Résultats de la recherche (13 résultats)

Ginaddict
01 Janvier 2014, 19:31
Bonjour,

................

En effet, les urgences n'accueillent pas toujours bien les alcooliques car il persiste dans le corps médical et infirmier l'idée qu'il s'agit d'une maladie de la volonté et que s'ils le voulaient vraiment, les patients arriveraient à se sevrer. La route est encore longue pour faire admettre qu'il s'agit d'une maladie neurobiologique où la volonté n'a rien à faire. Il en est de même pour le baclofène qui n'est pas encore connu dans ces milieux où l'on ne le prescrit pas du fait de très mauvaises conditions.

Alors, nous avons du chemin à faire dans nos services d'urgence pour mieux prendre en charge cette fraction de nos patients. Dans le mien, les alcooliques se voient proposer systématiquement un suivi avec les addictologues, la plus part la refuse car ils ne sont pas encore sorti du déni. La sortie de ce déni est un préalable indispensable à la prise en charge et elle repose souvent sur le médecin généraliste.



Bien à toi



En tout cas, il est agréable de voir des membres du corps médical qui s'en soucient vraiment.

Merci.

Bien à toi.
 
Ginaddict
01 Janvier 2014, 13:08
Bonjour,

C'est curieux, si l'hôpital n'a pas diagnosiqué un DT, alors qu'ont ils diagnostiqué et à quelles causes ont-ils imputé ton état ?

Par ailleurs, au-delà du baclofène, il est intéressant de connaître les "soins alcoologiques" tels qu'ils se pratiquent dans la vraie vie ; donc n'hésite pas à prendre le temps de nous raconter ce séjour aux urgences.

Si cela peut t'inspirer, le témoignage dont fait état Gaday se trouve dans ce post => http://forum.baclofene.org/ind...=280534#p280534

Bravo pour ta guérison.



Même cause, même effets... même témoignage... en beaucoup plus soft : ma vie n'a jamais été en danger.

Je me lance. Je ne relirai pas tant pis... je voulais en faire un truc comique, je le ferai, plus tard.

3 jours très alcoolisés, c'était mon anniversaire et je n'avais aucune obligation professionnelle.

3è jours, au milieu de la nuit : la "grâce divine" :-) je n'ai plus envie de gin, comme ça, d'un verre sur l'autre.

Je me force un peu... ce n'est pas un petit médicament qui va me dicter ma volonté quand même... je n'ai demandé à être abstinent...

Rien à faire... cela ne passe pas... ce n'est pas du dégoût, une envie de vomir, etc. rien de tout ça, je pouvais même sentir le verre, goûter l'alcool (ce qu'on ne peut pas faire quand on a vraiment trop bu)... je n'avais pas envie simplement.

Alors j'arrête... je me dis : je hais les intégristes anti-alcooliques, je ne vais pas devenir aussi stupide qu'eux et me transformer en intégriste pro-alcoolique...

Je dors... je suis ivre, donc sans problème.

Je me lève, vers 13 h, et j'ouvre ma bouteille de crémant de Loire, comme tous les jours pour le petit déj ; Churchill avait du champagne lui, mais je n'ai pas les moyens.

Cela ne me dégoûte pas, mais j'ai pas envie, elle repart au frigo tandis que je bois un coca 0 (ce que je mets dans le gin normalement).

Bonne journée... tout va bien et je ne tremble pas !... bravo pour le baclo, une fois encore ; j'avais pris le baclo pour cela, ne pas trembler en cas d'abstinence. Avant le baclo, je tremblais après 5 ou 6 heures sans alcool.

Je vais acheter gin, vin, crémant, etc. pour ne pas risquer de manquer ; on ne sait jamais !

Je dîne : coca 0... je ne me force pas.

Je travaille tard, je suis super créatif... hyper content... je n'arrive pas à dormir, mais je suis tellement productif que ce n'est pas gênant.

Je dors de moins en moins, puis plus du tout.

J'ai des hallucinations.

Je commence à trembler un peu, beaucoup, énormément... comme jamais.

je ne tiens plus en place, je me cogne dans mon lit... je ne tiens plus sur une chaise... je dois tourner en rond.

Je prends deux verres de gin purs, il passe... je m'achète quelques heures de sommeil... je ne recommence plus... je ne voulais pas devenir abstinent, mais je ne veux pas être forcé à boire de l'alcool, c'est pour cela que j'ai pris du baclo... donc je vais attendre sobre, on verra après !

Et cela dure 1, 2 ou 3 jours... j'ai perdu la chronologie des événements et j'étais seul chez moi au départ ; bien sûr je n'ai averti personne... j'avais honte de dire que je ne buvais plus.... VOUS NE REVEZ PAS !

Ma mère passe chez moi, elle est effrayée et me demande d'aller aux urgences.

J'envisage d'abord une autre solution.

Mon médecin m'avait proposé de prendre des AD quand il m'a porté à 400 mg, j'ai refusé, il m'a fait l'ordonnance : à toutes fins utiles.

Je cherche l'ordonnance, je la trouve. On est un jour férié, je vais devoir aller à la pharmacie des champs dans cet état, pas gagné... envoyer ma mère ?... mais elle préférait que j'aille aux urgences.

Je me dis : de toutes façons, est-ce que je peux commencer des AD dans cette état et stopper un DT, car je suis persuadé que c'en est un ; je ne sais pas vraiment ce que c'est, j'ai juste compris dans le livre d'Olivier que ce c'était dangereux !

Mais on ne fait de DT sous Baclo, non ?... je ne sais pas.

J'essaie de joindre mon toubib, il est à l'étranger. Il me laisse son mail dans ses cas là. Je ne suis pas en état d'utiliser mon PC. Et puis il ne va pas répondre à mon mail dans les 30s et là ça devient vraiment une urgence.

Je décide de partir seul aux urgences, ma mère est veille, je n'ai pas d'autres parents et pas de petite copine évidemment (qui en a avec une telle consommation d'alcool ?) ; je promet, j'appellerai... Un taxi accepte de me prendre dans mon état.

J'arrive à Ambroise Paré, j'avais choisi, il n'est pas très loin de chez moi, les urgences ne sont pas bondées en général et c'est un bon hopital pour les pathologies des braves gens...

J'attends en tournant en rond. La police amène des "clients" toutes les 5 minutes, ils passent devant, les pompiers aussi, pareils...

Même les bobos passent devant moi... je ne suis pas un cas urgence... juste un poivrot égaré... je pense quelle erreur : je suis peut être entrain de mourir devant le box où l'on trie les patients... quelle ironie... tant pis.

On me fait entrer, enfin.

Il y a un médecin derrière un PC et une infirmière.

Elle arrive à me faire allonger sur la table d'examen, moi j'arrive à délivrer un discours assez cohérent : sobre, pas dormi, etc.

Le médecin hurle : il ne voit pas mon taux d'alcoolémie sur son écran.

L'infirmière : je ne l'ai pas pris, vous avez bien vu... il a dit ne pas boire depuis longtemps...

Et vous croyez un poivrot vous ?

Elle le prend... résultat : 0 !

Il hurle : vous ne savez pas utilisez le matériel, ou alors il ne fonctionne pas, rien ne marche ici !

Il me fait souffler lui-même dans l'éthylomètre, me rudoie, soufflez bien et ce ne sera pas 0... je souffle bien et c'est 0...

Bon bon... je vous avais mal jugé, vous êtes bien un de ces furieux qui prends du baclo.

Prenez un de ces cachets (je pense que c'était du valium) et allez dans la salle d'attente, dans 30' je vous en donnerai un autre, puis d'autre et ce soir vous serez chez vous !

Mais est-ce que je suis en train de faire un DT ?

Ne racontez pas n'importe quoi... vous êtes stressé et alcoolique qui n'a pas bu... voilà tout.

Je vais dans la salle, les sièges sont faits pour qu'on ne puisse pas s'y coucher... je m'endors et je tombe par terre.

Je me relève... et je tourne en rond, je vais fumer dehors, heureusement on peut. J'appelle ma mère.

Le cachet fait son effet, je tremble moins...

J'ai de plus en plus sommeil.

Je finis par trouver un meuble à côté d'un siège qui me permet de dormir à peu près, je ne veux pas me coucher par terre comme un clodo.

Ils avaient des lits provisoires dans un couloir, mais pas pour moi !

Vers 16h, ils estiment que je suis prêt pour rentrer.

Je dis mais cela va recommencer dans quelques heures !

Vous n'avez pas de médicaments ??? si, juste du baclo, cela ne suffit pas.

Comment vous faisiez avant ?... je buvais... ils n'osent pas dire : et bien continuez plutôt que de venir nous emmerder, mais ils le pensent très fort !!!!

Et votre médecin ?... le fou qui vous prescrit cela ?... il est à l'étranger.

Un autre ? je n'en connais pas et c'est férié aujourd'hui...

Je vois... vous devez voir un médecin... re-attente (courte cette fois).

On me conduit chez un médecin (quel spécialité au fait ?), il ne veut pas me voir.

Re-attente, le psy est forcé de me recevoir... mais il ne veut pas.

Le médecin/interne? "trieur" de l'entrée (je ne sais pas comment cela s'appelle), le pas sympa qui engueulait son assistante parce que je n'étais pas ivre, m'accompagne au bureau du psy.

Il entre seul et porte fermé, le psy ne veut pas me parler...

Il ressort avec une ordonnance : on va à la pharmacie de l'hosto et on me donne des médocs à prendre pendant quelques jours (je ne sais même plus ce que c'est, j'ai tout perdu de cette période).

Je les prends pendant 2 jours, je suis lymphatique, mais je ne tremble pas et je peux dormir.

Mon médecin revient, me répond en urgence. Il me dit de prendre les AD qu'il m'avait prescrit.

Je bascule de l'un à l'autre.

Je pense que je vais bien, mais je suis traumatisé par ce que je viens de vivre.

Je glande 3 semaines chez moi ; je reporte toutes mes obligations professionnelles... et je continue de ne pas boire. Et je dors de mieux en mieux.

Un matin je me rends à l'évidence : je suis complètement guéri... c'était ma porte... pas avenante comme porte !

Je sors de chez moi, je travaille... une semaine après une amie m'invite à déjeuner, je prends un verre de rosé - j'ose et oui... - un autre... et pas d'autre, je n'ai plus envie...

Je suis vraiment guéri...

Maintenant j'en rigole, j'en ferai une histoire, un livre, une nouvelle, que sais-je... un jour.

Je ne relis pas... ce sera un témoignage "brut de décoffrage". Je ne vais pas y passer la journée, je suis pressé ce jour de l'an, je n'ai pas de gin à boire, je dois emmener mon chien se promener au jardin... après on verra !.. je voulais le dire plus tard, vous m'avez donné l'envie de le dire maintenant.

Très bonne année.
 
Ginaddict
01 Janvier 2014, 11:34
Salut

Merci pour ton témoignage.

Si tu as quelques minutes je pense qu'il serait bie, que tu parles un peu plus de tes ES, pour que la description de ton parcours soit complète et aide certains à franchir le cap difficile parfois.


En tout cas félicitations pour ton indifférence.

À bientôt


Bonjour,

Mes ES "normaux" on va dire, étaient les mêmes que tout le monde : trouble du sommeil, etc.

J'avais aussi, plus rare je crois, de l'ivresse accélérée, car je prenais de la haute dose du baclo avec de l'alcool.

J'ai eu un effet très étrange et non documenté lors de l'arrêt brutal et total de l'alcool. Je me suis retrouvé aux urgences suite à des tremblements effroyables, des hallucinations, une perte totale du sommeil, etc.

Avec du valium (je crois ?) on a évité le pire. Après j'ai pris des AD (Efflexor) à 75 mg, puis 37,5 mg et je vais progressivement les arrêter. Les premiers AD étaient liés aux problèmes d'arrêt d'alcool. Pour les autres c'est plus complexe et il vaut mieux ne pas en parler ici.

J'appelle tout cela un delirium tremens. Les urgences ont refusé cette étiquette. Mon médecin traitant ne s'est pas prononcé faute d'avoir le moindre élément.

J'ai précisé ce point à votre demande mais 1/ les médecins n'ont jamais qualifié cela de Delirium tremens, c'est ma qualification 2/ je consommais énormément d'alcool avant le baclo et pendant longtemps (20 ans ; avec une accélération les 2 ou 3 dernières années) 3/ je consommais encore de l'alcool sous baclo 4/ le "problème" est intervenu après une série de fêtes très arrosées puis l'arrêt soudain 5/ il est peut être lié à d'autres facteurs qui n'ont aucun rapport avec l'alcool 6/ il n'y a aucun séquelle et j'en garde (maintenant) un bon souvenir... c'était la porte de passage vers autre chose...

Je le raconterai un jour tellement la réaction des urgences étaient inhumaines et digne d'un film de science fiction... mais je propose de ne pas polluer le débat sur le baclo avec ce sujet. C'est mon expérience personnelle et le seul rapport avec le baclo c'est que je n'aurais pas pu arrêter de boire d'une seconde sur l'autre sans lui.

Enfin, mon médecin avait pressenti un risque éventuel de problème dans mon cas et me pressait de prendre des AD. Je ne l'ai pas écouté.

La seule conclusion générale de mon expérience : Ecoutez votre médecin (si c'est un bon), il sait mieux que vous :-)
 
Ginaddict
01 Janvier 2014, 11:05
Bonjour à tous,

Bon réveillon et d'avance bonne année 2014 !

1) Réussite totale, mais quantité encore très élevée

2) 400 mg

3) 1 an

4) 100 mg matin / 100 mg midi / 100 mg diner / 100 mg soir

5) Diffus.

6) 400 mg. Je vais essayer de descendre en février.

7) J’ai continué pendant 6 mois à prendre de l’alcool en parallèle avec le baclo, donc tous les effets de l’alcool (F) pour mois + avec une (M) ivresse accélérée voire (F) très accélérée à cause du Baclo.
Troubles du sommeil à cause du baclo d’abord (F) puis (M) parfois (M+) mais sur de courtes périodes et sans que j’arrête le baclo. Aujourd’hui (F) et en tous cas inférieurs à ceux que j’avais depuis toujours, même avant l’alcool il y a 20 ans…
Notable : arrêt de l’alcool très soudain (arrêt en 1 nuit après 20 ans de consommation très excessive et 2 ans de consommation outrancière un peu modérée avec le début du baclo) ; je ne prenais pas d’AD. Passage aux urgences et rétablissement sous Valium. 1 mois très difficile. Après prise d’AD (Eflexor) d’abord à 75 mg, puis 37,5 mg et je tente d’arrêter en février. Les premiers AD étaient une conséquence de l’arrêt brutal, donc d’un effet positif du baclo. La poursuite des AD est indépendante du baclo.

8) Je ne prenais rien avant. J’ai dû prendre un AD pendant. Voir réponse 7.

9) 32

Remarque : je note que je suis le seul à 400. Je ne me sens pas plus inquiet que cela. Les effets sur ma santé sont très très bénéfiques. Mais cela me motive pour réduire. C’est du reste une demande pressante de mon médecin.

A bientôt.
 
Ginaddict
31 Décembre 2013, 21:21
Bon réveillon,

Un premier bilan après 1 an de Baclo à haute dose, avec de si bonnes nouvelles que je voulais les partager avec vous en cette veille de nouvelle année ; j’ai découvert le Baclo sur ce forum…

Ce n’est que mon expérience, elle n’est pas transposable, j’espère qu’elle vous donnera de l’espoir.

Elle en choquera certain, tant pis… La vraie morale de cette histoire c’est que je vais pouvoir me reconstruire une vie d’abstinent néanmoins bon vivant, fonder une famille, vivre longtemps et avoir beaucoup d’enfants… je n’étais pas un saint, et je ne suis pas devenu avec le Baclo, est-ce sa faute ?

*************

Je suis à 400 mg, c’est pour cela que je n’ai pas le « droit » de me proclamer complètement guéri ; des fous pourraient m’interdire l’accès à mon Baclo ou que sais-je, mon organisme pourrait devenir intolérant, les effets secondaires revenir ?

Mais dans la tête je le suis, et je vais descendre « pour la bonne tenue des dossiers », car :

1) j’ai rajeuni de 20 ans et je n’ai jamais été en aussi bonne santé… je n’ai plus aucun effet secondaire, donc 400 mg ne constitue plus qu’un chiffre abstrait pour moi !

2) je suis abstinent sans aucun effort. Et pour autant, je n’hésite pas à boire 1 ou 2 verres avec des amis… je ne me limite pas, si j’en avais envie, j’en prendrais 15, mais voilà : je n’ai pas envie…

3) je commence à construire une vie amoureuse, sociale (hors soirées entre alcooliques extrêmes) et professionnelle ; depuis 20 ans je n’avais qu’une vie professionnelle, et encore tumultueuse.

4) d’autres personnes boivent dans mon entourage, et cela ne m’a pas gêné

Mon exemple, hélas, ne les a pas encore inspirées… par conséquent, j’ai tous les alcools du monde à la maison, et je n’en prends jamais, même en cas de déprime… j’en achète même pour eux quand ils me le demandent, il n’y a rien de pire que de dire à un alcoolique qu’il doit limiter sa consommation, si, l’y contraindre bêtement !

5) je n’ai pas fait une croix sur ma vie d’avant, mes amis d’avant, etc. je continue à fréquenter les soirées très alcoolisées, et sans aucun effort je ne me laisse pas entraîner !

Je ne voulais pas devenir un « pisse-froid » et j’y ai réussi ; effacer 20 ans de ma vie juste… comme ça… était inconcevable.

J’avoue que j’y prends moins de plaisir. Il est fatigant de converser avec un aréopage ivre mort lorsqu’on est sobre… au moins, cela m’apprend à ne pas juger, j’étais comme eux, pire sans doute, il y a un an.

Je pourrai rajouter 1000 points, je le ferai un jour, quand je ne serai plus à 400 mg.

Quelques autres points intéressants :

1) je n’ai jamais fait aucun effort, je ne cherchais pas à devenir abstinent ; j’aime l’ivresse, et finalement, j’ai eu de la chance de croiser l’alcool plutôt qu’autre chose. Je voulais juste arrêter de trembler les jours où j’étais contraint d’être abstinent… le miracle est venu TOUT SEUL, presque contre ma volonté !... je ne sais pas si l’effet joue pour tout le monde aussi facilement ?... je ne dis pas cela pour faire des envieux, fanfaronner bêtement, je dis cela pour donner de l’espoir à ceux qui souffrent des effets secondaires !!!!

J’ai d’ailleurs commencé mon traitement en continuant à boire sans état d’âme, ni retenue. J’ai arrêté vraiment d’un coup ; il y a eu des effets secondaires terribles d’ailleurs, mais seulement passagers, réversibles ; maintenant je rigole de cette brève période de bascule, ce sera un grand souvenir… et puis, je n’avais pas suivi les conseils de mon médecin, tant pis pour moi !...

2) certes les effets secondaires sont exaspérants, mais ils ne sont rien à côté de ceux de l’alcool à haute dose (je buvais parfois plus qu’une bouteille de gin la nuit, sans compter tout le reste), alors le jeu en vaut la chandelle, vraiment !

3) j’ai eu parfois très peur, problème de libido, de reprise de poids… mais j’ai su intégrer cette équation simple : à quoi cela sert d’être svelte et puissant, si l’on est seul ?... alors, il faut toujours se dire que les effets secondaires sont transitoires, enfin ils l’ont été pour moi.

Je terminerai par une conclusion dont je ne sais pas si elle est positive ou négative :

Le chemin est beaucoup plus facile qu’on ne se l’imagine, pour moi il s’est tracé tout seul, sans aucun effort… juste celui de souffrir un peu, finalement très peu à côté de la souffrance liée à l’alcool.

Au bout du chemin, il y a une autre vie, et c’est bien plus grisant que l’ivresse alcoolique, mille fois plus… mais tout n’est pas rose, loin de là : je découvre que j’ai gâché 20 ans de ma vie et que le Baclo ne me les rendra pas et que c’est bien dommage !

Mais est-ce qu’on lui demande cela ?

Très bonne année un peu en avance.
 
Ginaddict
31 Décembre 2013, 21:21
Bon réveillon,

Un premier bilan après 1 an de Baclo à haute dose, avec de si bonnes nouvelles que je voulais les partager avec vous en cette veille de nouvelle année ; j’ai découvert le Baclo sur ce forum…

Ce n’est que mon expérience, elle n’est pas transposable, j’espère qu’elle vous donnera de l’espoir.

Elle en choquera certain, tant pis… La vraie morale de cette histoire c’est que je vais pouvoir me reconstruire une vie d’abstinent néanmoins bon vivant, fonder une famille, vivre longtemps et avoir beaucoup d’enfants… je n’étais pas un saint, et je ne suis pas devenu avec le Baclo, est-ce sa faute ?

*************

Je suis à 400 mg, c’est pour cela que je n’ai pas le « droit » de me proclamer complètement guéri ; des fous pourraient m’interdire l’accès à mon Baclo ou que sais-je, mon organisme pourrait devenir intolérant, les effets secondaires revenir ?

Mais dans la tête je le suis, et je vais descendre « pour la bonne tenue des dossiers », car :

1) j’ai rajeuni de 20 ans et je n’ai jamais été en aussi bonne santé… je n’ai plus aucun effet secondaire, donc 400 mg ne constitue plus qu’un chiffre abstrait pour moi !

2) je suis abstinent sans aucun effort. Et pour autant, je n’hésite pas à boire 1 ou 2 verres avec des amis… je ne me limite pas, si j’en avais envie, j’en prendrais 15, mais voilà : je n’ai pas envie…

3) je commence à construire une vie amoureuse, sociale (hors soirées entre alcooliques extrêmes) et professionnelle ; depuis 20 ans je n’avais qu’une vie professionnelle, et encore tumultueuse.

4) d’autres personnes boivent dans mon entourage, et cela ne m’a pas gêné

Mon exemple, hélas, ne les a pas encore inspirées… par conséquent, j’ai tous les alcools du monde à la maison, et je n’en prends jamais, même en cas de déprime… j’en achète même pour eux quand ils me le demandent, il n’y a rien de pire que de dire à un alcoolique qu’il doit limiter sa consommation, si, l’y contraindre bêtement !

5) je n’ai pas fait une croix sur ma vie d’avant, mes amis d’avant, etc. je continue à fréquenter les soirées très alcoolisées, et sans aucun effort je ne me laisse pas entraîner !

Je ne voulais pas devenir un « pisse-froid » et j’y ai réussi ; effacer 20 ans de ma vie juste… comme ça… était inconcevable.

J’avoue que j’y prends moins de plaisir. Il est fatigant de converser avec un aréopage ivre mort lorsqu’on est sobre… au moins, cela m’apprend à ne pas juger, j’étais comme eux, pire sans doute, il y a un an.

Je pourrai rajouter 1000 points, je le ferai un jour, quand je ne serai plus à 400 mg.

Quelques autres points intéressants :

1) je n’ai jamais fait aucun effort, je ne cherchais pas à devenir abstinent ; j’aime l’ivresse, et finalement, j’ai eu de la chance de croiser l’alcool plutôt qu’autre chose. Je voulais juste arrêter de trembler les jours où j’étais contraint d’être abstinent… le miracle est venu TOUT SEUL, presque contre ma volonté !... je ne sais pas si l’effet joue pour tout le monde aussi facilement ?... je ne dis pas cela pour faire des envieux, fanfaronner bêtement, je dis cela pour donner de l’espoir à ceux qui souffrent des effets secondaires !!!!

J’ai d’ailleurs commencé mon traitement en continuant à boire sans état d’âme, ni retenue. J’ai arrêté vraiment d’un coup ; il y a eu des effets secondaires terribles d’ailleurs, mais seulement passagers, réversibles ; maintenant je rigole de cette brève période de bascule, ce sera un grand souvenir… et puis, je n’avais pas suivi les conseils de mon médecin, tant pis pour moi !...

2) certes les effets secondaires sont exaspérants, mais ils ne sont rien à côté de ceux de l’alcool à haute dose (je buvais parfois plus qu’une bouteille de gin la nuit, sans compter tout le reste), alors le jeu en vaut la chandelle, vraiment !

3) j’ai eu parfois très peur, problème de libido, de reprise de poids… mais j’ai su intégrer cette équation simple : à quoi cela sert d’être svelte et puissant, si l’on est seul ?... alors, il faut toujours se dire que les effets secondaires sont transitoires, enfin ils l’ont été pour moi.

Je terminerai par une conclusion dont je ne sais pas si elle est positive ou négative :

Le chemin est beaucoup plus facile qu’on ne se l’imagine, pour moi il s’est tracé tout seul, sans aucun effort… juste celui de souffrir un peu, finalement très peu à côté de la souffrance liée à l’alcool.

Au bout du chemin, il y a une autre vie, et c’est bien plus grisant que l’ivresse alcoolique, mille fois plus… mais tout n’est pas rose, loin de là : je découvre que j’ai gâché 20 ans de ma vie et que le Baclo ne me les rendra pas et que c’est bien dommage !

Mais est-ce qu’on lui demande cela ?

Très bonne année un peu en avance.
 
Ginaddict
24 Novembre 2012, 5:11
Bonsoir Ginaddict,

Tu n'as pas du tout été long et c'est plutôt bien de faire une présentation complète.

Effectivement, tu as déjà tenté d'arrêter par divers traitements, mais ils ne fonctionnent pas.

Le baclofene soigne la maladie alcoolique qui est neuro biologique et n'impose ni sevrage, ni arrêt brutal de la consommation.

Comme tu l'as compris 30mg de baclofene ne suffisent pas et malgré la bienveillance de ton médecin qui a franchit le cap, ça ne suffit pas non plus.

Prends contact avec Viva ( via privé en haut à droite) qui gère la liste des médecins precripteurs et tu seras suivi par un médecin qui connaît la maladie et le baclofene.

Bienvenue, tiens nous au courant si tu veux bien

[quote=bidibule,t=1351443133,id=135037]


Viva m'a indiqué les coordonnées d'un médecin intelligent à Paris.

Je l'ai vu ce matin pour la première fois (il faut un peu de temps pour consulter de "vrais" médecins, ils sont occupés, logique !).

J'ai été reçu par un homme chaleureux et ouvert d'esprit ; il n'était pas là pour me "juger", mais bien pour me "soigner"...

Je vais appliquer dès lundi son ordonnance ; ainsi, passer de 40 Mg à 80, et plus ensuite, sous son contrôle.

Je vais aussi effectuer tous les tests qu'il a demandé : échographie du foie, analyses de sang, etc. n'est-ce pas le minimum quand on boit depuis 24 ans ?...

Enfin, il m'a fait comprendre que le Baclo n'est pas tout, qu'il faut aussi trouver un peu d'apaisement dans son existence ; plutôt que de me placer sous une camisole de force chimique (cf. tout l'attirail des psys), il m'a suggéré d'aller faire du... sport !

Il se trouve que j'avais déjà deviné cela et que je fais une heure de sport par jour depuis juillet (sauf le dimanche :-).

Je vous assure, le discours : prenez votre Baclo à la bonne dose, faites un check-up généralisé des conséquences de votre alcoolisme (sans aucun relent moralisateur) et faites du sport... et bien... j'achète !!!!

J'espère revenir vers vous bientôt, en disant : JE SUIS GUERI !!!!!!!!!!!!!!!!!

Pour l'heure le baclo à faible dose m'a permis de supprimer la sensation de manque en cas d'abstinence causée, par exemple, par un rendez-vous professionnel ; c'est déjà énorme !!!...

Pour vivre il faut avoir l'estime de soi et de l'argent, et oui, et lorsqu'on ne peut plus assurer un rendez-vous client, c'est foutu... de ce point de vue c'est déjà gagné à faible dose... à dose "normale" j'attends une réduction importante de ma consommation d'alcool (pourquoi pas l'abstinence totale, on verra, je ne suis pas intégriste)... et, cette fois, pour recommencer une vie sentimentale, ça compte aussi... et cela n'a pas de sens si je suis alcoolique.

Bien à vous tous.

A très bientôt j'espère.
 
Ginaddict
31 Octobre 2012, 23:41
Bonjour à toutes et tous,

Désolé si je suis un peu long, mais j’ai voulu donner tous les éléments du problème, en détail, et surtout en toute franchise. En somme je me présente sous forme de témoignage.

Je me présente, je suis un homme de 41 ans et je suis alcoolique (à forte dose et depuis longtemps).

Pendant des années, ce problème n’en était pas un : je buvais quand j'en avais le loisir, et j’étais abstinent lorsqu’il le fallait, sans aucune difficulté, ni aucun inconvénient.

Récemment, pour une raison que j’ignore – dépression liée aux accidents de la vie ?... mon régime alimentaire drastique ?... l’accroissement de ma consommation pendant une période de chômage ?... ou tout simplement la revanche de mon corps après 20 ans d’excès divers et variés ?... – j’ai commencé à ressentir des troubles en cas d’abstinence, d’abord bénins, et puis insupportables : tremblements frénétiques (impossibilité d’écrire, de taper sur un clavier, etc.), difficultés d’élocution, sueurs, confusions, troubles de la mémoire…

Je note au passage que ces troubles sont exactement les mêmes que les ES du Baclofène ; sauf que vous indiquez qu’ils cessent avec le Baclofène passé un certains cap…

Je suis évidemment allé consulter.

D’abord un psychiatre, qui m’a prescrit un cocktail AOTAL, antidépresseur et combien d’autres horreurs encore.

Cela marche très bien en termes d’abstinence – effet immédiat !

Cependant, pendant le mois où j’ai suivi ce « régime de mort » :

1/ j’ai perdu toutes mes compétences professionnelles…
2/ parfois, j’ai bu malgré le traitement (il est facile de se laisser entraîner, surtout dans mon contexte professionnel qui m’a amené à travailler en vase clos au sein de résidences sécurisées dans des pays en état de guerre) ; l’effet a été absolument dévastateur: propos incohérents et injurieux, comportements dangereux pour moi et autrui ; j’en passe et des meilleures…

Bref, plus jamais ça pour moi !

J’ai alors lu le numéro du Nouvel Obs sur le Baclofène. J’ai demandé à mon généraliste référent de bien vouloir m’en prescrire : il a refusé et m’a prescrit des bêtabloquants, beaucoup plus adaptés à mon cas selon-lui.

Là encore, le traitement fonctionne : s’il n’agit pas sur la consommation d’alcool, il a au moins le mérite de supprimer tremblements, sueurs, etc. en cas d’abstinence forcée.

Problème : trois jours après le début du traitement, je me suis retrouvé évanoui sur la chaussée victime, sans doute, d’un malaise cardiaque (je ne suis pas allé à l’hôpital vérifier) ; en tout état de cause, le malaise trouvait son origine dans les médicaments.

Une autre option à fuir donc !

J’ai alors été voir un autre généraliste qui a fini par me prescrire du Baclofène à faible dose (30 mg maxi) et après avoir beaucoup… beaucoup… beaucoup insisté.

Il ne m’a donné aucune indication, ni information : juste une ordonnance et une invitation à revenir le consulter dans 2 mois.

J’ai le plus grand respect pour ce médecin, que je ne connaissais pas, et qui a franchi le pas, mais...

J’ai commencé le traitement et les effets sont saisissants pendant plusieurs heures après la prise d’un cachet de 10 mg : je n’ai plus envie de boire et plus de tremblements, etc. (bien sûr, il y a les ES, mais ils sont gérables chez moi)… toutefois, au bout d’environ 4 heures, je recommence à avoir envie de boire, et si je ne le fais pas, les tremblements reviennent !

Je suis donc obligé de « stratégiser » en fonction de mon emploi du temps :

1/ les plages horaires où je suis sobre sous Baclofène
2/ celles où je bois
3/ celle où je tremble (ni alcool, ni Baclofène)

Cela ne me paraît pas l’esprit d’un protocole Baclofène, et c’est en tout état de cause insupportable…

Si cela continue, j’envisage d’aller consulter un médecin plus spécialisé dans la prescription de ce traitement révolutionnaire !

Et un grand merci pour votre travail sur ce site !!!

Ginaddict


J'ai contacté Viva qui m'a indiqué les coordonnées d'un médecin compétent... enfin !

J'ai d'ores et déjà contacté ce médecin et son secrétariat m'a fixé rendez-vous dans quelques jours.

D'ici là, je vais continuer à prendre les "mini-doses" prescrites par le généraliste en face de chez moi ; enfin, arrachées plutôt que prescrites...

Et ensuite ce sera la libération !

Merci à vous tous pour animer ce site, merci à Viva, et ne les oublions pas : merci aux médecins courageux (et respectueux de leur Serment) qui acceptent de soigner leurs patients conformément aux avancées de la science... si Molière était encore là, il ne manquerait pas d'écrire une pièce sur la réaction de la majorité des médecins par rapport au Baclofène.

Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.

Et je vous souhaite bonne chance à tous.

Ginaddict
 
Ginaddict
29 Octobre 2012, 3:05
Bienvenu Ginnadict,
J'ai été troublé par ta présentation parce que ce serait celle que j'aurais pu faire pour la mienne, hormis le contexte professionnel : des alcoolisations maîtrisées, excessives mais maîtrisées. Par exemple, pendant des années, pas d'alcool à midi (beaucoup le soir en revanche), puis comme toi, un jour la bascule : besoin de boire le midi. Mêmes causes, mêmes effets. Je ne me sens que plus solidaire de toi d'autant que je n'en suis pas encore sorti. A mon avis ta prescription de Baclofène est faible (euphémisme) mais je te conseille de prendre avis auprès de Sylvie et d'Yves Brasey entre autres personnes ressources sur notre Forum.
Toute ma sympathie

Eurêka

Je vais le faire. Et merci beaucoup pour ton accueil Eureka.
 
Ginaddict
29 Octobre 2012, 3:04
Bienvenue ginaddict,
Ici tu trouveras aides, conseils et soutiens.
Envoie un message privé à Viva, c'est elle qui gère la liste des prescripteurs, avec tes coordonnées et elle t'en trouvera un dans ta région.

Pour envoyer un MP à viva cliques Ici
Puis dans le champs pseudonyme du destinataire tapes : viva
Ensuite dans Titre du sujet tapes : Prescripteur.
Et enfin dans le cadre inférieur inscrit : tes coordonnées, ville, n° de téléphones...
Ensuite tu cliques sur : Soumettre.
Ton MP est envoyé.

Tu as déjà fait un grand pas en t'inscrivant.
Tiens nous au courant.
Courage.

Merci beaucoup. Je vais le faire !
 
Ginaddict
29 Octobre 2012, 3:03
Et puis désactive le wysiwyg dans ton profil, cela t'évitera les br qui rendent le post pénible à lire

C'est fait pour le WYSIWYG et aussi pour la pétition. Merci beaucoup pour votre accueil.
 
Ginaddict
29 Octobre 2012, 3:01
Salut Ginaddict,

Avec du 10mg dis tu, l'envie de boire te passe.
Bien.
Le baclofène est une molécule qui doit s’imprégner. A hauteur de 30mg c'est effectivement à faible dose.
Sueurs et tremblements sont les effets immédiats du manque d'alcool.
En somme, l'alcool est le mauvais médicament à notre maladie. Le Baclofène, le bon.
...
Tu trouveras ici le soutient que tu es venu chercher. Les conseils.
Comprendre notre maladie est nécessaire.
En tous points.
Le livre "Le dernier verre" d'O.Ameisen y aide.
Le reste est comme tu le dis, un protocole.
...
Apprêtes toi à devenir libre.

Bien à toi.

Merci beaucoup pour ces encouragements !
 
Ginaddict
28 Octobre 2012, 18:44
Bonjour à toutes et tous,

Désolé si je suis un peu long, mais j’ai voulu donner tous les éléments du problème, en détail, et surtout en toute franchise. En somme je me présente sous forme de témoignage.

Je me présente, je suis un homme de 41 ans et je suis alcoolique (à forte dose et depuis longtemps).

Pendant des années, ce problème n’en était pas un : je buvais quand j'en avais le loisir, et j’étais abstinent lorsqu’il le fallait, sans aucune difficulté, ni aucun inconvénient.

Récemment, pour une raison que j’ignore – dépression liée aux accidents de la vie ?... mon régime alimentaire drastique ?... l’accroissement de ma consommation pendant une période de chômage ?... ou tout simplement la revanche de mon corps après 20 ans d’excès divers et variés ?... – j’ai commencé à ressentir des troubles en cas d’abstinence, d’abord bénins, et puis insupportables : tremblements frénétiques (impossibilité d’écrire, de taper sur un clavier, etc.), difficultés d’élocution, sueurs, confusions, troubles de la mémoire…

Je note au passage que ces troubles sont exactement les mêmes que les ES du Baclofène ; sauf que vous indiquez qu’ils cessent avec le Baclofène passé un certains cap…

Je suis évidemment allé consulter.

D’abord un psychiatre, qui m’a prescrit un cocktail AOTAL, antidépresseur et combien d’autres horreurs encore.

Cela marche très bien en termes d’abstinence – effet immédiat !

Cependant, pendant le mois où j’ai suivi ce « régime de mort » :

1/ j’ai perdu toutes mes compétences professionnelles…
2/ parfois, j’ai bu malgré le traitement (il est facile de se laisser entraîner, surtout dans mon contexte professionnel qui m’a amené à travailler en vase clos au sein de résidences sécurisées dans des pays en état de guerre) ; l’effet a été absolument dévastateur: propos incohérents et injurieux, comportements dangereux pour moi et autrui ; j’en passe et des meilleures…

Bref, plus jamais ça pour moi !

J’ai alors lu le numéro du Nouvel Obs sur le Baclofène. J’ai demandé à mon généraliste référent de bien vouloir m’en prescrire : il a refusé et m’a prescrit des bêtabloquants, beaucoup plus adaptés à mon cas selon-lui.

Là encore, le traitement fonctionne : s’il n’agit pas sur la consommation d’alcool, il a au moins le mérite de supprimer tremblements, sueurs, etc. en cas d’abstinence forcée.

Problème : trois jours après le début du traitement, je me suis retrouvé évanoui sur la chaussée victime, sans doute, d’un malaise cardiaque (je ne suis pas allé à l’hôpital vérifier) ; en tout état de cause, le malaise trouvait son origine dans les médicaments.

Une autre option à fuir donc !

J’ai alors été voir un autre généraliste qui a fini par me prescrire du Baclofène à faible dose (30 mg maxi) et après avoir beaucoup… beaucoup… beaucoup insisté.

Il ne m’a donné aucune indication, ni information : juste une ordonnance et une invitation à revenir le consulter dans 2 mois.

J’ai le plus grand respect pour ce médecin, que je ne connaissais pas, et qui a franchi le pas, mais...

J’ai commencé le traitement et les effets sont saisissants pendant plusieurs heures après la prise d’un cachet de 10 mg : je n’ai plus envie de boire et plus de tremblements, etc. (bien sûr, il y a les ES, mais ils sont gérables chez moi)… toutefois, au bout d’environ 4 heures, je recommence à avoir envie de boire, et si je ne le fais pas, les tremblements reviennent !

Je suis donc obligé de « stratégiser » en fonction de mon emploi du temps :

1/ les plages horaires où je suis sobre sous Baclofène
2/ celles où je bois
3/ celle où je tremble (ni alcool, ni Baclofène)

Cela ne me paraît pas l’esprit d’un protocole Baclofène, et c’est en tout état de cause insupportable…

Si cela continue, j’envisage d’aller consulter un médecin plus spécialisé dans la prescription de ce traitement révolutionnaire !

Et un grand merci pour votre travail sur ce site !!!

Ginaddict
 



forum baclofene