Qui l'eut cru???
Merci pour tous vos gentils messages, ça fait chaud au coeur !!!
Mon PC a rendu l'âme ou presque, mais en bdouillant (je vous raconterais, c'est coton...) un peu, je peux de nouveau lire le forum et écrire de nouveau post, pourvu que ça dure...
Côté traitement, j'en suis à 150 depuis hier, comme soeur Anne, je ne vois toujours rien venir... à part une floppée d'es toujours aussi ahurissants!
Quand je dis que je ne vois rien venir, ce n'est pas tout à fait vrai : quand, toujours pour les mêmes raisons, je n'ai pas d'alcool à la maison, je le vis beaucoup mieux mais pas au point de ne pas aller en racheter dès que c'est possible ou de snober la bouteille quand elle est là, ce qui est quand même le résultat attendu!
Et je ne suis pas sure du tout que mon médecin accepte de me prescrire plus car je lui ai fait part de la même chose et pour lui la limite du terrain d'action du baclo est atteinte, à savoir, il y a mieux être physique propice au sevrage, reste tout ce qui à trait au comportement et à la motivation et donc à l'addictologie "bonne vieille école" !!!
Et moi de me demander si je ne dois pas réintégrer son giron...mais j'en reparlerai.
Et ces p*** d'es dont certains sont extrémement flippants et personne en face pour les prendre en compte/en charge...

9a en fait des choses à dire et des questions à poser, mais à chaque nuit suffit sa peine

Des bises à tous

Merci pour ton soutien Christine, d'autant plus que tu es la seule...

A part ça, je suis allée voir mon médecin vendredi. Je sais que j'ai de la chance de ne pas avoir du galérer pour trouver un prescripteur contrairement à d'autres, mais c'est bien tout ce qu'il est : un prescripteur!

Il n'est absolument pas partie prenante du protocole, comme je l'ai déjà dit, c'est un addictologue "old-school". Pour lui, hors la cure et l'abstinence, point de salut...Il ne me prescrit le baclo que parce qu'il me sent motivée et que mes trois cures se sont soldées par des échecs. Mais pour ce qui est posologie, répartition dans la journée et gestion des E.S, c'est un peu moyen...

Quand j'ai évoqué le soutien que je trouvais ici, il a doucement rigolé, en gros le site est composé d'alcooliques, gentiment utopistes et dangereusement activistes...c'est tout dire!

Il m'a augmenté mon dosage à ma demande mais si je l'avais écouté je passais de 90 à 120 du jour au lendemain...du coup, je continue à faire à ma sauce, surtout pour gérer les ES! Ca fait deux jours que je suis à 100 je vais y ester encore un jour ou deux puis ainsi de suite et répartis à la "sauce Sylvie" (lol) tout au long de la journée plutôt que matin, midi et soir comme lui me l'a indiqué, ça correspond mieux à mes habitudes de conso.

J'ai voulu avoir de l'Aotal pour palier aux acouphènes mais il a refusé de m'en prescrire, j'espère que je ne vais pas être obligée de me tourner vers Viva pour trouver quelqu'un qui accepte d'augmenter les doses jusqu'à guérison...voili voilou.Bises

^^Christine

Je confirme qu'une fois adulte, on s'en souvient avec le sourire mais sûr le coup...Et sachant que la fin du mois dure tous le mois, je n'ai plus le coeur à présenter ça avec fun! Et puis c'est la période de l'année où on voudrait ne plus d'être pauvre,

Mais bon, show must go on!

Coucou Julie!

Oui, comme tu l'as conclu le dernier est issu de mon second mariage. Quant à ses ainés, seul le plus vieux est au courant, il connait toutes mes errances, le

second va être papa dans quelques mois et ni l'un ni l'autre ne vivent plus proche de chez nous. Ils sont pris dans le tourbillon de leurs jeunes vies d'adultes

et autres choses à penser qu'à leur "petit" frère ou leur "vieille" mère (lol). J'ai toujours mis un point d'honneur à en faire des "hommes" très autonomes, mais

je ne m'inquiète pas, ils me reviendront quand ils se seront posés...ou pas. Mais je refuse d'être un boulet pour mes fils, le plus jeune souffre assez de mon

incapacité à avoir su rebondir ses six dernières années.

On est vendredi, je ne devrais touché mes indemnités que lundi ou mardi et il me reste 6 € en poche pour le nourrir jusque là, tu crois que c'est normal? Moi je

pense qu'il n'a pas besoin d'en savoir plus, ça suffit.

Pendant ce temps là du coup, je dois me passer d'alcool, comme quoi...

Bien que cela soit une piètre consolation, force est de constater qu'on est plusieurs dans la galère des E.S!!!

Bon courage Art Sakkachh car je vois que tu es largement plus touché que moi...

Je confirme l'impression de "barre dans la nuque ou le dos" qui te fait ployer la tête jusqu'au genoux, cela m'arrive plusieurs dans la journée, assorti de période d'endormissement allant de quelques minutes à plus d'une heure dans la même position (quand ce n'est pas la chute de on siège qui me réveille violemment!!)

Une piste quand même pour ton état dépressif, nous sommes plusieurs à l'avoir solutionné avec la prise d'un anti-dépresseur type Séroplex, à priori indiqué chez les sujets alcoolo-dépendants, c'est peut-être quelque chose que tu devrais voir avec ton médecin...

Avec tout mon soutien "virtuel", et je sais aussi ce qu'induit la solitude, Newkat.

Coucou tout le monde!

Bon, j'y vais de ma petite liste...je suis à 90mg depuis 3 semaines et non abstinente...

Au début: - énormes acouphènes, depuis 4 ou 5 jours, ça se calme, ils n'apparaissent plus qu'avec ma dernière prise vers 18h30...

- sensation de nez bouché, "masque" pris comme une crise de sinusite mais sans aucune "production"

Toujours en cours : - sommeil perturbé, je m'endors vers 20h30/21h épuisée, je me réveille vers 23h fraîche comme une rose et que dalle jusqu'a 4h du mat' ou alors je dors jusqu'à 2h et c'est mort pour le reste de la nuit, sachant que je dois être debout à 6h pour m'occuper de mon fils...

- endormissement intempestifs, la suite logique..dans la journée, je m'écroule devant mon PC, aux toilettes, je suis tombée plusieurs fois de mon tabouret pendant ces crises de presque narcolepsie...

- fatigue occulaire (sensation de presbytie accrue)

- vertiges, je me cogne aux murs et aux portes, pire que quand j'étais sévèrement alcoolisée

- prise de poids (4Kg) alors que je ne ne mange presque rien, pas trop d'appétit (plus de craving de sucre héhé)

- douleurs articulaires, le problème était existant et connu mais les douleurs sont de + en + sévères

En gros c'est tout, c'est déjà pas mal, sachant que je franchis un nouveau palier vendredi, je m'attends à de nouvelles sensations fortes

En revanche, si vous aussi vous avez pris du poids, ça m'interesse, j'ai déjà un problème avec ça et je voudrais bien savoir où je vais.

Des bises à tous!

Bonjour Gromlo

Je ne sais pas si tu suis toujours ton fil, mais je voulais te faire part de "mon" ES qui est + ou - en rapport avec le tien...

Je suis sou baclo depuis trois semaines et bien que je subisse un cocktail d'ES des plus désagréables (acouphènes, vertiges et MEGA somnolence entre autres) il y

en a un qui s'est glissé au milieu et qui est des plus surprenant...A l'inverse de toi, j'ai la sensation que ma peau est devenue toute douce, super agréable à

toucher. Que ce soit les mains, les bras, les jambes, bref, j'ai l'impression d'avoir une peau différente.

Voilà, c'est tout, je me sentais un peu ridicule mais je me dis que ça fait peut-être parti du même processus...


Amicalement

Merci Christine, merci à toi d'être encore là pour encourager les autres dans leur démarche, c'est très chouette de ta part! Des bises.

Pour préciser ma pensée Berger...

Dans un monde idéal, prescription et thérapie iraient de pair.

J'ai la conviction, mais je respecte le point de vue des personnes capables de s'en sortir seules, qu'on ne devient pas "dépendant" par hasard...Que ce soit biologique ou psychologique, il ne faut pas écarter le risque de glisser d'une addiction à une autre!

Je l'ai expérimenté ainsi que d'autres autour de moi, en l'occurence de l'alcool au sport pour la personne à laquelle je pense, ça va vous faire sourire, mais cela c'est avéré aussi destructeur socialement, il y a perdu sa femme et son boulot...

Bref, sortir de l'alcool n'est pas tout, enfin, c'est comme ça que je vois les choses.

Des bises à tous

Bonjour!

Je trouve le sujet intéressant aussi... Perso, c'est mon psychiatre addictologue qui me prescrit le baclo. Il ne le fait que très rarement et à la demande des patients uniquement car il est, comme beaucoup, en attente de preuves formelles de l'efficacité.

Lorsque j'ai fait mes cures (3) de désentox, l'entourage et le "décorticage" psy de mon alcoolisme m'a aidée à me cerner, même si ça n'a pas suffit - la preuve - et je continue à avoir besoin du soutien de mon toubib même si on ne peut pas vraiment parler de thérapie...

Une chose est sûre, c'est que je n'en suis pas arrivée là par hasard, en attaquant le baclo, je vise la guérison de mon alcoolisme mais une fois acquise, je ressentirai le besoin d'entamer un vrai travail pour finir de balayer devant ma porte, tourner du mieux que possible la page de ces six dernières années et surtout repartir du bon pied...

Merci, merci, merci à vous tous!


Je fais la belle comme ça - il n'y a rien que je déteste plus que le pathos - mais je n'ai strictement personne
autour de moi, ni ami, ni famille et il n'y a qu'ici que je peux m'ouvrir un peu...rien que de l'écrire, j'ai les yeux qui piquent,
c'est pour vous dire l'état...Voir de parfaits inconnus se préoccuper de moi, ça fat un bail...à part le milieu médical!


Bon du coup, j'ai un peu oublié ce que je voulais écrire, c'est malin!! Franck, merci pour tes conseils et bravo pour ton fil "raconte-moi l'indifférence", c'est tout simplement génial!

Vos questions concernant mon fils...en fait, il me croit guérie, même si il me "flique" toujours un peu, pour se rassurer...Lors de ma dernière cure, son père n'ayant pas jugé bon de l'accueillir, et n'ayant personne d'autres pour ce faire, j'ai été obligée de le placer en foyer et accessoirement de donner notre chien...Il sait que c'est injuste, mais c'est à moi qu'il en a toujours voulu. C'était il y a 2 ans, il en avait 13 et venait de rentrer en 6 ième, je vous laisse imaginer les dégâts.

Il a toujours eu du mal à accepter que ce soit une maladie, bien aider en cela par son père et trop jeune sans doute. J'ai "le dernier verre" à la maison, je suis venue au Baclofène comme ça, toute seule, en cherchant une solution miracle à mon problème. L'alcool m'a pris énormément de choses mais pas ma curiosité "intellectuelle", c'est déjà ça. Mais Malo ne le lira pas, lire c'est un gros mot pour lui! Lol En fait, j'ai trois fils, les deux aînés, 24 et 22 sont lecteurs mais pas lui, j'ai l'impression d'avoir raté tellement de choses avec lui...

Mon premier essai de baclo, c'était il y a environ deux ans, c'est flou...j'en avait parlé à l'addictologue qui me suivait, on a tenté le coup et que dalle! Je connaissait le site mais je n'ai pas souvenir que le forum soit aussi étoffé,en tout cas, je ne me suis pas appuyé dessus comme je le fais aujourd'hui et vu la façon dont mon toubib se "contente" de me le prescrire, je devrais ma guérison tout autant à vous qu'à lui.

Merci pour vos conseils sur la gestion des E.S, je vais me supplémenter en magnésium mais je laisse le reste en suspend dans l'immédiat, ça se stabilise ces derniers temps, j'aviserai avec le prochain palier vendredi...D'autant plus qu'effectivement je prends déjà un AD, des anxio quand le besoin s'en fait sentir, un stabilisateur d'humeur et mon traitement de substitution à l'héroïne...ça me parait déjà hallucinant!

Ca aussi d'ailleurs, j'ai du mal à le justifier devant mon loulou, ma (courte) période de toxicomanie, il n'est pas au courant, mais il ne comprend pas que 6 ans après ma séparation, j'ai toujours besoin d'autant de béquilles chimiques...

Bon, je vais finir par vous faire fuir, je vous embrasse tous.

Bonjour à tous!

Oui Franck, en psychiatrie cette faculté qu'ont les enfants s'appelle la résilience. Mais tous n'en sont pas capables, moi qui ai encore "le nez dedans" je ne peux qu'imaginer mon indifférence (et mon fils enfin rassuré). Donc, très très bonne idée ce fil, encore encore des témoignages !!! Aidez nous à mettre des images sur notre futur ;-)

Bonjour Jean-Michel et bienvenu!

Je ne peux que te parler de moi, mais je te trouve très courageux de vouloir aider ta mère, moi, je culpabilise de faire vivre mon alcoolisme à mon fils...
Je suis un peu plus jeune que ta mère et mon problème avec l'alcool m'a explosé au nez (même si c'était latent) à 40 ans lors de mon divorce. Je viens de commencer le baclofène il y a trois semaines et ce que je peux te dire c'est que j'ai moi aussi fait plusieurs cures, vu de nombreux psy mais que rien n'y a fait, alors je me dis que ça vaut le coup de tenter l'aventure, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour quitter ce monde de souffrances pour soi et pour les autres...

Parallèlement au Baclofène, j'ai des anti-dépresseurs, un stabilisateur d'humeur, un traitement de substitution à l'héroïne et je n'ai rien changé à tout ça, ça me parait indispensable de traiter chaque problème. Je ne suis pas médecin mais je me fais l'écho de l'addictologue qui me suis actuellement.

Je te souhaite beaucoup de courage et de trouver tout le soutien dont tu as besoin.

Bonjour à toutes et tous, vous m'avez manqué!

J'y faisait allusion dans mon post de présentation, ma situation sociale est une vraie galère, le moindre accroc et c'est la sanction...ma banque m'aime beaucoup à ce niveau là...dernier coup du sort: prélèvement impayé donc coupure de la ligne fibre, ce qui signifie plus d'internet mais aussi plus de téléphone ni de télévision...c'était d'un calme à la maison, à part les ronchonnements de mon fils qui ne supportent plus cette vie, le pauvre, je le comprends !!

Enfin, me revoilou!

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, ma consomation est repartie à son rythme normal, il faut même que je me surveille parce que j'aurais même tendance à boire un peu plus : avant je buvais du vin principalement autour du repas, même si pendant l'après-midi, ma consommation d'après le déjeuner et celle d'avant le diner n'était pas très éloignée, là je sirote vraiment mon vin comme du ptit lait...mais j'ai l'impression parfois d'en avoir envie moins tôt ou de lui trouver un sale gout, bref, je nage complètement. Je crois que comme beaucoup, je suis surtout en attente du "ça marche"!!!

D'ailleurs, j'aimerais bien que vous me racontiez par quoi ça se traduit, "devenir indifférent" ça me parle pas. Pour ce qui souffre de craving, encore, je veux bien imaginer l'arrêt de la pulsion mais ce n'est pas mon cas. Tous les matins, je vais faire mes petites course, mon pain etc ET ma bouteille de vin, en général, c'est vers 10/11h et dès rentrée, je l'ouvre et ma conso est partie pour la journée!!!

Quant aux effets pas secondaires du tout, lol, les acouphènes se manifestent surtout en fin de journée maintenant, quand j'ai consommé mes 90mg, sont apparues les douleurs articulaires et musculaires, un vrai bonheur, j'ai l'impression d'être une très vieille choses ;-) mais le pire reste les endormissements intempestifs, en même temps, sachant que mes nuits tournent autour de une à trois heures de sommeil, la journée, je m'écroule littéralement pour des périodes allant de 5 minutes à une demie heure pour me réveiller complètement ahurie mais requinquée jusqu'à la prochaine...mes endroits préférés pour m'écrouler : le clavier du PC (c'est pas confortable du tout) ou les toilettes, je suis déjà tombées deux fois, pire, enfin, non, pareil que si j'étais ivre morte ! Mon fils commencent à me regarder d'un drôle d'oeil...je lui ai dit que c'était les effets secondaires du nouveau médicament qu'il me voyait prendre mais je suis restée vague quant aux indications ... il me voit déjà (d'un très mauvais oeil) prendre un anti-dépresseur, un stabilisateur d'humeur, mon traitement de substitution à l'héroïne (sans savoir ce que c'est)...je ne sais plus quoi lui dire. C'est horrile de vivre dans le mensonge, mais c'est ça le monde d'un alcoolique, et il a suffisamment payé les conséquences de mes erreurs!

Voilà en résumé où j'en suis, sommes toutes, j'ai plutôt bon moral, amis vu ce que je prends à côté, ça serait dommage...

Cela fera trois semaines à 90 mg vendredi (répartis comme Sylvie me l'avait indiqué, j'ai juste avancé les horaires pour que ça me conviennet mieux), vous pensez que c'est bon pour augmenter un peu et combien?

Merci de me lire et parlez moi de vous! Bises.

Merci les filles !

Nouvelle répartition commencée ce matin, mais ô surprise : une demie bouteille de vin consommée hier seuleument !! Et accessoirement panne de clopes faute de sous etc'est passé presque comme une lettre à la poste, et-ce que le baclo influe sur toutes les addictions ??? En revanche, que de problèmes avec les effets secondaires, j'ai l'impression d'être une boule de flipper à force de rebondir sur les murs et les coins de meubles...

D'accord Sylvie, je vais mettre ça en place dès demain matin. Encore merci.
Des pistes pour les acouphènes, en as-tu entendu parler, parce que c'est vraiment le plus gênant?!!

Bonjour Zabou!

Je vais suivre les conseils reçus ici et c'est avec plaisir que je donnerai le nom de mon médecin, si ça peut aider...

En faisant 20+20+20+30 par exemple? La réparttion des prises a son importance?

Merci pour vos réponses déjà!

Mon médecin m'a prescrit trois prise de 30 mg à savoir, matin, midi et soir.

Quant à ma prise d'alcool, elle est "continue", je commence vers 11h et ça se termine le soir au coucher...

Voilà, c'est parti pour moi aussi, j'ai commencé le Baclofène il y a une semaine mais je suis pleine de doutes...
Comme beaucoup, des années d'errance. Trois cures et de tentatives d'arrêt solo et autant de rechutes !!!
Des rivières de larmes et plus une once d'estime de moi, c'est qui moi d'ailleurs? Que suis-je devenue?
J'ai déjà fait une tentative de traitement au baclo, j'étais même arrivée à un dosage important - autour de 250 mg - aucun d'effet secondaire mais aucun effet tout court...Mon adictologue n'y croyait pas non plus mais il me "faisait une fleur" en acceptant de me le prescrire. Peut-être que j'ai baissé les bras trop vite.
Cette fois ci, il commence à changer son fusils d'épaule, il a déjà deux guéries, deux femmes comme moi et alcooliques depuis de longues années, alors je me surprend à espérer de nouveau...
J'en suis à 90 mg/jour et ma conso n'a pas bougé d'un centilitre, je me limite moi-même à une bouteille de vin par jour, j'ai envie de plus mais je ne veux pas retomber aussi bas qu'à une certaine époque, surtout vis à vis de mon fils de 13 ans que j'élève seule et qui me croit guérie, et puis je n'en ai pas les moyens, mon alcoolisme m'a fait tomber si bas que je ne survis qu'avec 600 € par mois d'indemnités journalières.
En revanche cette fois, bonjour les effets secondaires, je panique un peu : des acouphènes horribles, l'impression de faire une crise de sinusite mais sans le nez bouché, c'est très étrange ET dérangeant. Je ne dors plus que quelques heures par nuit, ça, ça ne me dérange pas trop comme je ne travaille pas, ceci étant, je pique carrément du nez dans la journée à certains moments c'est limite de la narcolepsie, je suis tombée deux fois de mon tabouret - sans être alcoolisée - !! Un autre truc carrément étrange, je ne sais pas si cela à un rapport mais je vois que ça parce que je n'ai rien changé à mes habitudes d'hygiène : j'ai la peau toute douce, oui je sais, c'est vraiment bizarre mais quand je me touche les mains, les bras, ma peau à changé...

Je sais qu'il n'y a pas de règles mais si vous pouviez me dire à partir de combien de semaines de traitement je devrais commencer à réagir et comment je vais le ressentir, ça me donnerais du courage. Merci et bon courage aussi à vous!