marioswim
11 Novembre 2017, 3:19
11 Novembre 2017, 3:19
Après une longue absence mon témoignage sur une rechute récente.
Un bonjour a tous, et rebonjour a ceux avec qui nous avions échangé et bon parcours de guerison.
Gueri le 13 Novembre 2013 a 300mg
Descente chaotique pour cause d Es
Stabilise a 140mg depuis 2016.
Je tenais malgré la pression de mon prescripteur qui me poussais a la descente.
A ma demande un psy me prescrit AD et Benzo.
Je me sens coince par la nouvelle limitation a 80 mg.
Au surlendemain de ma descente a 120 rechute avec retour du craving puissant tôt le matin.
Je tente deux semaines plusieurs répartition avec ces fichus 80mg en augmentant les doses de benzo ( j étais aussi addict aux benzos, codéine,...)
Cette appétence aux benzos repointe le bout de son nez, envie d en croquer un comprime entier quasi toutes les heures.
Une bière forte par dessus et je revis des scènes d avant ma première guérison...Perte d équilibre, je casse la table du salon et m échine a réparer pendant une heure jusqu’à ce que mon fiston hilare a force d argumenter dans le vide finisse par me convaincre de remettre les réparations au lendemain.
Je choisis alors de repartir de 30mg de baclofene dans l espoir de ne pas avoir a retrouver l indifférence a forte dose.
Je remonte de 30mg par semaine.
Des 120 mg je sens que la guérison est proche et l indifférence revient a 150mg j en rajoute 10 et suis donc de nouveau guéri a 160mg.
je supprime les benzos rapidement sans aucune difficulté ni vraiment de manque.
j ai mis plusieurs semaines a récupérer, sonne debout par ces aller retour médicamenteux, la trouille, cette perte de liberté que je pensais acquise, l enfer du craving de nouveau obsédant, foutue maladie, merveilleux médicament. j ai ressenti le même émerveillement non pas de ma première guérison mais de ma première visite du forum ou j ai alors découvert, compris que j étais un malade coupable de rien et que j allais guérir.
Je n avais pas de doute sur ma guérison mais la dose m inquiétait.Je réfléchi parfois lentement cherche mes mots et égare souvent clefs, porte feuille et diverses babioles.Mais je reste capable de concentration.
Rassure et serein.
Apte au travail et apaise par l AD.
Un témoignage de rechute et de reguérison.
Le baclo ne ma pas guéri de tout, mais débarrasse de mes addictions je peux m occuper du reste, réparer ce qui peut l être, agir, j ai avance lors de ma première guérison mais il me restait des chaines, des peurs, toutes entraves dont j ai cru être libéré dans l ivresse euphorique que je vivais.
Je peux et veux avancer maintenant sans me préoccuper des silences, de mon isolement total, qui ont pu faire croire a de l indifférence, les erreurs sont faites, le mal est fait, j étais malade en aucun cas coupable, je ne souhaite pas être pardonne.
J ai acquis avec toutes ces années de honte et de silence des réflexes de supposition toujours négatives envers ce que l on pensait de moi et je me laisse encore surprendre mais un peu moins. Rompre ces années de silence, un petit mot pour voir si la chevillette choit..
Amitiés
bernard
Un bonjour a tous, et rebonjour a ceux avec qui nous avions échangé et bon parcours de guerison.
Gueri le 13 Novembre 2013 a 300mg
Descente chaotique pour cause d Es
Stabilise a 140mg depuis 2016.
Je tenais malgré la pression de mon prescripteur qui me poussais a la descente.
A ma demande un psy me prescrit AD et Benzo.
Je me sens coince par la nouvelle limitation a 80 mg.
Au surlendemain de ma descente a 120 rechute avec retour du craving puissant tôt le matin.
Je tente deux semaines plusieurs répartition avec ces fichus 80mg en augmentant les doses de benzo ( j étais aussi addict aux benzos, codéine,...)
Cette appétence aux benzos repointe le bout de son nez, envie d en croquer un comprime entier quasi toutes les heures.
Une bière forte par dessus et je revis des scènes d avant ma première guérison...Perte d équilibre, je casse la table du salon et m échine a réparer pendant une heure jusqu’à ce que mon fiston hilare a force d argumenter dans le vide finisse par me convaincre de remettre les réparations au lendemain.
Je choisis alors de repartir de 30mg de baclofene dans l espoir de ne pas avoir a retrouver l indifférence a forte dose.
Je remonte de 30mg par semaine.
Des 120 mg je sens que la guérison est proche et l indifférence revient a 150mg j en rajoute 10 et suis donc de nouveau guéri a 160mg.
je supprime les benzos rapidement sans aucune difficulté ni vraiment de manque.
j ai mis plusieurs semaines a récupérer, sonne debout par ces aller retour médicamenteux, la trouille, cette perte de liberté que je pensais acquise, l enfer du craving de nouveau obsédant, foutue maladie, merveilleux médicament. j ai ressenti le même émerveillement non pas de ma première guérison mais de ma première visite du forum ou j ai alors découvert, compris que j étais un malade coupable de rien et que j allais guérir.
Je n avais pas de doute sur ma guérison mais la dose m inquiétait.Je réfléchi parfois lentement cherche mes mots et égare souvent clefs, porte feuille et diverses babioles.Mais je reste capable de concentration.
Rassure et serein.
Apte au travail et apaise par l AD.
Un témoignage de rechute et de reguérison.
Le baclo ne ma pas guéri de tout, mais débarrasse de mes addictions je peux m occuper du reste, réparer ce qui peut l être, agir, j ai avance lors de ma première guérison mais il me restait des chaines, des peurs, toutes entraves dont j ai cru être libéré dans l ivresse euphorique que je vivais.
Je peux et veux avancer maintenant sans me préoccuper des silences, de mon isolement total, qui ont pu faire croire a de l indifférence, les erreurs sont faites, le mal est fait, j étais malade en aucun cas coupable, je ne souhaite pas être pardonne.
J ai acquis avec toutes ces années de honte et de silence des réflexes de supposition toujours négatives envers ce que l on pensait de moi et je me laisse encore surprendre mais un peu moins. Rompre ces années de silence, un petit mot pour voir si la chevillette choit..
Amitiés
bernard