gabriel
20 Avril 2014, 15:08
20 Avril 2014, 15:08
Normal 0 21
Bonjour Caro03
Je viens de lire ton fil, et jeme reconnais dans l’attitude de ton conjoint.
Comme je te l’ai dit sur monmail, je suis sous baclofène depuis 3 ans avec une dose de confort de 90mg/j etcela depuis ma sortie de cure. Car c’est en cure que j’ai débuté mon traitementavec l’aide de la psychiatre de la cure.
Cette cure est à 80 km de cheztoi.
C’est moi qui ai prisl’initiative d’aller en cure pour me soigner. J’y suis resté 2 mois et demi.
Et c’est moi qui ai demandé à bénéficier du baclofène et la psychiatre a décidé de me suivre sur ce plan la.J’avais emmené le livre « Le dernier verre » d’AMIESEN et j’aiargumenté à partir de ce libre pour justifier ma demande.
Je crois que ton conjoint, quiest en recherche d’emploi actuellement, devrait peut-être se poser la questionde faire une cure maintenant, n’ayant plus d’employeur actuellement donc plusde contraintes vis à vis d’un employeur. Cela lui permettra de faire un réelsevrage, de changer ses habitudes, d’avoir une relation différente avecl’alcool, de mieux comprendre la maladie alcoolique, de changer d’attitude visà vis de ses futurs relations de travail et de prendre du recul.
Moi j’ai fait le choix del’abstinence, choix que je conforte avec ma dose de confort et je peux direaujourd’hui avec trois ans de recul que je me suis habitué à vivre sans alcool,sans difficulté. Que j’ai retrouvé une vie familiale tant avec mon épousequ’avec mes deux filles et mes petits enfants ! Je participe à de multiplesassociations ou existe de nombreuses occasions de boire un verre et cela ne mepose aucun problème.
Bien sur j’ai eu de très fortetentation lors de problèmes familiaux, naissance d’un petit garçon né handicapéqui à 2 ans et demi aujourd’hui et qui ne marche pas, qui ne parle pas, et qui estnourri par une machine avec une sonde dans l’estomac, et le décès de ma mamanen novembre dernier, mais à aucun moment je n’ai cédé à ce premier verre quinous entraîne vers le fond.
Moi aussi avant pour mon travail,prendre des responsabilités, prendre la parole devant une assemblée, il mefallait prendre un verre et encore un verre et cela marchaient, mais aussi ladépendance s’installait et la suite on la connaît….
Pour moi, pour arrêter cettespirale, j’ai eu la possibilité de partir à 55 ans en préretraite (un plansocial) En suite, le choix de la cure, tu connais la suite je viens del’écrire.
Mais, pour moi, j’ai aussi décidéà ma sorti de cure de rejoindre une association d’ancien alcoolique (les AA)Cette décision je l’avais prise en cure. J’avais vu lors de cette cure que denombreuses personnes revenaient en cure à la suite de rechute après la cure,car ils n’avaient pas eu de suivi après la cure tant auprès d’un serviced’addictologie que d’une une association.
Dans cette association (AA) un témoignage m’a frappé tant il meparaît simple à mettre en œuvre «Si je ne prends pas le premier verre, il nepeut rien m’arriver pendant 24h et je recommence le lendemain pour24h » et ainsi de suite.
Ton conjoint en est à 2 verres,il en est ne pas loin ! Alors pourquoi ne pas essayer de le faire ?
Je sais bien que l’on à del’amour propre que l’on se sent honteux d’aller rencontrer des associations,mais c’est pour soi avant tout qu’on le fait et aussi pour sa famille. Moi celam’a permis d’approfondir, de mieux comprendre, et m’aider à me reconstruire. Lebaclofène et les associations sont compatibles. Et la certitude de rentrer le soir en voiture et d'être sur de pouvoir souffler dans le ballon sans crainte de perdre son permis. J'en parle par expérience personnel.
Autre chose pour monapprovisionnement de baclofène je retourne à la cure, (60km) tous les 4 mois,je rencontre la psychiatre, elle me fait une ordonnance renouvelable de 4 mois.
C’est gratuit. Et je vais dans uncentre d’addictologie (60km) ou il me prescrive aussi du baclofène pour unedurée de 4 mois renouvelables, et c’est gratuit. Bien sur, je n’utilise pastoutes les ordonnances mais je suis sur d’avoir en cas de problème lapossibilité de doubler ma dose sans avoir de problème d’approvisionnement ensuivant bien sur un protocole d’augmentation des doses raisonnables.
Tu vois-il y a des possibilitésde se faire prescrire du baclofène, bien sur il faut faire des km, mais la santé et le bien être passe avanttout. Et ton médecin traitant ne le saura jamais. A toi de voir.
Je me rends souvent à Dijon, situ souhaite que l’on se rencontre pour en discuter avec toiou et avec ton conjoint je suis à votre disposition. Tu peux me contacter parmail tu l’a déjà fait une fois.
Je ne sais pas si j’ai répondu à ton attente, je te souhaite beaucoup de courage, mais fait attention à tapropre santé. Car ma femme à force de me soutenir et de supporté mon alcoolismea fini par faire un infarctus. Depuis elle aussi a rejoins l’association ALANON qui l’a beaucoup aidé à ce reconstruire et à prendre soin de sa santé.
Je ne fais pas de propagande,j’explique notre parcours et seulement cela. A chacun de trouver ce qui lui vale mieux.
Bonjour Caro03
Je viens de lire ton fil, et jeme reconnais dans l’attitude de ton conjoint.
Comme je te l’ai dit sur monmail, je suis sous baclofène depuis 3 ans avec une dose de confort de 90mg/j etcela depuis ma sortie de cure. Car c’est en cure que j’ai débuté mon traitementavec l’aide de la psychiatre de la cure.
Cette cure est à 80 km de cheztoi.
C’est moi qui ai prisl’initiative d’aller en cure pour me soigner. J’y suis resté 2 mois et demi.
Et c’est moi qui ai demandé à bénéficier du baclofène et la psychiatre a décidé de me suivre sur ce plan la.J’avais emmené le livre « Le dernier verre » d’AMIESEN et j’aiargumenté à partir de ce libre pour justifier ma demande.
Je crois que ton conjoint, quiest en recherche d’emploi actuellement, devrait peut-être se poser la questionde faire une cure maintenant, n’ayant plus d’employeur actuellement donc plusde contraintes vis à vis d’un employeur. Cela lui permettra de faire un réelsevrage, de changer ses habitudes, d’avoir une relation différente avecl’alcool, de mieux comprendre la maladie alcoolique, de changer d’attitude visà vis de ses futurs relations de travail et de prendre du recul.
Moi j’ai fait le choix del’abstinence, choix que je conforte avec ma dose de confort et je peux direaujourd’hui avec trois ans de recul que je me suis habitué à vivre sans alcool,sans difficulté. Que j’ai retrouvé une vie familiale tant avec mon épousequ’avec mes deux filles et mes petits enfants ! Je participe à de multiplesassociations ou existe de nombreuses occasions de boire un verre et cela ne mepose aucun problème.
Bien sur j’ai eu de très fortetentation lors de problèmes familiaux, naissance d’un petit garçon né handicapéqui à 2 ans et demi aujourd’hui et qui ne marche pas, qui ne parle pas, et qui estnourri par une machine avec une sonde dans l’estomac, et le décès de ma mamanen novembre dernier, mais à aucun moment je n’ai cédé à ce premier verre quinous entraîne vers le fond.
Moi aussi avant pour mon travail,prendre des responsabilités, prendre la parole devant une assemblée, il mefallait prendre un verre et encore un verre et cela marchaient, mais aussi ladépendance s’installait et la suite on la connaît….
Pour moi, pour arrêter cettespirale, j’ai eu la possibilité de partir à 55 ans en préretraite (un plansocial) En suite, le choix de la cure, tu connais la suite je viens del’écrire.
Mais, pour moi, j’ai aussi décidéà ma sorti de cure de rejoindre une association d’ancien alcoolique (les AA)Cette décision je l’avais prise en cure. J’avais vu lors de cette cure que denombreuses personnes revenaient en cure à la suite de rechute après la cure,car ils n’avaient pas eu de suivi après la cure tant auprès d’un serviced’addictologie que d’une une association.
Dans cette association (AA) un témoignage m’a frappé tant il meparaît simple à mettre en œuvre «Si je ne prends pas le premier verre, il nepeut rien m’arriver pendant 24h et je recommence le lendemain pour24h » et ainsi de suite.
Ton conjoint en est à 2 verres,il en est ne pas loin ! Alors pourquoi ne pas essayer de le faire ?
Je sais bien que l’on à del’amour propre que l’on se sent honteux d’aller rencontrer des associations,mais c’est pour soi avant tout qu’on le fait et aussi pour sa famille. Moi celam’a permis d’approfondir, de mieux comprendre, et m’aider à me reconstruire. Lebaclofène et les associations sont compatibles. Et la certitude de rentrer le soir en voiture et d'être sur de pouvoir souffler dans le ballon sans crainte de perdre son permis. J'en parle par expérience personnel.
Autre chose pour monapprovisionnement de baclofène je retourne à la cure, (60km) tous les 4 mois,je rencontre la psychiatre, elle me fait une ordonnance renouvelable de 4 mois.
C’est gratuit. Et je vais dans uncentre d’addictologie (60km) ou il me prescrive aussi du baclofène pour unedurée de 4 mois renouvelables, et c’est gratuit. Bien sur, je n’utilise pastoutes les ordonnances mais je suis sur d’avoir en cas de problème lapossibilité de doubler ma dose sans avoir de problème d’approvisionnement ensuivant bien sur un protocole d’augmentation des doses raisonnables.
Tu vois-il y a des possibilitésde se faire prescrire du baclofène, bien sur il faut faire des km, mais la santé et le bien être passe avanttout. Et ton médecin traitant ne le saura jamais. A toi de voir.
Je me rends souvent à Dijon, situ souhaite que l’on se rencontre pour en discuter avec toiou et avec ton conjoint je suis à votre disposition. Tu peux me contacter parmail tu l’a déjà fait une fois.
Je ne sais pas si j’ai répondu à ton attente, je te souhaite beaucoup de courage, mais fait attention à tapropre santé. Car ma femme à force de me soutenir et de supporté mon alcoolismea fini par faire un infarctus. Depuis elle aussi a rejoins l’association ALANON qui l’a beaucoup aidé à ce reconstruire et à prendre soin de sa santé.
Je ne fais pas de propagande,j’explique notre parcours et seulement cela. A chacun de trouver ce qui lui vale mieux.