Résultats de la recherche (17 résultats)

Shadow1099
16 Novembre 2013, 0:41
je suis descendu bas assez vite, mais étais monté assez vite aussi. Mon gros problème était de m'endormir. L'alcool me servait d'anxolitique. Une fois passé le cap de pouvoir dormir sans alcool pendant plusieurs semaines ou mois, je peux descendre sans y faire vraiment attention. ça doit dépendre des gens et des raisons de l'alcoolisme. Je ne buvais pas en journée, juste le soir pour m'anhestésier le cerveau comme je l'ai dit... En journée, je bosse, je fais du sport, ai des activités. Je suis réputé pour être un hyperactif. Quand on a l'esprit et les mains occupées, on ne pense pas forcément à boire, du moins dans mon cas.
 
Shadow1099
15 Novembre 2013, 12:10
pour le baclo actuellement, c'est compliqué. J'ai testé, je pourrais en prendre que 20 mg, cela me suffirait. J'ai testé un soir sans rien, mais je sentais un manque, donc j'en ai pris 20. Amplement suffisant. Mais j'essaie d'en prendre plus le soir mais pas pour l'alcool. j'ai une blessure dû au sport à l'épaule. Et le baclo me permet de diminuer considérablement les douleurs et de continuer à m'entrainer. Donc j'en prends en moyenne haute environ 80 milligrammes. Mais je le répète, 20 mg sont suffisants pour me sentir bien par rapport à l'alcool.
 
Shadow1099
15 Novembre 2013, 12:07
pour le questionnaire, je l'ai déjà rempli.
 
Shadow1099
15 Novembre 2013, 11:58
forcément, ça se passe mieux en général. Déjà je fais des économies... Et je n'ai plus ce stresse morbide en rentrant le soir de me demander si j'aurais assez pour me shooter. Les réveils sont forcément plus simples aussi... En parallèle, amélioration de mon état en général. Quasiment plus d'antidépresseurs, juste une petite dose de temps en temps pour le sevrage car on ne peut arrêter d'un coup après une si longue période sans effet secondaire comme les vertiges. Plus aucun psychotrope ou anxiolitique. J'ai même subi une trithérapie le mois dernier à cause d'un accident m'ayant exposé à du sang contaminé par le VIH et je n'ai pas replongé ou senti d'effets à ce niveau là.
ce qui m'impressionne est que j'avais peur de regoutter à l'alcool. Me connaissant, j'évitais bien sachant que j'avais arrêté plusieurs fois la clope et que je reprenais sans cesse et beaucoup d'un coup. Je pensais qu'un verre et ce serait la rechute, surtout qu'avec l'hiver revenant, ça me redonnait un peu envie certains soirs. Mais là hier, j'ai pris le champagne sans y penser vu les circonstances. Une fois avalé, je me suis rendu compte. Je me suis alors dit que c'était le moment de tester. A part l'appréhension de replonger, je suis très très satisfait. Je me suis arrêté naturellement considérant logiquement qu'il ne fallait pas abuser. Et surtout aucune sensation de manque, d'aller encore plus loin pour m'anhestésier comme avant. Jadis, j'aurais pris les deux coupes de champagnes, trois verres de vin blanc pleins, trois verres de rouges pleins, voir quatre, un digestif, et je serais revenu chez moi pour me finir au pastis et me cramer le cerveau. Là, non. Juste apprécié le goût de bons vins, et puis arrivé à un certain stade, la voix de la raison qui me dit stoppe, ça suffit, il va falloir rentrer chez toi, n'abuse pas. Ensuite dodo sans y penser. Je n'étais même pas îvre, juste un tout petit peu gris. En fait, je n'ai même pas réclamé, la personne distribuant les vins m'en mettant naturellement, je le stoppais une fois le verre suffisamment rempli selon moi. A la fin, j'ai même refusé de continuer. Avant, je n'aurais jamais pu. Pour moi, ce n'est pas encore tout à fait l'indifférence car il y a encore cette petite voix dans ma tête qui me tente, mais l'autre voix de la raison est plus forte. Et c'est énorme pour moi. Et aujourd'hui, je ressens que je n'ai pas besoin de boire et que je ne le referai pas avant un prochain évènement important comme une fête. Je ne le referai jamais sans une réelle raison comme avant, jamais plus juste pour dormir et oublier.
 
Shadow1099
15 Novembre 2013, 11:05
Pas une goutte d'alcool depuis presque six mois. Hier soir, j'ai "retenté" à l'enterrement d'un membre de ma famille. Et bien je suis bizarrement content. Bilan: deux coupes de champagne, deux petits verres de vin blanc, un petit verre de vin rouge. Certains vont dire que c'est beaucoup mais pas tant que ça vu mon expèrience passée. Jadis, j'aurais fait au moins le double ou le triple en cherchant l'ivresse. Là, j'ai été capable de stopper les quantités dans les verres pour ne pas les remplir à ras bord, loin de là, à peine à moitié, et surtout stopper quand j'ai senti l'ivresse commencer. En rentrant chez moi, alors que jadis j'aurais continué et me serais achevé, je n'ai rien pris alors que j'en ai à disposition, et surtout, je n'ai même pas eu envie. J'ai pu déguster du champagne et du très bon vin, modérément, et j'ai pu m'arrêter sans me faire violence. Aujourd'hui, je n'en ai même pas envie. Je maitrise et je crois que c'est plutot bon signe.
 
Shadow1099
16 Septembre 2013, 12:22
1) Réussite ou échec ?

Réussite

2) à quelle quantité de baclo étiez-vous ?

180 mg

3) au bout de combien de temps de traitement ?

Deux ou trois mois

4) comment cette quantité est-elle répartie sur la journée ?

J'ai réparti plus de la moitié le soir, car c'est à ce moment de la journée que j'en avais le plus besoin. Je ne buvais pas journée mais ne pouvais m'endormir sans alcool.

5) quelle(s) étai(en)t votre (vos) heure(s) de craving ?

En soirée, au moment de se coucher.

6) votre quantité de baclo à ce jour ?

Variable. 30 à 80.

7) ES (effets secondaires):


Somnolences
 
Shadow1099
08 Juin 2013, 6:29
Mine de rien: 18 jours sans une goutte d'alcool! Record battu et sans contrainte particulière. Et dire que certains vont encore prétendre que ce médicament ne marche pas...
Un autre petit effet secondaire, mais pas gênant. Les dernières nuits, j'ai énormément transpiré, à m'en réveiller littéralement en nage le matin. Le toubib me dit que c'est bon signe, que c'est le corps qui se débarrasse des toxines et qui se fait lui même le sevrage. Je ne sais pas à partir de combien de jours l'on peut dire que l'on est guéri ou presque, mais je suis en excellente voie.
 
Shadow1099
03 Juin 2013, 18:31
 
Shadow1099
02 Juin 2013, 9:58
Pour moi, ce fut au début effectivement un débordement de la libido. Pas plus mal vu qu'elle était en baisse avec les prises d'alcool. Puis, c'est redescendu. Pas en bien d'ailleurs. J'ai bien de la libido, mais pour parler crument, je n'arrive plus à l'orgasme. Mais ce n'est pas grave. Chaque chose en son temps. Le plus urgent, c'est d'arrêter l'alcool.
 
Shadow1099
02 Juin 2013, 8:36
autre chose me concernant, je suis rapidement addict à toute forme de drogue (sauf le cannabis, j'ai tenté étant jeune, cela ne m'a jamais rien fait heureusement, je fais partie des 20 pc de la population insensible...). Le café, je supprime à partir de 14 heures maintenant. Mais je m'enchaine dans la matinée une dizaine de tassess facilement. Avant, avec l'après midi, c'était pire. Sans compter les boissons énergétiques pour le sport. La bouffe, c'est pareil. Je dois me contrôler sinon c'est l'hécatombe pour le frigo... La clope, j'en suis à presque deux paquets par jour, et j'augmente. Mais chaque chose en son temps. Je chercherai à baisser plus tard une fois ce problème d'alcool passé. Les anxyolitiques, le lysanxia plus précisément, j'ai connu la semaine dernière des états de manque. J'ai ralenti, sachant qu'au début de mon traitement j'en étais à trois comprimés par jour. Là, j'en prends seulement en cas de besin le soir, environ une fois tous les trois jours si les insomnies me guettent. ça va encore. Le sport, je ne peux m'en passer sous peine de déprime. Le sport libère l'endomorphine je le rappelle. J'en fais en temps normal 6 à 8 heures par semaine. Avec mon arrêt maladie, ne pouvant aller à la salle qui est sur mon lieu de travail, j'en fais moins et chez moi. J'ai changé le programme pour un plus cardio mais moins lourd. ça comble un peu le manque. Le boulôt, j'enchaine les heures supplémentaires. Le syndicalisme, c'est en dehors du boulot, je me fais "engueuler" par nombre de gens disant que je suis un taré, mais je ne peux m'empêcher d'aider mes collègues. Sans compter l'association de parents d'élèves, l'association sportive et les forums de discussion dans lesquels je participe. Je suis un hyper actif selon certains...
 
Shadow1099
02 Juin 2013, 8:27
hier, grosse tentation depuis le début de l'après midi en raison du beau temps, de la fatigue et des diffamations au boulot qui me parviennent. Le soir, non. Je lutte, mais ce n'est pas insurmontable du tout. C'est comme une envie de chocolat. Du coup je triche un peu. Je suis censé prendre huit comprimé le soir. J'en prends six au repas, puis 1 au milieu du film, ce qui me fatigue encore plus mais me calme, et 1 dernier lorsque je sens que je suis vraiment fatigué. ça m'achève. Mais du coup, je dors 6H30 par nuit. ça revient. Hier, non, je n'ai pas cédé malgré la tentation. 11 jours je crois. Je ne sais même plus exactement...
 
Shadow1099
01 Juin 2013, 8:24
Mine de rien, ca fait dix soirs sans alcool. Quand je pense aux économies: une bouteille de pastis 2 litres me faisait quatre jours. J'ai encore des tentations mais je résiste en me rappelant le goût de l'alcool et les sensations d'ivresse. Dans ces moments là, je me dis que cela ne vaut pas le coup de replonger. Par contre, mon Medecin m a confirmé que le poids et la consommation jouaient aussi sur la dose de baclofene nécessaire. Donc malgré mon sevrage, il augmente la dose légèrement et progressivement. Je suis scrupuleusement, je suis motivé, ca marche pour moi. Mais je confirme que le baclofene ne fait pas tout, notamment au niveau des raisons profondes de l'alcoolisme. J'ai tenté d'arrêter l'anxÿolitique, mal m en a pris, les insomnies et les angoisses sont revenues comme avant l'alcoolisme. Mon médecin m a dit de reprendre en moindre dose, que l'on attendrait le sevrage du lysanxia plus tard.
 
Shadow1099
25 Mai 2013, 7:35
hier soir, nouvelles mitigées du taff. Coup de pression devant la bouteille. Puis je me suis mis à tenter de me souvenir du goût de l'alcool et de l'ivresse, et puis non, je n'en avais plus envie. Et de 4!
 
Shadow1099
24 Mai 2013, 11:50
Pour ces trois jours, justement, je me suis trouvé assez indifférent à l'alcool. Donc, c'est pour cela que j'ai bon espoir.
 
Shadow1099
24 Mai 2013, 9:43
Je précise qu'au départ, j'étais moyennement convaincu. Comme bcp, je me disais, l'alcoolisme, c'est une question de volonté. Sauf qu'il y a deux ans, j'ai vu qu'il n'y avait pas que cela. Puis je me suis dit qu'avec les doses d'anxyolitiques, d'antidépresseurs et de psychotropes, cela allait passer. Ca a un peu baissé puis c'est revenu. Alors je me suis dit au vu des temoignages, tentons quand même. Et là, forcément, je ne peux qu'être convaincu. Le seul bémol, les pharmacies qui tiltent vu les doses. Mais ce matin, je suis content, la pharmacienne s'est plantée et m a filé presque le double de ce qui est prescrit. Donc si j'ai un retard de un jour ou deux avec le toubib, ce ne sera pas grave, j'ai la réserve et ca me permet de destresser avec le planning. Pour le moment, j'en suis à 160. J'ai commencé le premier soir sans à 150. Je continue progressivement et suis les indications du médecin.
 
Shadow1099
24 Mai 2013, 9:21
Pour repondre aux questions, les seuls effets secondaires indésirables sont d'une part un bourdonnement à l'oreille en cas de fatigue, mais jer m en fiche et une désinhibition plus forte à mettre en lien avec ma maladie, mais les autres medocs y palient. Pour le sport, j'en pratique depuis de Nb années. Là, je change juste le programme pour etre plus fatigué. Je fais plus de cardio et moins de travail de force. Et ca ne fait pas deux jours mais trois. Les deux jours, c'était la semaine derniere. La seule inquiétude que j'ai le soir est: vais je tenir ler challenge? Ce n'est pas un manque réel bien que le manque de confort de l'alcool puisse un peu me manquer puisque je me remets à réfléchir à pleins gazs, d'où cette parade de me crever physiquement pour etre cassé le soir. Je me doute bien qu'il y aura des rechutes. Mais je n'appréhende pas. Je sais que je suis sur la bonne voie. Je n'ai plus besoin d'alcool et je prendrai le temps qu'il faut. Trois jours, c'est déjà un record et un bonheur pour moi sans compter la baisse de volume bu.
 
Shadow1099
24 Mai 2013, 5:54
Bonjour, j'écris ici afin de faire part de mon expèrience avec le baclofène, aventure qui est loin d'être terminée mais qui me redonne de grands espoirs.
Il y a quelques années, j'ai été victime d'un accident de la route avec un trauma cranien important et séquelles irréversibles. Pour ceux qui ne le savent pas, un trauma cranien entrainent des changements du comportements brusques et incontrôlés, alternant dans mon cas des phases d'euphories et d'agressivité extrême, sans compter des périodes d'insomnies extrêmement éprouvantes.
Les neurologues de l'époque m'avaient conseillé de ne prendre aucun médicament afin que les effets s'atténuent d'eux mêmes. Mais de guerre lasse face aux insomnies et fatigué de ces pensées qui se mettaient à tournoyer dans mon crâne à plus d'heure de la nuit, j'avais fini par sombrer dans l'alcool pour me shooter et m'anesthésier.
Le travail n'aidant pas et étant victime d'une campagne de diffamation et de harcèlement moral par ma hiérarchie car n'appartenant pas au syndicat "au garde à vous" devant les ordres, je m'étais enfoncé de plus en plus dans l'alcool, arrivant à une consommation de 6-7 verres de pastis par soir (et quand je dis 6-7 verres, ce n'étaient pas des doses de bistrot mais des doses bien corsées). S'ajoutait à cela une situation de couple compliquée avec une femme me reprochant sans cesse de ne pas être à son écoute pour X raisons et me claquant à la gueule mon alcoolisme.
J'ai pensé maintes fois au suicide me raccrochant à l'image de ma fille que j'aime tant et à mon devoir de père.
J'aurais pu continuer comme cela longtemps, me détruisant à petit feu. Après tout, personne dans mon entourage professionnel ou dans ma famille n'était au courant, d'autant plus que je suis un assez grand sportif et que je n'étais pas marqué par l'alcool et n'en bois pas en journée.
Mais je savais que ce n'était pas bien, que ce manque et cette panique chaque soir face à la bouteille cellait mon sort, que l'image que je montrais à ma fille qui plaisantait en allant faire les courses en disant ''on va acheter la bouteille de papa" était mauvaise pour son avenir.
Mais je n'arrivais pas à m'arrêter par moi même.
Trop de soucis, trop de poids.
Le boulot étant devenu de plus en plus exécrable, j'ai craqué dans le cabinet de mon médecin traitant avouant tout. Il m'a envoyé devant un psychiatre. J'en ai vu plusieurs depuis. J'ai été diagnostiqué maniaco dépressif avec un bon gros traitement à prendre et multiples propositions d'hospitalisation.
J'ai pris les médocs, me suis calmé pour les phases d'euphorie, mais pas pour la déprime ou l'alcool.
Les psychiatres n'ayant aucune solution pour l'alcool et ayant entendu parler du baclofène sur je ne sais plus quel journal du net, j'ai fait mes recherches et suis tombé sur cette association.
J'ai pris contact et l'on m'a gentillement transmis les coordonnées d'un médecin près de chez moi en me soutenant.
J'y suis allé avec bon espoir en me disant que cela n'allait pas se faire en un jour vu ma dose de consommation.
Le résultat a été au delà de mes espèrances.
Certes, j'ai un peu grillé les étapes en augmentant plus rapidement les doses de baclofène par impatience.
Mais après tout, je ais 90 kg et suis sportif. En un mois et demi, je suis passé de 6-7 verres à deux verres. La semaine dernière, j'ai même eu deux soirs sans alcool. Cette semaine, j'ai enchainé trois soirs d'affilée sans alcool.
Aucun regret, aucun manque, juste cette petite angoisse 'vais je en avoir besoin''? Alors je trouve des parades pour ne pas y penser. Je ne fais pas de sieste l'après midi. Je me démontre physiquement au sport pour être claqué le soir. Je ne regarde plus la télé ou presque mais écoute de la musique douce. J'évite le café (du moins, j'ai réduit de 10/15 tasses à 5, il n'y a que la clope que j'augmente, mais chaque chose en son temps).
Ne pas en consommer ne m'était plus arrivé depuis deux ans au moins où j'avais tenté un arrêt qui avait duré dix jours, contraint par une visite médicale professionnelle prochaine ou des tests allaient être effectués. Cela avait été une des pires périodes de ma vie avec des nuits blanches de manque.
Tandis que là, non, c'est naturel. Je ne sens pas le manque. Je dors mieux. Je suis plus calme, moins irritable. Et je ais évidemment des économies... Je ne sais pas si ce soir je vais boire. J'espère que non. Mais si je dois en reprendre, ce n'est pas grave, je n'ai plus cette angoisse, je sais que je peux arrêter dès le lendemain. Je n'ai pas encore atteint la dose de 180 mg qui est censée être la dose constatée pour le sevrage. Je n'ai plus d'angoisse. Je sais que je vais y arriver.
Merci à l'association pour cet espoir qui renait.
Merci à l'association pour cette nouvelle vie qui se profile devant moi.
 



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