilité du magnésium et de la B6 avec la prise de Baclofene. D'autre part , quelle dose prenez-vous quoitidiennement ?

Merci pour vos réponses,

Pierdelune
 
Pierdelune
02 Juillet 2012, 22:09
Bonjour,



je suis toujours à 60 mg en 3 prises de 20 mg à 12h, 14 h et 16 h. Cela fonctionne bien et les cravings ont disparu, enfin presque, il faut un peu de volonté quand même.


Comme ces cravings sont systématiquement entre 17 et 19 h, je me posais la question suivante: serait-il intéressant de modifier mes prises , par exemple 10 mg a 12 h, 20 mg à 14 h et 30 mg à 16 h, afin de cibler la période de 17 à 19 h. Je me demande si mes doses actuelles de 12 et 14 h sont très utiles. Qu'en pensez-vous ?

Les ES se limitent à de la somnolence, mais il me semble que cela s'améliore.

Amicalement
 
Pierdelune
28 Juin 2012, 20:54
Salut Julian,

j'ai lu ton fil avec intérêt. Enfant de médecin, ce n'est pas toujours un cadeau. C'est mon cas également et celui de mon frêre. Mes parents étaient largement imbibés et ont refilé cette habitude à leur rejetons. Seulement voilà, "chez ces gens-là" comme disait Brel, on ne parle pas de ce genre de choses, mais bonjour les dégats !

Mon frêre lui-même médecin-retraité est sous baclo depuis deux mois. Il va mieux, même si la fatigue le tenaille, il ne boit plus. J'ai commencé le Baclo, il y a 3 semaines à mon tour et je ressens déjà les effets de l'indifférence.

La lumière est au bout du tunnel et que les psys se sentent court-circuités, c'est leur problème, pas le notre.
 
Pierdelune
28 Juin 2012, 20:12
Salut Greg ,

demande à Viva ou Sylvie par message privé le nom d'un médecin prescripreur de Baclofene à Bruxelles. Il y en a et va le rencontrer au plus vite avec ta compagne. Tu es à la bonne adresse, ce forum est un lieu d'entraide ou le dévouement de certains est exceptionnel. Vous allez voir le bout du tunnel.

Pierdelune
 
Pierdelune
28 Juin 2012, 20:05
Trois semaines de Baclo et j'ai perdu 4 kg. Cela m'inquiète presqu' un peu et je me demande si mon état de fatigue chronique est l'effet du Baclo ou de cet amaigrissement rapide, peut-être la conjugaison des deux.
 
Pierdelune
27 Juin 2012, 14:27
@ itsmi

tu dis deux choses intéressantes que j'ai constatées également.

Dans mon cas, le baclo décuple les effets de l'alcool, c'est spectaculaire. Un ou deux verres de vin sur le Baclo et j'ai l'impression d'avoir bu abondamment et cela coupe l'envie de continuer à boire.

Ensuite, dis-tu, le fait d'essayer de limiter la consommation augmente l'effet du Baclofene. Dans mon cas, j'en arrive à la même conclusion. Au début, je me laissais aller à consommer pour voir si le baclo allait me conduire à l'indifférence. Maintenant, je pense que ce n'était pas une bonne idée. "Aide-toi et le ciel t'aidera" dit le dicton, avec le baclo c'est pareil: "essaye de boire moins et le baclo t'aidera dans ton effort". Pour moi aussi, cela fonctionne. j'aime toujours le gout du vin, mais un petit verre me suffit pour agrémenter le repas, plus besoin des quantités ingérées avant. Quant au whisky, je me le suis interdit et je ne ressens plus de craving à son égard. Ma volonté reprend le pouvoir.

Amicalement,

Pierdelune
 
Pierdelune
27 Juin 2012, 0:39
merci pour vos encouragements
 
Pierdelune
26 Juin 2012, 15:34
Bonjour,

quelques nouvelles. J'ai diminué mes doses de 105 mg à 60 mg parce que les ES étaient trop forts et m'empêchaibet d'être fonctionnel et surprise, c'est à ce moment là que l'indifférence est devenue plus marquée. Hier, je croyais avoir soif pour 2 bières, mais la deuxième a fini dans le lavabo, c'est la premiere foi que cela m'arrive. De plus, le whisky ne m'attire plus du tout. Je croise les doigts, mais c'est encourageant.

Pierdelune
 
Pierdelune
23 Juin 2012, 13:39
Merci pour vos réponses.

@ Zabou,
désolé si j'utilise mal le forum. Simplement, il me parait logique d'ouvrir une autre discussion lorsque le sujet est complètement différent des précédents. Ce sujet est général et n'a rien à voir avec les précédents.

Amicalement,

Pierdelune
 
Pierdelune
22 Juin 2012, 15:11
Bonjour,

le baclofene me rend somnolent à 105 mg réparti en 3 prises : 12, 14 et 16h . Le lendemain matin, le réveil est difficile et je fonctionne au ralenti. J'ai donc décidé d'augmenter mes doses de café pour améliorer mon rendement. Par contre, le café est un excitant, notamment au niveau musculaire et je me demande si cela ne peut pas contrecarrer l'effet du Baclo.

Quel est votre expérience avec le café ? Avez-vous aussi augmenté la quantité que vous en ingérez pour lutter contre les ES du Baclo ?

Amicalement,

Pierdelune
 
Pierdelune
20 Juin 2012, 14:28
Bonjour,

mon frêre est sous Baclo depuis quelques semaines, il ne boit plus, mais les effets secondaires sont importants.

Un incident à signaler, cependant. Le baclofene le rend parfois un peu confus. Résultat, il y a quelques jours il a pris deux fois sa dose de 150 mg. Perte d'équilibre, puis de conscience, il a été transporté à l'hopital où il est resté quelques jours sous surveillance. Tout est rentré dans l'ordre, d'autant qu'ils ont eu l'intelligence de ne pas lui supprimer son baclo.

amicalement,

Pierdelune
 
Pierdelune
15 Juin 2012, 14:13
Bonjour Ilona,

Tu es à la bonne adresse. Ce site est formidable, tu vas y trouver des gens désintéressés qui vont t'aider dans ta démarche. Ce que tu as vécu est particulièrement dur et c'est normal que tu aies trouvé dans l'alcool une réponse à ta détresse.

Maintenant, tu vas passer au Baclofene et tu vas t'en sortir. Demande en message privé à Viva l'adresse d'un médecin prescripteur dans ta région, va le rencontrer et commence le traitement, tu vas voir, cela fonctionne.

Amitié,

Pierdelune
 
Pierdelune
13 Juin 2012, 17:23
Bonjour Daniel,

ma consommation est liée à une habitude: celle d'un apéro trop copieux, une fois ou deux par semaine, soit de 17h à 18 h30, suivie de consommation au repas, directement après ( au Québec, on mange tôt le soir).

Je prends mon Baclo en 3 prises de 20 mg à 12h, 14 h et 16 h. Hier, a 20 heures, je n'étais plus capable de rester debout et je suis allé dormir, pourtant ma consommation de 2 bieres et un verre de vin n'était pas en cause, d'où cette impression de m'être saoulé ... au Baclofene. Ce matin, je suis vaseux, comme apres une cuite et je vois arriver midi et l'heure de reprendre mon Baclofene avec inquiétude

Bien sur, je ne suis qu'au début du traitement et les ES peuvent diminuer, mais alors, l'indifférence sera-t-elle la même ?

Autrement dit, pour éviter une consommation occasionnelle excessive, vais-je devoir m'imposer un état confusionnel quotidien, similaire à ma saoulomanie hebdomadaire ?

Pierdelune
 
Pierdelune
13 Juin 2012, 14:16
Bonjour,

après une semaine de traitement, je suis à 3 X 20 mg/j.

Je ressens les premiers ES : somnolence, surtout. Par contre, pas encore d'effet sur ma consommation, au contraire. C'est un peu stupide, mais ayant commencé le Baclo, je me suis dit que je pouvais relacher mes efforts d'abstinence, conclusion, depuis quelques jours, je bois plus, en attendant un effet "miracle" du Baclo. Enfait, au lieu de boire beaucoup, une fois par semaine, je bois tous les jours modérément

Après des échanges, notamment avec Manoumumu, je me pose une question. Le Baclofene remplace-t-il une soulomanie par une autre ou encore faut-il se "bourrer" au Baclofene pour se libérer de la soulomanie générée par l'alcool ? Les premiers effets que je ressens du Baclo vont dans ce sens: je me sens tellement fatigué et somnolent que cela ressemble à une cuite et dans cet état, je ne me sens plus capable de boire, je vais dormir. Objectif atteint ? Mouaiis, pas tout à fait, quand même. J'espère que cet effet hypnotique va disparaitre, mais alors l'effet sur la consommation s'estompera-t-il aussi ?

Ce n'est qu'un début, continuons le combat.

Pierdelune
 
Pierdelune
09 Juin 2012, 15:09
Salut Daniel,

et oui, tu avais raison, le Baclo n'a pas d'effet sur la performance sportive, en tous cas à petite dose. J'avoue que cela m'étonne, étant donné le mode d'action d'un myorelaxant sur la musculature, je m'attendais à une diminution de la force musculaire ou tout au moins à la contractilité. Ce n'est pas essentiel dans ma démarche, simplement cela ne perturbe pas mes bonnes habitudes, tant mieux.

Je suis encore avec une faible dose et pourtant, je constate une évolution. Mon alcool, vin et whisky n'ont plus le même gout. Et de constater une réaction curieuse de ma part: à plusieurs reprises, je n'avais plus le gout de boire, mais je me suis forcé à finir mon verre et même à me reservir. Je pense donc que le baclo commence à faire effet, mais que j'éprouve une résistance psychologique à accepter de me passer de ce soutien à mon anxiété.

C'est un élément de la cure de Baclofene que je n'ai pas vu développer jusque maintenant. Quand le Baclofene crée une indifférence ou une aversion à l'alcool, est-il possible que chez certains il crée une anxiété face à la perte de cette béquille que représente l'alcool pour affronter les difficultés de la vie ?

Pierdelune
 
Pierdelune
09 Juin 2012, 2:56
Bonjour Missdelou,

J'ai lu tes messages et je ressens les choses un peu comme toi. C'est bizarre, j'ai commencé le Baclofene, il y a quelques jours, et à 45 mg par jour, le whisky ou le vin n'ont plus le même gout, comme toi, cela me dégoute et pourtant.... je finis mon verre et même je me ressers. Je sais, c'est stupide, mais je crois que c'est l'angoisse de perdre cette béquille qu'est l'alcool.

Je ne panique pas, je me dis que c'est une réaction pour me protéger de la peur de perdre ce pseudo-ami qu'est l'alcool. Je vais augmenter les doses, pour me dégouter plus profondément de cette saloperie. J'imagine que ma résistance va craquer et que plutot de vider, dégouté la bouteille dans l'évier, je n'aurais plus le gout de l'ouvrir.

L'alcool est mon ennemi, mais je lui suis fidèle. C'est un comportement humain qui se rencontre dans bien des situations, l'individu a bien souvent besoin de ses ennemis pour justifier ses propres comportements et angoisses. il est souvent difficile de renoncer à un ennemi.

A mon avis, le Baclofene va nous aider, mais il va falloir accepter cette séparation qu'il nous impose.

De tout coeur avec toi, " ce n'est qu'un début, continuons le combat "

Pierdelune
 
Pierdelune
08 Juin 2012, 15:11
Bonjour,

après quelques semaines d'hésitation, je me suis lancé dans l'aventure Baclofène.

Je me définis comme une alcoolique léger. Après quelques années de prise régulière de whisky, j'ai commencé à avoir des troubles de santé : tremblements, ulcère à l'estomac etc.... J'ai réussi à diminuer ma consommation, mais pas à l'arrêter. je bois irrégulièrement, mais copieusement, ce qui reste nocif pour la santé les relations sociales et familliales. J'ai donc décidé de me débarasser définitivement de cette dépendance, malgré ma peur des ES.

Retraité, je n'ai pas à me plaindre de la vie, qui s'écoule au sein de la famille, balancée par mes activités sportives ( cyclisme ) et musicales ( piano). Ma crainte était la suivante : le baclofene et ses ES allait-il perturber l'équilibre que me procure ces activités ? Pour lutter contre un alcoolisme léger, fallait-il risquer de troubler cet équilibre ?

La décision est prise, c'est parti. J'ai commencé, il y a 4 jours en ciblant mon craving à l'heure de l'apéro

12 h: 10mg
!4 h: 10mg
16 H: 10 mg
puis, apres 3 jours, je suis passé à à 3 X15 mg soit 45 mg sur la journée

Et voilà, tout va aussi bien que possible. Les ES sont quasi nuls, juste une peu de somnolence, le premier jour. Aucune perte de la force musculaire, ni de la concentration, donc aucun effet sur mes activités. Par contre, aucun effet sur le craving, sauf, peut-être, mais c'est peut-être psychologique, une impression que le vin et le whisky ont un gout plus apre, un peu moins agréable.

Ah oui, j'oubliais de signaler, mes nuits étaient agitées par des cauchemards, conséquence d'un stress post-traumatique dans le domaine humanitaire et une des causes de mon alcoolisme. Et bien depuis le début du traitement, les cauchemards ont été remplacés par des rêves agréables... bizarre, espérons que cela dure.

Je vais continuer à augmenter progressivement la dose, je vous tiendrai au courant.

Pierdelune
 
Pierdelune
04 Juin 2012, 15:41
Bonjour Godon,

Pour un médecin precripteur, tu envoyes un message privé à Sylvie qui te répondra par un autre message privé.

Mais, je me posais la question : as-tu déjà commencé le baclofene ? Si oui, depuis combien de temps et à quelle dose ? Quel est le résultat et les effets secondaires ? Ce forum est une mine d'informations, alimenté par chacun d'entre nous. Il est en plus un soutien exceptionnel pour chacun d'entre nous, qui ne vivons pas toujours dans un millieu social ou famillial compréhensif à notre combat, il faut en profiter.

Seulement voilà, il ne faut pas avoir peur de partager nos histoires et expériences, elles sont le moteur de l'entre-aide sur ce forum.

Amitié,

Pierdelune
 
Pierdelune
25 Mai 2012, 14:26
Bonjour,

j'ai une question pariculière. Existe-t-il un centre de cure en belgique francophone qui prend en charge des patients sous Baclofene et accepte de continuer leur traitement ?

Mon frêre est sous Baclofene depuis peu, mais il aurait besoin d'être soutenu quotidiennement dans sa lutte pour guérir. Le sevrage et les effets secondaires le mettent en difficulté avec le millieu famillial, de plus, il a d'autres problemes de santé.

La solution serait un environnement positif au Baclo qui le soutiendrait dans son cheminement vers la guérison, tout en prenant soin de sa santé générale. Quelqu'un a -t-il une piste de solution ?

Pierdelune
 
Pierdelune
10 Mai 2012, 16:44
Bonjour,

Cela y est, la décision est prise, je commence le baclo d'ici 2 ou 3 jours.

Je suis pour le moment un alcoolique léger. J'ai déjà été beaucoup plus fragile que maintenant, mais je sais que je suis vulnérable et qu'un rien peut me faire retomber beaucoup plus bas. Aussi ai-je décidé de devenir indifférent.

Avant de commencer, il me reste à décider comment répartir mes prises. J'ai un craving entre 16 et 18 h. Avant et apres, rien du tout. Donc, dois-je répartir mes doses sur la journée ( matin, midi, soir) ou plutot en 3 prises rapprochées au cours de l'après-midi ?

Je serai bien content de voir l'avis de nos spécialistes du forum sur cette question.

Merci d'avance,

Pierdelune
 
Pierdelune
09 Mai 2012, 19:10
Bonjour,

j'ai parlé de mon frêre sur d'autres fils. Il est en très mauvais état dans la région de Liège en Belgique. Il a besoin de trouver un médecin prescripteur dans la région.

En cure, depuis plusieurs semaines, il s'est battu avec les autorités médicales pour avoir accès au Baclofene. Apres des refus, il a fini par pouvoir en prendre a dose limitée. Je passe sur les détails, mais il a rechuté et vient de se faire virer par l'hopital où il était. Il va retourner dans sa famille qui apréhende son retour sans soutien médical.

Il a besoin d'urgence d'un médecin wallon qui est favorable au Baclofene et qui pourra l'aider.

D'avance, je vous remercie

Pierdelune
 
Pierdelune
08 Mai 2012, 16:30
Bonjour,

en dehors de mon problème personnel, face à l'alcool, je soutiens mon frêre qui est en cure pour soigner un alcoolisme grave.

Sa position est particulière, il est médecin et a découvert le Baclofene par hasard sur internet. Il est convaincu de la possibilité de guérison par le Baclo, mais se heurte à la résistance du Psy et de l'environnement médical dans lequel il se trouve. Pire que cela, il a trois enfants médecins, mais aucun ne croit au Baclofene.

Là où il est en cure, il a du taper du poing sur la table et menacer de poursuites, pour non assistance en personne en danger, pour avoir accès au Baclofene, à dose limitée. Il est obligé de s'approvisionner en cachette pour pouvoir augmenter ses doses.

Point d'orgue à ce cauchemard, il n'a pas accès à internet et ne peut donc obtenir un soutien, comme celui si efficace apporté par ce forum.

Il est monté à 180 mg dans sa dose de Baclo et est redescendu à 120, suite à des ES trop importants. Il est, bien entendu, dans un millieu sans alccol, mais il ne ressent plus de craving.

Pour le moment, sa principale question est la suivante : le Baclofene est-il efficace à tout age ? Il a 70 ans et se demande s'il y a eu des observations sur des personnes de son age ou plus agée ? Y-a-t-il parmi vous des gens qui ont cet age ou l'ont dépassé et ont eu du succès avec le Baclofene ?

Je vous remercie pour votre collaboration

Pierdelune
 
Pierdelune
08 Mai 2012, 15:18
Salut Dam,

je viens de lire ton message et je me retrouve dans ton questionnement. A 64 ans, je suis un sportif assidu ( vélo, jogging), en fait, le sport est pour moi une réponse à ma boulimie. Étant retraité, j'en fais plusieurs heures par jour et de préférence en fin d'après-midi pour couvrir le moment du craving. Quand je n'en fais pas, je retombe souvent dans le whisky à forte dose. Seulement voilà, le corps vieillit et et me lance des alarmes : ses excès de Whisky causent des tremblements, ulcère à l'estomac, gueule de bois etc..Je dois me rendre à l'évidence, l'alccol, même irrégulièrement fait des dégats et ceux-ci sont irréversibles.

Par contre, le sport est devenu le facteur d'équilibre de ma vie, avec en plus une deuxième boulimie pour le piano. Je pourrais parler de hobby ou de passion, mais si je veux être objectif, je dois admettre que ces addictions: alcool, sport, musique ont le même objectif : combler des déficits, probablement affectifs, liés à l'enfance.

Je sais que si je me blesse à vélo ou autrement, si je tombe malade ou si une tuile quelconque m'empêche de combler mes besoins, je vais sombrer dans l'alcool. Je me contrôle relativement bien, mais en cas de pépin, je ne saurais pas faire face.

J'ai découvert le Baclofene par mon frêre, médecin, beaucoup plus gravement atteint que moi et qui fonde de grands espoirs pour le Baclo. Je vais essayer, parce que je pense que c'est une chance à saisir. En plus, c'est une démarche de solidarité avec le frangin. J'ai évidemment peur des ES, parce que, si le Baclo m'empêche de pratiquer vélo et piano, je vais au devant d'un déséquilibre... qui risque de me faire boire.

Je vais donc commencer dans quelques jours. Je n'ai pas eu le choix de commander par internet mes premières doses de Baclo, en espérant avoir une ordonnance pour la suite. Afin de limiter les ES, je me propose de commencer tres lentement, 15 mg par jour et d'attendre chaque fois que les ES s'estompent avant d'augmenter, je ne suis pas pressé. Je rêve peut-être, mais je me dis que sur un organisme en forme et pour un alcoolisme somme toute modéré, il est possible que je n'aie besoin que de petites doses pour atteindre l'indifférence. On va voir, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle.

Bonne chance à toi,
 
Pierdelune
05 Mai 2012, 15:26
Bonjour Breizh

oui, je suis décidé à commencer le Baclo. Je vais me faire membre de l'assoc et je vais vous en donner des nouvelles.

Dans un premier temps, j'ai commandé le Baclo par internet, ca ici au QUébec, c'est très difficile autrement. Il parait que Viva peut m'aider, aussi je vais la contacter et voir ce que je peux faire. Je connais les réticences à propos d'internet, mais quand il n'y a pas d'autres possibilités, il serait stupide de refuser ce canal d'approvisionnement.

amicalement
 
Pierdelune
30 Avril 2012, 15:44
Bonjour Zabou,

j'ai lu ton fil avec grand intérêt. Tu parles de randonnée à ski, puis de vélo et de cols. A ce sujet, j'ai une question: le Baclo qui est un relaxant musculaire a-t-il une influence sur ta force musculaire ? C'est secondaire, par rapport au bénéfice de l'indifférence, mais ce serait un effet secondaire logique.

Je me posais la question, parce que le vélo à haute dose fait partie du fragile équilibre que j'ai établi pour lutter contre mon alccolisme. Sauter sur le Baclo et ne plus pouvoir rouler à vélo serait un choix déchirant.

Merci pour ta réponse, et profite de tes vacances et du Galibier...
 
Pierdelune
29 Avril 2012, 4:58
Bonsoir Soleil,

Tu apportes des réponses intéressantes à mes questions et ton expérience me rassure. Le Baclo m'ouvre des perspectives nouvelles, notamment celle de me libérer de la dépendance. Je me rends compte qu'il me faudra probablement accepter un certain inconfort, mais le résultat sera sans doute plus conséquent qu'une perte passagère, de mes capacités musicales et sportives.
 
Pierdelune
29 Avril 2012, 4:44
Bonsoir Reiz,

ton compliment a touché une corde sensible. L'écriture a été mon gagne-pain et se faire dire qu'on n'a pas tout à fait perdu la main est rassurant. Simplement, merci.
 
Pierdelune
28 Avril 2012, 23:28
Merci Daniel,


Ameisen est un pianiste de talent depuis son enfance, il a rencontré les plus grands. Son livre m'a passionné parce qu'il me rejoignait sur plusieurs points, dont ma passion pour le piano. Je ne joue que depuis 5 ans et un ami musicien avec lequel je parlais de la difficulté de jouer apres un verre d'alcool me disait : " tu es un débutant, l'alcool t'empêche de jouer, fais attention, le jour où tu joueras bien en ayant pris un verre, ce sera le signe que tu es un musicien confirmé, mais aussi un alcoolique". Serge Gainsbourg était un grand musicien, un excellent pianiste et un alcoolo notoire. Il y a peut-être une relation entre l'addiction pour l'alcool et le piano ou le sport, ce sont des refuges pour l'esprit, des échappatoires fabuleux face aux épreuves de la vie quotidienne.

Quand je dis qu'Ameisen me rejoint sur plusieurs points, c'est également par la médecine. Je suis né dans une famille de médecins, mon père buvait plus que de raison et mon frêre, prof de médecine, a croisé certains des spécialistes dont parle Ameisen. Après un cancer, mon frêre a sombré dans l'alcoolisme et lutte maintenant pour en sortir. C'est lui qui m'a mis sur la voie d'Ameisen et du Baclofène. Il est en cure en ce moment et vient de commencer le traitement au Baclo. Il y croit et est sur la bonne voie, mais il a du faire scandale pour faire accepter par l'équipe qui l'entoure de pouvoir prendre du Baclofène. Comme quoi, ce n'est pas encore facile et c'est un de ses enfants, médecin lui aussi, qui lui a fait sa première ordonnance. Son psy ne veut plus le voir et les "spécialistes " qui l'entoure dans sa cure ont été très réticents, avant de devenir curieux du résultat.

Le Baclofène dérange, c'est le moinbs qu'on puisse dire.

Amicalement

Pierdelune
 
Pierdelune
28 Avril 2012, 15:25
Bonjour Daniel,

et merci pour ta réponse. Je me définis comme un alcoolique léger, mais très fragile. J'arrive à ne pas boire souvent, mais lorsque j'en prends, je ne sais pas me modérer.

J'ai commencé à boire lors de missions dans l'humanitaire. Bosnie, Rwanda, Afghanistan, les soirées sont longues dans des situations tendues et dangereuses et comme beaucoup de mes collègues, j'ai pris gout au whisky. De retour au pays, cela s'appelle le stress post-traumatique et malgré les anti-dépresseurs, l'alccol est devenu mon remède favori. Je le supportais très bien et donc, j'en ai pris de grosses quantités pendant 10 ans. Puis, ma santé s'est dégradée et j'ai compris que je devais réagir.

J'ai donc cherché des échappatoires à l'alcool et j'ai repris le sport et la musique. Dans le fond, je crois que j'ai cherché à remplacé une boulimie par une autre. De longues sorties en vélo, l'après-midi jusqu'en soirée, ce qui me faisait passer l'heure de l'apéro. Je rentre fatigué, affamé , je me mets à table et je me passe alors très facilement de ce maudit whisky.

Puis, à l'heure de la retraite, je me suis lancé un défi. Amateur de musique classique depuis toujours, je me suis demandé s'il était possible pour un "petit vieux" d'apprendre à jouer d'un instrument, contrairement à la croyance populaire qui veut que ce type d'apprentissage soit réservé aux enfants et aux jeunes. Je me suis donc mis au piano avec l'aide d'un prof et là aussi, ce fut boulimique : 3 à 5 heures de piano par jour. Je suis bien tombé, ma passion s'est développée et je n'ai eu presqu'aucun effort à faire pour progresser. Seulement voilà, le pire adversaire de ce type d'apprentissage, c'est l'alcool. Impossible de me concentrer et d'apprendre quoi que ce soit si j'ai bu. Résultat, une très forte motivation pour éviter le whisky.

Au bout du compte, ma boulimie pour le vélo et le piano me permet d'écarter la bouteille... mais pas toujours. Le craving me guette encore souvent, en moyenne, une fois par semaine, ce qui nuit encore à ma santé et mes relations sociales. De plus, je me sens comme "un oiseau pour le chat". La moindre blessure ou maladie et je pourrais ne plus être capable de faire du sport ou de la musique et dans ce cas la rechute dans l'alcool quotiien, qui me guette, serait une catastrophe.

Le Baclo m'ouvre de nouvelles perspectives. Je ne souhaite pas, bien entendu, arrêter ni le sport ni la musique, mais ce serait bien de pouvoir les pratiquer simplement par choix, plutôt que par obligation pour éviter l'alccol. Par ailleurs, ce serait une assurance qu'en cas d'accident, mon alccolisme ne reprendrait pas le dessus. Je suis fondamentalement un alccolique, même si j'ai la chance d'avoir trouvé une emplatre à mettre sur ma jambe de bois.

Ma crainte est donc que les effets secondaires du Baclofène viennnent briser le fragile équilibre mis en place pour écarter la bouteille, mais je vais essayer, cela vaut la peine. Quelques jours d'inconfort sont sans importance, si la victoire sur l'alcool est au bout du chemin.

J'ai lu avec passion ton parcours. Comme d'autres, il est une motivation pour vaincre ce fléau et retrouver la liberté.

Amicalement,

Pierdelune
 
Pierdelune
27 Avril 2012, 20:59
Bonjour,

je vais probablement bientôt commencé le Baclofène pour me débarasser d'un alcoolisme léger mais trop envahissant.

Retraité, je partage mes journées entre la famille, le sport et le piano. J'ai peur des effets secondaires du Baclophène. Étant un relaxant musculaire, peut-il limiter la pratique d'activités sportives ? D'autre part, j'ai lu que chez certaines personnes, il pouvait provoquer une perte de concentration et de coordination des mouvements, ce qui serait catastrophique pour le piano.

Sur ces deux points, y en a-t-il parmi vous, sportifs et musiciens, qui ont des expériences ? Si ce sont des effets secondaires, sont-ils passagers ou durables ?

Merci pour les informations que vous pouvez partager.
 
Pierdelune
24 Avril 2012, 19:08
Bonjour,

je suis nouveau de la région de Montréal. Je découvre le Baclofène. C'est un médecin belge qui a réussi à sortir de son alccolisme, grace à ce médicament, qui me le recomande.

Le problème est de trouver un médecin au Québec qui accepte de me le prescrire. IL y a aussi la possibilité de l'acheter, sans prescription, sur internet. Ce médecin " éclairé" existe-t-il au Québec, sinon quelles sont vos expériences d'achat de ce médicament par le Net ?

Merci pour vos réponses
 



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