Bonjour.
J'ai 32 ans et je pense que je suis alcoolique, enfin je pense, j'en suis sur. J'ai consulté des psychiatres, des addictologues, qui en sont tous arrivés à la même conclusion, je ne suis pas dépendant. Pourtant j'ai souvent des envies irrépressibles de consommer de l'alcool jusqu'à la déraison, je n'ai aucune limite lorsque je commence. Un verre en appelle des dizaines d'autres. Ma vie sentimentale en a souffert, ma vie professionnelle également. Je pense connaitre l'origine de cet "alcoolisme", c'est tout simplement la dépression. J'suis dépressif depuis quelques années, et les deux sont intimement liés, pour aller mieux je consommais, et j'oubliais tout. On se réveille piteusement le lendemain et les problèmes sont toujours là , on ne trouve pas de boulot, alors on boit encore et encore... Il y a deux ans maintenant, j'ai perdu la personne que j'aimais à cause de l'alcool. Elle n'a pas su m'aider, m'a enfoncé au contraire en me rabaissant sans cesse, la dépression s'est accentuée, et la consommation aussi. Je me suis retrouvé a chercher un logement en urgence, je me suis retrouvé dans un village de 500 habitants ou je ne connaissais personne, ou tout n'était qu'ennui. Encore une fois j'ai trouvé du réconfort dans la consommation déraisonnée au point que certains soirs je consommais une bouteille de whisky à moi seul, des litres de vodka et j'en passe.
Puis j'ai craqué, il y a trois mois maintenant j'ai demandé à mon généraliste de me prescrire du baclofène il a accepté la ou tout les spécialistes avaient refusé. J'ai vendu tout ce que je possédais, j'ai changé de région je suis parti de mon petit village dans le centre pour aller rejoindre ma famille en Bretagne. Une semaine après mon arrivée j'y ai trouvé un emploi, je me suis racheté une voiture, j'ai trouvé quelqu'un de très gentil avec qui je me sens bien et en confiance, le mois prochain j’emménage dans mon appartement, Et pourtant l'envie de boire revient, j'en suis déjà a deux rechutes depuis mon arrivée ici.
Mon baclo est dosé à 40 mg / jour, de ce que j'ai pu lire c'est un dosage assez bas. d'ou cette longue présentation de ma vie privée, pensez vous que dans mon cas le dosage soit suffisant ? Que pourrais-je dire à mon nouveau généraliste pour qu'il accepte d'ajuster le dosage ?
Bonne chance et réussite pour nous tous.
Guillaume.