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28 Mai 2018, 19:56
28 Mai 2018, 19:56
Bonjour,
Après 25 années passées dans un brouillard de plus en plus régulier et tenace, avec les gueules de bois qui vous poursuivent toute la journée et s'enchainent, j'ai découvert le Baclofène il y a environ 7 ans. Je me souviens, quand j'ai découvert d'abord un article sur le net et ensuite ce forum... C'était comme la vision d'une ile, d'une baie au calme alors qu'on est en pleine tempête, et la crainte de ne pas réussir à la rejoindre.
Aujourd'hui, je vais très bien. Je suis libre de boire ou non, suivant mon envie et non plus par addiction.
Au plus fort de mon traitement, j'ai pris 270 mg par jour sans pour autant devoir arrêter de travailler. Les effets secondaires tant décriés par les détracteurs du Baclofène ne sont pas grand chose comparé aux désagréments provoqués par la prise excessive et répétée d'alcool.
Vouloir limiter la posologie de ce médicament à 80 mg / jour, est dans le meilleur des cas, la preuve de l'incompétence en la matière, de ces décideurs qui prouvent par la même occasion qu'ils n'ont rien compris au fonctionnement même du traitement et de sa molécule. On peut également s'interroger sur les enjeux financiers qu'un simple médicament désormais générique, peut mettre en danger au sein de l'industrie pharmacologique.
Aujourd'hui je suis calé sur 150 mg / jour et si l'on devait demain, me limiter à 80 mg prétendument au nom de ma santé, c'est paradoxalement ma santé que l'on mettrait alors en jeu et en danger. Le Baclofène m' a permis de retrouver mon libre arbitre, justement. Le fait de décider de prendre ou non ce traitement relève de ma décision. En revanche, en l'absence de ce traitement à des doses qui varient pour chaque individu, c'est le spectre de la rechute qui apparait.
Les raisons avancées pour interdire ce médicament (ou des prises plus conséquentes, ce qui revient en même) sont grotesques et teintées d'une hypocrisie étincelante. Qui peut prétendre vouloir prendre soin de nombreux malades alcooliques à l'échelle d'un Etat, en leur retirant précisément le traitement qui les a soignés ??? Il semble que le ridicule ne tue pas, l'alcool oui.
Quand bien même un risque réel existerait sur le long terme, il faut être complètement déconnecté de la réalité de l'alcoolisme pour ne pas se rendre compte des méfaits directs et immédiats que cette maladie produit sur le malade et aussi son entourage. Alors quand bien même il existerait un risque réel lié au Baclofène sur le long terme, entre ces deux maux, je sais lequel choisir. Sans Baclofène, je serai d'ailleurs déjà peut être mort dans un accident stupide ou pire encore, vivant mais dans un état de décrépitude physique et mentale avancées...
Aujourd'hui, je vais bien et je suis debout.
François
Après 25 années passées dans un brouillard de plus en plus régulier et tenace, avec les gueules de bois qui vous poursuivent toute la journée et s'enchainent, j'ai découvert le Baclofène il y a environ 7 ans. Je me souviens, quand j'ai découvert d'abord un article sur le net et ensuite ce forum... C'était comme la vision d'une ile, d'une baie au calme alors qu'on est en pleine tempête, et la crainte de ne pas réussir à la rejoindre.
Aujourd'hui, je vais très bien. Je suis libre de boire ou non, suivant mon envie et non plus par addiction.
Au plus fort de mon traitement, j'ai pris 270 mg par jour sans pour autant devoir arrêter de travailler. Les effets secondaires tant décriés par les détracteurs du Baclofène ne sont pas grand chose comparé aux désagréments provoqués par la prise excessive et répétée d'alcool.
Vouloir limiter la posologie de ce médicament à 80 mg / jour, est dans le meilleur des cas, la preuve de l'incompétence en la matière, de ces décideurs qui prouvent par la même occasion qu'ils n'ont rien compris au fonctionnement même du traitement et de sa molécule. On peut également s'interroger sur les enjeux financiers qu'un simple médicament désormais générique, peut mettre en danger au sein de l'industrie pharmacologique.
Aujourd'hui je suis calé sur 150 mg / jour et si l'on devait demain, me limiter à 80 mg prétendument au nom de ma santé, c'est paradoxalement ma santé que l'on mettrait alors en jeu et en danger. Le Baclofène m' a permis de retrouver mon libre arbitre, justement. Le fait de décider de prendre ou non ce traitement relève de ma décision. En revanche, en l'absence de ce traitement à des doses qui varient pour chaque individu, c'est le spectre de la rechute qui apparait.
Les raisons avancées pour interdire ce médicament (ou des prises plus conséquentes, ce qui revient en même) sont grotesques et teintées d'une hypocrisie étincelante. Qui peut prétendre vouloir prendre soin de nombreux malades alcooliques à l'échelle d'un Etat, en leur retirant précisément le traitement qui les a soignés ??? Il semble que le ridicule ne tue pas, l'alcool oui.
Quand bien même un risque réel existerait sur le long terme, il faut être complètement déconnecté de la réalité de l'alcoolisme pour ne pas se rendre compte des méfaits directs et immédiats que cette maladie produit sur le malade et aussi son entourage. Alors quand bien même il existerait un risque réel lié au Baclofène sur le long terme, entre ces deux maux, je sais lequel choisir. Sans Baclofène, je serai d'ailleurs déjà peut être mort dans un accident stupide ou pire encore, vivant mais dans un état de décrépitude physique et mentale avancées...
Aujourd'hui, je vais bien et je suis debout.
François