Coudonc Fripoune... incroyable comment je me reconnais dans tout ce que tu peux dire. J'ai d'ailleurs commencé à lire ton fil, le nouveau que tu avais débuté une fois l'indifférence atteinte. J'ai vraiment envie de le lire en entier alors je mis met par-ci par-là. J'ai vu ton histoire sur le Colibri ... tellement jolie et inspirante... éteindre un feu avec des petites gouttes venant de tous ...
Je vais te faire un coucou sur ton fil une fois que je l'aurai lu, c'est important pour moi je connaitre ton chemin.
J'ai lu aussi que lorsque tu avais de l'alcool à la maison, tu buvais juste parce qu'il y en avait .... et bien j'ai compris que j'étais bel et bien indifférente .. mais que oui, si j'allais au resto prendre 2 verres .. je n'avais aucun gout d'aller me chercher une bouteille, mais il m'arrivait d'y aller, pas toujours bien sur ... mais juste parce que c'est comme ça qu'avant je gérais la vie ... mais sans aucun craving ... si javais de grosses émotions par contre, je veux comme un peu me faire du mal ... un peu comme de l'auto-mutilation .. ça me soulage... bizarre à dire hein !!
J'ai fait le choix de ne plus aller au resto pour un moment encore.. le temps que vraiment l'indifférence soit bien ancrée. Ça fait 7 jours que je ne suis pas allée au resto, avant j'Y allais 2 fois par semaine. Ça me fait du bien et ça confirme mon indifférence, je ne pense pas du tout à l'alcool. Ton test à été déterminant pour moi.
Maintenant, pour le reste de ton message, c'est exactement ça. J'ai encore des angoisses, mais pas je ne parle pas de celles du baclofène. Celles du baclofène je les reconnais. Parfois, dans mon "ancienne" heure de craving .. j'ai une poussé d'émotions intenses où je panique pour des détails, et la je sais que c'est mon angoisse baclo, je la connais. Parfois le matin en me levant aussi, mais pas toujours. Alors je me calme, je l'appelle "Ma parano baclo". Elle passe assez rapidement maintenant, c'est quelques minutes sans plus. Lorsque j'avais diminué le baclo rapidement, je n'arrivais pas à gérer cela, maintenant c'est correct.
Aussi, j'ai beaucoup d'activités et je suis une personne qui a beaucoup d'énergie. Je ne dors pas beaucoup, de nature (Mais tellement bien depuis le baclo). Mais autour de 17h, j'ai un coup de barre "baclo". Avant il me faisait paniquer. Maintenant, je l'accepte, j'en profite pour m'assoupir (quand c'est possible) et de laisser aller cet état. Parfois je m'endors, parfois je fait juste être extrêmement détendu, et je profite totalement de ce moment, je vois ça comme un cadeau. Ça dure un moyenne 20 ou 30 minutes. Maintenant, je profite des ES pour en tirer le maximum pour moi car je veux cette fois-ci garder ma dose de 140 mg un bon 3 mois minimum, peut-être 6. Ensuite descendre au feeling.
Sinon, pour mes angoisses "chroniques", celles qui m'ont fait boire dont tu parles... c'est tout à fait ce que tu nommes, exactement ça. Et oui, tu as tout à fait raison et je vais suivre tes conseils et continuer de que j'ai commencé à faire.
Déjà, j'ai éliminé toutes les personnes négatives et néfastes de ma vie. J'étais une 'mère Thérésa" des gens lourds et souffrants. Des gens qui nous gobent de l'énergie et qui en ont jamais assez. Des éternelles victimes qui ne s'aident pas mais attendent beaucoup des autres. Bref, j'ai éliminé tous ces gens de ma vie et garder mes relations positives. Étrangement, la vie a mis sur ma route des gens super sains et équilibrés. Pas parfait, comme moi, des gens qui sont positifs et généralement heureux. Ça ma fait un bien fou. J'ai du traverser des deuils de ces relations, mais au bout d'un temps, ça m'a tellement fait de bien et je suis libérée.
Pour ceux qui m'ont au début, ma meilleure amie des 20 dernières années, j'avais raconté que lorsque je lui ai dit que je commençais le baclo, elle m'avait dit de cesser tout ça et de me faire faire un enfant ... que ça allait tout régler. Bref, conseil ridicule et aucun support de sa part. Bref, c'est la dernière relation qu'il me restait de lourde. Ça été très difficile mais j'ai laissé tomber cette relation il y a 6 mois. J'étais très proche de ses 4 enfants donc, ça été un gros deuil, mais il était nécessaire car je me sentais toujours comme de la merde en sa compagnie depuis un bon moment déjà.
Bref, tout ça pour dire que j'ai déjà commencé le travail dont tu parles, mais il me reste réellement à le faire plus en profondeur, améliorer la perception que j'ai de moi-même intérieurement.
Bon alors, désolée de ce roman ... tu m'as inspiré
Un gros merci et tu vas me retrouver sur ton fil au court du WE
Désolée pour les fautes, je ne me relis pas !!
Grosse bise ma chère ...
Grosse bise à tous
Lib xx