Après réflexion et après avoir essayé d'écouter mon corps,je pense que tous les effets secondaires qui ont réapparu depuis que j'ai arrêté, il y a environ 1 mois, tous les antidépresseurs.
Peut-être diminuaient-ils l'effet du Baclo ? Quelqu'un peut-il me dire ?
Par contre, je reste fragile quant à ma peur de retomber (puisque ça m'arrive parfois) et du coup, je reste très attentive, certainement un peu trop. C'est pour cela que je ne me considère pas guérie.
Je vais passer à 150 mg pendant un mois puis descendre de 10 en 10 chaque mois.
J'espère que ça va marcher.
Ça fait 2 ans et demi que je prends du Baclo et je m'interroge quand je vois que de nombreuses personnes sont complètement indifférentes et guéries dès quelques jours ou quelques semaines.

Merci bien

Pour ma part, le craving c'est la recherche de l'ivresse.
Je suis certaine que mes difficultés respiratoires sont dues au Baclo. Je vais essayer comme tu me le conseilles, de répartir davantage les prises. C'est ce que je faisais avant, mais j'avais opté pour ces prises car cela influait vraiment sur le craving de 19h00.
Merci de ton soutien

Bonjour,

Voici bien longtemps que je ne suis pas venue.
J'ai commencé le baclo en novembre 2011 et ai monté, puis descendu puis remonté en fonction des aléas de la vie.
J'envisage seulement depuis quelques mois de descendre le dosage, mais je me heurte à différents problèmes.
Voici mon dosage actuel après avoir essayé comme tout le monde des répartitions différentes :
30 à 12H00
40 à 15H00
80 à 18H00
Soit un total de 150 mg.
(j'ai monté au plus haut à 10 mg).

Mes sujets d'inquiétude :
- je craque encore parfois (rarement) même si mes taux de gamaGT etc.. sont bons. Il faut dire que je n'ai besoin que de peu d'alcool pour atteindre l'ivresse. Mais, je passe encore mon temps à me demander si je vais tenir le coup et reste toujours étonnée lorsque l'alcool me laisse tranquille.
- depuis deux semaines, j'ai du mal à m'endormir sereinement car j'ai l'impression de ne pas pouvoir respirer correctement (sans avoir augmenté les doses)
- suis-je prête à descendre vraiment, mais l'angoisse du coucher tous les soirs (difficulté à respirer normalement) devient insupportable.

Merci de vos conseils avisés

--

Oui, c'est vrai, c'était mi février.
Depuis, quelqu'un avait réussi à me persuader qu'il n'y avait pas que des gens bien sur ce site.
Il est vrai que je ne me sentais pas vraiment soutenue ces derniers temps par la communauté, mes messages et mes appels au secours restant à mon sens sans vraie réponse.
Je sais que moi même je ne suis pas capable d'aider quiconque mais j'attendais beaucoup trop.
Par ailleurs, j'ai eu de gros problèmes d'ordinateur et je viens juste d'en récupérer un.

Je ne picole plus depuis je ne sais pas trop combien de jours car mes données informatiques ont été perdues aussi, je dirais à peu près un mois, c'est à dire TRENTE longs jours.
Par contre, quand je vais au restaurant, je prends un bon verre de vin et cela me suffit largement, je ne suis plus en recherche permanente d'alcool.
Je peux sortir de chez moi sans me demander si je vais pouvoir picoler à volonté ou si la soirée ne va pas être trop longue pour que je puisse rentrer vite me saouler.
Ça, c'est fini pour le moment.
Mais je ne me considère toujours pas comme guérie. Je garde la peur de sombrer à nouveau.

Et le fait d'ouvrir les yeux et de voir autre chose que la quête permanente et exclusive d'alcool n'est pas forcément très drôle.
Sortie du monde de Candy alcoolique n'est pas très facile.
J'ai perdu le côté fanfaron et bout en train des soirées.
Je suis certaine que le fait de ne plus picoler y joue pour beaucoup.
J'avais tendance à mettre l'animation et aujourd'hui, je n'en ai plus envie.
Et le cap "sans alcool" n'en est pas le seul responsable.

Ma vie actuelle ne me convient pas et je suis en train de commencer à y remédier.
Sans le savoir et même si c'est difficile, arrêter de picoler en est la 1ère étape .
J'ai décidé de faire un bilan de compétences, de commencer un vrai régime et d'aller voir une psychologue car je ne pense plus avoir besoin d'un psychiatre.
Je tiens à me remercier d'avoir réussi ce tour de force qui ne reste, et j'en suis bien consciente qu'une 1ère étape encore fragile et non consolidée.
Je me remercie au moment où je ne pensais qu'à deux choses l'alcool et en finir définitivement, d'avoir réussi à trouver ce site, d'avoir réussi à parler à un ami médecin pour la 1ère fois de mon problème, avoir réussi à le persuader de me prescrire du baclofène (et non sans mal, ceux qui ont suivi mes aventures sauront de quoi je parle).
Au moment où plus rien n'avait d'importance (à part l'alcool bien sûr), où je n'arrivais plus à me tenir aux plus petites tâches de la vie quotidienne , j'ai réussi à suivre ce traitement sans jamais y déroger, sans jamais oublier une seule prise. Même sans y croire par moment, j'ai continué à prendre cette molécule chaque jour, avec des effets secondaires parfois très, très forts.

Malgré tout, j'ai réussi à continuer à travailler sans jamais m'arrêter.
Enfin, je remercie, car malgré tout, je ne suis pas une ingrate, les personnes qui m'ont tendue une main, les personnes qui parlent de leur expérience baclofénique et qui permettent aux paumées de tenir le coup, aux administrateurs (qui sont bien plus que ça) pour leurs conseils avisés, je pense particulièrement à Sylvie et Viva.
Merci encore, je le répète parce-que c'est vraiment important, à tous ceux qui ont déposé un message sur mon fil, à tous ceux qui témoignent et soutiennent le chemin des autres, et aux administrateurs du site. A tous ces gens qui sauvent des vies sans en avoir vraiment conscience.

Chère Soleil Guérie,
Je suis si heureuse pour toi. Passer de la nonchalance (quelle belle expression) à la guérison, c'est vraiment tout ce que tu méritais et tu l'as obtenu grâce à TOI, avant tout. J'espère pouvoir te croiser bientôt du côté des Sables. Encore bravo ! Belle vie à toi et ta fille.

Tant mieux, j'ai hâte d'avoir d'avoir de tes nouvelles, Basislic ! Je suis ton fil depuis le début même si je n'interviens pas beaucoup et j'espère que tes vacances se sont bien passées !

Merci Christine,
Je ne sais pas comment savoir le temps que ça me prendra pour me sortir de là. J'ai hâte car mes journées sont tellement ponctuées de prises de baclo que j'ai l'impression de ne vivre que pour ça en plus de l'alcool. Je n'ai plus vraiment d'envies. Je sais que je ne veux pas rester ici, mais l'idée d'un nouveau déménagement (alors que j'en ai fait des dizaines) m'effraie. Tout ce boulot et pas d'énergie. Pour l'instant, je ne baisse pas les bras et j'espère être sauvée bientôt.

Oui, c'est pour ça que je m'accroche, patience pour la guérison et pour partir de ce trou. J'espère être partie avant la fin de l'année. Mais du coup, j'ai tellement peur de me faire avoir une nouvelle fois, conjugué au fait que j'ai perdu toute la belle confiance que j'avais en moi, ne m'aide pas dans mes recherches, ni à me vendre. Heureusement que j'ai trouvé ce site et qu'il y a toujours quelqu'un pour répondre. Merci

Bonjour,
Allez je me lance. Ca commençait à aller mieux, bien mieux même. Les effets secondaires s'étaient mis en sourdine et je ne buvais plus tous les jours. J'ai même cru à un moment que j'étais guérie et je n'osais pas le dire. Et j'ai bien fait, car ce n'est absolument pas le cas. Je vous rappelle que je vis depuis un peu plus d'un an dans une toute petite ville rurale où il est très difficile de trouver un prescripteur et de se faire un réseau d'amis ou de connaissances (pourtant, j'ai beaucoup bourlingué en France et je vous assure que c'est très particulier ici). De plus, mon boulot ne correspond pas du tout à ce que j'attendais. Bref, pour vous dire que je ne rigole pas trop en ce moment. Je cherche à partir d'ici mais pour le moment je suis toujours là et je dois faire avec. C'est vraiment difficile. Je n'ai plus envie de grand chose. Cependant et malgré le peu de résultats jusqu'à présent, je continue ma montée et je suis depuis hier à 150 mg. Je sais aussi que je me fais du mal intentionnellement depuis le 14 février. J'ai besoin de soutien.
Et oui, encore et toujours, inapte que je suis à aider les autres, pour le moment !

Bonjour Ironhard,
Merci de tes fils, de tous leurs noms et de tout ce que tu y mets. J'ai été un peu jalouse de ta guérison si rapide, je suis si heureuse pour toi et ce que tu as été capable de faire pour les tiens ! Plein de bisous à un héros du quotidien.

J'ai bien lu tous les témoignages de guérison sur les fils et dans les "à lire", j'ai bien ressenti la guérison comme décrite : l'alcool qui passe après des actes de la vie quotidienne redevenus plus importants, l'alcool qui n'est plus au centre des préoccupations de la journée. Oui, j'ai attendu comme bcq d'entre vous et pourtant j'avais tellement envie de crier victoire. Attendre une petite semaine pour être sûre que c'était vrai, que c'était bien ça. Et puis, non ! pas du tout ! un leurre ! quelques jours sans alcool, la guérison ? NON. J'ai réussi à augmenter à nouveau ma quantité de baclofène et je suis à 140/j. Mais j'ai recommencé à boire tout autant et à ne m'intéresser qu'à une seule chose : mes lèvres s'appliquant sur le bord d'un verre d'alcool. C'est certainement une idée folle de pouvoir guérir d'un vice par un médicament. Le psy que j'ai rencontré avait peut-être raison. Je continue à absorber du baclofène qui pour le moment me fait plus de mal que de bien. Il m'a fait croire que l'alcoolisme est une maladie et que je pouvais en guérir. Je continue pourtant à le prendre parce-que je suis un peu une fée clochette qui croit encore à 47 ans (le problème vient peut-être de là) à la magie de l'enfance. Merci aux personnes qui me répondraient de ne pas me demander des informations contenues sur le fil (répartitions des doses, etc ... ou ce genre de choses). Je vous souhaite une belle soirée, je remercie ceux qui m'ont lue jusqu'ici et demain je continuerai à absorber monsieur B.

aidée d'une molécule, le baclofène, oui ! et tellement épaulée par des êtres humains !

Bonsoir,
Grâce à vous tous, je suis passée aujourd'hui à 135 mg. YES ! J'espère que le ES vont se taire cette fois-ci. J'ai changé une fois mon mode de prise suite aux conseils du psy mais je suis vite revenue à mes prises habituelles qui me conviennent plutôt bien. 8H - 20, 12H00 - 25(depuis aujourd'hui), 15H00 - 30, 17H00 - 20, 19H00 - 20 et 21H30 - 20. Le psy m'avait dit de regrouper les prises en 3 fois. J'ai cru que j'avais devenir folle. Maintenant, j'ai repris mes habitudes et ça se passe plutôt bien à part la trouille que j'ai eu quand je suis passée à 140 et que je n'arrivais plus à respirer. Mais, ça va le faire. Je suis consciencieuse et régulière dans mes horaires de prise.

Merci Emma, c'est ce que j'apprends un peu chaque jour sur ce site. Ecouter les autres, pour apprendre à s'écouter soi-même. J'ai annulé le RDV qu'il m'avait donné et que je continue avec le trésor de médecin que la chance a bien voulu mettre sur ma route.

Merci mes Arianes. Je vais une nouvelle fois suivre vos conseils, toujours aussi précieux. Merci de vos encouragements. Je ne lâcherai rien et vous y êtes pour beaucoup.

Bonsoir mes fils d'Ariane. Je suis encore en panne ce soir et j'ai besoin de conseils. Je suis bloquée à 130 depuis un petit moment. J'étais montée à 140 mais j'ai du redescendre car les effets secondaires étaient trop forts et je n'arrive pas à remonter. Ma consommation a beaucoup baissé mais je ne suis pas guérie encore. En fait, j'ai un peu la trouille de remonter à 140. Quelqu'un peut il me conseiller ? Merci

Bonsoir,<br />Cela faisait 3 jours que je n'avais rien absorbé, mais j'ai du redescendre à 130 mg (au lieu de 140) et répartir différemment les prises car j'avais du mal à respirer. J'ai bien senti que le fait d'être redescendu à 130 me perturbait un peu mais j'avais des trucs à faire et la soirée s'est passée comme ça. Mais aujourd'hui monsieur A a recommencé à frapper à la porte de ma tête. Je commençais à me reshabituer de n'avoir que cette idée en tête toute la journée "ai-je bien ce qu'il me faut pour ce soir ? Non ? mais je vais sortir un peu plus tôt pour me réapprovisionner. Pas de réunion de dernière minute en vue ! impeccable ! OUF ! au pire, j'inventerai un grave problème !<br />Aujourd'hui, j'ai remis en place ces configurations. Les premières heures, c'était presque agréable, parce-que je me sentais la plus forte. Ces idées me renvoyaient à une personne que je ne pensais plus être.Les heures ont passé, chargées de boulot et de toc, toc, toc ! Tu es sûre d'avoir ce qu'il te faut pour ce soir ! J'ai filé vite, vite à la maison et je suis toujours aussi seule devant mon ordi. S'il vous plaît, ne m'en veuillez pas, je sais que vous êtes toujours là mais ce soir, c'est moi qui n'y suit plus.<br />A très bientôt. Je ne baisserai pas les bras malgré tout.

Je te souhaite le meilleur, Ironhard. Ta détermination fait plaisir à voir ! Bravo !

Merci pour tes précieux conseils. Je vais essayer. Tu augmentes de 20 d'un seul coup ?

Bonjour Ironhard,
J'avais augmenté de 10. Ca fait vraiment bizarre cette sensation de ne pas pouvoir respirer normalement. C'est flippant. Et toi à combien es-tu ? Est-ce que ça t'est arrivé de devoir diminué ?

Bonjour,<br />Voici quelques jours que je ne suis pas venue discuter avec vous. J'ai encore et toujours besoin de vous. Je suis passée à 140 mg cette semaine et ça doit faire trop car j'ai l'impression que mes poumons ont toute la peine du monde à faire entrer l'air et la nuit c'est pire avec les angoisses que cela amène. Je suppose que c'est l'effet du myorelaxant et je ne sais pas si je dois redescendre à 130 ou continuer quand même. Ma consommation d'alcool est très cahotique et j'espère que c'est bon signe. Certains soirs elle est égale à celle d'avant le traitement et d'autres soirs, pas une goutte et pas envie d'y toucher.<br />Voilà, mes fils d'ariane, j'ai encore besoin de vos expériences et de votre soutien. Merci

Oui, je vais essayé de faire ça. Mais pour l'instant, je m'occupe de bien prendre le baclo et la suite viendra naturellement plus tard. J'apprends la patience.

Oui, le jour G c'est pour GAGNANT ou GUERISON.
Bises

Bonjour les Arianes,<br />Aujourd'hui, je vois mon ami médecin. Je vais lui raconter toutes mes aventures de ces derniers jours, lui parler de ce psy que j'ai décidé de ne plus revoir, de ma motivation qui si au début n'était paut-être pas complètement au RDV, car j'étais transie de peur face à ce qui paraissait relevé du miracle, et bien maintenant je vous le dis haut et fort, JE NE M'ARRETERAI PLUS CAR JE N'AI PLUS PEUR. Attention, j'ai toujours pris mon baclofène comme il se doit sans ne jamais oublier une prise. Lui parler du soutien que vous m'apportez tous les jours et le remercier de m'avoir écouté et d'avoir accepté de m'aider. Maintenant, j'attends le jour G avec sérénité et un peu d'impatience, il est vrai.
Allez, je me permets de vous embrasser.

Bonjour Basilic,<br />Bienvenue à toi ! Je pense que tu n'es pas la seule à ne pas vouloir en parler autour de toi. Comme je suis dans ce cas, je te comprends aisément, les adultes jugent tellement facilement ce qu'ils ne connaissent pas alors que les enfants essaient de comprendre. Ici, je trouve chaque jour des témoignages qui m'aident énormément car ICI on se sent COMPRIS. Je me suis inscrite il y a maintenant 2 mois. Depuis, j'au réussi à en parler à un ami médecin et il a accepté de me prescrire du baclofène. Lui, c'est un vrai médecin, dans toute sa dimension Hippocrate. J'ai de la chance. J'ai commencé les baclofène, transie de peur mais tellement soutenue par cette communauté, que dès que j'ai un doute j'en fais part et ça me rebooste. Je te souhaite vraiment la bienvenue ici et une belle guérison. Tu trouveras ici bien plus que des discussions, un support psychologique énorme et des gens qui croient en toi ! Je te souhaite un merveilleux 18 janvier.

Bonjour Gérard,
Tu es un véritable exemple pour moi. J'espère de tout coeur que tes recherches vont aboutir favorablement et très vite. Continue à nous raconter. Merci

Coucou mes Arianes,
Grâce à vous, je suis encore là. Le discours du psy m'avait vraiment brassé et je me suis sentie à nouveau très coupable de boire. Il a défait en 1H00 de consultation ceux que chacun de vos témoignages avaient réussi à reconstruire en quelques mois de fréquentation de ce site.
Aujourd'hui, je ne veux pas agir sur un coup de tête et je vais donc attendre pour être certaine de plus vouloir aller le voir. Heureusement que mon ami médecin ne me laisse pas tomber. Aujourd'hui, j'ai décidé que j'ai de la chance. Je vais aller faire quelques courses à pied pour bouger un peu mes jambes engourdies et pesantes. Bonne journée à vous !

Bonsoir,
Où en es-tu dans ta posologie et depuis combien de temps as-tu commencé le traitement ?

Je vais donc reprendre ma répartition antérieure dès demain.<br />C'est le psy qui m'a conseillé de changer la répartition.<br />Mon heure de craving, en fait c'est dès que je tourne la clef de la porte pour rentrer chez moi. Souvent vers 18H00 et le week-end, ça peut commencer dès midi.<br />Pour les ES, je suis passée par pas d'étapes, mais en ce moment c'est le visage qui me brûle de l'intérieur, ma bouche pétille comme si j'avais en permanence sur la langue ces bonbons pour les enfants qui crépitent au contact de la salive, une grande fatigue mais un sommeil de très mauvaise qualité, des sueurs nocturnes, une prise de poids importante. Mais ce qui me préoccupe le plus, c'est depuis 2 ou 3 jours, cette sensation par moment d'avoir du mal à prendre ma respiration. Je dois respirer profondément pour que le rythme normal revienne. Ce qui est angoissant, c'est quand ça arrive la nuit.

Merci Sylvie ! Bon week-end à toi !

Autre chose ! Il me dit que je peux changer sans problème la répartition des prises. Du coup jusqu'à hier je prenais : 2 à 8H00, 2 à 12H00, 2 à 15H00, 2 à 17H00, 2 à19H00 et 2 à 21H30. Et à partir d'aujourd'hui, sur ses conseils je fais 3 à 8H00, 3 à 12H00, 3 à 16H00 et 3 à 20H00, mais je doute. Par ailleurs, depuis 2 ou 3 jours, un nouveau ES me fait peur, j'ai parfois du mal à trouver ma respiration. Merci de vos conseils et vos avis.

Bonsoir mes fils d'Ariane,
J'ai donc vu un psychiatre hier ! Il m'a informé qu'il refusait de me donner du baclo car ça ne convenait pas à mon cas. En effet, ma maladie relève plus de la psychologie que d'une dépendance physique, semble t'il ! De plus, il me dit que la prise de baclo est loin d'être sans danger et qu'il a vu des gens mourir à cause de cette molécule ! Heureusement mon copain médecin a accepté de continuer à m'en prescrire. Le psy veut que je fasse une cure, ce que je ne veux absolument pas pour le moment et que j'aille dans une association style AA une fois par semaine (je pense que je vais le faire mais j'aimerais avoir vos avis). Peut-être a t'il voulu mes secouer, me faire réagir mais je n'ai pas aimé ce premier contact. J'ai tout de même un autre RDV mais je ne sais pas encore si j'irai. Il m'a fait passer un contrat avec moi même pour que j'arrête de boire pendant un mois dès demain. Je ne sais pas du tout si je vais pouvoir y arriver. De plus, il ne me revoit que dans un mois et demi. Il m'a prescrit de l'urbanyl et quand je lui ai demandé quelle était la différence avec le Lexomyl, il m'a répondu que nous n'allions pas refaire 10 ans de pharmacopée. Suis-je trop exigeante ? Réticente ?

Je ne pourrai jamais dire assez MERCI à vous tous. Vous n'êtes pas seulement des bouées de sauvetage, vous êtes ceux qui m'empêchez de sombrer définitivement, qui me permettez de continuer chaque jour, en lisant vos messages et en allant voir les fils de discussion. Vous êtes mes fils d'Ariane, mes fils de de vie.<br />J'ai commencé le traitement le 19 novembre. Cela fera 50 jours demain que je prends du baclofène. Je suis à 120 mg et j'augmente progressivement car les effets secondaires sont bien présents et me renvoient une image encore plus négative de moi et de mon corps. J'ai encore pris du poids, mon visage est en feu de l'intérieur, cela ne se voit pas de l'extérieur mais je brûle de l'intérieur. Je somnole beaucoup et par contre je dors très mal. Je suis abrutie et mal dans mon corps. De plus, j'ai peur de ce que sera ma vie sans alcool. Je sais que j'ai déjà commencé à me remettre en question avec ce traitement et j'espère que le psychiatre va m'aider. Je suis très vite en colère pour des broutilles.
Par contre, les vertiges semblent diminuer un peu.
Voilà où j'en suis des effets secondaires. Ma consommation d'alcool, quant à elle, ne baisse pas encore.
J'ai RDV le 12 janvier avec le psy. A très bientôt.

Bonjour,<br />Cela fait un long moment que je ne suis pas venue ! je n'arrive pas à retrouver les fils sur le nouveau site ! J'espère que celui-ci arrivera quelque part !<br />J'ai rencontré un ami, médecin, qui alors qu'il ne l'avait jamais fait, a accepté de me prescrire du baclofène. J'ai bien conscience d'être chanceuse. De plus, Viva m'a donné le nom d'un psychiatre qui va me prendre en charge mi janvier. Je me suis fait un tableau avec mes dosages, mais je suis en plein doute. Mon prescripteur aussi. Je recherche sans succès le fil d'un adhérent qui collectait les dosages de tous ceux qui le souhaitaient pour me situer un peu. Je suis actuellement à 110 mg et à vrai dire, à part les effets secondaires, ma consommation ne baisse pas du tout.<br />Merci de votre aide.

Oui, ça paraît si simple. Merci

Bonsoir aux présents de la toile,<br />Encore et toujours besoin d'aide ! <br />Grâce à votre écoute et à Viva, j'ai décroché un RDV pour fin janvier et je compte bien être suffisamment convaincante pour que le médecin me prescrive du baclofène. Dans cet élan et après m'être assurée que mon MG (avec qui le courant ne passe pas)n'aurait pas les résultats, je suis allée ce matin faire une prise de sang... et ! AU SECOURS ! mes taux sont énormes ! j'ai peur et malgré tout j'ai un verre d'alcool entamé à portée de main ! Marre d'être ce que je suis !

Le moral, ce matin, n'est pas vraiment au plus haut. Grâce au fil de discussion, j'ai appris que Soleil avait les coordonnées d'un médecin sur La Rochelle. J'ai donc réussi à décrocher mon télépgone ce matin. Je passe sur l'accueil au secrétariat ! Bref ! Le médecin est débordé et ne prend pas de patients en dehors de son secteur (psy).
Je suis en colère et encore une fois, mes espoirs disparaissent en quelques mots. On me dit de faire appel à mon médecin traitant. Pour ma part, cela fait un an que je suis dans cette région et mon médecin traitant n'en a que la nom. C'est uniquement un référent administratif. Je suis dans ce qu'on appelle un "désert médical". J'ai appelé en arrivant ici de nombreux médecins. Aucun ne prend de nouveaux patients car ils ont trop de clients. Alors, quand enfin un accepte de vous prendre, vous foncez. Je sais qu'il n'a pas une super réputation ici mais il faut bien faire avec. De plu, le courant n'est pas passé. Tout ça pour dire que je ne souhaite absolument pas en parler à "mon" médecin traitant.
Mes espoirs se tournent en désespoir un peu trop souvent en ce moment !

Bonjour à vous qui prenez le temps de me répondre, c'est incroyable comme cela m'aide. Je n'en ai parlé à personne de mes amis ou ma famille et ne suis pas encore prête à le faire. Cela fait des années que j'entends les membres de ma famille (et moi aussi, il y a encore quelque temps de cela) parler du manque de volonté de mon père face à l'alcool. Je me sens coupable de le laisser avec cette maladie alors que je sais maintenant qu'il pourrait guérir, lui aussi. Je me sens coupable d'à peu près tout actuellement. Le Dr AMEISEN parle dans son livre d'un sentiment de tromper les autres sur ses connaissances et ses capacités, et bien moi c'est la culpabilité. Mais une chose vient d'arriver. Soleil parle d'un médecin sur La Rochelle, je ne suis qu'à 45 minutes de La Rochelle ! Ce serait super si tu acceptais de me donner ses coordonnées en MP, Soleil qui porte bien son nom dans mon coeur, aujourd'hui.
Très belle journée à tous.

Merci Christophe,
Il y a toujours quelqu'un pour vous soutenir sur ce forum. J'ai de la chance !

Bonjour à tous,<br />Voici presque 2 mois que je ne suis pas venue discuter. Depuis, presque rien ne s'est passé. J'ai enfin réussi à acheter (non sans mal) le livre du Dr AMEISEN et je l'ai dévoré.<br />J'ai appelé (le combiné du téléphone n'a jamais été aussi lourd) le médecin dont Viva m'a donné les coordonnées. Mais, il n'est pas très chaud pour me prendre dans sa clientèle car c'est très loin de chez moi (plus de 2 heures de route) et il semble que le suivi au début nécessite des visites rapprochées. Il m'a donné les coordonnées de médecins alcoologues dans ma région. J'ai appelé (encore plus difficile). Ils ne donnent pas de baclofène. Je ne sais plus vraiment quoi faire et j'ai bien peur de finir par lâcher et perdre le peu de volonté qui me reste. Voilà où j'en suis aujourd'hui. Finalement, je n'ai pas vraiment avancé.

bonsoir,
Que c'est difficile !

Bonsoir à tous, me revoilà !
Viva, toujours aussi efficace m'a communiqué le nom d'un autre médecin susceptible de m'aider. Je dois rappeler début septembre car le service est fermé en août. J'ai décidé de penser positif ce soir. Peut-être est-ce un signe ? Ainsi j'aurai eu le temps de dévorer le livre du docteur Ameisen et d'apprendre un peu la patience !
Grâce à vous tous, j'ai déjà l'impression d'avancer à grands pas. Hier soir, alcool aidant, je me sentais, comme d'hab nulle, moche, con, etc... (vous voyez ce que je veux dire) et ce matin, je me suis rendue compte que c'était la TOUTE PREMIERE FOIS que j'osais vraiment librement parler de mon problème. Soit, avec des inconnus et bien cachée derrière mon ordinateur, mais pour la petite Cocotte que je suis, c'est un pas de géant : je n'ai pas ressenti de culpabilité vis à vis de ce j'ai toujours considéré jusqu'à présent comme un vice honteux.
VOUS ETES SUPER !

Sirène, ne t'excuse surtout pas. Si tu savais comme ça fait du bien d'avoir des messages à lire, de voir des gens s'intéresser à vous. Je suis dans un état où j'ai du mal à faire le contraire, c'est à dire m'intéresser à autrui, bien que je sois souvent dans cet esprit d'écoute. Il n'y a vraiment aucun problème pour moi bien au contraire, continue à réagir à mes propos, ça fait un bien fou. Viva, merci de ta rapidité et de ta pugnacité dans tes recherches et tes réponses. Dès demain matin, je téléphone. Je vous tiens au courant. Il faut que je retrouve mon compagnon, l'a..., il m'appelle.

J'ai eu un cancer il y a deux ans et j'ai eu de la chance car une curiethérapie et une opération plus tard, je suis guérie (je touche du bois). Le verre d'alcool, c'est bien moi qui le porte à ma bouche et personne d'autre. J'ai arrêté de fumer sans aucun problème quand j'ai appris que j'avais un cancer. C'est là que ma consommation d'alcool très régulière jusqu'alors a augmenté considérablement.<br />Je ne suis pas encore sous Baclofène, Viva essaie de me trouver un prescripteur. Merci de ton soutien.

Bonsoir, cafard,<br />Encore une journée affreuse. Levée avec la gueule de bois, jurée comme chaque matin que je ne toucherai plus un verre, énervée contre les autres alors que je suis la seule responsable, inefficace dans mon boulot, envie de rien d'autre qu'un verre.

Merci de votre soutien.
Je n'ai pas encore lu le livre du Dr Ameisein mais je l'ai commandé et je devrais le recevoir cette semaine.
Je regarde partout où je peux sur ce site et c'est vrai que ça fait un bien fou. Mais, j'en suis encore au stade où chaque défaite aussi infirme soit elle me perturbe beaucoup.
Je n'en finirai jamais de remercier chacun d'entre vous pour vos témoignages et votre aide si précieuse.
Et courage à toi aussi Cocolène !

bonjour,
J'ai obtenu dès hier les coordonnées d'un médecin susceptible de m'aider et j'ai appelé ce matin même. Je pensais que ça allait être simple mais je me suis heurtée à une secrétaire m'indiquant qu'n psychiatre n'était pas alcoologue et que je ne faisais, de toute façon pas partie de son secteur.
J'ai une boule au fond de la gorge. C'est la première fois que j'ose décrocher mon téléphone et avouer ma situation. Et bien, je dois dire que je suis restée bouche bée !
Cocotte

merci. Du fond du coeur. J'ai commandé le livre et Viva m'a gentiment donné le nom d'un médecin. Je me sens déjà moins seule avec ma honte.

Bonjour,<br />Je suis alcoolique depuis plusieurs années comme l'est mon père. Je l'ai vu faire des cures, subir de longues périodes d'abstinence et replonger. Faire vivre l'enfer à lui même et à toute sa famille. Ce qui fait que je n'ai jamais vraiment cru aux méthodes employées pour guérir de cette maladie. Aussi, je place beaucoup d'espoir dans ce médicament pour moi même, le baclofène, et pourquoi pas, si cela est possible pour mon père.<br />Cependant, je vis dans une toute petite ville du Sud de la Vendée depuis un an et le médecin référent que j'ai, ne l'est qu'administrativement car je ne l'ai vu qu'une seule fois et le courant ne passe pas. Trouver un médecin traitant dans ce désert médical n'est pas un vain mot puisque les médecins renommés ne prennent aucun nouveau patient. Bref, tout ceci pour vous décrire la honte que je ressens à parler de ma maladie. Je voudrais donc être certaine de m'adresser à un médecin qui accepterait de me prescrire du baclofène en toute sérénité, sans avoir à redouter un refus dans ma demande. En effet, après avoir longuement visité les sites dédiés à ce médicament, écouté des interventions du docteur Ameisen, je sais que cela n'est pas gagné. Aussi, je vous remercie de m'aider dans la recherche d'un médecin susceptible de pouvoir m'aider. Je suis mobile sur Poitiers, Niort, La Rochelle ou La Roche sur Yon.<br />Merci mille fois de votre réponse.