Merci à vous tous pour vos réponses rassurantes... le WE se termine et pas d'envie de boire !
Amicalement
Benja

Merci à Sylvie, Daniel, Dolli pour vos réponses,
Mais ce que mon prescripteur ne comprend pas c'est que je sois montée à 130 mg/jour sans trouver l'indifférence, de diminuer les doses à cause des ES et de trouver l'indifférence à 60 mg. D'habitude on trouve sa dose seuil en augmentant la prescription pas en descendant... Et c'est ce qui m'inquiète j'ai peur de retomber dans l'alcoolisme.
A partir de combien de temps "d'indifférence" peut-on se dire guérie ?
Merci

Bonjour,
Depuis une dizaine de jours, je ne bois plus qu'un verre de rosé le soir et sans précipitation. Pourtant en ce moment j'ai des gros soucis au travail, d'habitude en rentrant chez moi le soir, je me serai réfugiée dans l'alcool, mais là non ! Faut-il penser que l'indifférence est proche ?
Mon parcours avec le baclo est étrange.
J'ai commencé le 28 mai, progression lente, arrivée à 70 mg j'ai senti un ralentissement dans la consommation 2 ou 3 verres sans plus pendant quelques jours. Et puis, j'ai pris peur, panique : que faire le soir sans alcool alors j'ai repris ma bouteille de plus belle tout en continuant à augmenter le baclo. 4 semaines de vacances d'été enfermée seule chez moi à boire en pleine dépression : horrible. En septembre j'étais à 130 mg, j'ai commencé à avoir des ES très dérangeants : insomnies et surtout de gros problèmes d'élocution (très humiliant en milieu professionnel) des vertiges, etc... J'ai commencé ma descente de baclo, pensant que les ES me barraient la route vers la guérison.
Je suis arrivée à 60 mg depuis une semaine, j'ai a peu près retrouvé mon élocution normale... et incroyable je semble être quasi indifférente. Maintenant psychologiquement il faut se reconstruire car 10 ans d'alcool a fait de gros dégâts, dépression et isolement... j'ai fait le vide autour de moi.
Quelqu'un a-t'il déjà eu ce type de parcours avec le baclo...
Mon prescripteur ne comprend pas et me dit que c'est impossible ! Médecins et addictologue m'ont toujours dit que j'étais dépendante psychologiquement et non physiquement à l'alcool, est-ce une explication ?
Merci pour vos réponses.
Benja

Moi aussi j'ai des problèmes d'élocution fort difficiles à vivre notamment en milieu professionnel. Le matin je m'entraine avec des phrases type "Les chaussettes de l'archi-duchesse, sont-elles sèches ou archi-sèches ?". Cela m'aide bien.
Il faut tenir bon et penser au but. Courage.

Bonjour,
C'est un des ES que j'ai remarqué chez moi l'hyper sensibilité voire l'agressivité. Cela commence à me passer mais parfois j'avais l'impression de démarrer au quart de tour pour tout et n'importe quoi. Ne t'inquiète pas et accroche toi à ton traitement même si c'est parfois très dur.

En précision, les ES sont très difficiles : notamment difficultés d'élocution déjà que j'ai du mal à entrer en relation avec les autres

Merci pour ta réponse rapide,
Je suis perdue dans ma posologie, je voulais être à 120/jour mais j'ai du mal à être régulière, parfois j'oublie si j'ai pris ou pas... je vais mal.
Merci

par peur des ES, j'avais promis d'emmener mon petit fils ( 6ans) au musée à Paris hier, j'ai réduit mes prises de baclo.
Hier soir en le remmenant chez ses parents il voulait que je reste j'ai refusé obsédée par l'idée de boire. J'ai foncé avant la fermeture de l'épicerie acheter une bouteille pour la nuit.
Ce matin dès 9 h je suis allée au super marché faire le plein... et dès 10 heure j'ai bu. jE SUIS PERDUE;

Merci à tous pour votre aide,
Je vais étaler mes prises de baclo et essayer de réduire ma consommation d'alcool, mais c'est difficile car cela m'apaise (même si c'est illusoire) mais sans je suis trop mal !
En semaine je bois le soir uniquement (je travaille) mais le WE c'est toute la journée.
Merci encore

Merci Malhadie,
J'ai effectivement procédé par palier et j'ai monté mes prises en douceur, mais malgré cela j'ai des ES. Certes il faudrait que je réduise ma consommation d'alcool, mais le piège est que l'alcool apaise l'angoisse générée par les ES.
Merci à toi et continue de me faire part de ton exp&rience
Benja.

Merci Itsmi pour ta réponse,
Difficile de réduire la consommation d'alcool qui a le "mérite" si je puis dire de me calmer.
Merci
Benja

Mes prises sont : 3 le matin, 4 le midi et 4 le soir
Merci

Merci Daniel,
C'est vrai que je ne viens pas souvent sur le site et j'ai tort. Cet après-midi j'étais très mal (grosse dépression pensées très très noires) la lecture d'une discussion m'a calmée.
J'ai l'impression de m'enfoncer et de faire fuir tout le monde autour de moi. Je me sens très déprimée, je suis agressive et je pense parfois à en finir.
L'alcool m'a complètement isolée socialement et ces derniers jours j'ai fait fuir ma propre famille. J'ai toujours réussi à masquer mon alcoolisme à mon entourage, mais l'effet baclo je ne maitrise pas !
Même mon médecin prescripteur, samedi que j'ai appelé un peu en panique face aux ES, il a mis un terme à la conversation en me disant "je suis très occupé on se rappelle"... c'est bien d'avoir le courage de prescrire le baclo, mais il faudrait assurer le suivi.
Je viens de passer aujourd'hui à 110 mg/jour, je continue à boire, moins certes car j'ai vite la tête qui tourne.
Je souhaite poursuivre le baclo, mais les ES sont lourds : difficultés pour parler, impression d'être un zombie, de ne plus avoir de cerveau, perte de mémoire importante, difficultés à se concentrer (je sens qu'au niveau de mon travail cela commence à se voir)...
Qui peut m'aider ? D'autres ressentent-ils les mêmes difficultés ?
Merci à tous

Bonjour,
J'ai commencé mon traitement le 28 mai, depuis lundi 11 juin je suis à 80 mg et de lundi à jeudi j'ai senti les effets du traitement (1 verre chaque soir au lieu d'une bouteille voire plus).; Vendredi soir j'ai senti que le "craving" revenez, confirmation forte ce samedi (je n'arrive pas à m'arrêter de boire). Les ES pour moi sont assez lourds : grosse fatigue, confusion mentale, agressivité vis à vis des autres.... L'alcool m'a aidé à supporter mes difficultés dans mes relations amicales et sociales mais m'a aussi éloignée de tout le monde, je vis dans une très grande solitude au moins l'alcool m'apporte un peu de chaleur, d'évasion... bref je ne sais plus où j'en suis. Poursuivre le traitement baclo et ses ES ou me retourner vers mon ami l'alcool ?
Benja

Merci à tous pour vos messages.
Vos écoutes et soutiens respectifs sont d'une grande aide, la lecture des témoignages me motive, la sortie du tunnel existe...
Je vous tiens au courant.
Encore merci.

Je suis nouvelle. Ce matin sur France-Inter il y avait un sujet sur le Baclofène et j'ai commencé à cherche sur internet et ai découvert ce forum.
Je ne vais pas raconter ma longue histoire avec l'alcool mais rapidement, comme beaucoup j'ai trouvé une aide dans ce faux ami pour surmonter les difficultés de la vie (divorce à 24 ans, 2 enfants à élever seule et les difficultés que cela engendrent, décès brutal de ma mère puis de mon père, grande solitude). Après 13 ans de consommation, j'ai rencontré un ami avec lequel je me suis sentie en confiance et j'ai dévoilé mon problème. Il m'a beaucoup écouté, j'ai fait une démarche auprès d'un centre et je m'en suis sortie. Cela a duré 11 ans, ma relation avec cet ami s'est détériorée, je me suis sentie profondément blessée, j'ai pris mes distances avec lui et j'ai retrouvé mon vieux faux ami. Aujourd'hui, j'ai 57 ans, depuis 8 ans je bois seule tous les soirs. Je vis seule et me désocialise de plus en plus, en refusant régulièrement les contacts par peur de déception, je me cache. Aujourd'hui, je n'ai plus gout à rien, j'essaie de faire en sorte que personne ne s'aperçoive de mon problème, je donne le change. Je me sens enfermée dans cette dépendance et j'aimerai m'en sortir. Je sors de chez mon médecin, elle ne peut me prescrire du Baclofène (elle va se renseigner et me rappelle), elle me conseille de retourner voir l'alcoologue qu'elle m'avait conseillé (mais un rendez-vous par mois cela ne m'aide pas).
Merci pour vos conseils.
Benja