Bonjour Martha,

Oui, c'est ma fille. Il y de nombreux témoignages des difficultés et des craintes à attendre un enfant avec notre maladie. Je confirme, le chemin n'est pas que du bonheur
Mais elle va bien. J'essaye de vivre avec la culpabilité de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait encore arriver.

J'espère avoir tourné la page et ne revenir sur le forum que pour prendre des nouvelles.

Bon courage à tous !

Bonjour à tous !
juste un petit mot rapide pour vous dire que j'ai disparu pour la bonne cause, besoin de me planquer un peu, le temps d'accueillir une magnifique petite fille il y a 3 semaines...
Comme pour nous tous, le parcours a été difficile. Tatonnements, doutes, rechutes... Pour moi, son arrivée a été la meilleure raison pour sortir du trou.
Elle n'est pas la réponse à tout, juste une très bonne raison, ma raison...
Elle va bien malgré mes craintes, mes erreurs.
Je l'aime, plus que ce que je m'aimais, c'est pour elle que ça vaut la peine d'arreter, de tenir. Pour moi, je n'y arrivais pas.
Avec toutes mes pensées.

Merci de ton message Karine !

Ce n'est pas que je ne m'entendais pas avec mon médecin, très gentil, mais c'était le 4eme interne (6mois par service) que je voyais au vu de mon parcours. Marre de re-raconter toute l'histoire, envie d'un suivi au long cours, même si j'espère que ce n'est plus pour longtemps...

Je reste sur le forum mais en retrait parce que je ne veux pas véhiculer un faux message, que le baclo ne fonctionne pas. Je n'y suis pas réceptive, mais il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte qu'il est une excellente aide.

Je reste là pour qui le veut, peu sont montés aussi haut, plusieurs témoignages sont toujours intéressants.

Je digresse, mais une Christel est revenue après plusieurs mois (années ?) dire son histoire. Je la cherchais pour son parcours grossesses qui me touchait particulièrement. Juste un post, mais moi, ça m'a parlé.

A bientôt,

Christelle

Bonjour à tous,

Quelques nouvelles après un long silence, même si je suis toujours les nouvelles des uns et des autres sur le forum.

Je suis suivie et très bien, à Tarnier pour ceux qui connaissent.

J'arrête le baclofène, je ne pense pas renoncer par facilité. J'ai essayé, vraiment, longtemps et en variant les quantités et répartitions. Je dois faire partie du petit pourcentage de réfractaires. Mais je continue avec le neurontin.

Pour autant, je continue à suivre le forum parce que si le "moyen" n'est pas le même, le combat nous le partageons. Je veux me libérer de cet esclavage de l'alcool. Et vos parcours me touchent et je vous lis.

A bientôt,

Christelle

Coucou !
J'étais venue sur ton fil au tout début, en voisine normande.
Tu as fait énormément de chemin, tu as commencé le baclo, goûté aux journées sans alcool...
Ça ne paraît rien quand on veut guérir et aller vite, mais tu es sur la bonne voie, bien plus que la première fois que je suis passée sur ton fil.

Courage, continue et écris, ce n'est pas grand chose mais ça aide énormément.

Peu importe grâce a quoi, tu sens l'alcool derrière toi. Si en plus c'est pour d'excellentes raisons...
Profite, de ton recul par rapport à l'alcool, de ce bout d'chou qui te donne de l'oxygène.
Profite, et tiens nous au courant !

J'ai eu deux gros accidents en scooter dont un avec six mois d'arrêt, alors j'évite.

Je repense à l'idée de demander à être suivie par le Pr Granger mais je ne sais pas comment le faire subtilement. Si mon addicto le prend mal et qu'il continue à me suivre ?

Tu verras, c'est intéressant au fur et à mesure de donner ta répartition et tes heures d'envie de boire.
Au jour le jour, cela peut être d'une grande aide, même si ton prescripteur est disponible, sur le forum, tu trouveras toujours une personne pour t'entendre et t'aider.
Et bravo pour ce début !

Un petit mot de soutien de la part d'une voisine (je suis dans l'Orne)

Effectivement, c'est dur de trouver non pas un prescripteur, mais le bon.

J'ai passé un an avec un c... (rétin ?) qui voulait bien me prescrire du baclo, mais à des doses infimes, sans soutien autre que "l'important c'est de ne pas boire" et j'ai presque baissé les bras.

Tu as trouvé le plus important, le premier pas,la clé pour sortir du déni et chercher de l'aide.
N'hésite pas, le forum est la pour ça, pas de honte ni de jugement. Si on est là, c'est qu'on a tous quelque part ce petit démon qu'on veut étrangler.

Bienvenue donc !

Merci du fond du coeur d'abord pour vos messages.

Aujourd'hui, je prend 8cp de baclo en prise unique, 3x1 neurontin, 3x1 seresta et 4 cp de théralène au coucher.

Si le seroplex est un AD, j'en ai un très mauvais souvenir : pris une semaine, il me donnais des sueurs froides, des quasi hallucinations, bref j'étais vraiment très mal.

J'ai du mal pour la remontée de baclo parce que :
1 - j'ai tatônné trop longtemps sans trouver mon seuil
2 - le projet d'enfant avec un ovaire et une trompe en moins, je n'ai pas le luxe d'attendre. Je ne ferais surement pas zéro baclo, mais à ce seuil, la gynéco me suit.

Pour le psy, même en vélo c'est difficile de se déplacer par ici, les gens roulent comme des malades sur les petites départementales. Même à pied, je me promène vers les bois, pas vers la route.
Et j'ai cherché, rien à moins de 25 bornes. Je ne parle même pas d'addicto, ni de TCC.

Finalement, quand je suis isolée dans ma campagne, je gère assez bien...
C'est dès que je me frotte au monde, ou pire, à de la famille/belle famille que tout part en sucette !

Et la dernière nouvelle, suis partie aux urgences (à une heure par ce qu'à coté, pas de structure adaptée) après mettre tordue de douleur pendant 2 jours. J'ai cru à une grosse gastro. En fait, j'ai une infection intestinale, à étudier en terme de gravité. DU coup je suis alitée pour 4 jours, je vomis toute l'eau que je bois puisque je ne peux rien manger, en essayant de garder au moins les médicaments. Sachant que j'en prend 2 fois plus avec les antibio et anti-douleurs.

Pas trop une bonne période pour me consacrer toute entière au combat alcool. Au moins, pendant ce temps là, je ne consomme pas

Remonter le baclo, sais pas trop... Pas un bon feeling avec le nouvel interne, qui m'as déjà zappé deux fois un RV téléphonique.
Je ne me sens pas vraiment suivie, est ce que je dois augmenter, monter le neurontin, prendre un AD...
Sortir du déni, commencer le combat, ça fait deux ans et demi. J'en vois pas le bout.
Marre, fatiguée...

C'est difficile à voir, mais on lit bien plus qu'on ne poste. Cela peut paraître de l'insensibilité, mais nous sommes toujours lecteurs empathiques...
Et si on est là, c'est qu'on en bave. Pas toujours bavards, mais solidaires dans la même galère....

C'est cata, grave picolé depuis trois jours, à Lyon pour le sihra, je deconne a plein tube, je le sais, mais c'est ce qu'on fait les alcoolos, on se bouffe et on le sais, impuissant devant l'appel de la substance....
Du baclo, en masse, suis montée à 500 mais point d'indifférence,suis-je réfractaire, ou juste un cas désespéré, j'ai fait un sursaut, inutile, je suis toujours dans cet enfer, à tout détruire, à en mourir pour que cela cesse....

Coucou,

J'ai du seresta en complément, mais je crois que c'est plus pour le sevrage que comme AD.

Et mon problème tant pour un boulot que pour le suivi psy, c'est que je ne conduis pas, et que je n'ai pas de voiture. Le premier village avec une superette est à 45 min à pied, mais aucun job en perspective, et la première ville à 25 km.

Sinon, à voir et à diffuser pour qui veulent, un court métrage de 4min sur l'addiction.
A peine quelques traits de crayon et pourtant il y a tout dedans...

http://www.dailymotion.com/vid...acant_lifestyle

Vraiment, prenez ces quelques minutes...

Coucou vous !
Et en particulier à toi Karine, toujours en veille pour prendre soin des autres

Bonne année à tous, plein de bonnes choses (c'est le bla-bla habituel) et surtout du courage et de l'avancée dans votre aventure baclofène.

J'ai été un peu en retrait parce que pas très bien, pas très sobre.
Rien de grave, mais un peu de déprime qui pointe définitivement le bout de son nez.

Mon compagnon a trouvé un travail, tant mieux, mais je vais me retrouver seule à la maison, isolée du monde sans moyen de transport. J'ai peur de perdre pied...

Je vous lis toujours, je retourne me tapir dans mon trou quelques temps, en attendant de reprendre des forces.

Des bises.

Tiens bon, les compagnons peuvent parfois être surprenants de ressources quand ils sentent une vraie envie de t'en sortir.
Pour le reste, tu trouveras ici plein de bon conseils, le plus dur c'est ton premier pas, celui de comprendre, réaliser et chercher de l'aide...

Suis pas au top, pas bavarde.
Manue, pas possible de planifier bébé plus tard, je fais au mieux.
Le yoyo baclo, j'ai fait beaucoup, trop longtemps, j'ai besoin de concret.
Très bon Noël à tous.

De belles fêtes et on s'en fout des excuses, mal au crâne au bide, tant que tu profites et que ch'ti se porte bien.
Franchement, en alcoolique tu te souciait de l'avis des autres dans les détails ? Là tu bois pas de champ' avec eux, t'es pas moins sympa ?
Enjoy et tiens nous au courant.

Merci de prendre des nouvelles.
J'ai atteint mon objectif de 80/j pour pouvoir baisser en cas de bonnes nouvelles, mais rien vue.

Envie de boire toujours, un peu déprimée par rien qui bouge, les fêtes, mon compagnon qui veut ou pas aussi en fonction de son humeur. Il est au chômage aussi alors ça fait un peu trop deux dépressifs dans leur cabane dans le trou du c... Du monde !

Je n'ai pas l'impression que ce soit lié au baclo, finalement, l'envie n'a jamais fondamentalement changé que ce soit à 80 ou à 500... Le neurontin a bloqué je ne sais comment l'alcool fort mais je le vois pointer le bout de son nez sournois.
Pas top en ce moment, conso sporadique, pas beaucoup de perspectives d'avenir, pas envie de voir venir la nouvelle année.

J'imagine que ça va passer. J'ai essayé d'appeler l'addicto, pas là avant le 5 janvier, tant mieux pour lui.
Moi j'essaye de boire de l'eau gazeuse plutôt que de l'alcool. Ça fait passer les tonnes de bonbons et chocolat.
Mais je crains la rechute pas très loin. (J'écris même des parodies noires de chansons de Noël)

Vivement la fin des fêtes si c'est à cause de ça.
Désolée, j'aurais vous offrir un post plus joyeux.
Take care.

Coucou vous !

Monsieur n'est jamais parti, il stresse parfois mais ne déserte pas. C'est plus moi qui craint un vrai mou de sa part, qu'il en ai marre...
Merci pour vos messages, c'est tjs bon un peu de lumière au fond de ce vide.

Grosse rechute en début de semaine, gros coup de blues, visite de famille, jamais facile à gérer...

J'ai perdu 24h de ma vie, peu importe la mémoire, c'est surtout la vie qui file, les proches qui souffrent...

L'objectif est là, je ne le fais pas que pour moi. Tenir coûte que coûte, le but en vaut la peine.
Mustang, Skoff, ça ferait un joli trio pour un joli départ. Même si dans les votes, Skoff, tu es off pour cause de manque d'objectivité

Alors je repars pour une baisse à partir de demain, pour stabiliser à 80/j et l'envie de boire, ma foi, elle est bien moindre que mon envie de vivre et reconstruire ma vie, non ?

L'aventure continue, des bises à tous. Tenir le fil, tenir bon...

Consommer et suivre le baclo on a quasiment tous fait ça... Pas de culpabilité à avoir. Dis nous où tu en est meme si c'est pas top, on est là (aussi) pour ça....

Difficile d'écrire après ce témoignage mais je me lance.
C'est suite à suggestion que je poste ici : par quoi remplacer l'alcool. Au delà de la conso ou pas, maitrisée ou pas, descente baclo, ES...

Comment reconstruire une vie qui ne sera forcément jamais la m^me.
Je ne suis pas dans l'après mais je l'appréhende dans tous les sens, je l'approche et tente de l'apprivoiser mais je suis surtout effrayée.

Sortir du déni et moins boire, aujourd'hui cela m'ouvre surtout les yeux sur tout ce que j'ai gaché, ceux que j'ai blessés, tout le possible qui n'est plus et le peu qu'il reste à faire. A me demander s'il restait encore quelque chose à faire de cette vie. Game over en quelque sorte, sans start new game existant. Alors à quoi bon insister...

J'avais la vie devant moi, avec beaucoup plus de chances que bien d'autres de mon coté.
L'alcool a peu à peu remplacé une forme de timidité, de peur de l'avenir pour exacerber le sentiment d'invincibilité de la jeunesse, d'assurance du début de l'ivresse ou que sais-je encore.
Puis l'alcool a pris toute la place et sans regarder derrière, je ne vois pas beaucoup de fondations restantes pour repartir pour le reste du chemin d'une vie que je n'arrive plus à envisager.


Voilà ce que j'ai écrit il y a peu.
Entre temps, j'ai revu un ami qui après 9 mois d'abstinence à replongé, presque consciemment. Pour être je cite, le gars bourré sympa qui fait rigoler tout le monde plutôt que le triste sobre tout seul avec son perrier.

Alors ? Le choix c'est de tirer sa révérence, replonger ou cette troisième option que je n'arrive pas à entrevoir ?

Chacun sa solution sans doute. Quelle est la votre ?

Merci Loup Blanc. Je suis allée sur ton fil et merci de ton honnêteté..

Je souhaite un enfant avec l'accompagnement du père, j'ai juste des craintes sur les inconnues du baclo. Lui flippe encore plus ayant vécu "l'aventure" à mes cotés, ce qui je crois est pire que de la vivre de l'intérieur. Pour lui pas de bébé si les riques sont trop importants.

Zéro alcool, je m'en approche en vue de cela même si je chute et trébuche encore.
Mais c'est une nécessité et une évidence si je tombe enceinte.

En revanche sur le baclo, j'ai vu des fils qui préconisent zéro baclo au premier trimestre. Des études parlent de grossesses sans accrocs à des doses de 60/80jour. Il y a peu d'historique, l'addicto et la gynéco semblent ne être très sûrs non plus.

A priori, je partirai sur un palier à 150j où je suis actuellement pour baisser très rapidement à 60 si j'ai une bonne nouvelle. L'idée est qu'il vaut mieux un peu de baclo plutôt qu'un risque d'alcool.

Est-ce que quelqu'un à des infos plus précises ? Le fil que j'ai vu n'explique pas si c'est un zéro strict et pourquoi.

Programme de compétition, même si ça ne remplace pas le vélo.
Bon suivi, ne reste qu'à attendre les bons résultats !

Des bises pour passer un bon weekend que je te souhaite reposant pour attaquer ta semaine !

Pas tout compris au conte... Normal de la part d'un lapin cretin qui se prend pour un crabe.
Dois je chercher Alice aux milieu de ces merveilles pour me donner la clé du fil (conducteur) ?

Bravo ! Félicitations !
Je ne sais pas depuis combien de temps vous essayez mais c'est une super nouvelle.
Et je suis sûre que ça fait une super motivation en plus du baclo pour avancer à grands pas.

Je ne m'étend pas tout est dit, à toi de continuer à ecrire l'histoire et j'espère venir nous l'écrire avec ton si joli verbe.

Des bises, des pensées positives et tout plein d'ondes de bonheur pour vous trois...

Christelle

Courage !
Au moins tu es bien suivi et je te souhaite de pouvoir vite rentrer chez toi.
Tiens nous au courant et bien des pensées pour que tu te rétablisse rapidement.

Karine, c'est quoi la différence entre théralène cp et sirop ? J'en avais pris en cp au tout début du traitement, mais comme je picolais encore beaucoup, je ne peux pas vraiment juger de l'efficacité...

Sylvie, c'est quoi un médecin permanent ?
J'ai jamais demandé, mais j'ai tjs vu un interne qui change tous les 6 mois.
J'avais bien accroché avec la précédente, c'est avec elle qu'on a tenté le Neurontin.
Auprès de qui je peux demander ça ? Je ne voudrais pas vexer l'interne qui me suis aujourd'hui
Mais effectivement, je serais sûrement plus à l'aise avec un seul référent.

Coucou vous,

On va pas se laisser couler par un ptit coup de mou ! Merci à tous et chacun de vos mots. L'alcool est un chemin assez solitaire souvent, et c'est toute la force du forum de donner un soutien là où tout semble désert.

Karine, ça ne change rien au fait de te suivre et de te soutenir, mais tu as raison, cette peur du vide, on la partage et c'est bien de pouvoir la partager. C'est pour ça aussi que j'ai mis du temps à la lâcher ma fiole, c'est ma corde avant le vide. Je te souhaite de trouver comment lâcher prise.

Tchoupi, les mecs sont parfois plus impulsifs que cons. Peu importe le bla bla, face à la réalité d'un bout d'chou, je les crois pleins de surprise.

Martha, toujours le mot juste, je crois que l'addiction à l'alcool est violente et encrée au coeur de mes cellules, mais que peut être le lien parental peut être encore plus fort, tjs sans penser à faire un enfant pour ça, égoïstement.

Stéphane, je ne viens pas dire que je suis perdante, j'ai des moments de doute, de blues comme nous tous. Le fil est je crois aussi pour pouvoir l'exprimer.

Manue, toujours fidèle au poste, merci. Sylvie aussi bien sûr. Skoff, haut les coeurs, l'entrainement encore

Mustang, prends soin de VOUS !

Voila pour le tour de piste, un peu long, mais ça me fait du bien, autant que vous m'en avez donné. Le forum toujours, même sans écrire, lire à travers les lignes, prendre un peu de ci de là.

Je tiens, l'alcool appelle mais j'essaye de faire la sourde oreille.

Du coup, c'est le sommeil qui déconne. L'alcool est un très bon sommnifère, et le sevrage est dur.

Nouvel addicto, j'ai pas encore le feeling, je le sens encore très scolaire, alors que je crois que j'aurais besoin d'un petit coup de pouce pour dormir, il ne semble pas bien comprendre les remarques appuyées.

Chaque jour, un nouveau combat. Demain j'espère, encore un peu d'abstinence. Ne rien lâcher.

Coucou vous !
Suis pas en forme, je le demande si finalement avoir un enfant dans ces conditions serait le meilleur service à lui rendre. A la fois c'est maitenant ou jamais. Après mon "accident" on m'a enlevé un ovaire et une trompe. Le gyneco dit que ça ça mais que je suis à la limite, il faut me décider vite. Sauf que je suis pas seule.
Je ne ferais pas un enfant a tout prix, sans lui. Je lui dois tout ce que je peux pour commencer avec une bonne santé mais aussi un père.
L'alcool, ça reste calme, mais je crains après, quand ça ira pas, si le père colère et que je cède...

L'aventure baclo commence à dessiner une jolie transition, mais que faire de l'après ? On est nombreux à se poser la question.

Je sens que j'habite mets déjà tellement d'espoir que je vais tomber dans le vide si ça n'arrive pas. Tomber dans le vide comme sombrer dans le vertige qui m'appelle déjà quand je me pose la question de quoi faire demain si j'arrête complètement de boire.

C'est quoi demain ?

Merci...
La soirée va être longue, mais demain sera un autre jour.

Et pis c'est vrai que le beaujô...

Pourquoi c'est toujours quand on a l'impression que tout se met à peu près en place, je m'échauffer, j'ai les bonnes chaussures, un moral d'acier, prête à courir quand mon partenaire me lâche...

"
Ok, ça va mieux, mais après, est ce que ça va durer ?
Comment te faire confiance après tous ces mensonges ?
Si tu l'as fait, il faut bien assumer les conséquences aujourd'hui !
..."

Et j'en passe.

Pas la force de lutter, d'expliquer encore.
Ma priorité est de contrer l'alcool.

Ouais, bah tout ça pour ça, là je me dit que le beaujô nouvô pas bô, j'vais ptête bien le siffler pour lui donner une raison de me mettre à terre.

Et même si je tiens aujourd'hui, où trouver la force demain ?

C'est long un chemin quand on est pas sûr du point d'arrivée...

L'objectif n'est pas en chiffre : ni de la quantité de baclo, ni en nombre de verre que tu t'autorise.
L'objectif est en qualité de vie : face à un verre, c'est lui qui t'appelle ou toi qui décide ou pas de le lever ?

Et pour y arriver, chacun sa méthode. Un peu comme la cigarette, stop d'un coup, comptage drastique, patch... Pas de solution, que des propositions.

Bienvenue dans ta quête, c'est le premier pas le plus coûteux !

Tu parles de ta volonté, il ne faut surtout pas la négliger.
Je crois que tout le monde est d'accord, le baclo n'est pas une pilule miracle, la molécule seule ne suffit pas, tu dois l'aider. Par plein de choses' tu trouveras des astuces sur le forum, mais la volonté compte. Je ne vais pas faire l'addidicto débile que j'ai vu pendant un an (voix grave de Dark Vador : l'important c'est de ne pas boire) mais où t'es les ressources dont bonnes, la volonté est une des meilleures.

Volonté + baclo + soutien forum + tout les petits plus Ue tu trouveras dans ta vie dont le chemin vers ta libération.

N'oublie pas qu'on est là pour tout, coup de blues, envie de parler, ou juste comme ça....

Skoff, apparemment c'est l'heure des coming out !

Tristan, toutes les voix semblent crier modération dans la descente. Pour ma part, n'ayant pas trouvé l'indifférence, je me permets d'être moins prudente à préserver ce Graal que je n'ai pas touché... Mais je continue à lire les témoignages et j'essaye d'en tirer tous les petits cailloux qui peuvent m'aider à tracer mon chemin.
Est-ce si difficile de descendre quand on l'a trouvée ?

J'aime ton verbe.
J'espère que tout va bien...

Tiens, tiens, Les grands esprits... Je viens tout juste de chez toi !

Je projette bien sûr avec abstinence totale, que je commence en ce moment. Pas envie d'attendre de DEVOIR et risquer le dérapage. Alors je commence dès maintenant. Pour l'instant, c'est pas mal, je suis à fond, tout en gardant l'idée que ça peut ne pas réussir de fonder une famille. Et que ça ne doit pas être pretexte de rechute.

Cela peut paraître égoïste, je ne le souhaite pas pour arrêter l'addiction, ce serait juste la parfaite transition pour aller de l'avant.

Ce serait le premier, le premier qui arriverait à terme pour clore une suite d'événements malheureux qui en plus de l'alcool ont fait plus que faire tanguer l'équilibre de mon couple, ma famille en plus de mon simple me myself and I...

Les fils sont pleins d'expériences, de sagesse et de déchirures. D'happy ends aussi. Pour moi, l'indifférence n'a pas vraiment été la rencontre sud j'attendais. Mais qu'importe si j'y trouve une autre réponse.

Des bises à tous 💋

Moins de temps sur le forum si c'est plus pour toi, ta Douce et ta vie qui se construit, alors OUI !!!

Personne ne t'en voudra de prendre soin de toi. Donne juste quelques nouvelles, sans aller jusqu'à tes belles envolées qui donnent du baume au cœur, le seul fait de savoir que ça va et que tu avance, c'est un combat de gagné en plus. Et toujours un peu plus d'espoir d'être le prochain.

Que des bonnes choses donc, des pensées amicales et positives, du bonheur à partager et toujours merci de ta plume que ce soit dur ton fil ou les nôtres.

Christelle

Merci Sylvie de tes réponses, et félicitations encore à toi Mustang.

Le projet est de longue date, puis accident de parcours assez sérieux pour qu'on le laisse de côté.
L'aventure baclo avait déjà commencé avec son lot d'espoir, l'indifférence jouait au Dahut, celui que seuls les autres ont vu. Grosse montée donc, incompatible avec grossesse, on a encore tardé.

Aujourd'hui le projet est lancé et bien lancé puisque j'ai enfin les indicateurs médicaux au vert, l'addicto me suit avec la double dynamique neurontin-qui-fait-bouger-enfin et projet bébé qui fait spirale-propulseur-exponentiel.

Ce serait un bon timing et pas seulement pour moi, pour un vrai nouveau départ.

C'est fait ! La nidation commence...

Je n'ai bien sûr pas de réponses aussi precises que les experts, mais l'addicto et la gyneco ont des données du Crate (organisme qui recense les cas d'interactions médicamenteuses, enfin, une source d'infos assez à jour) et en 2012, on recensait une cinquantaine de cas de grossesse avec 50-60 de baclo et qui se sont déroulées sans probleme.

Bien sûr, sans c'est mieux, surtout si après avec atteint ton indifférence, tu arrives à bien gérer ta descente jusqu'à zéro.

Tu l'auras compris, je suis preneuse de toutes les infos que tu auras, sur le début, pendant, risques, quantité...

En tout cas, plein de bonnes choses pour cette nouvelle très belle page à écrire.

Christelle

Projet bébé en cours...
Avec quelques difficultés, alors avec toutes mises en garde sur le premier trimestre, je veux limiter les risques baclo au maximum.
J'ai déjà gâché beaucoup de choses, principalement me concernant. Je m'en voudrais toute ma vie de prendre un tel risque pour un être à venir.

Alors je lutte, j'essaye et surtout j'essaye d'y croire !

Coucou vous !

D'abord, petite réponse aux derniers intervenants :

Skoff : suis très sensible au coté stratégique et médiéval. Ado, j'alternais entre les chevaliers de la Table ronde, les sièges du Seigneurs des Anneaux et les embuscades des 3 Mousquetaires. Donc

Tchoupi : un détail, on avait parlé de la difficulté de prendre discrètement des médicaments, encore plus en quantité, aujourd'hui, c'est comme un doliprane que je sortirais de mon sac, même si moi je peux le prendre avec de l'eau
Pour ce qui est de l'attaque simultanée, avant j'attaquais d'une main mais l'autre restais disponible pour prendre un shot. Là, c'est comme essayer d'attraper le mal à deux mains pour lui tordre le cou !

Pour ce qui est des nouvelles du front, j'emploie exprès le langage guerrier parce que c'est une lutte constante, les pensées restent constantes.
Presque, moins je bois, plus j'y pense. Je suppose que ça passera avec le temps.

Mon problème aujourd'hui : la descente de baclo.
Trop rapide peut-être ?
Je n'avais pas fait le rapprochement, mais j'ai des fourmis/crampes dans les jambes qui handicapent beaucoup. Je n'arrive pas à plier les genoux, ni m'agenouiller. Quand je m'assoie par terre, je tombe comme une grosse m... et je roule comme je peux pour atteindre la position voulue.

Bref, j'ai descendu de 500 à 300 à raison de 1cp/j début septembre, juste avant de commencer le Neurontin. Palier qui semblait fonctionner en associant les 2.
Depuis je continue à descendre d'1cp tous les 3 jours.
Objectif : être à 10/j en décembre.

Je ne détermine pas bien si l'envie de boire est plus forte parce que moins de baclo ou si simplement je n'arrive pas à trouver par quoi remplacer l'alcool qui laisse tant de vide. Tout ce temps retrouvé, j'ai l'impression de le passer à y penser, penser à ne pas boire, à comment je pourrais le faire, pourquoi ne pas le faire... Je tourne en rond, pas de perspective de boulot, coincée dans ma campagne sans moyens de transport.

Est ce que je descend trop vite, est ce que je n'ai pas trouvé comment remplir ce nouvel espace dans ma vie.

Desolée, encore un long post, que j'espère assez clair...

Des doigts croisés, des prières si t y crois et surtout de tout cœur avec toi...

Je ne sais trop que dire...
A part que nous sommes de tout cœur avec toi.
Prends bien soin de toi.

Bonsoir,
Un passage rapide sur ton fil que je vais prendre le temps de lire plus en details.
Je suis aussi en baisse de baclo, pour les mêmes raisons si j'ai bien compris, mais je vais beaucoup plus vite, peut être un peu trop à te lire...
Tout ça pour dire bon courage dans ta démarche, et merci de la partager au fil de ton parcours.

Salut jolie tortue,
Tu semble bien calée en molécules. C'est empirique ou tu as des sources cachées ? Je cherche plus d'éléments meme si j'en ai déjà sur la Gabapentine. Un craving en remplace un autre. Alors je lance un hameçon, ainsi qu'un chapeau bas pour tes posts que je croise çi et là...

Bonjour.
Si tu as le temps de lire un peu les différents fils, tu verras qu'il y a toutes sortes de répartitions, de 6 prises toutes les 2h à la prise unique. Certains suivent les conseils d'un référent en qui ils ont confiance, d'autres dont je fais partie, tâtonne, essaye, change, réessaye...
L'important est de bien s'écouter, ne pas hésiter à poser des questions et connaître tes priorités, cela peut influer ta posologie.
Je m'explique, si ton travail est très important et nécessite concentration, cible le soir selon ton craving pour rester opérationnelle.
Si tu as besoin de t'occuper de ta fille tout au long de la journée et ne pas avoir de coup de mou, l'imprégnation est peut être plus adaptée.

Mais le dernier mot, c'est toujours toi qui l'as, toi qui sait comment tu réagis.

Bon courage !

Bonsoir,

Désolée si je n'ai pas été plus bavarde, mais je ne voulait ennuyer personne avec des détails qui me semblaient inintéressants.
OK, je vais essayer d'être plus exhaustive à propos de ce traitement qui appelle beaucoup de questions.

Je suis allée voir l'addicto le 11/09 qui m'a prescrit du Neurontin en complément du baclofène. C'est un protocole expérimental qu'elle a essayé sur certains profils comme le mien, baclo depuis 2 ou 3 ans, à très hautes doses et qui n'ont pas vraiment réagis. Je précise d'ailleurs que le manque d'efficacité du baclo va aussi avec peu d'ES, ce qui explique d'arriver à 500 pour mon cas. J'ai même baissé rapidement jusqu'à 300 sans ES.

Dans ces cas où l'association fonctionne, c'est comme si le Neurontin avait servi de déclencheur au baclo en lui permettant d'agir.
Le Neurontin est aussi utilisé seul dans le sevrage alcoolique, mais avec beaucoup moins de succès que le baclo, même s'il y a des cas concluants (cf fil

Il est prescrit à l'origine contre l'épilepsie. La dose de fonctionnement est standard, à 1800/jour. Dans certains cas on peut monter à 3600, tjs en 3 prises mais il n'y a pas le phénomène de dose seuil ou d'augmentation pour optimiser l'effet. Ce n'est pas proportionnel tout comme le baclo.
Son action est aussi au niveau Gaba, et l'association serait comme attaquer simultanément par la droite et par la gauche (???)

Aujourd'hui, il a un véritable effet bénéfique pour moi. Un vrai changement dans le mode de consommation en plus de la quantité. (cela dit, il m'est arrivé une fois de boire presque une bouteille de vin entière, ce qui est peu par rapport à il y a peu, et ça m'a fait plus d'effet que l'équivalent d'1 bt de vodka + 2 bt de vin réunis )

De ce que j'en ai compris, l'action est plus dans la "structure" du traitement que la quantité. Augmenter n'aurait pas d'action supplémentaire sur le bénéfice dont je bénéficie déjà.

Pour moi la prochaine étape est d'arrêter le baclo pour d'autres raisons. Si la descente de baclo se passe mal, c'est seulement là qu'il pourrait être utile d'utiliser cette marge de manœuvre jusqu'à 3600.

L'effet bénéfique s'inscrit en tout cas dans la durée, j'attends de voir comment se passe la baisse de baclo que je commence.

Voilà, j'espère répondre ainsi un peu plus à vos questions.

A vous lire !

(Sans voix...)

Contente d'avoir de tes nouvelles, ainsi que des autres !

Apparemment, je n'ai pas été assez explicite sur le neurontin et j'ai beaucoup de questions.
Je me replonge dans mes notes et je fais un post détaillé sur les indications et posologie.

Pardon d'avance de la longueur de ce qui va suivre lais j'espère que cela répondra à certaines questions.

Bonne nuit...

Chère Martha,
Merci encore de chacun de tes gentils mots.
Ne t'inquiète pas, 1800, c'est la dose de neurontin, pas de baclo !
Au contraire, je baisse le baclo, j'essaye de trouver le bon dosage de molécule pour m'en libérer au mieux...
A très vite,
Christelle

Done ! en attendant de pouvoir assurément donner un titre uniquement positif.

Pour le Neurontin, j'ai encore un peu de marge de manœuvre (même si la dose n'est pas aussi importante que pour le baclo) mais je garde cette réserve pour plus tard, pour baisser drastiquement le baclo que je descend déjà progressivement.

Pour l'instant, je travaille en étant très à l'écoute des changements, envie/cravings, rapport à l'alcool, plaisir/réflexe...

J'y vais pas à pas, j'aimis tellement de temps à voir un début de mouvement que j'en respire à peine pour ne pas pas perdre ce second souffle !

Prochain épisode mecredi, nouvel addicto,j'espère que le courant va passer et que c'est le dernier que je rencontrerai...

A très vite,

Christelle

Bonjour Soriente,
Des nouvelles par chez toi ? As tu refais un point avec le medecin, pour baisser peut être ?
Tiens nous au courant.
Des bises.
Christelle

Merci pour vos soutiens, autant de petites pierres pour me rappeler le chemin... D'où je reviens por l'instant et où je veux aller.

Karine,
J'ai tjs des cravings, mais je suis (fait en sorte ?) d'être isolée à la campagne sans transport, ça aide. C'est mon internement forcé à moi 😷
Quand il s'agit juste d'envie, j'arrive le plus souvent à les canaliser. Et si j'y cède, n'as souci une envie d'alcool, pas un besoin de me retourner la tête ce qui est inévitable avec les alcools forts que je bois comme de l'eau (non dilués, par verre ou à la bouteille, ça pour moi c'est le craving violent qui n'appelle pas seulement à boire, mais une dose massive d'alcool pour arriver à fonctionnner puis mettre la machine mentale kaputt !)

Tu as raison pour le titre, mais sais pô comment qu'on fait....

Coucou vous !

Je me fais toute petite, je n'ose pas trop dire ce que je n'arrive pas bien moi-même à cerner.

Premièrement, réponse (tardive) à Velvet, oui, le vin au lieu de la vodka, c'est depuis le Neurontin.

L'envie de boire toujours, mais comme je l'ai dit avant, pas l'URGENCE. Je me l'autorise encore trop souvent, mais je ne suis pas prête à n'importe quoi pour "avoir ma dose" et surtout sans alcool fort, je bois sans me mettre minable !

Avant, je buvais vite, fort pour me mettre la t^te à l'envers. Aujourd'hui, la pulsion est toujours là mais c'est comme si j'avais réussi à revenir quelques années en arrière : je buvais déjà trop, mais ça ne dirigeais pas ma vie, toutes mes pensées, mon emploi du temps et m^me mon choix de vacances (open bar en crois!ère, mon verre m'attendait à peine assise...)

Aujourd'hui, j'arrive à penser à ma vie avant l'alcool. SI je dois choisir entre blesser mon compagnon ou avoir mon shot, je le protège, je n'en était pas capable il y a encore peu (assez naïve pour croire que boire en cachette ma bt de vodka ne se verrait pas

Attention je bois tjs, je n'ai pas une consommation normale, mes pensées sont tjs obnubilées par l'alcool. Je sais exactement où me fournir, et je passe devant en serrant les dents et c'est un combat de chaque seconde pour ne pas céder.

Mais pour la première fois fois, je vois un début de choix.

Une petite lueur que je n'attendais plus tapie au fond de mon trou...

Courage !
C'est déplacé a dire mais peu importe le passé et surtout la quantité si ça fonctionne aujourd'hui.
Peut être que le contexte a changé, peut être que tu as changé...

Que du bon ! Un boulot, de l'espace par ailleurs pour t'occuper et te détendre.
Contente de voir la pente dans le bon sens...

Moi, mon petit bonheur de demain, c'est d'inviter ma voisine de 75 ans, à déjeuner pour la première fois.
Je vais lui acheter les œufs de ses poules régulièrement, et à chaque fois je la trouve affairée entre son jardin ses bêtes et son bois.
Cette année, elle a débité ses 3 stères, toute seule comme une grande.

Et je ne vois pas ce qui pourra la déloger de chez elle...

Plein de petits pour en faire DES encore plus Grands !

Sorry, j'ai pas bien compris.
Tu prend combien au total, en combien de prise et à quelle heure ?
Ça ne te pose pas de problème de zapper des prises certains jours ?
Est ce que tu as augmenté, baissé la poso au fur et à mesure ?
Est ce que ton medecin t'a dit qu'il était contre indiqué avec l'alcool ? Perso, je bois encore même quand je prend le neurontin.

Désolée, plein de question pour comprendre les spécificités de ce traitement encore méconnu. Et tu es la seule que je connaît qui parle de ça !
Alberic pose mieux et plus clairement que moi dans son post précédent.

Merci encore de ton témoignage...

Beru, oui à Tarnier. Passe sur mon fil si tu as d'autres questions. Des bises, le petit chat est plus approchable que le roi lion 😏