Résultats de la recherche (132 résultats)

aimera
20 Aout 2014, 21:29
Mais où est-elle passée ? Quelqu'un sait-il ce qu'elle devient ?
 
aimera
17 Mai 2014, 19:48
Nanie,

Ce trou béant dont tu parles, il sera en partie comblé par le temps et l'amour que tu consacreras à ton père et tes sœurs, c'est bon de donner et c'est ce que tu fais sur ce forum... Parfois tu seras sûrement débordée et d'autre fois fière de toi, et pour cause... Il te faudra juste trouver les ressources qui te permettront de le faire, mais je vois que tu as mis en place plein de choses pour y arriver.

Amitiés.

Marie
 
aimera
14 Mai 2014, 19:40
Chère Nanie,

à nos âges, beaucoup de gens à qui l'on tient nous quittent, et il faut continuer sans eux.

Mes amitiés.

Marie
 
aimera
16 Avril 2014, 23:38
Je te réponds un peu tard, nanie.

Moi, pour l'AD, je marche sur des œufs : j'en prends depuis de longues années et ne parviens pas à m'en passer. Mon baclodoc me dit que ce pourquoi il agit ne s'arrangera pas avec l'âge.

Ce que je regrette sincèrement, c'est de ne pas avoir eu d'alternative le jour où j'ai commencé, comme le millepertuis (bon également pour le sommeil) ou le 5-htp et tant d'autres choses.

Te sens-tu vraiment en dépression (pas envie de te lever le matin) ? tout te semble-t-il insurmontable ? peur de l'avenir ?

Tu t'en étais drôlement bien sortie avec les acides aminés, non ?

J'ai trouvé cet article intéressant pour qui se pose la question de AD ou pas AD :
http://guerir-l-angoisse-et-la...antidepresseur/

En plus, pour la libido, l'AD, ça n'aide pas, au contraire...

Où peut-être ne sera-ce que ponctuel pour toi et qu'effectivement ça te donnera un coup de fouet ?

Bref, comme tu vois, je ne suis pas pour, expérience oblige.

Tiens -moi au courant de ta décision.

Je t'embrasse

Marie
 
aimera
15 Avril 2014, 23:15
Un AD pour la descente ???

Je suis surprise !
 
aimera
15 Avril 2014, 18:56
Oh Nanie, que je comprends ce que tu veux dire !

Anesthésiant ? ça te parle ?

C'est comme ça que je le ressentais : j'étais anesthésiée, alors certes, pas de grandes souffrances morales, plus de réel affolement, pas de larmes de chagrin... mais de joie non plus.

A-NES-THE-SIEE.

Plus de crise de rire non plus, purée que ça manquait çà : RIRE ! Il aurait fallu me pincer peut-être.

Drôle de ressenti pour quelqu'un qu'un rien émouvait avant, tant d'un point de vue positif que négatif, la larme à l’œil pour un beau geste, le cœur gros à voir la souffrance, un pouffement de rire pour pas grand chose, l'émerveillement pour des toutes petites choses aussi. Et aussi ce constat merveilleux dans l'intimité, que 20 ans après, j'ai toujours cette flamme pour mon mari, cette envie de vieillir avec lui et pas un autre, cette conviction que c'est le bon. J'en étais venue à me dire : lui ou un autre, peu importe ! Tout ça m'a horriblement manqué. On a besoin d'émotions positives : ça rend vivant. A ce stade là je me sentais une coquille vide, un robot, un poids mort.

Drôle d'effet que de s'observer du dehors, de comparer ses réactions à celles qu'on aurait eues avant, car curieuse, je m'amusais à çà : comment j'aurais réagi avant ? Ce qui explique peut-être la drôle de tête que pouvait faire mon entourage à certaines de mes réactions...

Heureusement, ça aussi ça rentre dans l'ordre mais c'est peut-être ce qui revient le plus lentement.

J'en suis aujourd'hui à 50 mg/jour. Quelques pulsions, supportables, contrôlables... si j'ai envie de les contrôler car je m'accorde des petits "lâcher prise" qui je sais ne me feront plus aller dans le mur. Je re-ris ! Je re-vis ! mais pas assez fort encore à mon goût !

Oh oui, Nanie, je comprends que tu aies envie de baisser, me concernant, je l'ai fait au début de 20 d'un coup (peur de devenir folle) puis de 10 en 10 mois par mois.

Pressée de savoir comment tu va t'y mettre, mais je ne crains rien.

Bise Nanie.
 
aimera
23 Mars 2014, 22:24
Coucou Nanie, comment vas-tu ?

Merci pour l'info "zone interdite", j'ai pu la visionner ce soir en replay, ça valait le coup d'être vu. On a tellement envie qu'elles y arrivent ces supers nanas...

Par contre, j'ai encore un train de retard : qu'y a-t-il eu sur la 2 que j'aurais encore loupé ?

Et pardon... c'est quoi Nanie IRL ?

Un peu larguée la Marie, hein ?

Bise à toi
 
aimera
18 Mars 2014, 18:56
Coucou Nanie,

Zut, je l'ai ratée, est-elle en replay ?

Bise
 
aimera
11 Mars 2014, 10:12
BINGO Marie12, je ne connaissais pas ton fil, c'est bien dommage.

Ton analyse est très juste et beaucoup (dont moi) doivent s'y reconnaître.

Effectivement, sans tout le camouflage de la bouffe (ou alcool, ou autre), c'est une mise à nu qui oblige à affronter, à regarder en face son mal être une fois pour toutes. Et là, soit on s'accroche, soit on renonce car la douleur est immense.

Comme toi, j'ai fait un burn out terrible au boulot (que j'ai perdu) après une très lente mais sûre baisse de mon estime de moi. Et c'est arrivé après une série d'évènements douloureux vécus les uns après les autres, la tête dans le guidon. Puis le calme est revenu, avec de la place pour penser et faire (malgré soi) un bilan. Donc, après des années de "surpression" où il a fallu faire face, dépression.

J'ai lu le post de Didi qui dit qu'à une période, un jour ça allait le lendemain non, j'en suis à peu près là. Le fait qu'elle dise qu'elle est arrivée aujourd'hui à aller bien tous les jours me redonne un gros espoir.

J'ai déjà ressenti cette dépression comme un "mal nécessaire", un "passage obligé", comme tu dis : pour que le phénix renaisse de ses cendres (je ne sais plus qui d'autre avait utilisé cette expression).

Il y a intérêt à se faire aider et à être bien entouré pour affronter ça...

Merci de ton témoignage.

Marie
 
aimera
06 Mars 2014, 15:43
Oh que je vous comprends...

Moi aussi, le gel des émotions m'a fait très peur et je ne suis pas encore totalement rassurée mais je vois que celles qui ont le plus de recul on enfin recouvré toutes leurs émotions ou presque...

Moi aussi, je pensais que retrouver un corps acceptable, m'aiderait dans l'intimité. Certes, il n'y a plus cette retenue, cette gêne, ce qui est déjà énorme mais il me tarde de retrouver mon appétit d'antan, ce truc qui prend au corps rien qu'en pensée... Didi, si tu as retrouvé tout ça, ça donne un gros espoir.

Sacré baclo !
 
aimera
11 Février 2014, 17:20
Bonjour,

Je rebondis sur l'émission de sophie davant : il y a déja eu il y a pas si longtemps (puisque j'étais déjà sous baclo), il y avait des alcooliques sur le plateau, j'ai vu leur calvaire et n'ai pas pu m'empêcher d'aller sur le forum de france 2 dire un mot sur le baclo pour ceux qui galèrent toujours... Mon message devait être publié après validation de la rédaction... Je ne l'ai jamais vu apparaître sur le forum et encore moins de réponse... Qu'en dites-vous ?
 
aimera
07 Février 2014, 22:40
C'est vrai, après 47 ans avec moi, je commence à m'être familière !!!

J'espère effectivement que ça va en rassurer, même si je ne suis pas arrivée au nirvana, je crois que je suis sur la bonne voie...

bises et haut les cœurs !
 
aimera
07 Février 2014, 16:41
Sissi, Maincoon, Nanie,

Si je suis aussi tatillonne, c'est que j'ai travaillé 8 ans avec des médecins... il y en a des très bien... et il y a les autres, que le serment d’Hippocrate n'encombre pas le moins du monde, et souvent ceux-là ont comme tu dis Sissi un égo surdimensionné : ils savent et donc n'ont rien à apprendre !

Sinon, Maincoon, moi, ça évolue tout doucement mais dans le bon sens. Je ne suis plus qu'à 70 mg de baclofène, dont j'ai modifié les horaires de prises pour les concentrer le soir et ça fonctionne, je croise les doigts. J'ai quand même perdu plus de 10 kilos depuis juin, sans régime et ça c'est super nouveau ! Si je descends aussi vite, c'est à cause des ES, je sais me concernant que c'est le baclo qui m'a plongé dans la nuit totale et plus je diminue, mieux je relève la tête. Et mon baclodoc est OK avec mes changements qu'il trouve bienvenus. Mon rythme de croisière depuis octobre, c'est - 10 mg chaque début de mois.

Je suis toujours à 60 mg de Prozac et pas question de diminuer pendant l'hiver m'a dit mon baclodoc !

Je me réveille assez tôt le matin (vers les 5 h) mais je prends un bouquin et je finis par me rendormir. Je fais 40 minutes de piscine le dimanche, pas envie de courir par ce temps et je peux emmener mon ptit loup avec moi.

Question boulot, toujours rien, le dernier était un boulot alimentaire qui m'a bien esquintée, il faut que je trouve quelque chose où je m'épanouisse, je ne supporte plus l'idée de faire pour faire, il faut que ça ait du sens, je réfléchis, j'imagine des pistes, mais rien de concret. Heureusement, il y a toujours autant de bricolage chez moi. Je me dis que je fais beaucoup d'économies en artisans. Demain je vais chercher avec mon homme des meubles chinés que je vais restaurer, ça aussi ça va donner du boulot. J'aimerais créer mon emploi... mais ça ne s'improvise pas.

Sinon, sur le plan relationnel, je me dégèle un peu mais timidement, en dehors de quelques relations privilégiées, je ne cours pas après le contact. Je m'ennuie rarement seule, je dois peut-être admettre que je suis une solitaire. J'aime beaucoup le tête à tête, au delà de trois, je m'éteins !... mais ça, ça a toujours été, le baclo n'a qu'amplifié, comme beaucoup d'autres choses. Mais n'est-ce pas aussi légitime d'aimer être seule quand on a élevé 3 garçons (tous très exigeants à leur manière) en bossant, et avec un mari aussi très présent ? Besoin de temps à soi, tout simplement.

Côté bouffe, je ressemblerais plutôt à Didi, ce que j'aime quand j'en ai envie, avec une règle d'or : un vrai repas à midi. En fin de journée, c'est plutôt une soupe maison, du chocolat noir avec des amendes, quelques pruneaux, des galettes soufflées, sauf si l'on reçoit, je mange comme tout le monde. Nos repas du soir sont tout décousus et ce à cause de mon dernier fils qui s'est décrété végétarien à 3 ans. Les repas étaient tellement tendus, j'étais tellement obsédée par le peu qu'il mangeait que c'était infernal pour tout le monde (et pourtant j'y tenais à ces repas en famille tous ensemble). Donc, le soir, c'est un peu self.

Aussi, je vais toujours voir ma kinésiologue qui me rebooste bien. On règle plein de choses avec elle, des vieux démons qu'on enferme dans des boites et qu'on va archiver au fin fond de notre petite cervelle une fois pour toutes ! Au fait à ce sujet Nanie, vois-tu toujours la tienne ? Te fait-elle du bien ?

Voilà, je ne me sens pas au summum, mais je sens que je progresse sûrement et que mes peurs s'étiolent.

Bon courage les filles.
 
aimera
07 Février 2014, 9:53
Je suis bien d'accord, la petite rondelette ne l'est pas par hasard, mais chez elle, c'est d'autant plus délicat qu'elle est jeune et que se retrouver dans l'état où j'ai pu être (ou comme maincoon), et ce en pleine crise d'adolescence, je trouve ça carrément dangereux, donc à prendre avec des pincettes et avec un suivi très sérieux (d'où l'obligation de réflexion, demande d'implication) et que la responsabilité du médecin soit engagée aussi. Tous ne sont pas sérieux, l'obligation de formation au Baclofène pour TCA devrait pouvoir limiter les dégâts quand-même.

Ma peur, c'est que ce médoc (tout sauf anodin) soit un jour prescrit n'importe comment, à tort aussi comme une pilule pour maigrir... Le raccourci peut aller vite, surtout chez un public jeune. Si c'est miraculeux, on fonce... encore faut-il savoir à quoi s'attendre car la facture peut être lourde...

C'est l'avis de quelqu'un qui revient de loin et qui a cru ne jamais revenir...
 
aimera
06 Février 2014, 14:41
Bonjour à toutes et tous,

Quand je vois la détresse de certaines, je me mets à espérer que le baclofène soit enfin reconnu pour les TCA, car il est efficace, c'est indéniable.

En revanche, il est tout sauf anodin et il faudrait instaurer un protocole pour chaque patient, que les baclodocs sachent bien de quoi ils parlent, qu'ils mettent en garde contre les risques, contre ce risque en particulier de toucher le fond.

Comme pour l'IVG, il faudrait des consultations médicales obligatoires avec un délai de réflexion entre les 2.
À la première, le médecin procèderait à un examen clinique, il lui fournirait un questionnaire (médico-psycho-social) à compléter pour la 2nde consultation qui serait plus un examen psychosocial avec comme support le questionnaire complété par la patiente. Lors de cet examen psychosocial, il s'assurerait que la patiente a bien pris conscience des risques, et qu'elle est suffisamment entourée pour y parvenir, s'assurer aussi qu'elle accepte le cas échéant d'avoir un arrêt maladie, donc une perte de revenu, qu'elle n'est pas dans une période critique (boulot, famille, couple, enfants à élever) qui risquerait d'être contre productive pour le traitement. L'encourager à attendre le bon moment pour mettre toutes les chances de son côté. Selon le profil, diriger la patiente vers une consultation psy d'accompagnement au traitement....


Pendant le traitement, instauration d'un carnet de route avec force détails.



Toutes ces précautions aussi contre les abus, le risque que n'importe quelle gamine rondelette souhaite se traiter, vérifier qu'elle a les épaules... et aussi contre les médecins négligents qui pourraient prescrire le baclo à la légère...


On n'en est pas là...
 
aimera
06 Février 2014, 11:13
Estelle,

Quand je te lis, je me revois il y a quelques mois en arrière.

A ce stade, on est totalement hermétique aux conseils (même bien intentionnés) : sortir, prendre soin de soi, pire : faire un effort... (inentendable). Ces conseils m'ont beaucoup agacée quand on me les a donnés et que j'étais au plus mal, c'était stérile.

A ce stade, on souhaite juste sortir la tête de l'eau, j'ai le sentiment que quand on prend le baclo, au contraire qu'il faut accepter de totalement lâcher prise, accepter d'aller au fond (passage obligé selon mon ressenti) pour une fois le fond perçu, donner un grand coup pour remonter, parfois lentement, mais sûrement.

Ne culpabilise pas d'être dans l'état où tu es aujourd'hui, tu n'en es absolument pas responsable, c'est la vie et ton souhait de sortir de cette maladie qui t'ont mis dans cet état, et tu as eu raison, et s'il fallait absolument en passer par là ?

Tu te reproches de n'avoir pas trouvé de comportements de remplacement. Tu n'en es pas là et tes ressources en ce moment sont à zéro, pas étonnant que tu n'y parviennes pas !

Moi aussi, j'ai fait un sacré vide autour de mois depuis ce traitement, je ne supportais de voir que les intimes... ceux qui savaient. Faire semblant devant les autres, faire bonne figure m'étant devenu impossible. En plus, tu as raison : on ne se sent ni avenant ni intéressant, trop centrés sur notre état. Sachons alors nous contenter de "ceux qui savent" sans mettre la charrue avant les bœufs et vouloir créer du lien avec les autres quand on est soi-même tout décousu.

L'envie viendra avec la remontée de la pente et on retrouvera les meilleurs de ceux qu'on croyait avoir perdus...

Ne te mets pas la pression, respire juste comme tu peux, tu fais de ton mieux et ta remise en question est tout à ton honneur.

Courage.

Marie
 
aimera
12 Janvier 2014, 19:44
Oui, merci Nanie ; et le Dr Gache a raison : il faudrait effectivement prévenir de ce risque de rechute fréquent, ce serait sûrement vécu moins dramatiquement...

bise
 
aimera
08 Janvier 2014, 22:08
Non, finalement, je ne pense pas que ce soit utile : je l'ai suggéré dans le commentaire.
Merci
 
aimera
08 Janvier 2014, 14:46
Ah, pas vu, dommage, je ne pense pas pouvoir revenir sur mon enquête...
 
aimera
08 Janvier 2014, 11:54
Ouais, je la trouve très complète cette enquête, dommage que dans les ES l'anxiété n'apparaisse pas dans la liste...

bises
 
aimera
08 Janvier 2014, 0:00
Etes-vous inscrit(e)s sur le site "baclofene.org" ?

Moi oui et j'ai reçu un mail de leur part dont voici le contenu, ce serait intéressant que vous participiez à l'enquête (le lien y est).


"Les effets indésirables du baclofène sont une préoccupation de tous. Des personnes qui prennent ce traitement.
Des médecins qui se forment via le RESAB (Réseau Addictions Baclofène), n'hésitez pas à inciter vos médecins à rejoindre ce réseau.
Ainsi que de l'ANSM dans le cadre de la RTU à venir.

Ils sont encore assez peu connus, nous avons donc décidé de lancer une enquête sur ce sujet.

Quels sont-ils ?
Peut on les contrer ?
Comment les personnes sous traitement les ressentent elles ?

Pour cela nous avons besoin des réponses de tous ceux qui ont pris ce médicament.
Si c'est votre cas, merci de prendre quelques minutes de votre temps pour remplir le questionnaire en ligne à cette adresse : http://www.baclofene.org/enquete-effets-indesirables-baclofene.

Ce questionnaire est anonyme, aucune donnée permettant l'identification de quiconque ne sera divulguée.

Par avance, nous vous en remercions, alcoolo-dépendants ou souffrant d'autres addictions, en cours de traitement, en échec ou « guéris », vos réponses nous intéressent.

Association BACLOFENE

Site de l'association - Notre page FaceBook - Forum BACLOFENE

Si vous ne souhaitez plus recevoir de mails de notre part, merci de nous le signaler : desabo@baclofene.org "

A diffuser +++ (je doute qu'un grand nombre suive mon fil).
Marie

 
aimera
03 Janvier 2014, 20:23
Meilleurs voeux à tous et toutes ! Et surtout plein de guérisons, hein !

J'ai lu un article qui m'interpelle et me rappelle quelque choses... Voici son lien :

-20140103]http://www.lepoint.fr/editos-d...inale]-20140103

Bises
 
aimera
30 Décembre 2013, 20:24
Merci Sylvie,

Ça n'est donc pas pour moi car même si mon (autrefois excellent) sommeil est un peu perturbé depuis le baclo, j'arrive à dormir suffisamment car je ne me sens pas fatiguée.

Sissi, je suis allée sur le fil de Didi, où j'ai eu la surprise de lire qu'elle avait abandonné la miansérine pour le Prozac ?! pas surprise qu'elle ait encore des angoisses alors... En tout cas, son fil super, elle décortique beaucoup son parcours, c'est très instructif. Vu mes ES à 140, jamais je n'aurais pu aller comme elle jusqu'à 360 ! Chapeau bas !
 
aimera
29 Décembre 2013, 21:24
Je vais voir sur le fil de Didi mais je suis plus que réticente car la miansérine fait grossir (mon baclodoc y avait pensé mais ne trouvait pas que c'était une bonne idée pour moi...
 
aimera
28 Décembre 2013, 19:26
Ce qui m'interpelle, c'est que Prozac, je le prenais depuis plusieurs années au long cours à 20 mg par jour, j'avais augmenté à 40 une année environ avant de prendre le Baclo, puis descendu à 30 pour la prise du baclo... et c'est mon baclodoc qui m'a assuré que c'était cette baisse qui avait déclenché toutes ces angoisses et cet état dépressif, donc il m'a fait remonter à 50 mg un premier temps et depuis décembre à 60 ! Mais pas de baisse des angoisses en vue, voire le contraire ! La différence notable, c'est que je ne suis plus prostrée comme au plus fort du baclo. Mais les angoisses et les peurs sont toujours bel et bien là.

Il me semble, par observation des différents fils que si le baclo est pris isolément du prozac, ça roule, le prozac en dehors du baclo, ça roule aussi mais les deux ensemble, c'est la cata ! Ils ont quelque choses d'incompatible.

Faten, perso, je suis très tentée de baisser le prozac mais mon baclodoc me fait très peur en m'affirmant que c'est la baisse du prozac qui est à l'origine de cet état chez moi. Tu as ressenti du mieux combien de temps après la baisse, Faten ?

Estelle, pour ta question sur le fait que baclo décuple les angoisses, je suis tentée de dire oui... Me concernant, ine chose est sûre : je n'ai jamais connu de telles angoisses avant le baclofène, à en être paralysée. ça c'est mon expérience que mon baclodoc ne veut pas admettre me contrant avec des arguments scientifiques... que je ne saurais contester mais quand même !

Je ne le revois que fin janvier... Il faudra patienter

Bon dimanche à toutes
 
aimera
27 Décembre 2013, 23:36
ah la la, pas facile comme climat familial, j'imagine.

Je confirme : les fêtes sont très anxiogènes pour beaucoup de gens... Pour mon cas, mes deux grands fils sont en pleine recherche d'identité (20 et 26 ans), à plus forte raison parce qu'ils sont de double culture... tout un poème, surtout aux fêtes à consonance religieuse... J'imaginais la mixité sous un autre angle. Mes idéaux en prennent plein la gueule depuis quelques années. Que de désillusions.

Tu dis avoir moins d'angoisses depuis l'arrêt du Prozac, en es-tu sûre ? Où les angoisses sont-elles d'une autre nature que pendant Prozac ? Je demande des précisions car j'ai aussi très envie d'arrêter mais j'ai très peur... justement des angoisses...

En tout cas, tu sembles être sur la bonne voie côté boulimie. Reste peut-être quelques derniers petits ajustements pour être sûre... et un peu moins d'angoisses.

Les fêtes passées, je pense qu'on y verra plus clair et que la tension sera moins forte.

Bonne continuation.

marie
 
aimera
15 Décembre 2013, 20:33
Bonsoir Estelle
et merci d'avoir parlé de ta consultation psy.

Tu arrêtes donc tout bonnement le Prozac ? à combien étais-tu ? Depuis quand as-tu arrêté ? tu ne le fais pas progressivement ? Là je suis très surprise...
Peux-tu m'en dire plus ?

En tout cas, ravie pour ton moral !

Bise
 
aimera
14 Décembre 2013, 0:23
Bonsoir Franck,

J'ai eu envie de passer par chez toi, toi qui t'intéresses à nous les TCA.

J'ai eu plaisir à lire ton cheminement.

Bravo.

Marie
 
aimera
13 Décembre 2013, 19:08
J'ai répondu à ton MP !

Bise
 
aimera
13 Décembre 2013, 14:40
a la réflexion, je crois bien que ça diminue légèrement effectivement, mais c'est pas flagrant...

Bon WE
 
aimera
13 Décembre 2013, 10:12
Hello Nanie,

"Ressens tu une différence Aimera à ta descente ???"

De quelle différence parles tu Nanie ?

Bise
 
aimera
11 Décembre 2013, 23:05
OK, merci Sissi pour ton avis, tu envisages une descentes à quel rythme alors ?
je file de ce pas voir le fil de Franck.

Bise
 
aimera
11 Décembre 2013, 20:07
Bonjour à tous, je crois venu le moment de faire un petit bilan...

Je dois dire qu'il est mitigé, le positif est que l'effet baclo joue bien son rôle anti addiction, même si j'ai baissé puisque je suis maintenant à 90 mg/jour à raison de 40 mg à 13 h et 50 mg à 17:30. Depuis mes dernières nouvelles, j'ai baissé de 20 mg un jour, d'un coup par peur que les effets secondaires reviennent car je me sentais moins sereine, donc, gros flip. Je n'ai pas demandé l'avis de mon baclodoc, je lui ai juste annoncé à mon dernier rendez-vous. Au prochain RDV, il faudra que je lui annonce avoir encore diminué de 10, il y a une quinzaine de jours, toujours sentant mes angoisses revenir.

Ceci dit, pas comparable avec la période 140 mg. Mes facultés sont toujours là bien que légèrement ralenties. Mes nuits ne sont pas terribles, je me réveille à peu près systématiquement vers 3 h du matin avec bcp de mal à me rendormir et beaucoup de ruminations. C'est ça, je rumine énormément, je suis inquiète de tout mais je gère encore à peu près. Je ne suis pas paralysée comme j'ai pu l'être à 140. J'arrive à gérer mon quotidien sans mal... mais sans joie, c'est bien ce qui m'ennuie : pas d'élan vital, pas d'envie, une libido en berne, une indifférence à beaucoup de choses, pas envie de communiquer, d'avoir de rapports sociaux, sauf avec ceux qui connaissent mon problème, donc vie sociale très limitée.

Bon, c'est vrai qu'il y a l'effet "FÊTES DE FIN D’ANNÉE" que je redoute toujours plus ou moins et là je suis pressée d'être à 2014 et que tout ça soit fini...

J'ai lu chez je ne sais plus chez qui qu'elle baissait de 10 mg tous les 10 jours, j'en déduis que mes baisses ne sont pas si rapprochées que ça, sauf aux yeux de mon baclodoc qui aurait voulu que je baisse de 10 mg tous les 3 mois à peu près. J'étais OK quand les ES avaient quasiment disparu, mais là qu'ils ressurgissent, je baisse selon mon ressenti et pour l'instant, pas de crise insurmontable, pourvu que ça dure...

Du coup, je me demande : si mon élan vital revient comme avant, avec ces envies, cet émerveillement, cet appétit de la vie, l'appétit tout court ne reviendra-t-il pas lui aussi ?

Je reviens sur le problème Prozac/baclo, il faudrait chacune de notre côté creuser auprès de nos médecins et leur faire admettre qu'il y a quelque chose à creuser de ce côté là, qu'ils admettent que notre avis n'a rien de "scientifique" mais que notre ressenti a bel et bien son importance, quoi qu'ils en disent. Si cette démarche pouvait servir à celles sous Prozac souhaitant se mettre au baclo, ça pourrait peut-être se préparer pour ne pas tomber dans cet état d'apathie.

Quant à Estelle, je ne suis pas du tout calée en posologie mais beaucoup ont eu d'agréables surprises et ont même trouvé leur seuil en baissant ? Plutôt que tout arrêter... avec un douloureux sentiment d'échec au bout du compte et beaucoup de souffrance pour rien, non ?

bises

Marie
 
aimera
11 Décembre 2013, 18:22
Hello biche,

Que deviens-tu, ou en es tu avec le baclo ?

Joyeuses fêtes à toi.

Marie
 
aimera
11 Décembre 2013, 18:12
Hello Nanie,

Au sujet de la clope, idem : j'étais à 3/4 clopes par jour depuis 15 ans et je suis maintenant à une quinzaine, pas cool...

J'ai tenté la vapoteuse, en même temps que mon mari qui lui est un vrai fumeur, il a tenu 3 mois et vu que j'étais au plus mal (avec le baclo) à cette période, on s'est remis lamentablement à la clope tous les deux, vraiment dommage...

Bise à toi Nanie
 
aimera
11 Décembre 2013, 11:20
Estelle, faten, Sylvie, Sissi, Nanie,

Effectivement, le Prozac n'est peut-être pas bon pour tout le monde mais il m'avait très bien convenu jusque là et à dose modérée.
Je ne sais plus, Faten, Estelle si vous en preniez avant le baclo et l'effet qu'il avait sur vous. S'il vous convenait avant, je serais tenter d'en déduire que le prozac + baclo est un mélange à surveiller de très près...

La miansérine, j'ai entendu mon Baclodoc l'évoquer mais l'éliminant aussitôt à cause de la prise de poids. Et effectivement, c'est inenvisageable !

Avec mon baclodoc, on envisage de changer pour un autre AD, en diminuant progressivement le prozac en parallèle, sachant que selon lui c'est assez délicat vu la lenteur d'action du Prozac...

J'ai le sentiment qu'on touche du doigt quelque chose d'important, en parlez vous (à vos baclodocs) des similitudes de nos cas ? A vos psys ? Comment analysent-ils ça ?

Que de questions !

Bonne journée à toutes et à très bientôt.

Marie
 
aimera
10 Décembre 2013, 22:43
Estelle, Faten,

Je me sens moi aussi très concernée : je suis sous Prozac 60 mg (je n'ai jamais été aussi haut) et j'ai eu les mêmes symptomes que vous.

Je crois qu'il y a un vrai problème entre le baclofène et le prozac (ou d'autres isrs ?).

Je n'ai jamais eu à augmenter à un tel point, pour un effet moindre.

J'en ai parlé à mon baclodoc avec qui on se querelle à chacune de nos rencontres à ce sujet. Lui me soutient que le baclo n'est pas dépressogène et je lui soutiens le contraire en lui amenant des preuves (certains de vos témoignages, et je lui parle de mon cas précis et l'état dans lequel j'étais à mon plus gros dosage de baclo, un état jamais vécu auparavant avec perte réelle de beaucoup de mes facultés mentales). Mais bien que très à l'écoute, très scrupuleux (nos RDV durent minimum 3 h à chaque fois), il reste sourd à mes arguments, pour lui, au contraire, le baclo règle ces problèmes d'angoisses (et je crois effectivement que c'est le cas pour beaucoup, ne serait-ce qu'OA qui en témoigne dans son livre). Mais moi, des angoisses, je n'en ai jamais eu de telles de ma vie ! Pour lui, c'était ma baisse de 10 mg de Prozac qui était en cause (j'étais descendue alors de 40 mg à 30 mg) au début de ma prise de baclo par peur d'interférences. C'est peut-être en partie vrai mais je reste persuadée qu'il n'y a pas que ça. Quand je vous lis, j'en suis convaincue. Il y a un gros problème.

Dès que j'aurai un moment, je viendrai plus précisément parler de mon état présent sur mon fil.

Courage les filles, prenez soin de vous dans la mesure du possible.

Marie
 
aimera
30 Novembre 2013, 11:29
Bonjour Nanie,

Je vois que ça roule pour toi, tu maitrises à fond, tu sais te prendre en charge. Bravo.

Je me posais la question : comment ton mari voit-il maintenant ton combat ? Il était plutôt septique au début si mes souvenirs sont bons ? Quelle conclusions tire-t-il maintenant ? En parlez-vous ? Est-il toujours un peu sur ses gardes malgré tout ? Quelles conséquences cette victoire a-t-elle eu sur votre couple ? N'es-tu pas passée toi aussi par un manque d'envie à un certain stade du traitement, tout est-il rentré dans l'ordre ? En parles-tu dans ton livre ?

Tu dois me trouver bien intrusive mais je trouve intéressant le vécu de ceux qui nous entourent, bien qu'ils ne nous disent pas tout...

Tu n'est bien sûr pas obligée de me répondre ou par MP si tu préfères.

Je t'embrasse fort Nanie.

Marie
 
aimera
04 Novembre 2013, 16:46
Pense, Estelle pour tenir, que tout ce mal être va disparaître, tôt ou tard, tu vas retrouver toutes tes facultés, ta capacité à prendre des décisions, ton optimisme, tes envies, tout ça va revenir et ton AD va aussi t'y aider. Si c'est Prozac, il est assez long à réagir (3 semaines en moyenne), serre encore un peu des fesses et ça va aller mieux. Courage Estelle. Gros becs.
 
aimera
30 Octobre 2013, 11:42
Bonjour les filles,

Swity, il semblerait que ta crainte du trop de sérotonine amène ce qui est appelé le "syndrome sérotinergique" ? En fait, ce que j'aimerais à terme, c'est de remplacer la fluoxétine par le 5-htp, donc en tentant en parallèle une baisse de fluoxétine à la prise de 5-htp. Mais je ne vais pas me lancer là dedans toute seule, je vais en parler à mon baclodoc, il va encore lever les yeux au ciel... Quelle marque prenais-tu ? Les écarts de prix sont énormes, se valent-t-ils tous ?

Faten, où en es-tu, tu restes à ton dosage, sans augmentation ?

Sissi, as-tu connu une période similaire, de flottement, ce que j'appelle "convalescence" où je sens qu'un problème est réglé mais une fois ce problème réglé, plein de choses sont à mettre en ordre, et j'avoue que je ne sais pas trop par où commencer et si c'est le moment de commencer ou s'il faut que je n'exige pas trop de moi pendant cette convalescence, que j'attende en quelque sorte d'en sortir pour voir plus clair ? Ne suis-je pas encore une fois trop pressée ?

Maincoon, tu vois, je ne suis pas encore au bout de mes peines, il me reste encore du chemin à parcourir mais après ce champ de ruines, rien d'étonnant... disons que je me débarrasse encore des dernières cendres et que je ne sais pas encore trop comment me reconstruire sans ce poison la bouffe qui occupait tant mes pensées et mes journées.

Dordine, désolée mais tes raisonnements m'échappent !

Bonne journée à toutes et plein de courage.

Marie
 
aimera
28 Octobre 2013, 20:19
C'est un petit bilan que tu veux Estelle, c'est ça ? Agrhh ! Ça m'oblige à m'observer et j'en n'ai pas forcément envie... mais c'est un mal nécessaire.

Alors, dans l'ordre :

- Oui, toujours le Prozac à 50 mg (je ne joue plus aux apprentis sorciers depuis ma baisse qui, conjuguée à la prise de Baclo m'a fait plonger très profond... car je m'étais dit que le Prozac allait faire barrage au Baclo, j'étais alors à 40 et j'ai baissé à 30, fausse bonne idée !)

- Plus de 5-htp depuis ma dernière (et unique) prise. Mais je pense m'y remettre. Je ressens comme un petit manque d'élan que je n'aime pas. Il faut dire que je n'ai pas retrouvé de travail et je n'ai pas de piste sérieuse. J'ai l'habitude des contrats précaires, je savoure au début (ça me permet de faire du bricolage chez moi -et y a du boulot) et au bout de 2/3 mois, ça commence à m'obséder, besoin de m'accomplir ailleurs que chez moi. Cela fait 10 ans que je vais de CDD en missions intérim, ça me convenait très bien au début mais là, j'aimerais me trouver quelque chose de stable mais où je me sente bien. Donc, oui, je pense que je vais me commander du 5-htp pour me redonner un petit coup de fouet.

- Donc, disons que le ciel est mitigé, parfois un peu nuageux mais rien de comparable au ciel de plomb que j'ai pu connaître. Ma situation fait que.

- Concernant ma prise de Baclo, toujours à 120 mg en deux prises, ça se passe pas mal, parfois des petites envies mais rien de terrible. Je me suis remise à courir, avec une surprise très agréable : j'ai pu courir mes 30 minutes sans peiner et sans courbature le lendemain, incroyable. Je me suis dit que ce brave corps que j'ai tant maltraité pendant des décennies n'est vraiment pas rancunier.

- Question poids, j'en suis maintenant à 7 kilos en moins depuis juin... sans régime... J'aimerais que ça aille plus vite mais j'ai quelques réserves à précipiter les choses, un peu peur de retomber dans ce cercle vicieux : perte de poids spectaculaire puis reprise... aussi spectaculaire, même si Monsieur Baclo est là maintenant. Toujours un peu peur de mes vieux démons. Qi va piano va sano, qi va sano va lontano. On se surprend des fois !

Donc, ça va plutôt pas mal mais je ne suis pas au summum non plus. Peut mieux faire.

Quand à mes réactions aux "merdes" de la vie, eh bien j'ai du mal à faire front, j'aurais plutôt tendance à faire l'autruche, donc pas très courageuse, mais je ne me jette plus sur la bouffe.

Mon état me fait penser à une sorte de convalescence, c'est ça, je suis en convalescence.

Merci Estelle de m'avoir obligée à faire un point !

Plein de bisous et plein de courage à toi.

Marie
 
aimera
25 Octobre 2013, 15:04
Sissi,

C'est sur, on a aucun poids médiatique et je ne me sens pas assez convaincante (légitime ?) pour aller crier ma colère !

Swity,

Tu dois avoir la chance d'être dans une grande ville (ou près de). Moi, j'habite dans le trou du c** de la France, c'est un désert médical, alors nos problèmes de dépendances, tu vois ce que je veux dire... Il n'y a pas d'oreille attentive, à part chez quelques pratiquants de médecines alternatives vers qui je me tourne de plus en plus...

Dordine,

Je n'ai pas compris pourquoi tu cites un de mes anciens posts, comme fréquemment sur d'autres fils d'ailleurs ? J'aimerais bien comprendre.
 
aimera
25 Octobre 2013, 11:11
Moi aussi Maincoon, je pense à toi régulièrement et j'attends impatiemment une évolution positive chez toi, Eulalie, Darkangel, Lamala que je suis aussi.
Je vois comme vous en bavez et je m'impatiente moi aussi pour vous.
Je vois les jours passer et je me dis, là, ça devrait commencer à le faire, ça va le faire, c'est une question de jours.
Je n'interviens pas car je ne sais plus quoi dire sauf, ne lachez pas, patientez encore, continuez à vous observer et à venir chercher les conseils des anciennes.
J'arrive tous les jours sur vos fils pleine d’appréhension et d'espoir aussi.
Vous n'imaginez pas, puisque je suis passée par là moi aussi, comme toutes vos descriptions me rappellent mon vécu d'il n'y a pas si longtemps. Je serre des dents à vous lire.
Cette maladie est vraiment un enfer que celui qui n'en est pas atteint est à mille lieues d'imaginer.
Quand cette maladie sera-t-elle reconnue comme pathologie grave, digne d'intérêt et de compassion et pour laquelle seront mis en place de vrais protocoles de guérison ?
Quand pourra-t-on la vivre sans toute cette culpabilité qui l'accompagne ? légitimement comme un cancer ou une autre maladie reconnue ? Pour pouvoir la prendre à bras le corps, sans devoir mener tout de front à côté comme si ça n'était pas une vraie maladie. Les cancéreux sont en arrêt maladie, peuvent être hospitalisés si nécessaire, ont des aides parfois au quotidien, des soins quotidiens par une infirmière, une écoute psy...
C'est comme si être malade par un TROP de bouffe ou de boissons, ou d'autres substances était indécent, comme si puisque cette pathologie est due aux EXCES, il fallait payer ces excès, en baver, faire tout un chemin de croix seul contre tous.
Comme si ces manques qui nous ont amenés à ces addictions, on en était responsables...
Je suis en colère, amère.
 
aimera
16 Octobre 2013, 12:09
Bonjour Pipa,

Je suis surprise de la vitesse à laquelle vous descendez !

J'ai descendu de 10 mg début septembre, et ma prochaine baisse de 10 mg devrait se faire vers janvier 2014, selon mon baclodoc... Il souhaite que ça se fasse très doucement (histoire aussi que d'autres gestes aient le temps de prendre le pas sur les mauvais).
Vu que les ES ont largement diminué, je préfère y aller tout doux, 10 mg tous les 3 jours, ça me parait incroyables, moi en gros, c'est 10 mg tous les 3 mois !!!

Qu'en pensez-vous ?
 
aimera
12 Octobre 2013, 17:40
Yeeeessssss !!!
 
aimera
08 Octobre 2013, 19:34
OUiiiii Nanie !

Ouf, pour toi d'abord et puis pour nous toutes, je crois qu'on est plusieurs à avoir eu chaud...

Je t'embrasse et bonne continuation !

Marie
 
aimera
29 Septembre 2013, 18:50
Merde Nanie,

J'imagine ton état, ton désarroi après autant de temps sans crise.

Mais tout ça n'enlève pas ces 75 jours d’accalmie, tu ne les as pas rêvés ces 75 jours. Il s'est donc passé quelque chose d'énorme. Il faut sans doute un réajustement, un petit réglage de rien du tout. Si la guerre n'a pas été totalement gagnée, il y a eu de sacrées victoires sur cette satanée maladie encore plus retorse que ce qu'on peut imaginer.

Pour tout dire, moi aussi, j'ai eu quelques changements face à la nourriture ces derniers temps, avec des simili-crises, alors j'ai changé mes prises en gardant le même dosage, je ne suis plus qu'à 2 prises quotidiennes, j'étais donc depuis 10 jours à 6 cps à 11 h et 7 à 17 h et ça a remis les choses en place au niveau des crises mais bien entendu, des ES sont revenus (j'ai le sentiment d'avoir les oreilles bouchées et je repique du nez)
J'ai vu mon baclodoc ce vendredi et on a décidé de baisser de 10 mg. Je suis donc à 120 depuis hier, soit 6 à 11 h et 6 à 17 h.

Et toi, depuis le retour de ces crises, tu n'as pas eu envie de déplacer des cps, de tenter un changement ?

Je suis de tout coeur avec toi et me concernant, je reste prudente : je me dis que le gros du travail est fait mais que tout n'est pas gagné...

Courage Nanie, je t'embrasse fort.

marie
 
aimera
20 Septembre 2013, 15:33
Petite darkangel, quand on te lit, on a envie de te serrer dans les bras.
Apparemment, tu cumules les addictions, ça fait beaucoup à combattre tout ça, mais tu tiens le bon bout puisque tu as trouvé le baclo, je le dis avec conviction.
Mais ça n'ira malheureusement pas aussi vite que tu le souhaites, je n'ai jamais vu ma patience mise à aussi rude épreuve... mais pas pour rien. C'est une leçon pour l'impatiente que j'ai toujours été.
Tu t'es inscrite le 10 juin, donc ta prise de baclo doit être très récente, tu n'es pour l'instant qu'à 90 mg/jour, il va falloir t'accrocher (facile à dire mais a-t-on le choix ?) mais la victoire sur tes addictions arrivera, j'en suis convaincue, peut-être les unes après les autres, peut-être toutes ensemble... Et une fois bien imprégnée, la sérénité finira par revenir, tu supporteras mieux ton traitement.

Ne te mets pas davantage en difficultés : si tu es en CDI, je pense que tu devrais te faire arrêter le temps de vivre le pire du baclo, histoire de ne pas te discréditer au boulot. C'est ce que j'aurais fait si j'avais pu mais j'étais en contrat précaire et on ne m'a tout simplement pas renouvelé pour dernier contrat... Tu devrais pouvoir le faire sans culpabiliser, au même titre que pour toute autre maladie grave. C'est pas rien ce qu'on vit quand même, merde ! Alors pas de mauvaise conscience. Ton doc ne serait pas d'accord ? Tu lui as parlé de ton état ? de ta peur de perdre ton boulot ? Tu t'imposes une pression immense et c'est insupportable dans cet état, inhumain. En plus, tu n'as apparemment que toi à t'occuper, alors cocoone-toi le temps de passer le pire, et tu sentiras bientôt tes envies et tes forces revenir, sans te mettre la pression, ce dont on n'a sûrement pas besoin dans cette période.

Courage darkangel,
bien à toi.
Marie
 
aimera
10 Septembre 2013, 10:17
Pour répondre à ta question, oui, si je ressentais une baisse de moral, je reprendrais du 5-htp, celui qui semble m'avoir fait du bien.

Mais voici mon avis concernant les acides aminés et que j'ai posté en MP en réponse à une question :

"C'est difficile de comparer une expérience à une autre tant pour le baclo que pour les acides aminés puisque nous n'avons pas toutes les mêmes manques dans notre organisme, donc prudence selon moi.

ME concernant, je n'ai pas ressenti de mieux grâce au GABA, mais ça a fait beaucoup de bien à Swity apparemment, à mon avis du fait qu'elle ne prenait pas de baclo et donc qu'elle avait un manque à ce niveau que le baclo ne comblait pas.

La tyrosine a fait aussi beaucoup de bien à certaines, comme Nanie, mais à moi, pas d'effet remarquable.

ME concernant toujours, je pense que c'est le 5-HTP qui m'a fait de l'effet. Je l'ai arrêté et si mon bien être persiste, dois-je en conclure que mon manque de 5-HTP a été comblé ? Une chose est sûre, si j'ai une baisse de moral dans les jours qui suivent, je le reprends.

As-tu lu "Libérez-vous des fringales" de Julia Ross ? C'est un livre que préconisait Swity au début de son fil et qui est à mon sens très utile pour repérer les manques en acides aminés. Au début de ce livre, tu as une série de tests qui selon tes symptômes suggère les acides aminés dont tu sembles avoir besoin."

Je vois que tu es en train de vivre le pire, je le sens, tes propos me rappellent de très mauvais souvenirs et je souhaite pour toi que tu puisses rapidement les ranger dans la case "souvenirs" toi aussi.

Bises
Marie
 
aimera
09 Septembre 2013, 9:25
Bonjour Estelle,

Chapeau bas à toi pour partir faire tes démarches à vélo, même sous le soleil, j'en aurais été incapable il y a 2 semaines !

Concernant les acides aminés, les derniers que j'ai pris étaient le 5-htp, à raison de 3 x 100 mg/jour. J'ai terminé hier et j'attends de voir. C'est vrai que mon mieux-être coïncide avec cette prise de 5-htp. Mais il y a aussi la kinésiologue qui me fait du bien certainement. Difficile de savoir. Essaie plusieurs trucs, histoire de mettre toutes les chances de ton côté. J'ai aussi pris du Gaba, sans résultat probant pendant ma prise. De la tyrosine pendant tout l'été (en plus ça donne un joli teint hâlé).

La, je ne prends plus que le baclo et la fluoxétine que je prends depuis des années. Elle aussi j'ai bien l'intention de m'en passer un jour, si possible, mais tout ça très lentement. Ah, je prends aussi de la spironolactone (ALDACTONE) les derniers 15 jours de mon cycle, ça m'a bien aidée lorsque j'étais tout gonflée. Je ne suis plus sûre d'en avoir besoin, à voir ça aussi...

Concernant des changements sur ta prise, je ne me sens pas du tout apte à te conseiller. Mais c'est ce qui a marché sur moi, le recyblage, ça a été presque magique. Après moult tâtonnements, tu vas trouver ta solution. Et dans tous les cas, les ES s'estompent avec le temps, ça c'est sûr.

L'impatiente que j'étais a pris une bonne leçon !

Bise

P.S. : Je viendrai vous informer si des changements remarquables se faisaient ressentir depuis l'arrêt des acides aminés.
 
aimera
08 Septembre 2013, 23:02
Vraiment, je suis heureuse si ça te redonne du courage.

Je ne sais pas si c'est "le grand bonheur" comme tu dis, mais c'est très bon, peut-être surtout après avoir vécu ce calvaire, je n'y croyais plus...

J'ajoute que depuis mi juin, j'ai perdu 6 kilos, sans régime bien entendu mais mon alimentation a sacrément changé, mes goûts aussi. J'ai de nouveau de petites "envies", sans que je puisse les considérer comme des pulsions puisque ça n'est plus irrépressible, mais à y réfléchir, ça fait parti du lot de toutes mes envies qui reviennent. La différence, c'est que je n'en suis plus esclave : si j'ai une envie, je gère, je satisfais cette envie, sans excès, et la vie reprend son cours. Pas de mal être après. Pas de culpabilité.

Une autre différence de taille me concernant : bien qu'il me reste 10 bons kilos à perdre, je ne maudis plus mon petit ventre, mes rondeurs, je les regarde avec indulgence et je remercie mon corps d'être ce qu'il est après tant de maltraitance et pour le remercier, je me remets à courir la semaine prochaine, mais tranquilou, hein, rien ne presse, doucement mais sûrement mes kilos vont s'en aller à leur rythme, sans forcing.

Tu est sur ta dernière ligne droite, Estelle. Tu vas y arriver, même si c'est un long tunnel, tu en verras le bout, j'y crois ferme !

Je t'embrasse et t'envoie plein de courage.

Marie
 
aimera
08 Septembre 2013, 21:28
Maincoon, Lamala,

Les filles, tout ce que vous décrivez, je l'ai vécu très douloureusement. Je suis passée par tout ça, ce fut horrible, j'ai eu la peur de ma vie, le sentiment que j'étais foutue... que rien ne serait plus comme avant quand j'étais vivante : des coups de blues, des petites joies, des grands moments de bonheur, des jours avec et des jours sans, la vie quoi !

Je me dois de vous dire que tout ça revient, cela ne fait qu'une dizaine de jours que je reprends VRAIMENT vie, que l'ENVIE m'est revenue (l'envie de mon homme aussi), que je m'émerveille de nouveau de tout et de rien, ça m'a tellement manqué. JE REVIS et ce, toujours avec la même dose de BACLOFENE dans l'organisme puisque je n'ai pas encore baissé ma dose quotidienne.

Je suis à nouveau pleine d'énergie, je me réveille ravie qu'une nouvelle journée arrive (voyez mon fil et ce que je vivais au réveil).

Pleine de projets. Je me sens apte aujourd'hui à rechercher un nouveau travail (j'ai perdu le précédent et c'est tant mieux). Je me suis remise à bricoler dans ma maison que je retrouve belle et tout ce qu'il y a à y faire, j'en jubile d'avance ! Il y a peu, tout cela me pesait, m'effrayait, me lever était la mer à boire et je n'avais envie que de retourner me cacher sous ma couette, le seul endroit vivable pour moi à cette période qui a duré de mars à mi-août, six mois qui m'ont paru une éternité.

TOUT revient, le calvaire de la boulimie en moins...

Haut les cœurs !

Marie
 
aimera
11 Aout 2013, 15:25
Merci les filles !

Nanie, faire ce témoignage m'a obligée à regarder en arrière, à faire un bilan de cette aventure (qui n'est pas terminée), à analyser mon vécu, chose que je n'avais pas forcément envie de faire mais je suis heureuse de l'avoir fait. Je suis heureuse d'avoir apporté ma petite contribution à faire avancer le "Schmilblick". Ceci dit, je me rends compte que j'aurais pu te demander avant de poster mon témoignage sur le forum, car quelque part, il t'appartenait, je ne l'aurais sans doute pas fait si tu ne me l'avais pas demandé... Alors oui, sur ce coup là j'ai été un peu cavalière, mais j'étais tellement contente d'avoir pu formuler mon ressenti et d'avoir la possibilité de partager.

Sissi, touchée aussi que tu aies aimé mon témoignage et bien sûr, toujours dans un but d'intérêt commun, tu peux évidemment t'en servir pour ton blog ! Je n'oublie pas non plus que tu as été mon premier contact sur le forum et que tu m'as donné le premier élan.

Maincoon, effectivement je me livre dans ce témoignage, plus envie de fard, de toute façon, le baclo nous met totalement à nu, après il reste du boulot c'est sûr. Mais je crois que ce passage est la condition sinequanone pour un changement de cette ampleur dans nos vies. Discrètement, je suis ton fil et je vois que tu en baves aussi, j'espère que mon expérience t'aura éclairée et qu'elle te donne espoir. Ça a été horrible, mais j'ai vraiment le sentiment me concernant que le pire est passé mais j'ai eu vraiment très peur moi aussi... Tu es sur la bonne voie Estelle, patience !

Je vous embrasse fort les filles

Marie
 
aimera
10 Aout 2013, 18:31
Coucou nanie,

Question : A quelle dose prends-tu la tyrosine, et à quel moment ?

Parce que moi, je ne sens pas vraiment de différence depuis que j'en prends...
 
aimera
10 Aout 2013, 10:14
1) Réussite ou échec ? Réussite

2) A quelle quantité de baclofène étiez-vous ? 140 mg/jour

3) Au bout de combien de temps de traitement ? 8 semaines

4) Comment cette quantité est-elle répartie sur la journée ? 50 à 12 h ; 50 à 16:30 ; 30 à 20:30 = 130

5) Quelle(s) étai(en)t votre (vos) heure(s) de compulsion ? au plus fort de ma boulimie, toute la journée, en permanence à chaque fois que c'était possible, en temps "ordinaire" : à partir de 18 h le soir

6) Votre quantité de baclofène à ce jour ? 130 mg (j'ai supprimé la prise de 1 le matin)

7) ES (effets secondaires):
F : acouphènes, somnolences +++, grosse déprime, grosses pertes de mémoire avec manque de mots, difficultés de compréhension, anxiété ++, peurs irraisonnées de tout (conduire, me lever, incapacité à prendre des décisions, incapacité de raisonner...), perte d'estime de soi, désintérêt pour tout, œdème... J'ai souvent pensé "ça y est, je suis foutue"... J'y ai perdu mon boulot...
Maintenant, tout s'est grandement atténué, mes réveils ne sont plus invivables, je retrouve une pensée cohérente... mais j'ai eu très très peur !

8) A l'occasion de votre traitement, avez-vous diminué un autre traitement :
J'étais sous Fluoxétine (Prozac) au long cours à 40 mg/jour, il a été augmenté à 50 mg, J'ai ajouté à mon traitement des acides aminés (Gaba, Tyrosine, 5-htp et vitamines B).

9) Avez vous en complément suivi une thérapie psy ? Si oui, laquelle ?
Bien avant le ttt Baclofène, j'ai fait différentes thérapies cognitives et comportementales, du yoga ; au cours du traitement, j'ai vu une kinésiologue qui m'a "remonté les énergies" et avec qui j'ai beaucoup pu parler.

10) quelle était la fréquence de vos compulsions ?
Quotidiennes, entre deux régimes... et au travail, j'y pensais en permanence "qu'est-ce que je vais m'envoyer en arrivant à la maison..."

11) De quelles natures étaient elles ? (plutôt sucre, salé, gras, ou peu importe) ?
Mes gouts allaient complètement vers le sucré, je vidais forcément un paquet, tablette, gâteau commencé, j'adorais aussi) le pain + beurre salé + banane (j'aime toujours mais à la différence que ça peut me faire un repas)

12) Etiez vous boulimique ?
Oui, boulimique hyperphage, non vomisseuse, d'où mes gros problèmes de poids...

Merci à vous tous qui faites vivre le forum, une pensée toute particulière à Olivier Ameisen, merci à mon baclodoc, merci à vous les filles TCA et que votre réussite suive la mienne, vous le valez largement !

Marie
 
aimera
10 Aout 2013, 0:00
Bonsoir à toutes et tous, http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_kiss.gifhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_kiss.gifhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_kiss.gif

Je vous fais profiter de mon témoignage pour Nanie, qui résume mon "vécu baclo" :

Merci à toutes et tous pour votre soutien (je ne pars pas mais je reste pour l'instant en observation) et bonne lecture qui j'espère vous sera utile bien qu'avec ce sacré Baclo, un vécu ne ressemble pas à un autre...


"Mon parcours ressemble à celui de la plupart des boulimiques-hyperphages : après des décennies de régimes de toutes sortes, qui ont bien sûr marché sur le coup (mais chacun sait que le poids revient très rapidement), et les résultats étaient de plus en plus longs à venir lors de mes derniers régimes, mon corps habitué aux privations intempestives faisant de la résistance, le pauvre !
J’ai lors de je ne sais plus quelle émission télévisée entendu parler du Baclofène qui était, disait-on une molécule prometteuses… J’ai voulu en savoir plus en allant sur internet où j’ai pu lire que le baclofène était « le médicament des dépendances »… Là, ça devenait très intéressant car je me considère depuis longtemps comme une « droguée du sucre ». J’ai repéré depuis des années que je n’avais aucun pouvoir sur mes crises lorsqu’elles arrivaient, que j'en étais plus moi-même à ces occasions et que ma volonté n’avait aucun pouvoir sur elles (alors que j’ai pu faire preuve à maintes occasions dans ma vie de beaucoup de volonté et de courage). Là, c’était clair, c’était d’un autre ordre.
J’ai donc tapé dans le moteur de recherche ces deux mots :« baclofene-boulimie ». J’ai eu la chance de tomber sur le site d’Irène qui témoigne de la réussite du traitement sur ses troubles du comportement alimentaire, je me retrouve complètement dans ses dires quand elle décrit son trouble : c’est moi dans ce même enfer de la bouffe à outrance. Elle évoquait sur son site le site www.baclofene.com, je m’y suis rendue, à la rubrique TCA et je me suis rendu compte que je n’étais pas un cas à part, bien d’autres personnes vivaient cet enfer de la dépendance à la bouffe. Mon sentiment d’appartenance aux « addicts » s’est aussi confirmé lorsque je suis allée lire les expériences des alcooliques,cocaïnomanes, héroïnomanes, adeptes du shit, et tant d’autres addictions. Il était clair que nous avions le même problème : la dépendance, peu importait le produit !
J’ai donc créé mon fil sur le forum des TCA et l’aventure a commencé. On m’a rapidement trouvé un prescripteur de Baclofène et j’ai débuté mon traitement le 30 mars, à raison de 10 mg par jour fractionnés en 2 prises puis augmentation de 5 mg par jour sur une semaine, en ajoutant chaque jour une nouvelle prise.
En parallèle,j’ai lu le livre d’Olivier Ameisen, merveilleux témoignage, personnage exceptionnel, de grande envergure et pourtant si peu sûr de lui… J’ai aussi lu celui de Beaurepaire qui est une source non négligeable de conseils sur la prise du baclo.
Au 19èmejour, j’en suis à 60 mg/jour. Ce jour où j’apprends que je suis grand-mère, c’est un choc, un choc merveilleux et inquiétant, mon fils n’étant pas vraiment stable dans sa vie. J’ai eu pour habitude à chaque choc dans ma vie de me « venger » sur la nourriture et là… perte d’appétit. Je mangeote, je n’ai pas vraiment faim… Je ne sais pas si je dois attribuer cet état à cette nouvelle ou au Baclofène car jusque là, aucun effet ne s’était manifesté. J’en parle à mon « Baclodoc » qui trouve la chose intéressante mais on constate avec le temps que les crises reviennent, bien qu’elles soient moins irrépressibles et moins nombreuses (car j’en étais à cette époque à une crise dès le lever où j’enfournais tout ce qui me tombait sous la main). Je continue donc la montée avec de plus de plus de difficultés : je suis de plus en plus somnolente, je m’endors devant mon PC au travail après déjeuner, je n’arrive plus à garder les yeux ouverts ; je suis en "manque de mots". Je commence à sentir en parallèle une baisse de moral, je perds petit à petit confiance en moi, je doute, de tout de rien, je ne me sens plus à la hauteur, je me fais peur, je commence à craindre de perdre mon poste si je continue sur cette voie. Au travail j’arrive de moins en moins à prendre des initiatives, je ne me sens plus en capacité de réfléchir.Chez moi, idem, chaque tâche élémentaire comme faire le dîner ou me préparer,préparer mon fils, devient très compliquée, je perds mes repaires, le moral chute vertigineusement, ma confiance en moi est à zéro. J’en suis à 140 mg/jour. Pour tenter d’atténuer ces effets secondaires, j’ai changé ma répartition, passant de 4 prises à 6 prises, dans le but de m’imprégner, je ne cible donc plus. Je suis au quotidien dans une espèce de brouillard, je perds pied. Je reste à 6 prises, soit 140 mg quotidien pendant 18 jours, jusqu’à mon nouveau rendez-vous avec mon baclodoc. J’en suis à mon 57ème jour de traitement.
Mon baclodoc me conseille de recibler. Ce que je fais dès le lendemain, toujours à 140 mg/jour.
Et là, le miracle arrive : je n’ai plus de crise. C’est instantané. Je reste donc à 140, les jours passent, il arrive 2 soirs où je refais une crise pain nutella. Puis plus rien. Je peine à me réjouir, je n’y crois pas, vu l’état de mon moral, croyant que ce « non appétit » est dû à ma déprime. J’avais auparavant parlé de cet état à mon baclodoc qui m’a conseillé d’augmenter le Prozac, j’étais alors à 40 mg/jour de Fluoxétine, je passe à 50 mg. J’en suis alors à ne plus avoir envie de me lever, la vie dans son ensemble m’effraie, le matin en ouvrant les yeux, j’ai le sentiment que je ne finirai pas la journée. J’ai constaté en visitant le forum que certaines personnes vivaient cet état d’anéantissement alors que la majorité (heureusement) bénéficiait d’un effet contraire avec ré-assurance, disparition des angoisses, regain d’estime de soi. C’est pas de bol ! Avec le recul, je pense que j’étais déjà en baisse de moral avant le traitement et que le Baclofène a précipité la chute. Il semblerait en effet, après lecture de plusieurs fils, que le Baclofène agisse comme révélateur d’un état latent, comme amplificateur.
Depuis, mon moral a timidement remonté, je n’ai plus ces angoisses du matin. Les journées sont difficiles, j’ai du mal à avoir « envie », je manque de ressort mais les choses vont en s’arrangeant. Je ne sais pas et sans doute ne saurai jamais si c’est grâce à l’augmentation du Prozac ou grâce à ma prise de Tyrosine, Gaba, 5-htp, ou encore grâce à l’aide de ma kinésiologue que j’ai remonté la pente. Peut-être est-ce un tout. Toujours est-il que j’ai perdu mon boulot, ne me sentant pas apte à relever un challenge que l’on me proposait. Après réflexion, ce boulot n’était pas pour moi et une fois de plus le Baclo a été un révélateur.
Je retrouve petit à petit mes facultés d’avant Baclo, de réflexion, d’action, d’organisation,etc. J’ai eu chaud.
De mon initiative j’ai décidé de baisser le baclo, en passant à 130 mg/jour, c'est-à-dire en supprimant l’un des 2 comprimés que je prends le matin. RAS. Je l’ai avoué à mon Baclodoc qui m’a conseillé de rester à ce dosage jusqu’à septembre, ce que je fais.
Question poids,malgré ce changement total d’alimentation (éliminant quasiment tout sucre ajouté) car mes goûts ont changé et je vais plus volontiers vers le salé, vers des repas sains, mon poids a longtemps stagné. J’ai tout de même perdu 5 kilos, c’est un début, sans régime. Je ne me sens pas apte pour l’instant à me lancer dans un ultime régime. Je récupère doucement de cet état dans lequel m’a mise le baclofène. Mais je ne suis pas ingrate et je sais que le jour où je m’en sentirai capable, je ne retomberai pas dans cette escalade de yoyos. Merci Baclo, merci Olivier Ameisen, merci le forum où j’ai pu rencontrer des personnes exceptionnelles. A croire que les « dépendants » ont un petit quelque chose qui les rend exceptionnels, comment dire, une sensibilité qui en fait des êtres vulnérables, écorchés vifs, mais tellement humains…
Avec le recul, je pense aussi (mais cette analyse n’appartient qu’à moi) que le baclofène en tant que « révélateur » exacerbe aussi un certain vide existentiel (comblé jusqu’alors par la bouffe dans mon cas, l’alcool, la cocaïne, etc. pour d’autres), un vide relationnel causé par cette dépendance car quand on est« accro » à une substance, quelle qu’elle soit, on se sent très seul car on a honte, on doit savoir quelque part que cette dépendance cache je ne sais quoi d’indicible… On n’est pas fier de soi. On fuit les autres, peut-être ne s’en sent-on pas digne ? On est dans une spirale d’éviction qui nous rend quasi sauvage.
Alors ce handicap me ramène à mon enfance et à l’absence d’une mère dépressive, incapable de s’occuper de ses enfants, à l’absence d’un père préoccupé, à un manque d’écoute et d’amour qu’il a fallu combler et que l’on m’a encouragée à combler par des sucreries, des « douceurs »…"
 
aimera
09 Aout 2013, 23:54
1) RE-US-SI-TE !!! http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_godgrace.gifhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_godgrace.gifhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_godgrace.gifhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_godgrace.gifhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_godgrace.gif

2) 140 mg

3) 8 semaines

4) 50 mg à 12 h, 50 mg à 16:30 ; 30 mg à 20 h

5) tout le temps dernièrement avant le ttt baclo, à partir de 18 h en temps "normal"

6) 130 mg

7) F : acouphènes, somnolences +++, déprime, grosses pertes de mémoire avec manque de mots, difficultés de compréhension, anxiété ++, peurs irraisonnées de tout (conduire, me lever, incapacité à prendre des décisions, incapacité de raisonner...), perte d'estime de soi, désintérêt pour tout, œdème... J'ai souvent pensé "ça y est, je suis foutue"... J'y ai perdu mon boulot...
Maintenant, tout s'est grandement atténué, mes réveils ne sont plus invivables, je retrouve une pensée cohérente... mais j'ai eu très très peur !

8) Fluoxétine (Prozac) 50 mg/jour

9) Traitement pris pour boulimie/hyperphagie

Merci à vous tous qui faites vivre le forum, merci à OA tout particulièrement, merci à mon baclodoc, merci à vous les filles TCA et que votre réussite suive la mienne, vous le valez largement !

Marie
 
aimera
07 Aout 2013, 21:55
Bonjour Nannie,

je t'ai promis mon témoignage, je le l'envoie en MP.

Dis-moi ce que tu en penses, si tu veux que je fasse des modifications.

Bise
 
aimera
30 Juillet 2013, 11:21
Bonjour Biche,

Je te rejoins dans ton constat de l'effet "dépressogène" du baclo. Nous en avions déjà parlé et je pourrais textuellement répéter ce que tu nous expliques : "C'est là ou ça devient tordu. Ça fait 20 ans que je rêve de ne plus être obsédée par la bouffe. Maintenant c'est le cas, mais j'ai trouvé une autre obsession... Des problèmes au travail qui m'obsèdent jour et nuit, au point d'être passée, depuis une semaine, aux anxiolytiques! Les problèmes sont réels, mais peut-etre pas aussi graves que je ne le pense. En tous les cas, je me dévalorise à fond, m'accuse de ne pas avoir vu arriver ce qui m'arrive, d'avoir fait des erreurs depuis des années...Bref, un film tout entier, des angoisses, des "je suis nulle" à longueur de journée... "

Je n'ai jamais été très sûre de moi, mais je n'ai jamais ressenti aussi fort de tels doutes sur moi, ce sentiment d'être zéro au boulot (j'ai renoncé à un challenge qu'on me proposait ne me sentant pas du tout à la hauteur et du coup on m'a jetée...). En d'autres temps, j'aurais foncé. Là, je me sens extrêmement vulnérable, incapable, je ressasse mes erreurs passées. Je doute même pour chacune des menues initiatives à prendre au quotidien ! Faire à manger me cause un gros problème, je stagne devant les placards et ne sais par où commencer ! C'est absolument dingue ! J'ai perdu aussi toute capacité d'organisation ! L'organisation de nos vacances a été un enfer pour moi alors que je m'en suis toujours occupée et très efficacement, là j'avais peur de m'être trompée dans les dates, les horaires, les lieux... du jamais vu !

Quand je lis l'effet inverse que fait le baclo chez la majorité, je suis verte : assurance, regain d'estime de soi, disparition de l'anxiété, je me dis pourquoi ? Je pense tout de même que c'est un effet à prendre en considération car je vois que je ne suis pas seule même si nous sommes minoritaires.

@ Franck : tout ces effets sont allés croissants durant toute ma montée, là, je suis à 130 mg et j'ai espoir que ces ES handicapants partiront avec la baisse ! Mais c'est vrai que ça doit paraître incroyable à vous qui avez eu la chance de bénéficier d'un effet inverse, c'est tant mieux pour vous en tout cas ! J'aurais aimé que ça marche aussi sur moi...
 
aimera
22 Juillet 2013, 17:45
Hello Nanie,

Que je me reconnais en tes propos : d'abord pour une certaine incompréhension de mon addiction de la part de mon mari, même s'il en a conscience, même s'il connait mon traitement baclo, il a aussi bcp souffert de mes régimes, mes désespoirs, mes rechutes, mes complexes, il est encore plus sceptique que moi à la réussite de mon traitement. Quand je lui explique que je pense tenir le bon bout, il est très prudent et me dit de ne pas m'emballer...

Puis ta réaction de te débarrasser de tous tes bouquins de régime... Moi aussi, je les ai tous refourgués à Emmaüs. C'est très symbolique.

Car à ce jour, je suis à peu près sûre que je suis débarrasser de cette saloperie de TCA. Je n'ai plus besoin de me shooter au sucre ! Je reviens d'une semaine de vacances en Algarve où tous les plats étaient plus tentants les uns que les autres, or, en desserts, je me suis gavée de fruits, exit les flans, gâteaux, et autres cochonneries, je me suis aussi gavée de légumes, et de poissons et sardines grillées, que des choses saines ! C'était aussi un test pour moi, cette semaine face à des tas de tentations...

Donc, on a déduit avec mon Baclodoc que je suis GUERIE depuis le 25 mai, mais, un bémol : je ne me sentirai guérie que quand cette foutue déprime sera dépassée, ensuite, je pense avoir le courage de faire un ultime régime et la boucle sera bouclée, donc, il reste encore du chemin !

Bravo nanie aussi pour ta réussite.
Je t'embrasse
 




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