Résultats de la recherche (11 résultats)

PJ33
10 Aout 2022, 12:17
BOnjour,

Seul le baclofene zentiva n'est pas délivré par le laboratoire du même nom n'est pas remboursé.
Le baclofène délivré par les autres labos le sont.

Il faut expliquer la situation à ton pharmacien. Le mien a fait des recherches direct sur le site de la sécu.
Et demander à ce qu'il te donne du baclocur à la place.
 
PJ33
08 Aout 2022, 13:01
Bonjour à tous,

Ça fait quelques temps que je ne suis pas venu sur ce forum et les dernières actualités sur le déremboursement du zentiva et les témoignages de médecins m'ont donné envie de revenir sur ce forum.

Tout d'abord, sachez que malgré le déremboursment du zentiva, le baclocur reste remboursé, de même que le baclofène commercialisé par le laboratoire EG. Je suis allé ce matin à la pharmacie me faire rembourser mon ordonnance de baclo prise il y a 3 jours en spécifiant bien qu'il s'agissait uniquement du zentiva et il m'a donné gratis du baclocur à la place.

Je tenais à témoigner de mon expérience sur le baclofène.

Dépendant physiquement en 2008 alors que j'avais seulement 21 ans, j'ai passé 4 ans prisonnier de l'alcool. Et quand je dis prisonnier, le terme est faible.

Je vivais seul, isolé, sans amis ni mes parents pour m'aider car je vivais loin. Ils m'ignoraient et me "payait" mon alcool.
Je me levais le matin en tremblant dans un malaise complet. Je buvais pour retrouver mon taux d'alcool jusqu'à en vomir. J'ai passé 4 ans comme ça dans mon appartement à passer mon temps à dormir et à me réveiller pour boire et me rendormir....
Un cauchemar.

J'étais à l'époque étudiant à Sciences Po et j'ai du arrêter mes études en 3ème année.
J'ai eu un retrait de permis, de la prison avec sursis. Je m'endormais dans les rues la nuit. Je perdais mes papiers. Je me suis retrouvé je ne sais pas combien de fois à l'hôpital. Mon "record" officiel étant 5,5g dans le sang sans faire de coma... Ayant plusieurs fois été inconscient chez moi seul je pense que je suis monté à bien plus.


Une cure de sevrage qui m'a servie à rien. De l'Aotal et de la Naltrexone qui m'ont servis à rien....


Puis j'ai entendu parler du baclofène petit à petit dans la presse. Notamment suite à la publication du livre d'Ameisen.

J'ai alors trouvé un médecin généralise qui m'a prescrit progressivement du baclofène jusqu'à monter à 300mg.
Et au bout de quelques mois j'ai vu le jour. Je n'ai plus eu envie de boire de l'alcool.
J'ai pu reprendre mes études, faire une école de commerce, l'INSEEC à Bordeaux, trouver un travail, une et même des copines et conclure de plus belle en terminant mes études par un diplôme à HEC Paris.

J'ai diminué les doses. Mais je ressentais une fragilité.
À 80mg/jour, je buvais en cachette, je n'arrivais pas à contrôler ma consommation sans pour autant replonger.
à 160 mg/ toujours quelques fragilités mais beaucoup mieux.
Aujourd'hui je suis à 240mg/jour et c'est un miracle.
Je regarde les autres boire plus vite leurs verres que moi, je n'ai pas envie de recommander. J'ai 9 bouteilles de vin chez moi qui s'accumulent, cadeaux de clients de ma copine.

J'ai 35 ans. J'ai fini mes études, j'ai retrouvé des amis. J'ai une fille adorable qui veut faire sa vie avec moi. Des projets professionnels (reconversion car malgré HEC le monde de l'entreprise ne me convient pas). Des projets d'enfants etc....

Face à cette "réussite" je suis terriblement en colère contre le personnel médical et certaines personnes de mon entourage.
- Mon psychiatre qui me dit "oui c'est bien vous prenez du baclofene et vous maitrisez votre consommation d'alcool, mais vous substituez une dorguie par une autre" (Comment peut-on dire ça quand on est médecin.... ou alors c'est méconnaitre les effets délétères de l'alcool).
- Mon père qui me dit "Si tu ne bois plus ne prends pas de baclofene". Le baclofene étant responsable de tout ce qui m'arrive dans la vie (même les excès de vitesses c'est pour dire...)
- Les autorités sanitaires qui s'interrogent sur le remboursement ou l'utilisation du baclofene en pointant "les risques de somnolence au volant"et d'autres absurdités...

Alors le baclofène ne fonctionne peut-être pas chez tout le monde, mais par pitié laissez la chance à ceux chez qui ça fonctionne de pouvoir en prendre !

Ça fait du bien d'écrire et de partager mon expérience.

Merci de m'avoir lu
 
PJ33
08 Aout 2022, 11:27
Bonjour à tous,

J'étais allé chez mon pharmacien il ya 5 jours et j'étais surpris également et j'ai du payer une somme assez conséquente....

Pour ceux qui comme moi ont du payer, retournerez chez votre pharmacien et précisez bien que c'est uniquement le baclofene zentiva qui n'est plus remboursé, mais que le baclofene délivré par les autres laboratoires restent remboursés. Eux-mêmes sont complètement paumés sur quels labos

Pour ma part mon pharmacien me donnait du balconène EG (laboratoire EG), qui en théorie n'était pas soumis au déremboursement.

J'ai demandé à ce qu'il me donne du baclocur, il a accepté sans problème.

Et en prime il m'a remboursé en liquide la somme que j'ai du payer il y a 5 jours !

Donc ne lâchez-rien :)
 
PJ33
02 Juin 2013, 12:11
Les anxio et les AD c'est vraiment de la saloperie. Je comprends pas pourquoi les médecins en prescrivent autant car ils savent pertinemment que cela engendre une nouvelle dépendance.
 
PJ33
01 Juin 2013, 14:03
De plus j'ai autour de moi une personne très très accro aux benzodiazépines qui en prenant des faibles doses de baclofène s'est retrouvé indifférent.

Comme quoi...
 
PJ33
01 Juin 2013, 13:50
On peut en effet s'en passer.

Souvent lorsque je vais voir un ami il me propose un verre. Lorsque je vais le voir l'après midi je lui répond le plus souvent :
-"non merci là je n'ai pas envie de boire un verre".
Et il me regarde en me disant :
-"toi, tu n'as pas envie de boire un verre !!?"
-"non merci, pas maintenant"

Alors qu'avant j'aurais sauté sur l'occasion. Je serais même allé le voir exprès pour qu'il me serve à boire.

Et oui les apéros et la consommation d'alcool, font partie du cadre social. S'exclure toute consommation d'alcool (modérée), c'est s'exclure de facto d'un groupe qu'on le veuille ou non.
Les détracteurs répondront :"on peut vivre sans alcool".
Certes je suis tout à fait d'accord, l'alcool n'est pas une substance "vitale". Mais l'alcool reste, ce que je déplore, un moyen de créer des liens, de se fondre dans un groupe. Consommer de l'alcool dans les normes, c'est être dans la norme.
Y'a qu'à voir le monde des affaires où les contrats se signent, dans beaucoup de cas, à coup de bouteilles de whisky...

Et puis va dire à n'importe qui :"je ne peux pas boire, je suis alcoolique".
Si la personne en face est ouverte et qu'elle comprend le problème, tout va bien. Mais le souci c'est qu'aujourd'hui encore, bien peu de gens ne comprennent cette maladie qui reste un indécrotable tabou.
 
PJ33
01 Juin 2013, 13:00
Bonjour à tous !

Je tiens apporter quelques précisions par rapport à ma consommation d'alcool et à mon état de santé global.

Pour ce qui est de mon état de santé c'est assez éloquent.

Au pire de ma consommation j'étais monté à 1400 de gamma GT, transaminases complètements déréglées, maladies de peau, début de jaunisse (signe d'une grave intoxication hépatique, heureusement pour moi aujourd'hui mon foie va bien). Prise de poids cela va de soi.

Aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre (gamma GT à 9, analyses normales). Perte de poids : 10 kg.

Pour ce qui est de la consommation d'alcool, GROS changements quantitativement d'abord et aussi dans l'envie d'alcool.

Avant consommation quotidienne à des doses tellement astronomiques que je ne m'en souviens plus. Besoin physique mais surtout psychique de l'alcool.
Le baclofène a supprimé cette dépendance psychique. Et en consommant moins la dépendance physique a disparu, cela va de soi. Aujourd'hui consommation de l'ordre de 3 à 4 fois par mois.

Mais ce qui est le plus intéressant c'est qu'avant quand j'avais un verre de vin ou d'apéritif, je le buvais d'un trait et je passais au suivant. Aujourd'hui lorsque je bois de l'alcool, je ne ressens plus l'envie de le boire "cul sec", limite ça me dégoute. Passé un certain stade le cerveau dit : "non plus d'alcool" alors qu'avant il en demandait jusqu'à m'effondrer quelque part.
C'est ça le changement pour moi, c'est le fait qu'à partir d'une certaine quantité et bien je n'ai plus envie d'alcool.

Ensuite, le baclofene ne fait pas tout. Il faut aussi se contrôler. Vu mon passif je sais que je dois me montrer extrêmement attentif.

Mais toujours est-il que l'ivresse n'est plus le but ultime. Et ça, ça change tout.
 
PJ33
01 Juin 2013, 12:32
Bonjour,

Le pire c'est que la discussion sur Docti sort complètement du sujet. A la fin c'est carrément un match de tennis où chacun reprend les répliques de l'autre. Affligeant.

Mais je pense que j'y retournerai, j'aime la contradiction.
 
PJ33
01 Juin 2013, 12:26
Bonjour,

1) Réussite

2) Dose maximale; 240 mg

3) Premiers signes positifs au bout de 6 mois (mars 2012)

4) Répartition :
CPR 10 mg
- 4 le matin
- 4 le midi
- 6 à 16h
- 6 à 19h
- 4 à 21h

5) Heures de craving :
17h-19h. Sachant qu'après manger disparition de l'envie d'alcool.

6) Dosage actuel :
40 à 80 mg répartis sur la journée.

7) ES : Moyens à forts
Surtout en début de traitement (même à faibles doses) :
- nausées
- raideur de la nuque
- fatigue
- somnolence (impossible de conduire)

8) Médicaments arrêtés :
J'étais sous Loxapac (prescrit pour l'anxiété), anti dépresseur (Effexor), anxiolitiques (Seresta 50 3x par jour)
Devenu accro au Valium j'ai du me faire hospitaliser (mais 2012)
Depuis je ne prends plus aucune de ces substances.

9) Questionnaire :
40. Le maximum.
( Je me suis amusé à le faire pour ma consommation actuelle le score est de 8...)
 
PJ33
31 Mai 2013, 21:22
Bonsoir à tous,



Nouveau sur ce site, je tiens à apporter mon témoignage sur le baclofène. 

Médicament qui m'a permis de me sortir de l'alcool.
(J'ai fait le même témoignage mot pour mot sur le forum de Doctissimo où je me suis fait incendier littéralement...)



Bref résumé :

Très très forte alcoolo dépendance pendant 5 ans. Pour faire court l'alcool m'a fait tout perdre. Permis, amis, études ( j'étais étudiant dans une très grande école, top 10 en France ). Hospitalisations avec plus de 5g dans le sang (et plus de 1400 de gamma GT), cures multiples, peine de prison, hépatite alcoolique, crise d'éplilepsie lors d'un sevrage et j'en passe.

L'alcool était ma seule raison de vivre. Je tremblais le matin sans mes 8 verres de Ricard. Je buvais dès le matin à en vomir. Je ne pouvais me lever sans avoir au moins 2g dans le sang sans quoi un mal indescriptible me saisissait.



Face à cette situation perdue d'avance, des amis médecins m'ont conseillé le baclofene. Ayant tout essayé, c'est à dire benzodiazepines, anti dépresseurs, neuroleptiques, médicaments contre l'accoutumance à l'alcool, ect... j'ai sans hésité franchi le pas. De toute façon c'était tout ce qui me restait.


Rien n'avait marché à part l'instauration d'une nouvelle dépendance (j'étais devenu accro au valium, au seresta, jolies merdes). Jolies merdes que vous prescrivent par désarroi vos psys ne sachant quoi faire face à de telles situations.



J'ai tenté le coup du baclofene, et c'est certainement ce qui m'a sauvé la vie.


Comme tous les gens qui ont pris ce médicament, j'ai commencé à faibles doses.
Symptômes : envie de dormir (certes mais moins invalidante qu'avec le valium où je me suis endormi sur la route et où j'ai failli encore une fois y rester). 
En effet le baclofene a un effet sédatif au début, de même qu'un effet anxiolytique, mais je ne vous apprend rien. Mais ces effets ne m'ont pas du tout empêcher de continuer.


Aprés les faibles doses j'ai continué le baclofene à fortes puis très fortes doses. 
Au bout de quelques mois, miracle. Plus envie de consommer de l'alcool comme avant. Envie quand même mais pas comme avant. Pour donner une idée, à peu près, passage d'une bouteille d'alcool fort par jour (45°) (dès le matin pendant toute la journée) voir plus à trois bières le soir (dans mon cas).



Une nouveauté pour moi, un bénéfice inéstimé.


A ce moment là (quelques mois plus tard) j'ai décidé de faire une cure cette fois ci pour arrêter complètement les benzodiazépines et les anti dépresseurs (Valium et Seresta que je prenais en doses très importantes, plus effexor). En même temps j'ai diminué le baclofene pour arriver à une dose moyenne (sans aucune difficulté, je tiens à le préciser) avec l'avis du médecin qui me le prescrivait. 

Et aujourd'hui j'en suis à des consommations occasionnelles d'alcool (sous baclofene a faible doses), entre amis, la vie normale. La vraie vie !!!


Alors qu'il y'a a deux ans de cela je m'enfilais une bouteille de muscat le matin pour me "soulager".



Pour poursuivre mon témoignage et préciser les faits, j'ai été viré de mon école du top 10 il y'a un an.
La raison : alcoolisme, ils n'ont pas pesé leurs mots. il était hors de question qu'un alcoolique sorte diplômé de leur foutue école (trop préstigieuse).

Bref, cette année j'ai passé des concours pour intégrer d'autres très grandes écoles et... J'ai été reçu. Preuve que je m'en suis sorti. 

Aujourd'hui sans ce médicament je pense que je serai entre quatre planches comme on dit. 

Ensuite dans l'arrêt de l'alcool il y'a une grosse part de volonté mais le baclofene permet au moins de diminuer sa consommation, contrairement aux autres molécules présents sur le marché (que tout le monde connait )



Quant à ceux qui disent que l'on ne peut pas arrêter le baclofene, que c'est une drogue foutaise. 
Il n'entraîne pas une dépendance physique et psychique au même titre que les benzodiazepines, anti dépresseurs, et autres neuroleptiques. Pour cause je les ais tous testé . (Valium, Prazepam, Seresta, Seroplex, Effexor, Loxapac, Xanax et bien d'autres). 
Face à ces médicaments le baclofene est absolument annodin.



Le baclofene demeure à ce jour le SEUL traitement vraiment efficace contre l'alcoolisme. 

Par mon témoignage et mon expérience je peux dire que les résultats payent mais aussi que le bas blesse. 
En effet aujourd'hui le baclofene est une molécule qui n'est toujours pas reconnue par les autorités sanitaires malgré ses résultats.
Et certains lobbys pharmaceutiques font tout pour que cette molécule ne soit pas reconnue en tant que telle dans le traitement de l'alcoolisme. La preuve en est la commercialisation très récente du Nalmafène par un grand laboratoire. Molécule qui est en réalité un Naltrexone partiellement modifié et dont les specialsites (comme les initiés) savent qu'il est sans aucune efficacité thérapeutique. 

Un scandale sanitaire quand on sait que l'alcool est responsable de plus de 40000 morts en France par an.

On en est là.

Merci de m'avoir lu.

Je reste à votre disposition pour toute info.
 
PJ33
31 Mai 2013, 21:22
Bonsoir à tous,



Nouveau sur ce site, je tiens à apporter mon témoignage sur le baclofène. 

Médicament qui m'a permis de me sortir de l'alcool.
(J'ai fait le même témoignage mot pour mot sur le forum de Doctissimo où je me suis fait incendier littéralement...)



Bref résumé :

Très très forte alcoolo dépendance pendant 5 ans. Pour faire court l'alcool m'a fait tout perdre. Permis, amis, études ( j'étais étudiant dans une très grande école, top 10 en France ). Hospitalisations avec plus de 5g dans le sang (et plus de 1400 de gamma GT), cures multiples, peine de prison, hépatite alcoolique, crise d'éplilepsie lors d'un sevrage et j'en passe.

L'alcool était ma seule raison de vivre. Je tremblais le matin sans mes 8 verres de Ricard. Je buvais dès le matin à en vomir. Je ne pouvais me lever sans avoir au moins 2g dans le sang sans quoi un mal indescriptible me saisissait.



Face à cette situation perdue d'avance, des amis médecins m'ont conseillé le baclofene. Ayant tout essayé, c'est à dire benzodiazepines, anti dépresseurs, neuroleptiques, médicaments contre l'accoutumance à l'alcool, ect... j'ai sans hésité franchi le pas. De toute façon c'était tout ce qui me restait.


Rien n'avait marché à part l'instauration d'une nouvelle dépendance (j'étais devenu accro au valium, au seresta, jolies merdes). Jolies merdes que vous prescrivent par désarroi vos psys ne sachant quoi faire face à de telles situations.



J'ai tenté le coup du baclofene, et c'est certainement ce qui m'a sauvé la vie.


Comme tous les gens qui ont pris ce médicament, j'ai commencé à faibles doses.
Symptômes : envie de dormir (certes mais moins invalidante qu'avec le valium où je me suis endormi sur la route et où j'ai failli encore une fois y rester). 
En effet le baclofene a un effet sédatif au début, de même qu'un effet anxiolytique, mais je ne vous apprend rien. Mais ces effets ne m'ont pas du tout empêcher de continuer.


Aprés les faibles doses j'ai continué le baclofene à fortes puis très fortes doses. 
Au bout de quelques mois, miracle. Plus envie de consommer de l'alcool comme avant. Envie quand même mais pas comme avant. Pour donner une idée, à peu près, passage d'une bouteille d'alcool fort par jour (45°) (dès le matin pendant toute la journée) voir plus à trois bières le soir (dans mon cas).



Une nouveauté pour moi, un bénéfice inéstimé.


A ce moment là (quelques mois plus tard) j'ai décidé de faire une cure cette fois ci pour arrêter complètement les benzodiazépines et les anti dépresseurs (Valium et Seresta que je prenais en doses très importantes, plus effexor). En même temps j'ai diminué le baclofene pour arriver à une dose moyenne (sans aucune difficulté, je tiens à le préciser) avec l'avis du médecin qui me le prescrivait. 

Et aujourd'hui j'en suis à des consommations occasionnelles d'alcool (sous baclofene a faible doses), entre amis, la vie normale. La vraie vie !!!


Alors qu'il y'a a deux ans de cela je m'enfilais une bouteille de muscat le matin pour me "soulager".



Pour poursuivre mon témoignage et préciser les faits, j'ai été viré de mon école du top 10 il y'a un an.
La raison : alcoolisme, ils n'ont pas pesé leurs mots. il était hors de question qu'un alcoolique sorte diplômé de leur foutue école (trop préstigieuse).

Bref, cette année j'ai passé des concours pour intégrer d'autres très grandes écoles et... J'ai été reçu. Preuve que je m'en suis sorti. 

Aujourd'hui sans ce médicament je pense que je serai entre quatre planches comme on dit. 

Ensuite dans l'arrêt de l'alcool il y'a une grosse part de volonté mais le baclofene permet au moins de diminuer sa consommation, contrairement aux autres molécules présents sur le marché (que tout le monde connait )



Quant à ceux qui disent que l'on ne peut pas arrêter le baclofene, que c'est une drogue foutaise. 
Il n'entraîne pas une dépendance physique et psychique au même titre que les benzodiazepines, anti dépresseurs, et autres neuroleptiques. Pour cause je les ais tous testé . (Valium, Prazepam, Seresta, Seroplex, Effexor, Loxapac, Xanax et bien d'autres). 
Face à ces médicaments le baclofene est absolument annodin.



Le baclofene demeure à ce jour le SEUL traitement vraiment efficace contre l'alcoolisme. 

Par mon témoignage et mon expérience je peux dire que les résultats payent mais aussi que le bas blesse. 
En effet aujourd'hui le baclofene est une molécule qui n'est toujours pas reconnue par les autorités sanitaires malgré ses résultats.
Et certains lobbys pharmaceutiques font tout pour que cette molécule ne soit pas reconnue en tant que telle dans le traitement de l'alcoolisme. La preuve en est la commercialisation très récente du Nalmafène par un grand laboratoire. Molécule qui est en réalité un Naltrexone partiellement modifié et dont les specialsites (comme les initiés) savent qu'il est sans aucune efficacité thérapeutique. 

Un scandale sanitaire quand on sait que l'alcool est responsable de plus de 40000 morts en France par an.

On en est là.

Merci de m'avoir lu.

Je reste à votre disposition pour toute info.
 



forum baclofene