Résultats de la recherche (33 résultats)

linfante
19 Aout 2013, 18:48
Bonsoir,

Je viens de parcourir l'article mis en ligne. En effet, le baclo vise à éradiquer le craving , qui est une pulsion de boire, une impossibilité a faire autrement.. Le baclo, m'a permis d'éradiquer mon craving . Point de départ enfin, d'une possibilité d'un travail sur moi même, de savoir quelles étaient mes vraies priorités etc ect... Chose que je ne pouvais pas entrapercevoir tant que j'étais dans le craving.

Je suis de plus en plus heureuse, parce que loin, et plus prisonnière de mon craving. Base et b a b a d'une possibilité de reconstruction. Ce soir je n'ai pas bu, je n'en ai pas envie, je n'en ai pas besoin. Je suis indifférente à l'alcool, je fais trois fois par semaine du sport, prend 8O mg de baclo par jour, vais voir des exposition ect ect . Bref , je revis et tous les discours pseudo ''psychologisants'' ne changeront rien . Sans le baclo, j'étais a cette heure encore comme chaque soir, noyée dans des canettes de bière . La je viens de nager, je suis détendue, et heureuse.

Ma petite contribution a ce topic .
Linfante
 
linfante
17 Juillet 2013, 23:58
Bonsoir brivoise

Bien que l'abstinence ne soit pas une obligation, comme le rappelle Sylvie, le fait d'avoir le choix il me semble fait partie de la possibilité de guérir;

Perso, ca me rassure, et change profondément mon rapport a l'alcool.
Pour la cigarette vapotage, je pense aussi m'y mettre, mais doit on courir deux liévres a la fois? Nous concernant je pense qu'il est préférable déjà d'être bien stable , et loin de la défonce alcool

amitiés
 
linfante
17 Juillet 2013, 23:39
Bonsoir , je me joins aux autres pour t'apporter mon soutien. Sylvie et daniel sauront te conseiller dans tes prises.

Perso, je pense que parfois vouloir abandonner est tout a fait normal, nous ne sommes pas égaux devant la molécule. Comme le dit bibidule, si tu arrétes le baclo, cela va être encore plus dur...
Perso, j'ai eu des moments ou j'ai picolé du matin au soir a un moment donné, a en vomir mes tripes , découragée aussi ... Je pense que la molécule fait son chemin, essaie de suivre les conseils de sylvie, et viens ici pour avoir du soutien ...
 
linfante
15 Juillet 2013, 22:03
bonsoir lilou.

Oui j'éprouvais le besoin de changer le titre de mon topic. Je me sens en croisement, au croisement, plus de craving . Mais une difficulté encore a prendre soin de moi, à me dire que prendre soin de soi est une attitude normale.

Suis je en train de rejoindre les ''gens normaux'' a accepter aussi par moment d'avoir des frustrations ? a faire avec ? Avant a chaque frustration, bonheur; malheur, émotion, l'alcool était un médicament... Quelques heures a me soulager, a me faire oublier , a me sentir toute puissante.... Et les lendemains, toujours la même chose, la tête a 'l'envers ect...

J'ai lu ailleurs sur autre topic que la guérisson ''intérieure"" était lente . Il me semble qu'en effet, plus j'avance plus je découvre que tout est a reconstruire , mais j'y crois.

En ce moment je bosse sur l'estime de moi , la confiance en soi ... Je vous ferais part de mon avancée

Amitiés atous et toutes
 
linfante
15 Juillet 2013, 21:29
Bonsoir, je me joins aux autres pour te dire bravo de ta ténacité .

En effet , un travail psy peut être une bonne chose, même si pas toujours évident et long. Je comprends aussi que le stress, et la contrariété puissent te donner envie de boire. Une chose est sûre apprendre a déculpabiliser . Tout comme toi, j'utilise le baclo comme une béquille, . Je testerai le mojito sans alcool a ma prcohaine sortie en pensant a toi, meme si on ne se connait pas.

PS; perso je me suis inscrite a un club de sport, en plus du baclo et de mon psy pour multiplier mes chances de vivre sans alcool

amitiés
 
linfante
15 Juillet 2013, 15:49
Je plussoie quant a la réponse de Sylvie. Je suis sous baclo et AD, les deux m'aident... bon courage
 
linfante
15 Juillet 2013, 15:44
Voila, je viens de changer le titre de mon profil....Envie d'aller bien, d'accepter les hauts et les bas de la vie....Continuer le baclo, la thérapie , déculpabiliser quand il m'arrive de boire, regarder le verre (de perrier) a moitié plien plutôt qu'a moitié vide...
 
linfante
05 Juillet 2013, 18:10
ok sylvie merci ... faut que j y aille tout doux, sourire, que je sois douce avec moi. sourire j ajoute donc 10 a 11 heures bise
 
linfante
05 Juillet 2013, 18:02
peut être pas en effet... Mais les ES j'ai en énormément souffert les premiers mois , notamment pour le sommeil impossible de dormir avant 5 heures du mat; voila pourquoi il me semble difficile de monter plus haut. Cela dit ces derniers jours on été catastrophiques , je n'avais jamais autant bu... Je ne me décourage pas , mais je ne veux plus connaître cet enfer . Peut être monter de 20 mg, mais comment répartir les prise si je monte pour éviter les ES .

Actuellement 20 mg 13 H
30 mg 15
30 mg 17h

je visais le craving de 18 h qui fonctionnait bien, peut étre étaler et faire now de l'imprégation pour éviter les ES ...?

le principal est que je ne veux pas arréter le baclo, quitte a monter de 5 mg par 5 mg pour éviter les ES

Amitiés a tous

M'inscrire au sport, cela m'avait aidé quand j'étais au chomage
 
linfante
05 Juillet 2013, 15:34
un événement de vie douloureux , la peur a nouveau d'être harcelée (pour ceux qui connaissent les pervers narcissiques ) l'angoisse....

Pas envie de boire, envie de fuir .... Picole a fond pendant plusieurs jours....
annulation de ma séance de psy , incapable d'aller le voir.
Crade^, pas lavée la défonce puissance mille, les tremblements du matin, rester a colmater au fond dans un plumard, avoir mon appart dégueulasse, ....les intestins en vrac

des angoisses , des palpitations, l'impression
que je vais crever, ....

Jespere que c'était la derniére fois. Me forcer a aller dans une salle de gym, pour canaliser la violence d'autrui qui se retourne contre moi.... J'avais oublié comme ca faisait mal ,quelques jours de biture ....


Pas bue depuis deux jours, apprendre a me protéger de la violence...continuer le baclo, accepter d'être fragile
 
linfante
02 Juillet 2013, 16:19
bonjour, je me joins aux autres pour te souhaiter la bienvenue, pierre.

vouloir s'en sortir c'est déjà avoir fait la moitié du chemin. Ici pas de jugements, et du soutien pour chacun et chacune... pour la posologie et la montée sylvie est une pro , écoute bien les conseils de chacun ...
 
linfante
26 Juin 2013, 20:54
lilou, cela fait 6 mois que je suis sous baclo, j'ai galéré , picolé grave au début ...

Depuis un mois, je me sens bien dans mes pompes et à 80 mg je me sens bien.... Si je dois et sens que je dois monter je le ferai , mais depuis un mois je me sens bien ... Sans doute qu'après 6 mois le le baclo a fait son boulot, et que moi aussi puisqu 'en thérapie
 
linfante
26 Juin 2013, 20:51
En lisant le billet sur batel envie de témoigner de mon parcours sur AA et l'abstinence


Comme nombre de personnes en souffrance avant le baclo, j'ai tout tenté aotal révia ... Désespérée , je me suis rendue a je ne sais combien de réunions AA, me suis tapée un nombre incalculables de réunions,
ai fait des cures en ambulatoire, ai été suivi par une alcoologue, etc ect .

J'ai vécu mon abstinence 24 heures à la fois, comptant les jours, parfois les heures , abstinence qui m'était souffrance, qui ne venait pas à bout de ma dyphorie .

Je replongeais . Je culpabilisais de cette phrase en début de chaque réunion '' je m'appelle X et je suis alcoolique' parce que ce début de phrase me réduisait, m'enfermait dans ma pb alcoolique, parce que je n'avais et n'étais pas que cela ....parce que je n'avais pas envie d'être anonyme , d'être une alcoolique anonyme ...

Aujourd'hui dans mon cheminement vers ma nouvelle vie, je me présente avec ce désir d'être , s'en parler de mon pb d'alcool..

. sans doute parce que grâce au baclo, je me sens de plus en plus éloignée de l'alcool comme médicament, sans doute aussi parce que ma thérapie et que ce forum sont des espaces privilégiés ou je peux exprimer mon cheminement s'en être dans la culpabilité d'être anonyme et ''alcoolique a vie

Oui le premier verre n'entraine pas une rechute assurée, non le baclo n'est pas un médicament miracle , parce qu'il demande de s'accrocher , et parfois pour certains et certaines un travail sur soi....

Oui je suis plus a même de dire que l'indifférence me libère, parce qu'aucune obligation, juste un lâcher prise qui se fait tout doucement

juste un petit bout de vie sur mon parcours AA et l'abstinence suite a la lecture du fil batel
 
linfante
26 Juin 2013, 20:21
Merci loulouhttp://www.baclofene.com/images/smileys/cupsmilies.gif qui ressemble a bjork ( chanteuse très sympa)

Plus de 6 mois , envie et en vie ...... Le baclo me fraye de plus en plus un chemin vers la liberté .... Me voici a 80 mg, sans avoir eu envie de me tester , la vie....

Un samedi soir, ordinaire pour pas mal de gens, prendre un pot a la terrasse d'un café, parce qu'il fait bon, que les jours rallongent.... Un samedi soir pas ordinaire pour moi, puisque je m'autorise a boire deux demi dans une soirée ....

S'en avoir envie d'aller plus loi, s'en rentrer chez moi, déchirée, en ayant claqué du fric dans je ne sais combien de verres, en ayant croisé des êtres perdus ave qui je finirai dans un rade minable, la gueule dans 'alcool....

Depuis ces deux verres dans une soirée agréable, aucune envie de boire ....

bref , pour dire a tous ceux qui arrivent sur le fofo , qu'on y arrive avec de la persévérance et du temps ....

Envie de changer le titre de mon fil et de l'intituler '' en route pour la joie'' mais je ne sais pas faire .....

Amitiés a tous et a toutes
 
linfante
19 Juin 2013, 14:06
Merci pour les liens a tous et toutes (perso je ne sais pas faire)

lu l article du journal sud ouest , le fond est bon, mais le titre est un peu concon... Plus j avance dans mon traitement, plus je réalise que non ce n'est pas un médicament miracle, puisque celui ci demande dêtre réellement acteur de sa guérison ( prendre ses gélules a heures fixes, ne pas sauter une prise, apprendre a gérer les ES).

Comme je l'ai dit a mon psy, qui est heureux de la rtu, l'autorisation de la délivrance du baclo est une bonne chose, mais de nombreux médecins n'ont aucune formation sur la montée, les prises ect... perso j'ai perdu trois mois avec mon généraliste qui n'avait aucune connaissance réelle du baclo.

C'est en venant ici , que j'ai pu comprendre ce qu'était le craving, la nécessité de prendre mes prises a heures fixes etc....En bref ce qui me fait un peu peur pour les malades, c'est qu'ils tombent sur des médecins ayant une réelle volonté de les aider, mais ne connaissant pas vraiment le médoc, que les malades se découragent ....

En esperant que des formations puissent voir le jour, et que ce site puisse être lu par tous ceux qui désirent se soigner

Amitiés a tous et toutes
 
linfante
18 Juin 2013, 18:33
merci daniel ; en effet il est trop tôt pour me tester ... Il y 6 mois je buvais 10 bières de 50 cl et mon antidépresseur ne fonctionnait pas.

Mon psy m'a dit rien de grave, on continue le chemin... Voyant que le lacher prise fonctionnait, je lui demande et si on signait un papier pour durant votre absence que je ne boive pas . J ai aimé sa réponse, signer un papier vous culpabiliserait si vous faisiez un petit 'écart ... Quelle jolie réponse, plus que l'abstinence, le chemin de l'indifférence fera son chemin....

Amitiés a tous et toutes
 
linfante
18 Juin 2013, 14:44
bonjour a tous et toutes,

Montée à 70 mg, je me sentais bien, aucune envie de boire, ma dépression AD + 70 mg répartis en 3 prises semblaient bien fonctionner ... Quelle connerie que vouloir me tester ... Dimanche soir j'achéte 2 petites bières (tchin hao) très vite je suis dans une euphorie.

Envie de continuer , bref 4 biéres de 50 ont suivies...

2 jours de culpabilité , a me sentir mal, pour 4 heures de '' planage'' ....

Je positive, cette soirée n'a pas été suivie d'alcoolisations, mais d'une culpabilité ...

Bine que je ne vise pas l'abstinence, ce n'est pas encore le moment de me tester ... Je remonte en selle, la prochaine fois que je voudrais me tester , je penserais a deux fois aux deux jours d'angoisse qui ont suivi mes 4 heures de planage ...

je dois apprivoiser le bonheur...
 
linfante
13 Juin 2013, 19:39
merci loulou pour ton petit mot

Me voici montée a 70 mg depuis une semaine.
Hier, une petite contradiction, aucune envie de boire

Aujourd' hui séance psy. Celui conclut la séance ''il y a 6mois vous auriez bu 10 biéres'' hier vous n'en avez même pas bu une seule...

La liberté semble pointer son nez ...
 
linfante
13 Juin 2013, 18:53
Bonsoir Kim, je me joins aux autres pour te souhaiter la bienvenue

Comme nous te comprenons... Ces soirées a dépenser du fric, a ne plus se souvenir, à avoir des grosses angoisses le matin, à rester collée dans mon lit parfois deux jours tant je m'étais mise la tête à l'envers font que je ne peux que je comprendre.

Demande a ton généraliste oui ou éventuellement à ta pharmacienne pour un médecin prescripteur ...
Pour la posologie Sylvie t'aidera
courage tu as 28 ans et tu t'offres un joli cadeau te soigner avec un médicament qui est efficace si tu es sérieux dans tes prises ...
 
linfante
11 Juin 2013, 18:56
Journée de juin, la pluie n'en finit plus

Petites courses dans un franprix, quelqu'un qui vit auprès d'un malade alcoolique m' a expliqué aussi la souffrance des proches

Ce soir, en faisant mes courses, un couple devant moi. Ils se chamaillent, elle ne veut pas lui acheter plus de deux bières, il insiste , repart dans le rayon pour prendre une bière moins forte.

Les gens autour, assistent a ce spectacle, je crois qu'ils ne comprennent pas, curieusement , je ne sens aucun jugement, dans leur silence ....


Ce couple , ''ca me parle'' je les comprends , elle qui tente de gérer, lui qui a besoin , a peur de manquer... Besoin d'aller vers eux, je m'approche, oublie les gens autour qui attendent à la caisse ...

''excusez moi, je me permets de vous aborder, pour vous dire qu'il existe un médicament le bacloféne ''


Elle '' merçi , mais il connait le bacloféne, mais il ne le prend pas''
Lui '' merçi, prenez soin de vous''
''
Je conclus ''quand il sera prêt'', et parle du coup de l'association....


Je ne sais pas pourquoi, mais plus je travaille sur moi même, plus je me ''détache'' de l'alcool, et plus j'éprouve le besoin de dire que oui on peut garder espoir....

Suis je en train de faire le deuil de l'alcool ?

En ce moment, je fais le choix, pour que le baclo agisse, pour que mon travail sur moi même avance ....
 
linfante
11 Juin 2013, 13:16
Un peu en retard, mais je me joins aux autres pour te souhaiter un bon anniversaire Sylvie...
Merci d'avoir crée ce site , de ta bienveillance et de ta générosité ...
 
linfante
09 Juin 2013, 21:15
erratum augmenter jusqu'à atteindre 80 mg
http://youtu.be/S_xH7noaqTA

petite vidéo de stromae...qui me rappelle ces trop nombreux matins ou je m'étais mise '' minable'' que je suis heureuse de ne plus être malgré moi '' minable''...
 
linfante
09 Juin 2013, 21:09
Dimanche soir.
Sous la pluie de juin, j'entends un être crié dans la rue. Ce cri, ce monologue, cette folie de soi, ou plus précisément de ne plus être soi, ce cri je le reconnais entre tous, c'est le cri d'un être trop ''imbibée titubant de sa vie, tourmenté par la mauvaise ivresse . Soudain, j'ai mal, pour cet autre en dérive, qui n'aura peu être pas la chance de se sauver de lui même...
Continuer, j'ai augmente de 10 mg et pense augmenter de 80 mg, juste pour me stabiliser dans d'éventuelles émotions , juste pour soigner cette dysphorie qui s'accroche même sans les verres à moi. Je lis ici, des joies , des souffrances .. Je réalise que vivre aussi sans alcool, c'est accepter d'avoir des hauts et des bas.

Je me travaille au corps, a ce corps qui n'est plus titubant, qui enfin accepte d'apprendre a revivre, tout doucement '' l'oiseau fait son nid''
Vivre, je n'ai pas le mode d'emploi, tant enfoncée ces trois dernières années dans l'oubli de vivre..
Venir ici, apporter ma contribution a ce forum, accepter de me livrer dans mes fragilités, mon hyper émotivité fait partie du sens , et du désir d'atteindre une sobriéte émotionnelle.
Bonne soirée à tous et toutes
 
linfante
06 Juin 2013, 17:04
Bonsoir
j'ai lu les billets de Batel sur le nouvel obs plus. N'ayant pas encore atteint une sobriété ''émotionnelle'' je me suis censurée sur un éventuel commentaire.
Cependant, je n'arrive pas à comprendre, comment lui et un autre site dénigrent à ce point le baclofène. Pourquoi, ne pas accepter que le baclofène puisse être une réponse pour ceux et celles qui ne souhaitent pas une abstinence forcenée , substituée à des réunions pour ''tenir'. Sur un forum autre, on ne doit pas parler du baclo. Sous prétexte, que le chemin de croix de l'abstinence se mérite ... Je suis contente qu'ici on ne m'ait pas jetée, parce que je fais partie de ceux et celles qui ne sont pas montées très haut vis a vis du baclo, que ca me convient puisque je n'ai plus de craving. Contente aussi pour la rtu, contente que mon psy soit au courant des avancées, que la pharmacienne me voyant me porter de mieux en mieux, puisse avoir un autre regard sur la maladie..
 
linfante
06 Juin 2013, 16:40
n'ayant pas de tes nouvelles ici, Ricky, je me permets de te faire un petit coucou. Jespere que tu reviendras parmi nous pour nous donner de tes nouvelles.
 
linfante
06 Juin 2013, 16:35
bonjour a tous, et toutes.
Dans la mesure ou je me sens de mieux en mieux , il me semble important d'écrire ici pour donner de l'espoir aux autres.
Je m'accroche, mon désir de vivre est revenu, tout doucement, lentement, a petits pas . Ma depression enfin, semble s'éloigner. Mes prises quotidiennes de 6O mg,avec mon antidépresseur aSsocié à un travail sur moi, semble me porter en avant. Je ne culpabilisé plus d'avoir pendant trois ans pris comme remède pour supporter un mal être l'alcool.

Lorsque je me sens en danger , je rajoute vingt mg en ''sublingual'' (sous la langue). Je me surprends a rire, sourire, avoir de bons moments partagés avec les autres. Mes cravings ne sont plus. Bien sur je n'ai pas atteint l'indifférence, puisque je ne suis pas montée très haut, bien sur je n'ai pas encore atteint cette sobriété émotionnelle, puisqu'il m'arrive encore d'être dans des peurs infondées , ou je projette ( mes collègues vont elles m'accepter après un arrêt maladie de 6 mois, ? suis a la hauteur ect ect) . Ma dysphorie a encore de beaux jours devant elle ... mais elle semble s'estomper . Je me remplis de la vie aujourd'hui, parfois je veux aller trop vite, tant j ai manqué de choses la tête enfouie dans ce soirées d'alcoolisation, mais ces soirées ne sont plus . Merci a ce médicament de me permettre d'être de plus en plus relax, de plus en plus à l'écoute de mes vrais besoins...
Merci a ce site d'exister, que j'ai lu très longtemps avant d'intervenir. Merci pour ce discours nouveau, innovateur, de dire que non ce n'est pas a coup de volonté, d'abstinence a tout prix que l'on s'en sort ...OUI la vie vaut la peine d'être vécue, oui ce médicament m'a appris à me responsabiliser, à devenir actrice de ma vie ... Je suis heureuse de voir que ce médicament enfin sorte de l'ombre . Bonne soirée a tous et toutes ..
 
linfante
05 Juin 2013, 18:35
oh franck vilain garçon qui a fait pipi au lit ... (sourire) pour être plus sérieuse, pour Victor, je sors enfin de ma dépression (seroplex 20 mg) le baclo m' a ai de à me détendre (tu sais quand on est cripré et que l'on se dit que la seule solution c'est de picoler pour avoir un peu d'apaisement dans le corps et la tête) aujourd'hui je redécouvre l'envie de vivre, je vais au ciné, assiste a des conférences qui m'intéressent, rencontrent des gens nouveaux... du coup l'alcool prend de moins en moins de place dans ma vie ... Il est vrai qu' un travail avec un psy complétée par une aide médicamenteuse m'aide beaucoup... Je ne culpabilise plus surtout d'être fragile , ne m'interdit pas de boire ... Ce soir pas exemple aucune envie de boire, pourquoi? demain je vais nager à la piscine, et me dit que c'est quand même plus sympa ... Courage ca met du temps mais on s'en sort..
 
linfante
04 Juin 2013, 21:41
bonjour,
pour te répondre sur la dépression ,j'étais sous seroplex depuis deux ans. Ma dépression je n'en sortais pas car trop d'alcool. Je suis sous baclo depuis 6 mois, et je l'associe au seroplex plus travail sur moi même en allant toutes les semaines chez le psy. Je vais de mieux en mieux . Concernant le dosage et les prises pour cibler ton craving, les ''anciens'' te conseilleront. Baclo et seroplex sont compatibles . Bon courage, tu vas t'en sortir
 
linfante
04 Juin 2013, 21:35
merci pour vos liens ... je suis heureuse que le baclo avance dans sa reconnaissance. J'ai fait des photocopies de l'article de Beaurepaire dans paris match, et en ai donné un exemplaire a mon psy ... ilétait au courant pour la rtu. Mais j ai voulu qu'il ait un article de Beaurepaire, . Je crois vraiment en ce médicament, et comme je l'ai dit a mon psy, batel est un idiot, ''médicament magique'' oh? Est ce que c'est magique de prendre ce traitement a heures fixes, d'avoir son petit pillulier, d'être actrice de sa guérison merci pour vos liens ...
 
linfante
29 Mai 2013, 12:49
écrit par sylvie sur un autre fil ''le baclo ne peut rien contre les habitudes'' Phrase clef dans mon désir de changer mes habitudes, et de ma présence aujourd'hui parmi vous...
Changement: construire d'autres habitudes, déconstruire certaines habitudes (passer des heures sur l'ordi, puisque liées à un avant ordi:alcool, ne plus m'enfiler toutes les séries tv en replay le samedi, sortir, me balader...

Me remplir autrement que par un alcool, qui aussi pris par ennui, dépit aussi

Retour sur mon avant traitement au baclo
Je suis dans l'alcool depuis trois ans. Ma vie est structurée autour et à partir de mes alcoolisations, c'est a dire dans tous mes temps libres.

Une semaine ordinaire (avant baclo. Le lundi soir après le travail, je vais manger chez un petit chinois de mon quartier, les premières gorgées de bière, apaisent mon anxiété, me calment, je n'ai pas d'autre choix que boire à cette date pour avoir un moment de répit face à mon corps tendu, .
La semaine avance, le jeudi soir, les quantités d'alcool sont décuplées. Plus qu'une journée de boulot, alors je me lâche. Souvent trop souvent je m'écroule vers 4 heures du matin. Vendredi ordinaire, j'ai la tête, et le corps déchirés. Je me brosse 3 a 4 fois les dents, passe chez le buraliste, achète des tics tacs à la menthe...
A l 'intérieur mon corps a mal. Dés mon arrivée au boulot, je vais dans les toilettes, mal de ventre et diarrhées. Pärfois lorsque je le peux , je me fais vomir, espérant ainsi
enlever un peu de ce trop d'alcool de la nuit. Je tente de tenir la journée au travail, souvent n'y arrive pas, prends des prétextes pour rentrer mal de ventre, de tête ... Aller chez le médecin, avoir un arrêt pour cette journée...

Aujourd'hui après 6 mois d'arrêt , je vais reprendre un mi temps thérapeutique . Je n'ai pas passé ces 6 mois à me bourrer la gueule, mais à m'accrocher . Je n'ai plus peur. Je vais passer devant un comité médical . Aucune culpabilité à dire que je suis baclo, plus thérapie pour m'en sortir.. Le secret professionnel étant de rigueur, je me fiche de que pensera le comité médical ... Sans doute, un des changements : ne plus faire semblant, ne plus culpabiliser ...
 
linfante
28 Mai 2013, 20:30
bonsoir Ricky...
Suite à ton intervention sur mon témoignage, je me permets de te souhaiter la bienvenue . J'ai lu durant de nombreux mois le forum, et j'ai vraiment assimilé l'idée que les heures de prise étaient essentielles ainsi que la régularité... Cette régularité me concernant, me rend responsable de ma guérison, actrice, et non spectatrice... Lorsque je regarde 6 mois en arrière, ej suis heureuse même si je n'ai pas atteint mes objectifs en totalité... Le baclofène, t'aidera vraiment et tu peux en effet envisager de compléter ton traitement par d autres ''outils'' sport , sophrologie, aide psy ... Sylvie est très compétente dans la répartition des prises pour casser le craving... Et son billet sur le nouvel obs plus est une bouffée d'oxygéne ...
 
linfante
28 Mai 2013, 20:11
merci sylvie, en effet j'ai choisi de prendre le baclo comme une béquille, (20 mg à 13 h, 20 à 15h, 20 à 17h) ... je n'ai pas atteint l'indifférence, mais échappe au craving qui me torturait ..
Bien entendu, j'aurai aimer monter jusqu'à l'indifférence, mais face à mes effets secondaires qui me pourrissait la vie, j'ai choisi la voie médiane... Entrepris une thérapie, me suis fais arrêter depuis 6 mois, pour tenter de mettre en place d'autres façons d'agir...
Le principal pour moi, comme pour tout malade, étant de ne pas me décourager, de ne pas arréter le traitement...je pense comme je ne sais plus qui l'avait suggérer, de prendre 40 mg, ce fameux soir de semaine ou je bois encore ...
l'important étant d'en sortir, qu'importe au fond si je prends la voie ''médiane''... Je suis heureuse aujourd'hui quand je sors en soirée le samedi soir, de rentrer chez moi,en me disant que je ne me suis pas défoncée la tête ... petite victoire ... Un jour je le sais, l'alcool ne fera plus partie de ma vie, parce que ce médicament est la, même si béquille pour moi , et que je me reconstruis en mettant en place d'autres ''comportements''
Courage et persévérance à tous ceux qui se soignent...
 
linfante
28 Mai 2013, 19:50
Bonjour a tous, et à toutes.
Liseuse attentionnée depuis de nombreux mois, je me décide enfin à venir faire''un premier'' bilan de mon traitement au baclo.
Face à de très nombreux effets secondaires (impossibilité de dormir, assoupissement l'après midi), après avoir lu le livre D'omeisen (pardon pour l'orthographe), j'ai compris ce qu'était le craving.
Mon objectif était de me débarrasser de ce craving, qui se situait vers 18 heures. Objectif atteint...
J'ai volontairement choisi la voie ''médiane' à savoir ne pas monter trop haut question baclo (je suis à 60_70 mg) suite à des effets secondaires qui m'on durant tous ces mois empoisonner la vie... Ne pas abandonner le traitement, tel était mon objectif .... Objectif atteint
Parralèlement, j'ai entrepris une thérapie, dans laquelle je tente chaque semaine, d'apprendre à avoir de nouveaux comportements, à pouvoir faire autre chose le week end que m'assommer à coup de bières, culpabiliser, etc ect....

Bilan : de trois alcoolisations par semaine, avec alcoolisation intense le week -end, j'en suis à une alcoolisation par semaine ... Je ne suis plus dans le besoin de boire, mais c'est un peu comme si je n'arrivais pas à faire ''le deuil'' de cet amant alcool...

Je m'accroche, et pense passer à une alcoolisation tous les 15 jours ...
Je tenais à apporter mon témoignage, sur la dimension ''psychologique'' ....
Merci à Sylvie, d'avoir constituer ce site...
 



forum baclofene