Bonjour Estelle !
Ravie d'avoir ton experience !
Comme quoi la notion de seuil n'est pas nette pour tout le monde. Moi je pense que j'ai toujours un problème mais que je ne crise plus. Cependant il m'arrive de manger un peu au delà de ma faim comme pour me rassurer, et ça ne fait rien du tout ! Alors qu'à certaines periodes de "seuil" sous baclo je me sentais rassurée, je n'en avais pas besoin. Peut-être aussi que ma vie allait dans ces moments là.
Mais je suis guérie. Pourquoi je le sais ? Parceque j'en ai encore confirmation hier, où je suis montée sur la balance.
Je vous explique : j'ai arrêté de fumer il y a environ 2 mois et décidé de ne pas me peser car trop la trouille de la prise de poids (en arretant je faisais avant des crises et prenais entre 6 et 15kg).
Et bien hier la balance affichait mon poids habituel, je n'ai donc pas pris 1g alors que je fumais 1,5 paquet. J'ai fait attention, j'ai supprimé le sucre rapide et je n'ai plus acheté de chocolat.
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Par contre, voilà ce qu'il se passe et qui me montre que je ne suis pas encore sortie d'affaire : je continue à utiliser le sport pour compenser les écarts et je continue à faire un seul repas le soir trop copieux. Vieux fantomes de boulimique : les crises étaient le soir je ne mangeais pas de la journée car je savais ce qu'il allait arriver... A certaines periodes, pendant deux trois jours, j'arrive à réduire le soir et à avoir faim aux repas suivants.
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Je suis guérie dans le sens où, à aucun moment je n'ai eu de gros craving, des pensées oui, auxquelles je pouvais dire non. Des dérapages, oui, pour aller chercher le doudou bouffe que je ne trouve pas.
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Je suis actuellement à 110mg (je suis montée en decembre jusqu'à 240mg). J'ai du parfois baisser beaucoup pour ES invivables. Concernant la depression et l'anxieté, c'est toujours là mais moins, beaucoup moins. Je serre les dents et ne baisse plus que de 10mg tous les 15 jours, pour ne pas prendre de risques.
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J'ai été très émue par le reportage sur M6 samedi soir sur l'alcool. S'il y a vraiment une chose que je voudrais dire HAUT et FORT (Sylvie si tu me lis...) : moi j'étais dans le cas n°1 des jeunes femmes qui s'alcoolisent pour sortir. Pour résumer : beaucoup d'alcool le we, vraiment beaucoup. Peu la semaine sauf si sorties. L'idée c'est de ne plus pouvoir faire la fête, s'amuser et draguer et danser sans. Et boire dans des quantités astronomique sans pouvoir s'arreter. On a entre 20 et 40 ans, ça ne se voit pas. Et bien le Baclofène sert aussi pour ces demoiselles, comme il a servi pour moi... Et c'est un vrai changement de vie que de ne plus boire. On a trop l'image de l'alcoolisme comme la femme qui prend du baclo dans le reportage, cad alcoolisme de tous les jours...
Voilà pour les nouvelles.