mouss
27 Octobre 2015, 12:34
27 Octobre 2015, 12:34
Alcoolo-dépendance
» Alcoolodépendance - Postez vos messages ici » APPEL A TÉMOIGNAGE : "2 ans de baclo et tout va bien"
Bonjour à tous,
Je viens de recevoir la newsletter et je saisis l’occasion pour répondre à 2 ans de baclo et tout va bien. Je n’ai jamais été très active sur le forum, car je suis qq de timide et pas trop habituée à communiquer sur les forums. Comme beaucoup j’ai pris les conseils et j’ai fait ma route non sans embûches.
Aujourd'hui j’ai envie de partager mon expérience et de dire accrochez vous, ça vaut le coup !
J’ai commencé le baclo en mai 2012, craving le soir uniquement à 18h. J’en ai parlé à mon médecin généraliste qui a accepté de prescrire le baclofène mais qui se basait uniquement sur ce que je lui disais. Car en fait encore aujourd’hui, ça ne l’intéresse pas.
Pour résumé de mai 2012 à fin 2013 j’ai fait n’importe quoi. Je suis montée une fois à 200 puis redescendue trop vite donc remontée à 210 qq mois plus tard puis redescente trop vite et de nouveau remontée. En fait avec le recul je me dis que la première fois je n’avais pas finalement atteint l’indifférence.
J’avais des ES épouvantables, très invalidants dans mon quotidien, on aurait dit un zombi donc je voulais descendre vite. C’était une erreur.
J’ai pris alors le temps d’analyser la situation, ce n’était pas possible que je n’y arrive pas !
Donc en janvier /2014 je suis de nouveau à 210, c’est mon seuil d’indifférence et je décide de descendre vraiment très très doucement, d’écouter mon coprs, de faire des paliers très longs de 3 voir 4 mois. Très rapidement les ES se sont atténués, voir complètement disparus. Aujourd’hui je suis à 130 je suis bien et je gère ma consommation.
Je bois quand j’en ai envie et jusqu’à présent le craving ne revient pas. Même après samedi soir arrosé (jusqu’à 6 verres dans la soirée) je suis capable de ne plus boire d’alcool ensuite. Une bouteille entamée peut le rester plusieurs semaines, un ami passe boire l’apéro, je l’accompagne au coca, impensable avant.
Je ne suis pas pressée de descendre car maintenant je suis vraiment bien dans ma peau, j’ai même arrêté mon anti dépresseur .
En résumé prenez le temps, écoutez votre corps, les ES c’est terrible mais dites vous qu’ils ne sont pas irréversibles, ils passent, c’est sûr. Des prises espacées, des longs paliers, permettent d’atténuer les ES, puis le corps s’habitue à la molécule. Le baclo ça marche, il faut s’accrochez.
Merci encore à ceux qui m’ont aidé Sylvie bien sûr, Daniel, Zabou… et tous les autres à travers leurs fils.
Je viens de recevoir la newsletter et je saisis l’occasion pour répondre à 2 ans de baclo et tout va bien. Je n’ai jamais été très active sur le forum, car je suis qq de timide et pas trop habituée à communiquer sur les forums. Comme beaucoup j’ai pris les conseils et j’ai fait ma route non sans embûches.
Aujourd'hui j’ai envie de partager mon expérience et de dire accrochez vous, ça vaut le coup !
J’ai commencé le baclo en mai 2012, craving le soir uniquement à 18h. J’en ai parlé à mon médecin généraliste qui a accepté de prescrire le baclofène mais qui se basait uniquement sur ce que je lui disais. Car en fait encore aujourd’hui, ça ne l’intéresse pas.
Pour résumé de mai 2012 à fin 2013 j’ai fait n’importe quoi. Je suis montée une fois à 200 puis redescendue trop vite donc remontée à 210 qq mois plus tard puis redescente trop vite et de nouveau remontée. En fait avec le recul je me dis que la première fois je n’avais pas finalement atteint l’indifférence.
J’avais des ES épouvantables, très invalidants dans mon quotidien, on aurait dit un zombi donc je voulais descendre vite. C’était une erreur.
J’ai pris alors le temps d’analyser la situation, ce n’était pas possible que je n’y arrive pas !
Donc en janvier /2014 je suis de nouveau à 210, c’est mon seuil d’indifférence et je décide de descendre vraiment très très doucement, d’écouter mon coprs, de faire des paliers très longs de 3 voir 4 mois. Très rapidement les ES se sont atténués, voir complètement disparus. Aujourd’hui je suis à 130 je suis bien et je gère ma consommation.
Je bois quand j’en ai envie et jusqu’à présent le craving ne revient pas. Même après samedi soir arrosé (jusqu’à 6 verres dans la soirée) je suis capable de ne plus boire d’alcool ensuite. Une bouteille entamée peut le rester plusieurs semaines, un ami passe boire l’apéro, je l’accompagne au coca, impensable avant.
Je ne suis pas pressée de descendre car maintenant je suis vraiment bien dans ma peau, j’ai même arrêté mon anti dépresseur .
En résumé prenez le temps, écoutez votre corps, les ES c’est terrible mais dites vous qu’ils ne sont pas irréversibles, ils passent, c’est sûr. Des prises espacées, des longs paliers, permettent d’atténuer les ES, puis le corps s’habitue à la molécule. Le baclo ça marche, il faut s’accrochez.
Merci encore à ceux qui m’ont aidé Sylvie bien sûr, Daniel, Zabou… et tous les autres à travers leurs fils.