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Philppeviau
14 Septembre 2011, 1:03
Effecivement, ce n'est pas de la médecine. C'est du Olivier porté en Gourou.
L'association n'est quand même pas une secte? rassure-nous
Parce que 10mg tous les 5j et 20 mg tous les 3j, c'est de fait pas pareil!
Tu respectes la recette du Gourou, tu guéris, sinon.....
En fait le médecin ne sert qu'à prescrire le produit, juste pour avoir l'ordonnance
Un peu de hauteur et de recul pour tes oies SVP, question de crédibilité...
Bonne nuit,Yves
Et surtout sans rancune
Amicalement
Philippe
 
Philppeviau
13 Septembre 2011, 19:24
Pour répondre à Breizh,
Lors d'une prescription avec des doses hors AMM, le pharmacien d'officine doit effectivement refuser la délivrance d'emblée, et doit prévenir le prescripteur (c'est son job)
Sauf si sur l'ordonnance, le médecin précise "je dis"
Ex Baclofene: je dis 130 mg/j répartis etc....
Cela signifie implicitement qu'il à connaissance d'une posologie "inhabituelle" et qu'il la valide
D'autre part pour répondre à Yves, surtout pas d'aspirine surtout espacé de 2h (minimum 4h). l'aspirine est devenue has been, moins efficace que le paracetamol -Doliprane etc- ou l'Ibuprofene - Nurofen etc- et surout dangereuse, elle fait largement plus de mort chaque année que le médiator.
Son utilisition est à ce jour réservée aux fièvres > 40° ou pour "fluidifier" le sang dans des pb cardiaques
Bonne soirée
Philippe
 
Philppeviau
11 Septembre 2011, 18:39
Chère Angèle,
Merci de ton petit mot d'encouragement.
Au niveau des ES, à 120mg/j ça va plutôt mieux que lorsque j'étais à 80mg.
Seuls persistent les cauchemars, toujours épouvantables - depuis que je suis ado, je consigne mes rêves dans des cahiers et en me levant je les raconte avant de les oublier- depuis que je suis sous Baclo, c'est plutôt du style film d'horreur interdit aux mois de 18 ans !; épuisant....
sans doute par peur de ces rêves je dors peu, me couche rarement avant 2, 3h du mat pour me lever vers 6h.
D'où d'affreux coups de pompes dans la journée...
Et puis une raideur impressionante, sportif, je pouvais mettre mes mains parterre jambes tendues, en ce moment j'ai du mal à atteindre mes genoux!!! j'ai mal partout. Ce matin j'ai fait tomber une pièce de 10 C et ne l'ai pas ramasser trouvant que ça me coutrait plus cher de me baisser!!!
Du vois, je prends ça du bon côté car côté alcool, c'est pûtôt cool.
Finies les alcoolisations massives quand j'ai un soucis, je bois toujours mais sans trop de convictions, le soir, sans jamais excéder une bouteille de vin, plus d'alcool fort.
Finie, la merveilleuse sensation de combler mon manque par une grande gorgée de whisky, la même sensation que de respirer quand on étouffe.
J'ai un l'impression d'être porté par le poids des habitudes. Le geste, le verre près de mon ordi...etc
Donc toujours pas d'indifférence, mais plus d'envies irrépréssibles.
En fait, à part il y a qq j, où j'ai bu avec démesure, je me sens différent, ou plutôt je me sens redevenir moi -enfin-
Je ne dis pas que c'est gagné, mais je sens que le monstre qui me rongeait commence à avoir un sacré coup dans l'aile!
Porte toi bien
A bientôt, Philippe
 
Philppeviau
11 Septembre 2011, 15:54
Merci à tous de vos mots rassurant,
je vois que nos histoires se ressemblent toutes, c'est logique, quand on a la grippe, on a forcement de la fièvre, non?
Sinon Florette s'est envolée?
Philippe
 
Philppeviau
09 Septembre 2011, 23:47
Pierre,
J'ai juste oublié, bon anniversaire
Avec l''espoir du lendemain.
A bientôt
Philippe
 
Philppeviau
09 Septembre 2011, 23:44
Courage Pierre,
moi aussi j'en ai bavé avec les effets 2° du Baclofene, sans savoir s'ils étaient liés au medoc lui-même ou aux abus d'alcool.
Courage, donc car les effets s'estompent avec le temps et dis toi que ces effets sont moins nuisibles qu'une bonne cuite (je sais de quoi je parle...)
Tu peux me joindre si tu le souhaites
Bonne nuit
Tu as toute mon affection
Philippe
 
Philppeviau
08 Septembre 2011, 23:45
Merci, elle le sera, grâce à toi
a demain, Philippe
 
Philppeviau
08 Septembre 2011, 23:41
Merci à tous,
Merci à Florette, breizh, sirène, mélanie, soleil
vais essayer de dormir
A vous tous, Philippe
 
Philppeviau
08 Septembre 2011, 21:42
Bonsoir à tous,
120mg/j de Baclofene, et me suis alcoolisé toute la journée, ce que j'avais sous la main, 4 bouteilles de chablis offertes par un ami.
Bref n'importe quoi pas saoul juste abattu
Qu'il est long le tunnel, en verrais je un jour le bout
en plus peux pas dormir
si tout ça n(aboutit pas, c'est sur je me flingue, trop insuportable
desolé de vous dire
suis pas seul grace à vous,merci, Philippe
 
Philppeviau
30 Aout 2011, 22:31
Merci de vos réponses,
Merci de pas être seul
Philippe
 
Philppeviau
30 Aout 2011, 18:47
Bonjour à tous,
Bientôt un mois que je suis sous Baclofene, 110 mg/j à ce jour (2 à 10h, 2 à 13h, 3 à 16h, 4 à 19h)
J'ai fait ce choix de posologie d'une part parce que je n'ai plus envie de boire dans la journée, l'envie me vient en soirée, d'autre part parce que le baclo me "fatigue" grave (comme disent mes enfants!) et c'est plus confortable d'être HS en fin de journée.
Je bois toujours mais n'ai plus d'alcoolisation massive depuis 3 semaines.
Sur le bon chemin , j'espère.
Je suis en auto-médication, j'attends avec impatience mon premier RDV avec l'addictologue rompue à l'usage du Baclofene, dans 21 j, le n'ose aller plus loin dans l'escalade de dose tant les effets 2° sont important:
Fatigue+++, sudation +++, cauchemars +++, douleurs musculaires +++, crampes +++ et depuis 2 jours un prurit (comme si un moustique me piquait de façon aléatoire sur tout le corps à longueur de journée et surtout à longueur de nuit)
Bref je vais peut-être patienter à cette dose jounalière en attendant mon RdV.
Sinon j'ai mis dans mon profil mes cheuveux blancs (prévilège de l'age!)- photo prise en début d'année après un arrêt d'alcool de 2 mois( que je m'explique pas) ce qui fait que je ne suis pas bouffi- et surtout ai adhéré à l'association
J'invite, si je peux me le permettre, à tous les membres de ce forum, à ceux qui le peuvent, d'en faire autant.
J'ai pu apprécier depuis le 4 Août le serieux du site, la qualité de coeur et la pertinence de ses intervenants, l'extrème justesse des modérateurs ( merci Sylvie, mais je pense que tu n'es pas la seule)
J'ai proposè à l'association mes services, s'ils pouvaient leur sembler utiles, en tant que pharmacien hospitalier, rompu à la recherche clinique, faisant plancher mes internes sur la lecture critique des publications.
Bref je veux aider
Plus nombreux serons nous, plus l'association aura de poids.C'est une évidence, encore faut-il sauter le pas....
Bonne soirée à tous, il me tarde de gagner le monde des "indifférents"
Bien à vous tous, Philippe
 
Philppeviau
24 Aout 2011, 23:41
Cher Breizh,
merci de ton petit mot
Il m'a permis de découvrir le fil de Pascal,
C'est ouf dirait mon fils, mon dieu quelle galère et quel courage de pouvoir se mettre à nu ainsi
Que du respect
Bonne nuit
Philippe
 
Philppeviau
24 Aout 2011, 19:57
Rebonjour à tous
J'ai oublié de vous signaler un effet interessant - et sans doute important-
J'étais (je suis) accro aux benzodiazépines, 15 ans que j'en prends- et ces derniers temps j'étais à 4 comprimés de Seresta (oxazepam) 50 mg/j. Ce qui explique que mes alcoolisations massives se terminaient dans un semi coma, et un reveil où j'avais oublié tout ce qui c"était passé la veille (et l'obligation de devoir changer mes draps -tiens je n'ai pas honte de vous dire celà- c'est que vous avez toute ma confiance)
Bref sous baclo, j'ai spontanement baissé les doses (ce n'est pas une priorité pour moi) pas besoin de prise dans la journée (je n'y pense même pas) et donc de 200 mg/j je suis depuis 15 j à 75 mg/j
(avant le baclo, si je ratais une prise, j'avais des crises d'angoisse)
Je ne peux m'empêcher de penser au message de Syvie concernant la position du groupe americain
définissant l'addiction comme une maladie en tant que telle et non pas un trouble du comportement (je résume)
Bonne soirée à tous
Philippe
 
Philppeviau
24 Aout 2011, 15:20
Bonjour Florette, bonjour à tous


Je suis parti en vacances, sans internet...Je suis chez un ami qui me prête son ordi.


Pour vous donner des nouvelles.


J'ai grimpé rapidement mes doses et depuis 4 jours je suis à 100mg de baclo.


Concernant les effets 2° c'est penible; je passe des nuits épouvantables avec des cauchemars d'une intensité inimaginable, je me réveille très souvent en criant et en etant completement desorienté. A tel point que souvent je me force à me lever de peur de replonger dans mes rêves


S'ajoutent des douleurs musculaires continues et des crampes très fréquentes. Egalement une rétention urinaire assez modérée mais bien présente.


Mais je tiens bon car je préfère mille fois ça que de m'effondrer sous l'effet de l'alcool.


Mon rapport avec mon alcoolo-dépendance à completement changé.


Fini le deni, j'accepte enfin mon alcoolisme comme une maladie et non plus comme un effet collatéral d'une dépression.


Je me rends compte que je me suis menti à moi-même et que j'ai réussi à tromper mon psy et les différents médecins que j'ai croisé.C'est tellement plus gratifiant d'être dépressif que d"être alcoolique!


Du reste mes 2 hospitalisations en clinique psy avaient pour motif dépréssion profonde, à chaque fois l'alcool était évoqué de façon anecdotique.


A part ma femme et mes enfants, qui avaient compris l'origine du mal, pour tous les autres j'étais "un super mec qui avait fait un burn out par surmenage professionnel" ça a une aute gueule, non?.


Cette semaine, j'en ai parlé librement pour la 1° fois avec mes 2 amis (un médecin, un pharmacien ; une amitié qui date l'école primaire!)


J'en ai profité pour leur faire une "revue de la littérature" du Baclo (NB réponse du médecin: "t'es fou, au delà de 75 mg, tu relève d'un suivi en milieu hospitalier" - il est est neuro)


Au niveau de ma consommation maintenant:


Ni envie ni besoin de boire dans la journée, le soir, en revanche, ça se gâte; l'envie de boire me reprend vers 19h et nous sommes 15 au jardin pour un apéro qui s'éternise...


Là, c'est assez étrange, je bois 5 à 6 verre de blanc, mais ça ne me calme pas (alors qu'avant dès le premier verre je sentais une impression de bien être). Etrange aussi je n'ai pas envie de m'alcooliser plus malgré le sentiment que mon corps le reclame.


C'est un peu confus, je sais, mais quelque chose a changé.


Pour mémoire, l'année dernière, à la même époque et avec les mêmes amis et nos enfants, je m'arrangeais pour toujours avoir une bouteille de whisky planqué dans la voiture et arrivait en "pleine forme" avec une 1/2 bouteille "dans le nez" et bue en 1/4 d'h à l'heure de l'apéro.


J'ai hâte de voir le 2O septembre le médecin indiqué par Viva.


Voilà Florette, les dernières nouvelles


Je récupère l'ordi ce soir pour prendre des nouvelles des membres du forum.


J'espère que tu te portes bien


Merci encore pour l'attention que tu nous portes à tous, c'est "grand" et si important


Je t'appelerai dès mon retour à Nantes


A +, Philippe
 
Philppeviau
12 Aout 2011, 20:27
Je n'ai pas parlé d'effets 2°, je n'en ai aucun.Autant j'était inquiet en début de traitement (20mg/j) où j'avais des des crampes très très douloureuses. là rien du tout.Au contraire je me sens particulièrement détendu. Pas zen mais presque .
Merci de la rapidité de vos réponses, vous êtes vraiement top, Je suis heureux de vous avoir à mes côtés
Affectueusement à tous
Philippe
 
Philppeviau
12 Aout 2011, 19:46
Bonjour à tous les Amis du forum,
A tous les compagnons de galère et à ceux, débarrassés du poison, qui ont le courage et la solidarité de continuer à nous soutenir et se battre.
Je suis depuis hier à 50mg/j de Baclofene, je sais que j'ai grimpé les paliers de dose un peu vite, le tout en auto-médication en attendant ma consultation fin Septembre avec un prescripteur désigné par Viva (merci +++ à toi)
Après avoir eu un échange téléphonique délicieux d'humanité avec un de nos membres, j'ai paniqué, 48h sans alcool, (ça fait des années que je n'ai pas connu ça)
Je suis allé cherché une flasque de whisky, au cas où j'aurais une envie irrépréssible de boire, pour m'éviter de courir la ville au milieu de la nuit..
C'est con un alcoolique, c'est pathétique d'avoir le vice dans la peau, c'est tout simplement triste d'être malade.
Bref, la suite vous la connaissez, une grande gorgée..
Et la mystère: drôle de goùt, je regarde l'étiquette, c'est bien le whisky que je bois depuis 20 ans, celui à qui je consacre une partie de mon budget pour engraisser le fabricant et l'état, les 2 dealers qui ont pignon sur rue en toute impunité. Au lieu d'en faire profiter mes enfants; c'est égoïste un alcoolique, c'est un tel bonheur que de se détruire....;
Ca me brûle la gorge et l'oesophage
Au cas où, je garde l'autre moitié du flacon. Je n'ai pas eu la vanité de le jeter comme j'en avais envie.
Alors Baclofene, autosuggestion ?
Que faire, rester à cette dose? continuer à augmenter
Je m'interroge, partagé entre l'étonnement et le doute.
Merci, mes Amis, de vos commentaires
Philippe
 
Philppeviau
10 Aout 2011, 12:46
Bonjour les Amis,
Je vous avais promis des nouvelles.
Mais avant merci à tous ceux qui postent sur ce forum.
Je suis à 30mg/j et les effets secondaires des premiers jours ont disparu.
J'ai eu un coup de fil du prescripteur que gentillement Viva m'a indiqué ( à la prise de rendez vous, j'avais précisé que je m'automédicais)
Elle a pris du
temps pour discuter avec moi s'est inquiété si je pouvais me procure du baclo
jusqu'à la consultation prévue fin septembre et m'a demandé de grimper de 10 mg/j chaque semaine. Elle m'a donné son mail et son portable en cas de problème....
Je dois dire que j'étais surpris et heureux qu'elle fasse cette démarche C'est rassurant de voir des médecins avec une telle conscience professionnelle.....devant un vilain alcoolo qui n'as pas la volonté d'arréter (voyez je n'ai pas encore tout à fait sauté la pas sur la vision de ma maladie)
Quoi que...je bois modérement depuis que je me traite (par rapport à mon alcoolisation d'avant- bein sûr beaucoup trop; environ 2 bouteilles de vin/j)
En revanche plus de deni, boire fait partie de ma vie, alors qu'il y peu je buvais " en cachette de moi même" (est ce un sentiment que vous avez partagé? - celui de se mentir à soi même- c'est un peu débile!)
Sinon j'ai vu mon psy, comme tous les 2 mois, il avait entendu parlé du baclo, mais pour lui rien de serieux (pas question de bouger avant les résultats d'une étude randomisée en double aveugle)
On a discuté de la pharmacologie du Baclofene et il a tourné les choses en dérision.
Je pense qu'il etait à 2 doigts de me dire:
" Si tu es accro au caviar, je vais te prescrire des oeufs de lump qui sont des agonistes à ses recepteurs!!!)
Bref circulez rien à voir
Je vous tiendrai au courant de l'évolution des choses.
Magré tout mes jours sont difficiles et j'ai hâte que les choses avancent......
Amitès, bon courage à ceux qui galérent, du bonheur à ceux libérés du poison.
Philippe
 
Philppeviau
06 Aout 2011, 20:14
Chère Maya,
Tiens bon, tu n'es pas seule, nous sommes tous avec toi, écoute Sylvie et tout "le noyau dur" du groupe. Des gens disponibles, compétents et humains, très humains. Moi, petit nouveau,pas compétent, suis là ausi, maladroit sûrement mais de tout coeur avec toi.
Tu as toute mon affection
Puisse ta douleur effacer ta peine,
Affectueusement
Philippe
 
Philppeviau
06 Aout 2011, 12:21
Bonjour Sirène,
Le problème qui se pose est celui de la tolérance croisée entre Baclofene et autres produits, médicaments et autres substances addictives autres que l'alcool.
A mon sens - a confirmer par des "pro" du Baclofene- à la lumière du mécanisme d'action tout de même très selectif, il y a très peu de chance qu'un organisme exposé à ces produits tolère mieux le Baclofene qu'un organisme vierge de toutes substances.
De même que la tolérance à l'alcool que nous développons qui nous poussent à boire plus, n'aura aucun effet
sur les effets potentiels secondaires d'un antidépresseur, anxyolytique ou hypnotique par exemple.
Dans cette exemple la prise concomitante aura juste un effet potentialisateur ou additif.
En revanche, on le voit tous les jours dans de multiples pathologies, il y a un vécu différent des effets secondaires d' un patient s'il est polymédiqué ou pas:
Un patient polymédiqué a dû faire face à des effets secondaires de ses traitements antérieurs, et tout naturellement accepte mieux les effets néfastes d'un nouveau traitement.
En cancéro par un autre exemple un patient en rechute aura les même nausées et vomissements à la reprise d'une nouvelle chimio mais les acceptera mieux car il connait le phénomène et nos traitements seront plus "légers" qu'à la première.
Donc je pense qu'il n'est pas souhaible de grimper plus vite les paliers de doses. A discuter
Quant à moi J3 de baclofene à 25 mg/j, hier soir une envie d'alcool comme jamais! calmé par un seul (grand) verre de Whisky. De plus je me sens bizarre sans être capable de dire en quoi.
De plus cette nuit beaucoup de crampes....
Trop tôt pour en tirer des conclusions, y doit y avoir l'effet "psy" d'avoir commencé le traitement.Donc à suivre, je vous tiens tous au courant de la suite
Bon dimanche à Tous
Amitiés, Philippe
 
Philppeviau
04 Aout 2011, 18:25
Bonjour à tous,
Je vous avais raconté l'histoire de ce (presque) vieux pharmacien alcoolo-dépendant à la détresse.
Merci à tous, à l'esprit que vous avez donné à ce forum où respire le respect de l'autre, la sincérité des témoignages, et la volonté de chacun de ne pas juger.
Merci de vos messages plein de compassion, en un mot merci de m'avoir sorti de cette solitude qui me rongeait presqu'autant que le désir compulsif de boire.
Merci à Florette,Sylvie, Viva, Christophe, Siréne et les autres, tous les autres que je ne connais pas mais dont je me sens si proche.
L'alcoolisme est une maladie, comme toute maladie, il y a des symptômes communs et incontournables qui signent la pathologie et qui permettent de dire: "c'est un(e) alcoolique; c'est en quoi nous nous ressemblons.
Seuls diffèrent notre parcours de vie, nos attitudes vis à vis de la maladie, l'attitude de nos proches, nos pathologies associées, nos symptômes secondaires; c'est en quoi nous sommes tous uniques.
Sauf que "c'est un alcoolique" est presque une injure, le rejet d'un être faible, voire pervers qui a choisi de prendre un autre chemin.
Pendant 25 ans j'ai suivi les visites dans mon Centre Anticancéreux. "C'est un cancer du sein métastatique" apportait toute notre compassion; "c'est un cancer ORL, un patient alcoolo-tabagique, il l'a bien cherché, si on allait déjeuner?"
Et ce stage en Hépatologie quand j'étais jeune interne: ces patients qui arrosaient les murs de sang en mourrant d'avoir éclaté leurs varices oesophagiennes, "c'est cher payé disait le patron, mais ces gens là savent qu'un jour ils doivent payer"
C'est gens là......,le patron n'était pas celui d'un débit de boisson.....
Pardonnez cette colère, ce n'est ni l'heure ni l'endroit pour demander des comptes à rendre, mes les mots du pharmacien alcoolique viennent malgré lui.
Bref, je me calme, j'ai lu et relu toute la littérature médicale concernant le Baclofene, des communications peu convaincantes, si l'on s'en tient à la rigueur méthodologique des essais cliniques.
Juste des" faisceaux de présomption" qui demandent un essai clinique bien mené. Je ne suis pas sûr que celui de Jaury et Beaurepaire tienne la route, on ne peut pas répondre à plusieurs questions à la fois et je pense qu'ils ne convaincront pas les autorités sanaitaires, sauf pour une éventuelle ATU.
SAUF QUE, aujourd'hui nous n'avons rien à nous mettre sous la dent, des médicaments à peine plus efficaces que les placebo, des psy qui pensent que l'abstinence forçée en cure de désintox, les thérapies comportemantales et autres pansements sur jambes de bois que nous avons tous testé peuvent marcher.
En revanche j'ai la conviction que les causes de l'alcoolisme (sur le plan pharmacologique) est lié au déreglement de nos neuromédiateurs, soit sous l'effet de l'alcool et autes substances agissant sur systême nerveux- j'y inclu tous les psychtropes- soit et/ou avec une prédisposition génétique à métaboliser tout ça.
Le Baclofene est à ce jour la seule molécule qui peut prétendre interagir de façon efficace avec le système si complexe qui fait de nous des alcoolodépendant (et des addictifs en général)
Alors comme vous, poussé comme vous par la volonté d'en finir avec cet enfer, cette soufrance de chaque instant, je vais prendre du Baclofene.
J'ai par Viva, merci, l'adresse d'un praticien, il ne peut me prendre avant mi-septembre.
Je me suis donc procuré à l'hopital auprés d"amis pharmacien une dizaine de boites de Lioresal et je me lance dans l'aventure.Désolé pour Syvie a qui j'avais promis de ne pas m'automédiquer
Je préfère un horizon difficile'à pas d'avenir.
Je vous tiens au courant de cette aventure et vous soutiens dans votre désir de redevenir bien ou de le rester,
Vous avez toute mes amitiés, et pardonnez moi d'avoir été aussi long, j'espère que vous aurez le courage de me lire
Philippe
 
Philppeviau
02 Aout 2011, 10:54
Merci Sylvie de ta réponse,
C'est bon de se sentir respecté, l'alcool m'a isolé de la vraie vie. Mes proches ont fini par se lasser et la solitude me pése.
Je ne sais pas comment contacter Viva.MP correspond il à message personnel?
Amicalement à toi et vous tous
Philippe
 
Philppeviau
01 Aout 2011, 14:06
Par confidentialité je pense qu'il n'est pas possible sur ce site de donner des noms et adresses.

n'hésitez pas à me contacter, modestement je peux peut être apporter de l'eau à notre moulin.....
Bien à vous, Philippe

Philippe, ne donne pas ton mail sur le site, les gens peuvent te contacter en MP
Amicalement
Sylvie
 
Philppeviau
01 Aout 2011, 14:02
Bonjour à tous et fier d'être inscript sur votre forum.
Je suis pharmacien, j'ai 50 ans, ou plutôt étais-je le pharmacien d'un Centre de lutte contre le cancer, en invalidité depuis 5 ans, rongé par mon addiction à l'alcool.Impossible de fabriquer des chimios quand on a pas l'esprit clair....
Mon addiction remonte à un vingtaine d'années avec des hauts et des bas, comme beaucoup d'entre nous. Et tout s'est terminé une nuit de garde où alors que l'on avait besoin de moi, on m'a retrouvé inconscient sur la moquette de mon bureau, les pompiers m'ont ramené chez moi et je n'ai aucun souvenir de cet épisode.
Sauf que le lendemain, mon directeur, malgré cette faute grave m'as dit "tu gardes toute ma confiance, fais toi soigner et tu reprends ton service"
C'était il y a 5 ans, je ne travaille toujours pas, 2 cures de desintoxication, un suivi en centre d'alcoologie, plus de permis de conduire - 3gr- heureusement je n'ai tué personne.
Un psychiatre (duloxétine, miansérine et surtout 150mj d'oxazepam jour qui me rend inconscient au bout d'une 1/2 bouteille de whisky qui correspond à ma consommation moyenne journalière (ou équivalent en vin, bière et tout ce qui peut contenir de l'alcool.
Et une vie d'enfer pour ma femme et mes 3 enfants.
Bref une histoire personnelle qui le pense ressemble à celles vécues par les autres malades.
J'ai découvert le Baclofene par une publi de Lorenzo Leggio "alcohol craving and dépendence"(2009) et reçu la thèse du 14 Avril 1981 de Constance Alexandre de Paris Descartes "alcool et Baclofene: Etude sur 132 patients suivis pendant un an en ambulatoire" interne qui bosse pour Beaurepaire et Jaury et qui a motivé une étude en double aveugle dont le PHRC a reçu l'aval par l'assfaps pour une étude randomisée en double aveugle prévue début 2012. le tout en ligne sur le Net)
Mon organisme et mon entourage ne pourront pas attendre les résultats de cette étude pour l'AMM (et sortie de dosage en 30, 60, 90 mg)
GSK et Novartis sont sur des analogues du Baclofene (cette dernière n'interesse pas l'industrie pharmaceutique car génériquée), il faudra attendre au moins 5 ans!
Je suis heureux que beaucoup d'entre vous aient bénificié du Baclofene
Je me refuse par principe à l'automédication, je le ferai en dernière limite,
Je vis à Nantes, quelqu'un connaitrait il un praticien connaissant le produit et capable de me suivre?
Désolé pour la longueur de ce message mais il me fallait m'expliquer et j'attends beaucoup de vous.
Je m'engage à vous transmettre toute info concernant le sujet
Bien à vous tous
 



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