Bon, ben voilà ... cette fois-ci, pas de doute. Dès que je l'ai vu arriver..
J'ai déjà eu des doutes régulièrement, mais là ...
Comme les autres fois, il a nié, totalement.
Heureusement, les enfants ne sont pas là .
Je me suis fâchée, je lui ai posé l'ultimatum de reprendre le baclofène. Toujours les mêmes choses : est-ce qu'il veut détruire sa famille ? Non. C'est la dernière fois que je le lui dis, et je vais partir... Même moi, honnêtement, je ne suis pas convaincue de le faire.
Il a fermé la porte lorsque je lui ai dit que tant qu'il n'admettrait pas qu'il était alcoolique, on n'y arriverait pas. J'ai rouvert, je lui ai demandé si c'était trop dur à supporter, il a dit oui.
Bon, pour ce à quoi ça peut bien servir, puisqu'il ne se souviendra de rien demain, sans doute...
Bière planquée dans la voiture, et soupçon qu'il y ait eu un problème suffisamment important au travail. Toujours pareil.
Donc demain matin, téléphone, je remets ça : baclo, baclo, baclo... Que faire de plus ? C'est encore moi qui l'oblige...
Et depuis quelques jours, puisque l'on pouvait de mieux en mieux discuter, je lui explique que je ne suis pas sûre qu'il ne boive pas et que je préfèrerais qu'il me le dise... que je me demande s'il ne trouve pas plus facile de boire, pour supporter, que de ne pas boire...
Il est bien rodé, son discours : je ne bois pas, je n'y pense pas. S'il ment même à la psy...
J'ai la piste de lui proposer un médecin traitant, mon "vieux" MT, mais à 1 heure de route et forcément consultation un jour de travail, donc un choix à faire... Merci ma Maman d'être toujours là et de penser à des choses...
Voilà , angoisse de savoir si on va retomber dans la spirale. Fait ch... ce soir, j'étais rentrée sans appréhension, sans avoir envie de pleurer, je crois que c'était la première fois depuis des mois et des mois.