Résultats de la recherche (20 résultats)

kucing (guéri!)
28 Juin 2013, 21:05
Ayé, c'est fait.
 
kucing (guéri!)
28 Juin 2013, 19:17
1) Réussite ou échec ?
Réussite !

2) à quelle quantité de baclo étiez-vous ?
90mg/jour en trois prises égales.

3) au bout de combien de temps de traitement ?
3 mois et demi.

4) comment cette quantité est-elle répartie sur la journée ?
30mg à 8h; 30mg à 13h; 30mg à 18h.

5) quelle(s) étai(en)t votre (vos) heure(s) de craving ?
19h

6) votre quantité de baclo à ce jour ?
10mg.

7) ES (effets secondaires):
F Forts !
Acouphènes, nausées, "épaules sans repos", anéjaculation, somnolence diurne mais c'est l'insomnie chronique et la dette de sommeil accumulée qui a conduit à une descente en urgence vers 40mg/jour début février. Je suis resté à ce palier un mois et je suis redescendu lentement à 10mg/ jour. Jusqu'ici tout va bien.

8) à l'occasion de votre traitement, avez-vous diminué un autre traitement (benzo par exemple), si "oui", lequel/lesquels, de combien ?
Pas d'autre traitement.

9) votre score après avoir répondu à ce questionnaire avec vos réponses avant traitement http://www.automesure.com/Pages/formulaire_alcool.html
26. (Edit: en refaisant le test maintenant, je tombe à 4).

J'en ai profité pour arrêter de fumer. Je suis passé à la cigarette électronique.

Un grand merci à vous tous !!!
 
kucing (guéri!)
27 Juin 2013, 22:48
Je ne vois pas mon post précédent. Y'a un bug ?
 
kucing (guéri!)
27 Juin 2013, 22:40
Bonjour à toutes et à tous,

Je vous dois des excuses, plusieurs mois sans nouvelles, ce n'est pas correct. Voilà, excusez-moi, c'est une faute, une faute lourde. Mais je vous jure que le Président et le Gouvernement n'étaient pas au courant. Ah, non, je m'égare...

Des nouvelles donc...

La version courte pour lecteurs pressés:
Je vais mieux que bien! Je suis indifférent à l'alcool depuis mi-novembre 2012. YES!!!

La version détaillée pour lecteurs curieux:
J'ai commencé le traitement en juin, doucement, 3x5mg par jour au début et une montée en douceur pour atteindre 80mg/jour (30+20+30) début septembre. Là j'ai fait un long palier parce que les ES étaient franchement pénibles (voir mon post du 3 septembre). Je me suis maintenu entre 80 et 90mg/jour pendant deux mois, avec cette sensation étrange de frôler l'indifférence à l'alcool sans être franchement indifférent. Les ES ne se sont pas vraiment calmés, c'était une période assez éprouvante.
Puis, début novembre, mon turbin m'a envoyé loin, dans un fuseau horaire exotique, loin de ma routine Baclo-boulot-dodo. A l'aéroport, j'ai considéré le rayon des single malts écossais avec plus de circonspection que d'envie et j'ai décidé de ne pas profiter d'une offre pourtant alléchante sur mon Islay préféré. Et puis mon devoir me conduisait dans un endroit où l'alcool ne fait pas partie de la vie quotidienne. La suite vous l'imaginez. Perdu au milieu de nulle part sans mes repères quotidiens j'ai mis deux jours à réaliser que je n'avais pas une fois, pas une seule fois, pensé à l'alcool depuis mon arrivée. Et il y a mieux: le fait d'y penser ne déclenchait aucune pulsion, ni même aucune envie... Aucun intérêt, quoi, j'étais devenu indifférent. Le choc.
J'appréhendais un peu le retour dans mon univers familier mais mon regard sur la bouteille avait réellement changé. Il s'en était détaché, en fait, sans effort et sans prévenir.
J'ai donc décidé, en accord avec ma divine prescriptrice (qui, je le vois bien, tire une certaine fierté de mon succès), de me maintenir au palier de 90mg/jour. La fin de l'année s'est bien passée mais les choses ont commencé à se gâter à la rentrée. Je devenais nerveux, j'avais accumulé une dette de sommeil qui me faisait alterner entre des états apathiques ou, au contraire, survoltés. Je frôlais le burn-out, j'étais agressif, cassant, péremptoire. Je suis retourné voir ma prescriptrice dare-dare afin de mettre au point avec elle un protocole de descente d'urgence contrôlée.
En trois semaines, j'étais dans la zone des 40mg/jour et je soufflais un peu... Mon sommeil s'améliorait, mes amis me reconnaissaient à nouveau, je n'avais plus envie d'étrangler le chat et... j'étais toujours indifférent. La claque a été sévère et je suis resté un mois à 40mg/ml. Depuis, je suis descendu progressivement (depuis début mars), en surveillant attentivement mon appétence pour le "produit". Je suis maintenant à 10mg/jour, je ne ressens aucun ES (à cette dose, ce serait étonnant), et je suis toujours indifférent à l'alcool. Je compte garder ma pilule quotidienne pendant encore un an, avant de d'essayer de savoir si elle n'est pour moi qu'un placebo.

Je ne suis pas abstinent, je bois à peu près 4 verres standards par semaine. Mais l'abstinence ne faisait pas partie de mes objectifs.

Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance et mon admiration aux pionniers de ce traitement. Et à vous, Sylvie, Yves, et à tous ceux qui font vivre et vibrer cette communauté et permettent à des gens comme moi d'envisager une nouvelle vie, libre.

Je vous embrasse.

Kucing
 
kucing (guéri!)
27 Juin 2013, 22:40
Bonjour à toutes et à tous,

Je vous dois des excuses, plusieurs mois sans nouvelles, ce n'est pas correct. Voilà, excusez-moi, c'est une faute, une faute lourde. Mais je vous jure que le Président et le Gouvernement n'étaient pas au courant. Ah, non, je m'égare...

Des nouvelles donc...

La version courte pour lecteurs pressés:
Je vais mieux que bien! Je suis indifférent à l'alcool depuis mi-novembre 2012. YES!!!

La version détaillée pour lecteurs curieux:
J'ai commencé le traitement en juin, doucement, 3x5mg par jour au début et une montée en douceur pour atteindre 80mg/jour (30+20+30) début septembre. Là j'ai fait un long palier parce que les ES étaient franchement pénibles (voir mon post du 3 septembre). Je me suis maintenu entre 80 et 90mg/jour pendant deux mois, avec cette sensation étrange de frôler l'indifférence à l'alcool sans être franchement indifférent. Les ES ne se sont pas vraiment calmés, c'était une période assez éprouvante.
Puis, début novembre, mon turbin m'a envoyé loin, dans un fuseau horaire exotique, loin de ma routine Baclo-boulot-dodo. A l'aéroport, j'ai considéré le rayon des single malts écossais avec plus de circonspection que d'envie et j'ai décidé de ne pas profiter d'une offre pourtant alléchante sur mon Islay préféré. Et puis mon devoir me conduisait dans un endroit où l'alcool ne fait pas partie de la vie quotidienne. La suite vous l'imaginez. Perdu au milieu de nulle part sans mes repères quotidiens j'ai mis deux jours à réaliser que je n'avais pas une fois, pas une seule fois, pensé à l'alcool depuis mon arrivée. Et il y a mieux: le fait d'y penser ne déclenchait aucune pulsion, ni même aucune envie... Aucun intérêt, quoi, j'étais devenu indifférent. Le choc.
J'appréhendais un peu le retour dans mon univers familier mais mon regard sur la bouteille avait réellement changé. Il s'en était détaché, en fait, sans effort et sans prévenir.
J'ai donc décidé, en accord avec ma divine prescriptrice (qui, je le vois bien, tire une certaine fierté de mon succès), de me maintenir au palier de 90mg/jour. La fin de l'année s'est bien passée mais les choses ont commencé à se gâter à la rentrée. Je devenais nerveux, j'avais accumulé une dette de sommeil qui me faisait alterner entre des états apathiques ou, au contraire, survoltés. Je frôlais le burn-out, j'étais agressif, cassant, péremptoire. Je suis retourné voir ma prescriptrice dare-dare afin de mettre au point avec elle un protocole de descente d'urgence contrôlée.
En trois semaines, j'étais dans la zone des 40mg/jour et je soufflais un peu... Mon sommeil s'améliorait, mes amis me reconnaissaient à nouveau, je n'avais plus envie d'étrangler le chat et... j'étais toujours indifférent. La claque a été sévère et je suis resté un mois à 40mg/ml. Depuis, je suis descendu progressivement (depuis début mars), en surveillant attentivement mon appétence pour le "produit". Je suis maintenant à 10mg/jour, je ne ressens aucun ES (à cette dose, ce serait étonnant), et je suis toujours indifférent à l'alcool. Je compte garder ma pilule quotidienne pendant encore un an, avant de d'essayer de savoir si elle n'est pour moi qu'un placebo.

Je ne suis pas abstinent, je bois à peu près 4 verres standards par semaine. Mais l'abstinence ne faisait pas partie de mes objectifs.

Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance et mon admiration aux pionniers de ce traitement. Et à vous, Sylvie, Yves, et à tous ceux qui font vivre et vibrer cette communauté et permettent à des gens comme moi d'envisager une nouvelle vie, libre.

Je vous embrasse.

Kucing
 
kucing (guéri!)
03 Septembre 2012, 23:28
Bonsoir à toutes et à tous,

L'aventure continue. 80mg en 4 prises. Je sais, ce n'est pas beaucoup, mais ma prescriptrice semble favoriser les montées lentes. Je ne peux pas lui en vouloir, les ES commencent à se bousculer au portillon. Ca me paraît un peu tôt vu les faibles doses mais, au vu des commentaires sur ce forum, je vois que ça peut arriver n'importe quand à n'importe quelle posologie.

Les trucs super chiants:
- Impossible de trouver le sommeil rapidement. J'ai repris le boulot et je me couche à 23h pour me lever à 7h. Je m'endors vers 4h du matin après avoir fait des sauts de cabri dans mon lit jusque là.http://www.baclofene.com/images/smileys/crazy.gif
- Du coup je suis dans le pâté le lendemain. Gros coups de barre vers 14-15h. Je m'endors (réellement) à mon bureau.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_zzzz.gif
- J'ai l'impression que mes émotions sont en roue libre. Je me mets en colère pour un rien, une remarque gentille de Mme Kucing ou des mini-Kucings me mets les larmes aux yeux. C'est pas facile à gérer dans les réunions professionnelles.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_ice.gif
- J'ai le syndrome des bras sans repos. Je sais, d'habitude c'est les jambes, mais j'ai tout le temps envie de taper dans un punching-ball. Il faut que j'investisse dans un sac de sable, mon oreiller n'en peut plus.http://www.baclofene.com/images/smileys/frozen.gif

Les trucs juste chiants:
- Toujours ce problème dont je parlais plus haut et qui m'a valu un échange assez "olé olé" avec un troll (papillon) qui s'est fait virer depuis. Ma prescriptrice m'a assuré qu'il n'y avait aucun risque vital (je m'en doutais un peu) et je vis avec.
- Des acouphènes. J'ai cherché pendant une demi-heure d'où venait ce bruit (comme un réacteur d'avion au décollage entendu de loin) jusqu'à ce que je réalise que je l'entendais toujours en me bouchant les oreilles. C'est un bruit "blanc", le cerveau finit par en faire abstraction.
- Je prends du poids. Je le perdrai !
- Pertes de mémoire à court terme. Attendez que je vous explique... Qu'est-ce que je disais, déjà ?

Les trucs pas graves:
- Petites migraines qui ne résistent pas à un Doliprane.
- J'alterne diarrhée et constipation. Ca s'équilibre...

Le raisonnement d'O. Ameisen était que l'escalade de dose permet d'obtenir des concentrations sériques de Baclofène qui permettent la diffusion de la molécule à travers la barrière hémato-encéphalique (assez imperméable au Baclofène aux dosages compatibles avec l'AMM, pour la majorité des patients). Vu le type d'ES que je me coltine (insomnie, effets sur les émotions et le comportement), il n'y a aucun doute que cette molécule a atteint mon système nerveux central et se vautre sur mes récepteurs GABA-b.

Retour d'expérience. Mes essais et erreurs pour retrouver le sommeil:
- Donormyl. En vente libre en pharmacie. Un antihistaminique léger que j'avais l'habitude d'utiliser ponctuellement (notamment pour me recaler après un voyage dans un autre fuseau horaire) avant mon aventure Baclofène. La combinaison Baclo+Donorlyl est efficace pour dormir... Beaucoup trop efficace. Je suis resté 24h à regarder mes pieds. Un zombie... A éviter, donc.
- Extrait de valériane. En vente libre en pharmacie. Conseillé par ma pharmacienne, qui sait que je suis sous Baclofène. Aggrave gravement une grave insomnie... Renseignement pris sur internet (ça a pris 0.0025 sec à Google), le principe actif de la valériane se fixe au récepteur GABA (je n'ai pas pu savoir quel isotype, ni si c'était un agoniste ou un antagoniste). Pas étonnant, donc, d'avoir des effets paradoxaux. Je vais changer de pharmacie. Du coup je n'ose même pas essayer les benzodiazépine (Stilnox and Co) qui agissent via la même famille de récepteurs.
- La tisane de tilleul. Y'a que des plantes (comme l'opium ou la digitaline, pas dangereux, donc... http://www.baclofene.com/images/smileys/happy.gif) c'est ce qui marche le mieux. Par contre il faut, comme pour le Baclofène, ne pas hésiter à être hors AMM. Deux sachets (voire trois, soyons fous) d'un coup minimum pour obtenir l'effet recherché (l'endormissement sans donner des coups à l'oreiller pendant des heures). Le timing est important: la potion magique doit être prise juste avant de se coucher. Après une heure, l'effet relaxant est totalement dissipé. Ca ne marche pas à tous les coups mais ça permet quand même d'améliorer l'endormissement, la plupart du temps.

Les EPR (Effets Primaires Recherchés):
Comme indiqué plus haut, il est clair que, à 80mg/jour et pour ma petite personne, le Baclofène a su trouver son chemin jusqu'à mon système nerveux central. Comme c'est à cet endroit que je soupçonne le siège de mon addiction de se trouver, je suis particulièrement attentif à mon appétence pour l'alcool. Croyez-le ou pas, celle-ci diminue. Ce n'est pas l'indifférence totale qui arrive par surprise comme cela est décrit dans de nombreux témoignages sur ce forum mais plutôt un manque d'intérêt en pointillés pour la bouteille. Un coup oui, un coup non. Alors qu'avant c'était un coup oui, un coup oui.

Donc je continue! J'ai une super-prescriptrice qui me rassure sur les ES et suit mon évolution avec un intérêt, certes professionnel, mais également humain. Je pense que la perspective de participer à la consolidation expérimentale d'une grande découverte médicale nous stimule tous les deux.

Je vous embrasse, merci pour ce que vous faites,
Un merci particulier à Al RJ, Daniel, André ZX12R (une super bécane), mrcaryl35 (so even though we face the problems of today and tomorrow, I still have a dream), et redflower, qui suivent mes progrès.

Kucing
 
kucing (guéri!)
13 Aout 2012, 1:49
Bonsoir redflower,

J'ai été très touché de lire ton fil sur ce forum. Nous nous sommes inscrits à peu près en même temps et ton parcours de comète (deux mois pour arriver à l'indifférence, pas mal...) est exemplaire et porteur d'espoir.

Je suis désolé de lire ce qui arrive à ton amie. Ayant moi-même eu a gérer des situations analogues, le principal conseil que je peux te donner est : ne te mets pas en danger !
C'est un principe général, lorsque l'on souhaite apporter de l'aide à quelqu'un, il faut d'abord s'assurer de notre propre sécurité.
C'est très difficile de mettre de l'ordre dans ses priorités lorsque l'on est pris(e) dans le tourbillon des délires d'un proche, ces maladies sont potentiellement contagieuses.

Le traitement le plus efficace des troubles bipolaires repose sur le lithium ou sur une combinaison lithium + acide valproïque. Environ 50% des patient répondent au traitement (pas de crise sur une année) mais cela suppose que ton amie ne soit pas dans le déni de son état et accepte de consulter. Je ne sais pas si le lithium est contre-indiqué avec le baclofène. Les deux étant utilisés depuis longtemps, ce doit être connu.

Bien amicalement,

Kucing
 
kucing (guéri!)
13 Aout 2012, 1:09
@André:
Citation
Je serai toi j'attendrai que madame ai atteind le 7ème ciel et j'arreterai.
Mme Kucing ne compte plus les ciels qu'elle atteint, c'est compliqué de savoir quand s'arrêter (c'est d'ailleurs à classer au rayon "Les effets secondaires intéressants du baclofène").

@Papillon:

Citation
En harmonie avec ta partenaire, en parler librement, varier les positions (elle : serrer les cuisses au finish), lui demander de l'aide : masturbation en solo et avec elle en préliminaires, petite fellation et enfin... le truc fondamental, c'est le cas de le dire : intromission de son index (le doigt du milieu, c'est trop long, gaffe !) dans ton anus au moment T, elle sait, elle, le moment !
20 ans de vie commune avec Mme Kucing (Que 1000 serviteurs attentionnés soufflent des volutes de fumée parfumée sur ton nom) nous assurent une certaine confiance mutuelle qui permet l'élaboration commune d'un catalogue fourni, varié et inventif de techniques et de stratégies destinées à donner à son partenaire un plaisir qu'il ne saurait trouver ailleurs sans un investissement inenvisageable (il faut la relire trois fois pour la comprendre, cette phrase. Proust était un petit joueur!).

Pour faire court : t'inquiètes, on connait.

Amitiés à tous les deux,

Kucing
 
kucing (guéri!)
13 Aout 2012, 0:26
Bonsoir chers amis,

Deux réponses en 41 minutes après deux mois d'absence (de ma part) du forum... Vous êtes incroyables !
Je vais suivre votre conseil et continuer l'escalade de doses sans mollir (!). Je dois voir ma prescriptrice dans une dizaine de jours et, même si c'est un sujet délicat à aborder, je lui ferai part de ce problème. Je pense qu'il n'y a pas de risque de santé majeur à ne pas parvenir à l'orgasme mais, pour un mec, ça provoque une congestion qui est douloureuse, voire handicapante (je marche un peu en canard, si vous voyez ce que je veux dire).

J'ai indiqué dans mon précédent post que le traitement n'avais aucun effet sur ma consommation d'alcool. Pour être tout à fait exact, je me suis surpris à une ou deux reprises, peut-être même trois, à retarder d'une bonne heure mon premier verre (pour mémoire, je démarre normalement vers 19h). Comme mon rythme de consommation et mon heure de coucher n'étaient pas modifiés, ma consommation globale pour ces jours là a donc été diminuée d'environ 30% sans que je m'en rende compte. C'est peut-être un effet placébo mais je prends tout ce qui peut marcher, y compris le placébo ! Je suis très attentif à mon envie besoin d'alcool, je ne sais pas si c'est une bonne chose pour le traitement ou pas.

Merci pour tout ce que vous faites,
Amicalement,

Kucing
 
kucing (guéri!)
12 Aout 2012, 23:00
Bonsoir à toutes et à tous,

Désolé de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt mais j'ai eu une période assez chargée au boulot. Je profite des vacances pour vous faire part de mes aventures sous baclofène...

1/ Le traitement:
Démarré il y environ deux mois à 15mg/jour avec une incrémentation (ça se dit ça? Une incrémentitude, peut-être) de 5mg/semaine. J'en suis à 60mg/jour en trois prises : 12h/16h/20h. Je suis scrupuleusement la prescription de ma prescriptrice.

2/ Le résultat sur ma consommation d'alcool:
Nul, pour l'instant. Mais, à cette dose, c'était attendu.

3/ Les effets secondaires indésirables:
- Un sommeil perturbé. Difficultés à l'endormissement, sommeil haché, la haine au réveil (quelle que soit l'heure du réveil).
- Gros coups de barre dans la journée, je m'endors devant mon écran. Bien entendu, je n'ai plus sommeil le soir... Ca ne me pose pour l'instant pas de problème pour conduire.
- Quelques épisodes de diarrhée, rien de bien méchant.
- Le plus gros problème (même si c'est un peu délicat d'en parler mais, bon, on est entre nous, hein ?) : Impossible d'éjaculer. Et ce n'est pourtant pas l'envie qui manque ! Du coup, coliques spermatiques (également appelé "syndrome des coui... bleues, voir cet excellent petit film à ce sujet) et douleurs testiculaires sont au rendez-vous. Normalement, c'est un truc d'ado frustré, ça me rajeunit...

4/ Les effets secondaires désirables:
Une vie sexuelle intense. Mme Kucing s'inquiète toutefois de mon incapacité à "conclure".

J'envisage de redescendre à 40 ou 50mg/jour, le temps d'évacuer... ahem... ce handicap.

Sérieusement, ce problème d'anéjaculation est réellement pénible. Je ne voudrais pas faire une croix sur ma vie sexuelle pour éviter les coliques spermatiques. Si vous connaissez une astuce (autre que la retraite monacale), je suis preneur.

Bises à toutes et une poignée de main virile à tous,

Kucing
 
kucing (guéri!)
13 Juin 2012, 23:32
Bonsoir à toutes et à tous,

Je démarre en douceur: 15mg/jour répartis 5/5/5 matin, midi et soir. C'est juste pour faire connaissance avec cette molécule. Au bout d'une semaine, je monterai à 5/5/10.
Chi va piano, va sano e va lontano.
J'imagine la molécule se faufilant dans mon liquide céphalo-rachidien et saturant les récepteurs GABA-b. Le plus tôt sera le mieux.

J'attends avec détermination et enthousiasme.
Bises,

Kucing
 
kucing (guéri!)
11 Juin 2012, 23:37
J'ai un RV avec un prescripteur. Je suis dans mes petits souliers... Un premier rencart, c'est toujours impressionnant. Je vous tiendrai au courant.
Bises à toutes et à tous.
Kucing
 
kucing (guéri!)
06 Juin 2012, 21:23
Ayé! J'ai l'adresse d'un prescripteur à l'intérieur des limites de mon univers connu. Merci beaucoup Viva !
 
kucing (guéri!)
05 Juin 2012, 21:51
Citation
Si je suis prête pour le bonheur depuis le temps!je le mérite;

C'est un des plus beaux trucs que j'ai lu depuis longtemps...

Bienvenue sur le forum, Opale. De la part d'un ancien inscrit depuis au moins 5 jours.
Le premier arrivé à l'indifférence totale ne paie pas une bouteille à l'autre, OK?

Amitiés,

Kucing
 
kucing (guéri!)
05 Juin 2012, 21:30
Bonsoir à toutes et à tous,

Je suis très touché par le soutien que vous me manifestez.
AI RJ, ton post est sensible, fin et convaincant.

Je dois recontacter Viva demain. Nous nous sommes loupés ce week-end.

Amitiés,

Kucing
 
kucing (guéri!)
02 Juin 2012, 17:20
Bonjour Sylvie,
J'ai contacté Viva, elle a répondu et doit me recontacter.
 
kucing (guéri!)
02 Juin 2012, 14:02
Merci à toutes et à tous pour vos encouragements. J'ai maintenant hâte d'affronter le dragon.
Amitiés,

kucing
 
kucing (guéri!)
01 Juin 2012, 0:02
@ jyvais : Je ne m'appelle pas Henri et je n'ai pas eu la chance de connaître Daniel Balavoine. J'aurais sûrement adoré.
Je n'ai pas lu le livre de M. Ameisen mais je l'ai commandé aujourd'hui. Plus par solidarité que par réel intérêt, je pense que tout ce qui est décrit dans ce livre a été largement rapporté, commenté et discuté dans les différents forums consacrés à ce traitement révolutionnaire de l'alcoolisme. Mais je vais tout de même le lire avec la plus grande attention. Merci infiniment pour ton soutien.

@bidibule: J'ai également écouté le 2nd morceau avec beaucoup d'intérêt.
 
kucing (guéri!)
31 Mai 2012, 23:19
@mrcaryl35 : merci pour les encouragements, j'apprécie énormément. En fait, j'imagine que c'est exactement ce que je suis venu chercher sur ce forum.
@bidibule: en fait, ça faisait très longtemps que je n'avais pas écouté cette chanson, je viens de remarquer qu'il y a un vers qui dit: "...que mes yeux puent l'alcool..." c'est bien vu.
 
kucing (guéri!)
31 Mai 2012, 23:02
J'aim'rais bien réussir ma vie,
Etre beau, être intelligent,
Et surtout ne plus plonger d'dans...

J'ai 51 ans, une épouse et deux enfants que j'aime et qui m'aiment. J'ai un super job. Je vis dans une maison de rêve dans une région plus que sympa. J'ai plein de potes. Je ne déprime absolument pas, mais...

... ça fait 35 ans que je picole.

Depuis une dizaine d'années, ma capacité d'absorption (c'est bien comme ça qu'on dit pour une éponge, hein?) s'est accrue de façon alarmante. Le stress lié aux enfants ? Les prises de responsabilité dans le boulot ? La bête escalade de dose connue de tous les junkies ? Je ne sais pas. Toujours est-il que j'en suis à 1/2 bouteille d'alcool fort par soir (un peu moins de 0,2 litres d'alcool pur), tous les soirs. Du coup, certains matins, je me réveille avec la tête dans le pâté et, aller au boulot, si chouette soit-il, est une torture. Mes enfants savent que, à partir d'une certaine heure, l'haleine de papa est dangereusement inflammable. Mon épouse (j'écris ton nom avec des pétales de roses de Picardie, Madame Kucing), qui a gagné à quatre reprises successives le trophée "Jack Swigert" de l'euphémisme (Houston, we have a problem!), pense que je bois un peu trop.

J'ai passé pas mal de temps à lire les témoignages sur ce forum avant de me décider à m'inscrire et je me fais l'effet d'un enfant gâté. J'ai lu beaucoup d'histoires d'addiction aggravées par la détresse sentimentale ou la misère sociale. Je n'ai aucune de ces circonstances atténuantes.

Mais je suis dépendant. Je le sais depuis au moins dix ans. J'ai essayé de diminuer, de quitter complètement, de fumer des joints pour compenser, de me faire hypnotiser... que dalle. Mon record personnel est de deux mois d'abstinence (partielle, en plus). A partir de 19h, je ne peux plus résister à l'appel du goulot. J'ai donc décidé d'essayer le Baclofène.

Je ne connais pas de prescripteur et je ne me sens pas de tenter d'enrôler mon généraliste (vous comprendriez si vous le connaissiez). Je vais envoyer un pé-ème à Viva (vous voyez, j'ai vraiment parcouru le forum), j'espère qu'elle aura une adresse à me proposer dans ma brousse. Je vous tiendrai au courant de mes avancées et mes progrès, s'il y en a, sur ce fil.

Merci pour ce que vous faites.
Amicalement,

Kucing
 



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