Bonsoir Lisy,

Même s'il est un peu triste ton message laisse la porte ouverte à beaucoup d'espoir.

Ne t'éloigne pas trop, d'accord, et surtout reviens vite.

Ce chemin que tu (vous) avez pris était le seul bon. Et tu en es convaincu, je le sais.

Dans quelques temps, quand vous reviendrez, nous serons toujours là. C'est bon de le savoir, non ?

Bisous à toi et JM.

Bonsoir Cenicri,

Quelle bombe ?

Ben, moi non plus tes messages ne m'ont pas particulièrement choqué. Nous avons le même statut, que l'on nomme co-dépendant.

Sauf que je n'ai jamais pu, su, ni voulu écrire ce que tu as écrit.

C'est un très beau cri. Du plus profond de ton être. Je l'ai poussé, moi aussi, mais en silence.

Leur souffrance est la nôtre. Mais elle est bien supérieure car ne s'extériorisant pas. Nous ne soupçonnons pas la violence de leur mal. Nous croyons mais sommes incapables de la mesurer.

Si, après, une fois leur indépendance acquise. Lorsque la vie, leur vie (donc la nôtre) la vraie a repris ses droits.

Et c'est sur tu es la bienvenue ici.

Liberté, liberté chérie.

T'embrassons Béatrix.

C'était en Août 2011.

L'un des premiers à nous accueillir.

Dans le sillage de ta réussite, le 04 Octobre, celle de Pascale...

Et quelques semaines après, cette rencontre très émouvante, à l'occasion d'un petit passage du côté de ton pays d'adoption.

Ben, tu vois mon Tof, il y a des choses dans cette nouvelle vie que l'on ne pourra pas oublier : c'est TOUT SIMPLEMENT que grâce à TOI, si, si j'insiste, Pascale est devenue LIBRE.

Et comme la Liberté n'a pas de prix...

(re) BON ANNIVERSAIRE TOF et MERCI

Bonjour Lisy,

"pas d es mais j'ai encore bu 6verres de 10h30 a 13h"

C'est super : pas d'es. C'est pas grave : 6 verres. Pour la posologie, n'ai pas compétence.

Par contre, pour JM ne pas vouloir calquer sa progression sur la tienne. Piano le matin, c'est sur. Casser sa posologie : autant de prises mais réparties. Les es s'estompent si l'on prend son temps. MAIS NE RIEN LACHER.

Soyez raisonnables avec notre colis. Ok...

Bises du Nord.

Bonjour Julie,

Nous avons "livré" à des proches le problème de Pascale. Aucun n'ignorait.

La seule différence résidait dans leur approche : un vice pour faire court.

A l'occasion de sa réussite, et voulant faire partager NOTRE joie, j'ai été vraiment halluciné par le nombre de regards perplexes. De l'ai de dire : qui a bu, boira.

Mais je crois bien que comme moi, Pascalou n'en à rien à cirer.


"Il faudra encore des années pour que l'alcoolisme soit compris comme une maladie, des années. Me vient la relation avec la maladie du sida, cette fustigation; les personnes qui en étaient atteintes étaient des vicieux, des dépravés... "

Cette analogie avec le sida me touche profondément. Tu sais pourquoi. Depuis plus de 15 ans, le traitement existe, et a prouvé son heureuse efficacité. C'est un peu (pas mal) le même combat. Mais que de vies gâchées...

Je réponds pour Pascalou.

Après réussite à 140, Pascale est montée jusqu'à 190. Il est vrai qu'aucun es n'avait entravé sa montée.

Elle est restée à ce niveau durant 6 mois. Et a entamé une descente très sage. Comme elle le sentait.

Après bientôt 15 mois, elle est aujourd'hui à 90.

Aucune réapparition de craving. Il lui arrive de zapper des prises, ce qui m'inquiète beaucoup plus qu'elle... manifestement.

Mais rien. Rien de rien.

Zénitude absolue.

Emma,

Dommage que ça n'ait pas marché pour Yann avec le Baclofène. La voie qu'il a choisi aujourd'hui n'est pas la plus simple. Tu le sais.

Il veut s'en sortir, c'est déjà beaucoup.

Bisoux à toi et ta maman.

Hello Lisy,

4 jours de silence. Fait froid d'accord, mais quand même...

Un petit message ?

Franck a raison.

Et j'ajoute : sourire d'enfer.

Elie recommence l'orthodontie...

Bonjour Emma,

Merci à toi pour ce beau sourire.

Lisy,

Ne vous focalisez pas sur d'éventuels es qui ne sont en aucun cas un passage obligé pour atteindre votre indépendance.

Votre volonté doit être plus forte. Et il existe toujours des solutions (stabilisation...etc...).

Tu l'aurais cru, il y a quelques semaines : balancer ton verre dans l'évier ?? !!

Catherine,

Ta situation (Zéro baclofène) est d'ailleurs clairement exprimée par RdB dans la partie 4/4 des videos du colloque.

Le baclofène selon lui ne doit pas être envisagé comme un traitement à vie.

Et oui, c'est le 3/4 qui m'intéresse.

Pas mal d'éléments intéressants aussi dans l'intervention d'Annie Rapp : entre autres, la notion de nocebo... mais aussil'étude de ses cas dans lequel elle met en évidence que 43% de ses patients ont réussi avec le baclo seul, les 53% restants avec l'aide de psychotropes de psychothérapie, ou les deux.

Tu y crois, et c'est bien là l'essentiel.

Et tu as parfaitement compris qu'en te sauvant toi même, il te sera beaucoup plus facile de l'aider après.

Sois patiente. Je sais, je me répète...

Bonjour Emma,

Je suis Papa comme tu le sais bien, de 2 très beaux, gentils et intelligents garçons.

Si je t'ai répondu qu'un PAPA reste un PAPA, c'est que je me suis bien entendu situé dans le contexte ou ta maman est sortie d'affaire, mais ton père pas du tout.

Tu as connu les 2 malades. Tu en as souffert.

Il est malade, Emma. Toujours malade.

Tu sais bien que dans ce cas, le malade fait souffrir son entourage d'une façon involontaire. Il ne maîtrise pas, n'a pas conscience, ou plutôt à conscience que, mais ne peut pas lutter contre.

Au fond, ils sont malheureux très profondément. Très dur à admettre, mais c'est bien cela.

Tu sais, mes enfants en ont "bavé", tout comme vous. Le terme n'est pas le bon, mais on se comprend. Ma femme n'aurait pas réussi à se sortir de cette maladie, je n'aurai probablement pas tenu le choc. Et nous nous serions très surement séparés.

Je comprends parfaitement tes sentiments à son égard.

Ta maman a bien évidemment besoin de toi en ce moment. Prends en bien soin.

Bisoux.

Bonjour Lisy,

Jusqu'au dernier jour, ma femme a consommé...

Oui, c'est vrai nous nous prenions parfois la tête avec cette consommation "en accordéon".

Laisse faire, ton corps n'a pas encore sa dose. Pis tu sais, 40 c'est pas beaucoup.

Je sais, facile à dire. Mais c'est pourtant vrai.

PATIENCE.

Lisy,

Roh la la, m'enfin que d'impatience !!

27 Novembre 2012, 6:19 :aujourd'hui,on pase a trois ,pas encore vu d'effet,ni d'euphorie avec le baclo,mais je suis confiante

Petit à petit... tu connais la suite...

Mais c'est bien d'être impatiente, de vouloir reconquérir sa liberté. Très bon signe.

Une promenade avec toutou dans le mistral qui balaye la vallée...

Merci SUPERSYLVIE,

Oui mais c'est quand la suite !!

Emma,

Navré de lire ton message que je n'avais pas lu le 19.

Vois tu, le conflit entre eux n'avait probablement pas de solution. Pas utile de se déchirer davantage alors.

Ta maman a donc particulièrement besoin de toi. Te connaissant un peu, ta force l'aidera à conforter sa guérison.

Je ne suis pas sur que ne pas vouloir aider son père soit normal comme tu l'écris.

Je ne connais pas "la situation", et ne veut bien sur pas la connaître.

Mais un PAPA reste un PAPA.

BISOUX

Sylvie,

18 Novembre 2012, 17:47
Bonjour

Il y aura en effet l'intégralité des débats en ligne.
Tout a été filmé
Il faut juste trouver le temps de le faire
Mrcaryl35 le médecin dont tu parles est le Dr De CARVALHO William.



Ben, on attend depuis une semaine...Oui, mais c'est quand !!!!

Salut Amine,

Ca faisait un bail...

Et malgré toute ces difficultés je te sens fort.

Tu écris qu'ils t'ont séquestré. Et tu as peur qu'ils te renient...Si d'aventure tu osais reprendre la liberté à laquelle tu aspires...

Passe outre Amine,

Bonsoir Marielle,

Déjà pas mal de réponses.

Je ne varierai pas le sens des posts de nos amis précédents.

Point de salut sans sortie du déni.

Pour ce qui me concerne, j'utilisais les plages favorables pour amener en douceur ma femme à la discussion.

Long, oui bien sur. Mais tu sais ce que tu veux, ou plutôt ce que tu ne veux plus. Alors, il faut remettre l'ouvrage plus que souvent sur le métier. Mais nous n'avons jamais compté, n'est ce pas ?

Si tes enfants sont assez grands, les impliquer. Les miens avaient conscience du problème. Ne jamais sous estimer leur faculté de perception du non dit, même très jeune. Je suis sur d'avoir bien fait en les impliquant. Rien n'a été caché.

Au fond, il faut un peu adopter la stratégie main de fer dans gant de velours.

Dès que vous aurez réussi cette étape de sortie du déni, de reconnaissance du mot par lui du mot maladie, il ne s'agira que d'une question de temps. Mais nous sommes d'une grand patience aussi...

Pas franchement footeux, mais j'avoue un certain plaisir...

En attendant la réception de nos amis lyonnais le 08 Décembre.

La fête de la lumière à Saint Etienne...

Bonjour Idéfix,

Bien sur que c'est à toi de PROUVER que tu veux t'en sortir.

Il faut que tu acceptes d'admettre cette maladie. Le traitement existe et il est efficace.

Il n'est pas trop tard. Moi aussi j'ai failli prendre la tangente un certain nombre de fois.

Et je ne regrette pas que nous ayons cru dans ce traitement. Cela fait un an et tout est rentré dans l'ordre.

Courage, et VOLONTE.

up ???

Non, non Sylvie, je crois que Baxter est à 75 mg. Mais là n'est pas le problème.

Baxter, on l'a dit et répété des dizaines de fois. Et c'est peut être une question à rajouter dans ton questionnaire : à quelle dose avez vous conforté ?

En relisant, affranchissement à 125 (Mai), 2 mois à ce stade, et on attaque la descente.

Beaucoup au seuil d'indifférence ont conforté à un dosage supérieur et y sont restés, voire y sont encore.

Je ne crois pas qu'il existe une préconisation de durée de stabilisation. Néanmoins, on voit très souvent que 6 mois sont pratiqués avant que d'entamer la descente.

Emotions accumulées, craving irrépressible, c'est reparti nous dis tu.

Logiquement, mais je n'ai aucune autorité à écrire cela, remonter en urgence. Et y rester.

Tu l'as atteinte, tu la retrouveras.

Bonsoir Basilic,

Très content de lire de tes bonnes nouvelles depuis notre rencontre début Juin.

Tu as raison : NE JAMAIS RIEN LACHER.

Bises

Bonjour Reiz,

La lecture de ton fil m'a inspiré ce qui suit :

Le baclofène guérit le craving. C'est tout.

A la lecture de pas mal de fils, je constate souvent qu'au moment de l'affranchissement il y a une forme de transfert sur la clope, le café, etc, etc...

On pourrait considérer cela comme une compensation, peut être plus comme une substitution permettant de gérer les émotions.

La descente, chez certains, ne pose aucun problème. Ceux là ont-ils plus de facultés à ne pas se laisser dépasser par leurs émotions et à les contrôler parfaitement ?

Les accidents de descente ne seraient-ils donc pas dus non tant à une vitesse excessive qu'au fait que le nouvel affranchi se retrouve à nouveau dépassé par l'intensité de la perte de contrôle de ses émotions ?

D'ou la nécessité d'un suivi, d'un accompagnement psy.

A +

Le psy de Pascalou lui a enfin rendu "Le Dernier Verre" que je suis en train de finir.

Hier soir, j'ai donc lu qu'arrivé à 270 mg, OA avait pris conscience de son indifférence lorsqu'il pouvait regarder un verre plein ou des bouteilles sans en éprouver une quelconque envie...

Ton homme "a même un sensation de dégoût rien que de sentir les effluves de ses potes".

Si c'est pas un symptôme ça...

Vous touchez au but.

Et merci Olivier...

http://youtu.be/n3gwyPxS7Yc

Ca c'est chouette...

Bonjour Julie,

Alors et avant de poursuivre je ne prétends en aucune façon que tu sois en situation dépressive. Ceci pour clarifier par rapport au post de Frankolo.

La vie est faite d'émotions qui la rendent + ou - facile influençant ainsi l'humeur et pouvant occasionner des troubles de cette dernière lorsque le sujet est "dépassé" par l'intensité de leur perte de contrôle.

Je ne sais pas si c'est bien compréhensible ?

Ceci dit, je suis entièrement d'accord avec la phrase attribuée en définitive à OA "Lorsque vous êtes guéri par le Baclofène, vous devenez une personne que vous n'avez jamais été".

Et cette situation de liberté retrouvée, de renaissance n'est peut être pas évidente à gérer pour tout un chacun nouvel affranchi. D'ou l'utilité d'un suivi, ou du moins d'une assistance psy.

Bises

Julie,

Il me semble intéressant de lire la retranscription de l'exposé de R de B dans sa totalité (exposé du 26/06/2010 qui se trouve qq part dans le forum).

Il ne précise en aucune façon que cet ES se produit en montée ou en descente, pas plus que dans des dosages particuliers.

Les ES ne sont pas systématiques, c'est d'ailleurs bien leur mise en avant qui préoccupe quasiment (trop) tous les nouveaux traités.

Ceci dit, un prescripteur psy est très certainement plus apte à détecter la survenance d'un début de dépression que n'importe quel généraliste. Mais c'est un autre sujet.

Ce qui m'étonne dans ta réponse, c'est cette phrase "Avec le baclofène, j'ai commencé à me désintéresser de cette passion, aujourd'hui cuisiner est une charge pour moi".

A +

Julie,

Ca faisait bien longtemps... Je viens de retrouver ce que j'avais posté sur un fil initié par Croque, elle aussi absente depuis bien longtemps...

03 Janvier 2012, 14:21
Pour poursuivre, je reprends un passage de l'exposé de R. de Beaurepaire du 26 juin 2010:

"Bref, étant donné que le baclofène produit des hypomanies qui sont des troubles de l'humeur, je pense qu'il ne serait pas étonnant qu'une molécule qui touche à cette chose très curieuse dans le cerveau qui est la régulation de l'humeur, soit responsable de dépressions. Cela dit, c'est le seul véritable effet indésirable que je considère comme grave, en dehors de l'endormissement au volant, car une dépression signifie un risque de suicide."

Dont acte...

A +

Alors oui, effarant cette reculade du prescripteur.

Effarant d'autant plus qu'il n'est pas sans ignorer (?) que ton compagnon se bat aussi dans un autre domaine, le professionnel-familial. Que dans le cas précis, un psy est en mesure de peser l'aspect bénéfice - risque. Et la balance va automatiquement basculer du mauvais côté.

Au prétexte d'es perturbant (troubles érectiles)mais me semble-t-il pas invalidant et en tout cas pas irréversibles (cf. la relative abondante littérature à ce sujet ici même), à l'extrême limite je comprends.

Mais pour basculer sur l'Esperal, dont on sait aussi la brillante inefficacité au même titre que bien d'autres, c'est vraiment à n'y plus rien comprendre. C'est comme si un oncologue arrêtait une chimio pour la remplacer par une phytothérapie.

Alors bien sur je compatis. Plus même, je suis désespéré pour VOUS. Pour ce qui me concerne, je n'aurai jamais laissé Pascale se faire abandonner par son prescripteur au bord du chemin. Quasi arrivé au bout de cette quête en plus...

Tu sais, ma femme non plus n'avait aucune "expérience" des cures ou d'autres traitements. Cela va faire un an, dans qqs jours qu'elle est libérée. Elle a vaincu sans es notoires. J'en conviens.

Et combien d'autres avec des ES d'enfer, sont montés, montés avec leur obstination jusqu'à enfin atteindre ce qu'ils croyaient être l'inaccessible étoile. Ici, les exemples ne manquent pas...

Prévois vite un autre prescripteur.

Bien avec toi,

Vall,

Pour le cas ou tout ce qui précède ne suffirait pas !!! Je te redis que les petites entorses, ou reprises ne sont rien.

Juste une pause dans l'ascension vers la liberté. Il se pourrait qu'il y en ait d'autres. Eh bien, pas de quoi te mortifier. Tu l'as probablement assez fait avant, n'est ce pas ?

Bon sang, regarde derrière toi...et conviens qu'aujourd'hui n'a rien à voir avec hier et avant hier...

Tournez vous RESOLUMENT vers votre DEVENIR.

Maintenant que son nom apparaît en lettre d'or, Célestin va pouvoir changer son stylo rouge parce qu'il fait trop de tâches...

C'est bien, c'est bien.

Vall,

Comme je crois te l'avoir écrit (?), Pascalou a consommé jusqu'au dernier jour. Nous tenions une comptabilité précise des ptits verres de rosé. Avec des hauts et des bas jusqu'au bout.

Il n'aurait servi à rien de faire restriction sur la disponibilité du produit à la maison.

De plus, je n'aurai peut être pas eu, à cette époque, le même rapport de confiance avec elle...

Ne pas savoir s'il n'y a pas eu du pas vu, pas pris, pour le conjoint c'est un peu dur non ?

Alors vaut mieux avoir du produit à disposition, jusqu'au jour ou...

Pour l'anecdote : quelque temps après la réussite de Pascalou, nous avons égorgé le fond de cubi qui croupissait au frigo.

Bises

Cemy,

Au passage sur ton fil, et en lisant la réponse d'André faisant référence au diabète, une petite réflexion me vient :

Ma femme, affranchie (merci pour la terminologie Baxter) depuis bientôt un an, est diabétique depuis sa plus "tendre enfance".

Nous sommes bien d'accord que le diabète est une maladie chronique.

Ben, l'alcoolisme aussi.

Donc, si l'on y réfléchi bien que représente qqs cachets pris à vie pour s'exonérer de cette merde.

M'enfin, ce que j'en dis...

Re Vall,

Il est un fait incontestable, et incontournable, c'est que pour le malade en cours de traitement au baclo, se sentir épaulé par son conjoint IMPLIQUE à fond ne peut qu'être que facteur de réussite.

J'ai souvenir que pendant son ascension, nous faisions "le point" dès mon retour du boulot : conso et posologie.

J'ai aussi souvenir que parfois, à la lecture des conso que Pascale marquait, je me sentais abattu.

Chaque verre gagné était une bataille remportée. Pour remporter finalement cette guerre...

Cent fois sur le métier remettre l'ouvrage.

Mais, cette chienne de maladie n'a absolument aucune chance contre le baclo.

Ben oui, Vallespir, pas d'autre alternative que de composer avec.

Abnégation, pas résignation.

Mais aussi, tu sens bien que la réussite n'est plus si lointaine. Alors, parfois on crise. Faudrait que cela vienne plus vite.

Mais aussi, avant le baclo, qu'y avait-il ?

Hello Julie,

Alors si j'ai bien compris de retour chez Maurice.

J'ai suivi tes pérégrinations au royaume de Belgique. Tout à l'air pour le mieux, et...c'est tant mieux.

La camisole chimique, ben tu le sais bien tu t'en libéreras peu à peu.

Pis le soleil, on va le garder encore quelques semaines. Après tu pourras nous faire baver...

Bises.

Décidément, la lecture de ton fil me rappelle furieusement ce qui s'est passé pour nous il y a juste un an.

La suite, je te le donne en mille : la REUSSITE.

Bonsoir Franckbayern,

Je suis conjoint d'une affranchie. Alors, il n'y a en effet aucune inquiétude particulière à avoir face à une reprise de conso. Ce scénario est classique.

La réussite du traitement n'est en aucun cas prévisible. Au bout de 2 mois de traitement, ou en est ton conjoint (en dosage et répartition)?

Pour ce qui nous concerne, nous tenions un cahier de conso, qui avec la coopération d'un membre éminent de ce forum s'est transformé en graphe que nous complétions chaque jour sur l'ordi. Très éloquent.

Le soir de sa délivrance, ma femme avait consommé (anniversaire de notre cadet). Et puis...

Des reprises de conso pendant sa progression, il y en a eu. Mais au bout de quelques semaines : la LIBERTE. Depuis + de 10 mois...

Tu sais, l'aspect financier au regard de cette LIBERTE est absolument négligeable. Tu le comprendras dans peu de temps.

A ce propos, et c'est quand même notable, tu ne parles pas d'effets secondaires. Si tel est le cas pour ton conjoint, alors n'ayez pas d'autre préoccupation que de gérer les prises comme il se doit.

Le reste se fera comme tu l'écrit "presque naturellement".

Je sais très bien ce qu'il en coûte d'être conjoint d'un malade. Alors, pour ce qui te concerne, contente toi de l'aider comme tu l'as fait jusqu'à ce jour. Ta patience sera récompensée. Crois moi.

Patience...C'est le maître mot. Pour eux, comme pour nous.

Bonjour Baxter,

Je réponds, après l'avoir interviewé avant sa sieste, à la place de Pascalou :

1) Réussite
2) Dose seuil 140, 38 jours. Réussite confortée à 190.
3) 6 mois.
4) 100.
5) 10 quand elle le sent. Pas de doctrine particulière.
6) Oui.
7) Absolument aucun notable.
8) Surement pas atteinte. 100 lui semble bien. Descente en chasse neige, ça c'est sur.
9) Se hâter lentement, ou urgence d'attendre.

Consommation raisonnable et raisonnée. Liberté retrouvée.

Merci Olivier.

Bonsoir,

Croquelavie avait initié un fil dans les discussions diverses, intitulé "Baclofène et AD".

Bonsoir Marie,

"je n'ai pas bu depuis Samedi soir, je n'y pense même pas".

Ben oui, c'est ça l'effet magique de Mr Baclofene.

C'est bien d'avoir atteint le point de non retour non ?

Bises

Bonsoir Marie,

Je réponds au point 5 : Pascale a réussi à 140. Par souci de "flinguer" définitivement la bête, elle a opté pour une montée supplémentaire de 50, soit 190. Ca fait beaucoup, mais elle a conquis son indépendance sans ES majeur, donc...
Depuis, elle est redescendue à 150. Wait and see.
En certaines occasions, elle a testé son indifférence. Elle est effective.
J'avoue être toujours angoissé dans ces situations. Mais, rien ne se passe de plus qu'une consommation strictement raisonnée, et raisonnable. Sans appel du lendemain.

Pour ce qui te concerne, je lis avec plaisir que "pas de craving", même en cas d'excitation !!!
C'est bien.

Par contre, et c'est un avis strictement personnel, ton ps "mais je me force tout de même à boire", m'incite à te recommander de continuer à monter d'un poil. Et d'introduire dans ton raisonnement la notion de volonté de te dire: niet, pas d'alcool, plus BESOIN.

Tu as atteint le point de non retour. Le reste ne dépend que de toi, et bien sur du travail sur toi.

A bientôt.

Alors là, Marie, des nouvelles comme ça j'avoue que cela me fait un TRES grand plaisir.

Beau message d'espoir. Ne rien lâcher. Ne jamais rien lâcher.

Pour ce qui est de la descente, avant tout, comme le suggère Sylvie, il y a une phase pour conforter la guérison.

Pascalou est restée plus de 4 mois à sa dose de réussite + 50...

La descente se fait piano, vraiment piano. Si pas d'ES, ultra piano. Mais bon ce que j'en dis...

Encore un très bel exemple Marie.

Bisous.

Bonsoir Emma,

Ben tu vois, je suis super content pour ton 12/20 in English.

Elie, quant à lui ne dit pas grand chose des épreuves... On verra bien !!!

Bon un gros M.... pour demain.

Embrasse tes parents pour nous.

Peut être Tristan,

Mais pour paraphraser Neil Armstrong "un petit pas de l'Afssaps, un grand pas pour notre cause".

Isago,

Je me permets d'insister sur mon mp du 14/04 dans lequel je te suggérais de changer de prescripteur. Un généraliste, aussi bon soit-il, ne maîtrise pas forcément le psychologique, qui c'est évident, est primordial.

Alors un PSY prescripteur...

Bises

Bonjour Corinne,

Bien sur que c'est dur pour eux. Mais ne crois-tu pas que passer à côté de leurs souffrances trop souvent muettes n'aurait pas compromis une partie de son équilibre.

Beaucoup ici ont vécu la maladie de leurs parents, et l'ont développé après. Très surement à cause du non dit.

J'espère, en ayant impliqués nos garçons, que nous aurons au moins limité ce risque.

Autrement, tout va bien à ton stade de 40 ?

Bises

Quoi ? encore ces maudites cuillères à café ?

Allons Julie, allons...Pas sérieux ça...

Ceci dit effectivement, et encore une fois qu'est ce que quelques comprimés de baclo au regard du bénéfice acquis ?

Franchement, hein ?

Non, non.

Pas de honte à avoir. Tu le sais l'envie s'estompera peu à peu avec la montée de posologie, jusqu'au jour de ton indépendance.

Quant à Robyn, encore lui dire que le traitement de cette maladie sera plus long qu'une simple grippe.

Ils sont tous pareils : exigeants, sans aucune patience. Et pourtant il faut en faire preuve à leur égard.

Pascale a consommé jusqu'au soir de sa réussite.

Sois patiente.

Bises

Des nouvelles ?

Bonsoir Corinne,

Alors demain tu passes à combien ?

Faut p't'être poser la question à ton chérubin ?

A +

Bonjour Julie,

Je crois que ceux que tu appelles les anciens sont soit très logiquement retournés à leur vie. Compréhensible. Mais beaucoup sont encore présents.

J'en ai eu un hier soir, à propos de la "gestion" de la descente de Pascale. Et tout est pour le mieux pour lui.

Notre optique à Pascalou et moi, qui n'est à priori pas celle de Catherine, c'est que le baclo l'accompagnera jusqu'à ce que, et cela arrivera, l'on trouve un traitement moins contraignant.

Je n'ai aucune autorité à écrire ce qui va suivre, mais il me semble que si ton amie stabilisée à 150 subit de nouveau le craving, ben sans aucun doute remonter bien sur. Deux ans de baclo, c'est immense, mais 2 ans de liberté, cela a aussi un prix.

On déjeune à quelle heure demain ?

Bises

Elucubrations,

Tiens ça me rappelle :http://youtu.be/n3z4sTKn-f0

Tu peux pas te rappeler : pantalons pattes d'éph, chemises cintrées avec col plongeant, ceinturons etc...

Bon, c'est toujours d'ac pour le 23/24.

Marseille, ça craint un peu en ce moment, les soufflants sont de sortie...

Mais n'ai pas d'idée particulière. Aix, bah oui, pourquoi pas, j'en garde un souvenir ému(incoporation 79/08 à Salon).

Faut p't'être agrandir la police... et que Mimi enlève enfin ses lunettes de soleil...

Bonjour Corinne,

Pour Robyn, peut être lui faire comprendre qu'il ne s'agit pas là d'une maladie que l'on soigne en 8 jours. Que tu en guériras, sans doute aucun, mais que c'est une maladie chronique. Avec ce que cela entraîne comme contrainte à vie. A moins que d'ici là...

Nos garçons étaient à l'affût. Elie, en particulier, qui suivait les conso de sa maman (Pascale les notait sur un carnet).

Tu verras l'expression de son visage le jour de ton indépendance. INOUBLIABLE.

C'est en quelque sorte un coach. De toute façon, il ne te lâchera pas d'un semelle. Motivation supplémentaire.

Bises