Bonsoir à tous!
Ça fait un bon bout de temps que je n'ai pas donné de nouvelles! Et vu quelles sont bonnes je me lance:
Je suis bien content de vous annoncer que je suis
indifférent à l'alcool!
J'ai atteint mon seuil, en janvier dernier, à 240. "Abstinent" pendant 2 semaines. Puis, comme je vous l'avait dit, j'ai recommencé à boire par incrédulité face au résultat, manque de confiance en moi et surtout par habitude et par ennui. J'ai cherché à augmenter les doses jusqu'à 270. Sans résultat.
Puis j'ai trouvé un emploi comme serveur dans un restaurant. Et en bossant le soir, sans possibilité de boire de l'alcool, je me suis rendu compte que je ne ressentais effectivement plus aucun manque. Pendant mes jours de repos je me suis surpris à reboucher les bouteilles de bières entamées, puis à ne plus les ouvrir du tout, et enfin à arrêter de me soucier d'en avoir en réserve.
Et finalement le
déclic définitif en juillet: je démissionne, me retrouve dans la même situation qu'auparavant, avec la possibilité de me bourrer la gueule tous les soirs. Et ben non, pas envie d'alcool. J'en suis même arrivé au point où la sensation d'ébriété m'est désagréable.
Et oui je suis long à la détente, ça faisait des mois que la molécule avait fait son boulot. Il me restait à faire le mien, me déshabituer de l'alcool et écouter mon corps et ma tête.
Je cite Sylvie, parce qu’elle avait raison dès janvier:
Perso, je n'augmenterais pas.
A 240mg, ça avait l'air pas mal et ça ressemblait bigrement à de l'indifférence.
Je crois inutile de vouloir chasser les derniers verres à coup de baclo.
Stabilisé à 240, restait le problème majeur de l'insomnie. Le théralène n'a pas fonctionné longtemps. J'ai même du le bannir définitivement parce qu'il me laissait dans un état de fatigue ingérable pendant la journée. Quant aux anxiolytiques, leur effet sur le sommeil a peu à peu disparu, et ils me pourrissaient littéralement le cerveau (sautes d'humeur incontrôlables notamment). Donc j'ai fini par tout arrêter quitte à ne pas dormir.
Donc j'ai décidé d'entamer la descente petit à petit dès juillet. C'était risqué mais c'était nécessaire pour ma santé à long terme. On ne peut juste pas se passer de sommeil. Et aujourd'hui je suis à 170 depuis un mois. Et miracle, passé le seuil des 180, je dors mieux, enfin!
Donc voilà , pour moi tout va enfin bien du côté alcool et sommeil. Et c'est pourquoi je poste ce message aujourd'hui.
Merci à tout ceux qui m'ont aidé sur ce fil!
Portez-vous bien!
Et bon courage à tous. Pour moi ça a été long, ça a été dur, mais ça en vaut la peine.
Andreïï