Salut Mumu...
J'espère que je suis sur le bon "fil"... Je ne m'y retrouve pas sur ce site. Au sens propre, comme au figuré.
J'ai été séduite par le baclo il y a quelques mois ; j'en ai pris pendant 3 mois.
Malheureusement, dès que je dépasse les 20 mgr/jour, je suis complètement abrutie, avec des comportements bizarres pour mon entourage (avant, j'arrivais à me contrôler et à donner le change). Normal sûrement puisque je n'ai pas réussi à réduire pas ma consommation d'alcool... au contraire.
Impossible pour moi d'augmenter les doses dans ces conditions. Malgré tout le respect que j'ai pour le Pr Almeisen, je n'y crois plus.
Je suis repassée sur le site suite au mail de demande de localisation géographique : je suis bien ta seule voisine à peu près proche (30 kms).
J'ai été touchée par tes derniers mess : tu n'as pas l'air bien du tout en ce moment. Moi non plus. Mais si je peux t'aider, ou si nous pouvons nous aider mutuellement pour quoi que ce soit, on n'est pas très loin...
Je t'embrasse.

Claire

Bonsoir ou bonjour à tous,
Merci encore pour le soutien que j'ai reçu de votre part.
J'ai commencé le Baclo hier (commandé sur Internet). Doucement, comme me l'a recommandé Sylvie : 30 mgs.
Pour l'instant, rien d'important ou de notoire à signaler... Il me semble que le stress lié à mon déménagement a diminué.
A suivre... Je vous tiens au courant.

Salut Antonina...
Je suis sans doute la seule "pré-novice" à m'imiscer dans cette discussion.
Je vois que c'est très dur pour toi depuis que tu a commencé, et je souhaite t'encourager à persister dans le traitement.
Tu vas y arriver... petit à petit, j'en suis certaine. On est les meilleur(e)s.
Quand je commencerai, tu seras guérie, et j'aurai besoin de tes conseils.
Je t'embrasse.

Bonjour à tous,

Sylvie, quand tu dis : "il suffit d'y aller doucement", est-ce que tu parles de la dose de baclo ou du déménagement ? Pour le déménagement, j'y vais malheureusement un peu trop doucement à mon goût... et j'ai peur de ne pas être prête ! Je me déculpabilise à l'alcool, bien entendu.

Pierina, je crois qu'on ne se connaît pas encore. Je vais aller voir si tu as un fil pour lier connaissance. En tout cas, merci pour ta gentillesse. Tout le monde est TROP GENTIL SUR CE SITE ! Ca me touche, vraiment.

Mumu, Manou : je vais bien, t'inquiète (comme disent les enfants de Pierina). Je me suis même permise d'utiliser ton fil pour mon usage personnel. J'ai été heureuse d'y lire de très bonnes nouvelles pour toi. Bisous d'encouragement.

Claire

Bonsoir Daniel,

Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi présent partout. C'est super !!!

Je viens de poster un mess sur le fil de mumu (ou mamou ?). J'ai posé la question suivante : le démarrage d'un traitement baclo est-il compatible avec un déménagement ?
Merci à vous qui me lisez de me donner votre avis.

Claire

Salut ma voisine,
Vraiment heureuse pour toi de cette guérison en très bonne voie. Faut tenir bon ! Tu as la chance d'être bien accompagnée.
Merci pour tes conseils concernant le médecin de BH. Je n'ai pas encore pris de RDV : suis seulement à la moitié du livre d'Ameisen.
Merci aussi Daniel de ta présence constante et fidèle sur tous les fils !
Je me permets Mamou de squater ton fil pour poser une question à toutes les personnes qui te suivent et t'encouragent :
le début d'une cure est-elle compatible avec un déménagement ?
Non, c'est pas que je me dégonfle... mais je suis assez débordée (et fatiguée) en ce moment, partagée entre ma maison actuelle qui est en vente et ma future maison dans laquelle je dois emménager le 2 juillet. Les deux maisons ont un jardin ; j'ai un peu de mal à gérer tout ça en même temps (nettoyage, jardinage, déménage... toutes les corvées en age que vous savez), administratif etc... et l'alcool qui ne m'aide pas vraiment !
Votre avis sur la question m'intéresse...
Pardon encore Mamou d'utiliser ton fil pour mes questions perso... c'est pour l'audience !

Salut Mumu et Daniel... Oups, j'avais même pas vu que vous aviez réagi à mon dernier message ! Décidemment, je ne suis pas encore au point pour le suivi des fils !
MERCI pour vos encouragements.
J'ai modifié mon avatar pour faire moins triste ; c'est déjà ça.
Daniel, je n'ai pas encore fini le livre d'Almeisen ; bizarre, comme ce nom ressemble à un autre médecin célèbre ; coïncidence ?
Mumu, je t'ai mis un nouveau mess sur ton fil à toi ; enfin, je crois...
Bisous à vous deux.
Et à tous les autres galériens de ce site.

Bonjour Mumu... j'espère que je suis sur le bon fil ?
Bon, voilà pour te rémémorer : tu m'as communiqué l'adresse de ton médecin, qu'est pas loin de chez moi.
Je t'ai déjà dit merci, mais je le redis.
Vendredi, comme prévu, j'ai contacté Viva : super et cool... charmante ! Je lui ai confirmé que je m'orienterais a priori vers le médecin de BH, donc le tien.
Petit soucis : je ne dois pas luis parler du site. Alors, je fais quoi ? Est-ce que je pourrais lui dire que tu es une copine qui me l'a conseillé ?
Comprends bien, je ne veux surtout pas te mettre dans l'embarras vis-à-vis de lui...
Sinon, pour Disney, c'était à prévoir : la foule, le bruit, le stress.
Comme Paris, pareil. J'ai vécu en région parisienne pendant 22 ans et je ne supporte plus.
J'y retourne quand même régulièrement pour voir mes amis parisiens... forcément, j'en ai plus là qu'ici.
Donc, si ça te pose un problème que je dise à ton médecin que je viens sur tes conseils, je m'orienterai alors vers un médecin à Paris.
J'espère que tu vas mieux et que tu n'as pas fait trop de cauchemards cette nuit.
A très bientôt ?
Claire

Après une absence de quelques jours - j'attendais la livraison du livre d'Ameisen et une conversation téléphonique programmée avec Viva -
Me revoilà pour vous donner quelques nouvelles, dans l'ordre :

- un(e) des membres habitué(e) du site m'a fourni l'adresse de son médecin qui est proche de chez moi (assez rare et précieux parce que j'habite en Belgique)

- j'ai reçu et commencé à lire le "dernier verre" ; je voudrais le finir avant de prendre mon RDV chez le médecin, même si j'en sais déjà beaucoup sur le baclo grâce à vos nombreux fils

- vendredi, j'ai pu parler avec Viva au téléphone : super sympa, elle m'a communiqué la liste de toutes les villes en Belgique qui recensent un prescripteur... pour le côté pratique et la proximité, j'ai pris les coordonnées complètes du médecin que m'avait déjà indiqué M.

- je n'ai aucune appréhension (pour l'instant), seulement beaucoup d'espoir

- aujourd'hui, j'envoie mon bulletin d'adhésion à l'assoc

Il me semble être déjà un peu plus parmi vous, et je m'en réjouis !

MERCI Viva pour ton empathie, ta compréhension, tes encouragements et ta voix lénifiante... A très bientôt.

Vous êtes super sympas et j'ai tout compris...
L'alcool favorise la parano et la peur de l'abandon, en autres dérives de la personnalité.
J'ai essayé le Campral ce matin... et j'ai tenu jusqu'à 17 h ! Pas si mal, mais bien insuffisant...
Merci, merci. Et à très bientôt.

Bonsoir Sylvie,
Merci pour ton message et pour tes conseils. Mais j'ai déjà envoyé un MP à Viva avant-hier : sans réponse.
Comme tu sembles être un pilier, sinon LE pilier de ce site, peut-être connais-tu le sésame qui me permettrait d'obtenir la liste des médecins qui acceptent de prescrire ce remède ?
Pourquoi cette liste est-elle si confidentielle ?
Je ne doute pas que ce médicament puisse soulager mes douleurs musculaires, puisque c'est sa fonction à l'origine. Depuis quelques mois, je me soigne au kava kava... racine naturelle originaire des îles, très mal vue par les instances médicales de nos pays occidentaux. Malheureusement, ce produit est déconseillé avec l'alcool ; il se peut d'ailleurs que l'augmentation de mes doses d'alcool y sont liées, sans certitude.
Sinon, je voudrais savoir ce que tu connais du Campral ? Mon frère vient de m'en retrouver une boîte dans le fond d'une armoire. A défaut de Baclof ?
Amitiés.

Claire

A l'attention de Zabou et Christine :
Je n'ai pas vraiment de médecin traitant. J'ai un médecin en face de chez moi, mais on ne peut décemment pas le qualifier de "traitant". Concernant me douleurs musculaires (fibromyalgie), il m'a simplement dit que ça ne risquait pas de lui arriver à lui parce qu'il est trop occupé. En clair, que cette maladie ne pouvait être attribuée qu'à la paresse.
Alors comment parler d'alcoolisme à ce genre de personne qui a "tout bon", femme, enfants, belle maison et bonne situation ? Convaincu que la dépression, l'angoisse et les maladies psychologiques ne peuvent atteindre que les autres : les faibles, dont il ne fera jamais partie (pense-t-il !).
Merci encore.

Bon, je maîtrise mal le mode de fonctionnement du site... mais j'apprécie les messages d'encouragement des membres qui m'ont répondu.
Merci !
En revanche, pas de nouvelles de VIVA.
En attendant, je vais continuer à lire les autres sujets de discussions (bien qu'ils se ressemblent étrangement) ; ça me donnera peut-être d'autres pistes pour trouver un prescripteur ?
Bonne vie à tous.

Bonjour à tous,
Je suis alcoolique. C'est une réalité que j'ai bien du admettre depuis quelques années.
Mais je fais tout pour que ça ne se voit pas. Parce que j'ai honte et peur que les autres aient honte de moi.
Je bois beaucoup ; heureusement, assez lentement. Mais tout le temps... Gin tonic ou gin rosé. Au fil du temps, mon addiction se manifeste de plus en plus tôt dans la journée. Je me lève tard, puisque je n'ai aucune envie de me lever. Ensuite, 2 cafés et 2 cigarettes (je ne mange pas, bien entendu) ; à partir de là, c'est le premier verre de gin tonic (ce poison) et les autres suivent...
Ma préoccupation, c'est que les autres ne s'en aperçoivent pas : ma famille, mes voisins, mes amis, mes interlocuteurs au téléphone. Je m'applique à avoir toujours une élocution normale... mais j'ai bien peur de ne pas toujours y arriver.
Résultats de ce régime : plus d'appétit, maigreur, faiblesse, plus d'activités, manque d'attention envers mes proches et mes animaux de compagnie, sieste fréquente tard dans l'après-midi (histoire de cuver pour mieux repartir dans la soirée), sautes d'humeur, voire agressivité, incompréhensibles pour mon entourage, culpabilité permanente, plus envie de rien à part dormir. Et trop lâche pour mettre fin à mes jours.
Mon frère préféré est aussi alcoolique (mais d'un tout autre genre) et accro aux médicaments depuis plus de 40 ans. Il a déjà fait plusieurs cures et fait beaucoup d'efforts pour s'en sortir. Donc, impossible pour moi d'ajouter mes propres problèmes à cette souffrance. Je ne veux pas qu'ils s'inquiètent pour moi en plus. Pourtant, j'ai l'impression qu'ils commencent à se douter de quelquechose ; fatigue permanente, yeux explosés, modifications impromptues de mon emploi du temps (et de mon humeur) etc...
Bref, je voudrais sortir de cet enfer qui me dégoûte, me bouffe la vie et commence tout doucement à empoisonner celle de mon entourage... C'est très insidieux : les petits "couacs" se multiplient.
Je viens de commander le livre d'Olivier Ameisen. J'en attends beaucoup, ainsi que du Baclofène qui pourrait sûrement m'aider à lutter contre mon addiction mais aussi contre mes douleurs musculaires permanentes "fibromyalgiques" (ceci expliquant cela).
Dès maintenant, je souhaiterais trouver un prescripteur en Belgique, de préférence un bon psy, en région liégeoise.

Merci d'avance pour votre aide.