espoir77
15 Décembre 2016, 1:40
15 Décembre 2016, 1:40
Après plus d'une année d'absence, je reviens vers vous tous, ne pas venir sur le site était nécessaire pour moi, il me fallait couper et passer à une autre vie, malgré mon addiction revenue.
Aujourd'hui et depuis la reprise de ce que je pensais être mon craving, bien des choses se sont passées plutôt positives. Je vais être claire, je continue de boire, malgré mes consultations "psy" qui m'ont énormément aidées, je bois toujours, et malgré tout ma vie a changé, je n'ai pas été saoule depuis presque un an, dans un état qui fait qu'on est mal quand on se réveille le lendemain avec une culpabilité de souvenirs flous, mais dérangeant, j'arrive à passer quelques soirées sans boire du tout, mon "craving" se situe le soir, je pense que je peux faire mieux encore, j'ai parfaitement identifié que mon addiction était un rituel et l'est encore pour chasser mes angoisses qui persistent encore. (
Avant tout, il est devenu évident (et je remercie encore Yves) que mon alcoolitude (comme dirait un ancien nommé stephcomeback) n'était qu'en grande partie psychologique, ce qui n'efface pas le problème et ne le rend pas moins compliqué, je m'étonne aujourd'hui que mon corps n'est jamais eu de manifestation physique de manque, ca reste bloffant
Mes quantités pour ceux qui ne me connaissent pas (pour leur éviter de remonter le fil) était grosso merdo une demi bouteille de whisky MINIMUM tous les soirs,
Aujourd'hui et je ne sais pas si j'ai bien fait, j'ai arrêté le baclo depuis juillet, mes quantités d'alcool avaient bien baissées, mais le rituel persistait et persiste toujours. Pourquoi avoir arrêté ? C'est bête et non, je ne sentais plus l'effet du baclo, et après une bonne discussion avec mon cher et tendre, on s'est rendu compte que l'absence totale de ma libido créait une tension réciproque entre nous de plus en plus forte, lui comme moi. Au delà de l'aspect charnel qui peut paraître futile, un fossé s'est creusé entre nous, je ne l'entendais plus, il ne me comprenait plus J'ai pesé le pour et le contre, et j'ai voulu tenter le coup. Le degré de tension était tel entre nous que je pense qu'il nous est arrivé de nous détester, ce qui était et est impensable à mes yeux et aux siens
Aujourd'hui, rien n'est iddyllique , je bois, je consomme mon rituel, et pourtant beaucoup moins, même si encore...
Depuis 2012 où j'ai fait connaissance avec le baclofène et le forum, ma vie n'a plus rien à voir, j'ai retrouvé une vie sociale que je n'espérais plus, étant en invalidité,je ne voyais plus personne et ne faisait plus rien DU TOUT (canapé, télé, alcool le soir, réveils engourdis vers 11/12 heures et rebelotte...)
Sans me rendre compte de mon évolution je fait le bilan aujourd'hui, de recluse, je suis passée à une vie qui me convient, progressivement, j'ai repris des activités, j'ai repris confiance en moi petit à petit, j'ai commencé par décider qu'il fallait que je sorte de la maison, (je l'ai fait) perdre le poids que j'avais accumulé avec l'alcool et l'arrêt de la cigarette combinés et j'ai gagné mon pari (- 25 kilos en un peu plus d'un an dans une clinique sérieuse) de fil en aiguille tout s'est dénoué, j'ai retrouvé le gout de vivre, le gout des autres, le gout tout court. Aujourd'hui, je me regarde avec plaisir . Une partie de ma confiance retrouvée a tout changé, les regards qu'on ne m'accordaient plus, où que je ne m'autorisais plus, (j'étais fermée, distante, en dévalorisation permanente
On peut parler d'une deuxième vie , elle n'est pas parfaite, je bois toujours trop, par rapport à la norme, j'en suis consciente et ne souhaite pas en rester là , ma.gré tout, ici j'ai trouvé une solution, une écoute, (le bacclo, un échange qui m'a permis d'évoluer à 50 ans, alors que je me bats depuis l'age de mes 30 ans?
Merci à vie, j'étais au bord du gouffre, fragile encore, je le sais, le baclofène fait ce que je suis aujourd'hui et le site et tous ces amis bienveillants que j'ai pu connaître et qui m'ont soutenus.
Message bien long, mais il était important pour moi de partager mon expérience, une fois de plus le baclo + le forum 2 fois plus de chance de voir la fin du tunnel, d'avancer vers la sortie,
biz à tous
Aujourd'hui et depuis la reprise de ce que je pensais être mon craving, bien des choses se sont passées plutôt positives. Je vais être claire, je continue de boire, malgré mes consultations "psy" qui m'ont énormément aidées, je bois toujours, et malgré tout ma vie a changé, je n'ai pas été saoule depuis presque un an, dans un état qui fait qu'on est mal quand on se réveille le lendemain avec une culpabilité de souvenirs flous, mais dérangeant, j'arrive à passer quelques soirées sans boire du tout, mon "craving" se situe le soir, je pense que je peux faire mieux encore, j'ai parfaitement identifié que mon addiction était un rituel et l'est encore pour chasser mes angoisses qui persistent encore. (
Avant tout, il est devenu évident (et je remercie encore Yves) que mon alcoolitude (comme dirait un ancien nommé stephcomeback) n'était qu'en grande partie psychologique, ce qui n'efface pas le problème et ne le rend pas moins compliqué, je m'étonne aujourd'hui que mon corps n'est jamais eu de manifestation physique de manque, ca reste bloffant
Mes quantités pour ceux qui ne me connaissent pas (pour leur éviter de remonter le fil) était grosso merdo une demi bouteille de whisky MINIMUM tous les soirs,
Aujourd'hui et je ne sais pas si j'ai bien fait, j'ai arrêté le baclo depuis juillet, mes quantités d'alcool avaient bien baissées, mais le rituel persistait et persiste toujours. Pourquoi avoir arrêté ? C'est bête et non, je ne sentais plus l'effet du baclo, et après une bonne discussion avec mon cher et tendre, on s'est rendu compte que l'absence totale de ma libido créait une tension réciproque entre nous de plus en plus forte, lui comme moi. Au delà de l'aspect charnel qui peut paraître futile, un fossé s'est creusé entre nous, je ne l'entendais plus, il ne me comprenait plus J'ai pesé le pour et le contre, et j'ai voulu tenter le coup. Le degré de tension était tel entre nous que je pense qu'il nous est arrivé de nous détester, ce qui était et est impensable à mes yeux et aux siens
Aujourd'hui, rien n'est iddyllique , je bois, je consomme mon rituel, et pourtant beaucoup moins, même si encore...
Depuis 2012 où j'ai fait connaissance avec le baclofène et le forum, ma vie n'a plus rien à voir, j'ai retrouvé une vie sociale que je n'espérais plus, étant en invalidité,je ne voyais plus personne et ne faisait plus rien DU TOUT (canapé, télé, alcool le soir, réveils engourdis vers 11/12 heures et rebelotte...)
Sans me rendre compte de mon évolution je fait le bilan aujourd'hui, de recluse, je suis passée à une vie qui me convient, progressivement, j'ai repris des activités, j'ai repris confiance en moi petit à petit, j'ai commencé par décider qu'il fallait que je sorte de la maison, (je l'ai fait) perdre le poids que j'avais accumulé avec l'alcool et l'arrêt de la cigarette combinés et j'ai gagné mon pari (- 25 kilos en un peu plus d'un an dans une clinique sérieuse) de fil en aiguille tout s'est dénoué, j'ai retrouvé le gout de vivre, le gout des autres, le gout tout court. Aujourd'hui, je me regarde avec plaisir . Une partie de ma confiance retrouvée a tout changé, les regards qu'on ne m'accordaient plus, où que je ne m'autorisais plus, (j'étais fermée, distante, en dévalorisation permanente
On peut parler d'une deuxième vie , elle n'est pas parfaite, je bois toujours trop, par rapport à la norme, j'en suis consciente et ne souhaite pas en rester là , ma.gré tout, ici j'ai trouvé une solution, une écoute, (le bacclo, un échange qui m'a permis d'évoluer à 50 ans, alors que je me bats depuis l'age de mes 30 ans?
Merci à vie, j'étais au bord du gouffre, fragile encore, je le sais, le baclofène fait ce que je suis aujourd'hui et le site et tous ces amis bienveillants que j'ai pu connaître et qui m'ont soutenus.
Message bien long, mais il était important pour moi de partager mon expérience, une fois de plus le baclo + le forum 2 fois plus de chance de voir la fin du tunnel, d'avancer vers la sortie,
biz à tous