Bon anniversaire Sylvie !
Et merci mille fois pour ton engagement et ta générosité.
Merci aussi pour tes conseils et ta bienveillance rassurante dans ce chemin parfois éprouvant.
Je t'embrasse.
Agnès

Bonjour à tous,

Voici quelques nouvelles après une longue absence.

J’ai commencé le baclo fin juin 2013. Au début, j’avais des doutes. Non pas sur l’efficacité du baclo mais je me disais qu’à tous les coups, ça n’allait pas marcher sur moi...
Malgré ces pensées stupides, deux mois après, première indifférence à 100 mg/jour.
Ce n’était qu’une étape mais déjà ça m’a donné l’impression d’une respiration énorme.

Je me suis rendue compte qu’avant j’étais au milieu de la rivière à agiter les bras vainement, et que soudain je me retrouvais accrochée à un rivage à reprendre mon souffle.
J’ai eu le temps de savourer quelques jours cette rencontre avec l’indifférence mais bien vite l’appel de l’apéro a refait surface.
En peu déçue mais décidée, j’ai continué à monter et à 140 mg/j, hourra, l’indifférence est revenue et s’est installée depuis maintenant trois mois.

C’est fou et évident de constater à quel point la guérison se fait petit à petit. Doucement mais sûrement.
Au début, je me disais mais qu’est-ce que je vais faire quand je ne bois pas ? Je vais tourner un rond sur ce rivage inconnu, ça va être l’horreur.
Eh bien, je vous le donne en mille, ce que j’ai fait le premier mois, c’est... boire !

J’avais besoin d’avoir un verre à la main. Plus d’alcool bien sûr, ça ne me tentait pas du tout, mais un verre quelconque. J’ai rapidement fabriqué de grande quantité de jus de gingembre que je recommande vivement. C’est bon pour la santé, très fort (ça peut même rappeler la sensation d’un alcool fort bien que ça soit très différent), ça se digère très bien, c’est frais et peu sucré mais... il faut aimer le gingembre !
En tout cas, j’ai constaté que je pouvais en boire une à deux bouteilles par jour ce qui correspond exactement à dose de vin blanc qui m’était nécessaire il n’y a pas si longtemps.

Bon je vous rassure, ça m’est passé assez vite. Maintenant je bois «normalement», c’est à dire quand j’ai soif.
Et je ne me demande plus ce que je pourrais faire de mon temps. Il y a tant de choses à faire, quand on n’est pas en vrac.

Et ce qui me réjoui, c’est que ça ne fait que trois mois, ce qui veut dire que je suis loin d’avoir retrouvée toutes mes capacités, que j’ai encore plein d’agréables surprises devant moi.

Je ne pense pas encore à la descente mais j’ai bon espoir. Je vous souhaite à tous de réussir cette incroyable métamorphose.

A la date de fin de votre craving ou du constat d'échec...

1) Réussite ou échec ? REUSSITE
2) à quelle quantité de baclo étiez-vous ? 140 mg
3) au bout de combien de temps de traitement ? 6 mois
4) comment cette quantité est-elle répartie sur la journée ? 30/40/30/40
5) quelle(s) étai(en)t votre (vos) heure(s) de craving ? 18h
6) votre quantité de baclo à ce jour ? 140 mg
7) ES (effets secondaires): M
- A = aucun,
- M = moyens, c'est à dire à peu près les mêmes qu'en cas de bonne biture : vertiges, troubles divers, nausées, vomis,... voire un peu plus forts puisque les effets de l'alcool se cumulent avec ceux du baclo. Quelques ES nouveaux (sudation, insomnie...) gênants mais pas handicapants.
- F = forts, autres ES forts jamais connus avant ( précisez lesquels SVP ) handicapants ayant entrainés un arrêt de travail (ou le souhait d'en avoir un) et/ou une obligation de ralentir voire de diminuer les prises de baclofène.
- I = insupportables, pour celles/ceux qui arrêtent avant la guérison.
8) à l'occasion de votre traitement, avez-vous diminué un autre traitement (benzo par exemple), si "oui", lequel/lesquels, de combien ? Non
9) votre score après avoir répondu à ce questionnaire avec vos réponses avant traitement http://www.automesure.com/Pages/formulaire_alcool.html 27 !

Merci Karine et Sylvie. Vous êtes supers.

Bonjour à tous.
Après un mois et demi d'indifférence, enfin la fin des ES. Je dors désormais comme un bébé.
Par contre, depuis la fin des ES, je rebois un peu. Rien de terrible par rapport à avant mais là, je ne suis plus trop sûre d'être indifférente. Depuis quelques jours, c'est un verre ou deux à midi et trois, quatre, cinq le soir... Bref, ça sent pas bon.
Me revoilà donc partie à l'ascension du mont Baclo.
Je suis actuellement à 100 mg (11h : 20, 14h : 30, 16h : 30, 18h :20).
Je pensais ajouter 10 à 18h puis 10 à 11h quelques jours plus tard.
Qu'en pensez-vous ?
Aussi, je voulais m'excuser de ne poster que sur mon fil. Je passe pourtant beaucoup de temps à fureter sur ce forum. Mais bon, pardon, je suis une ourse.

Merci Karine ! Je vais voir ça avec mon toubib.
Bises

Merci ! C'est gentil.
Bonjour Karine !

Eh oui, l'indifférence est une belle étape qui permet de commencer à se reconstruire.
Je sens que je vais enfin souffler un peu, reprendre des forces.
Cela dit, avant l'indifférence, j'ai eu une phase de prise de conscience qui avait largement commencé à faire bouger les choses.
Il me faut maintenant apprendre à vivre avec ce nouveau moi. C'est pas facile !

Pour ce qui est des insomnies, j'ai l'impression qu'au moment où je vais sombrer dans le sommeil, mon nez et ma gorge se bouchent et... j'étouffe. Aaah, je me réveille en sursaut, je reprends ma respiration et je retombe dans le sommeil jusqu'au prochain étouffement...
C'est très pénible.
Du coup, entre le moment où je prends un somnifère et le moment où je m'endors c'est l'angoisse. Un peu comme si on me disait : t'inquiète, à un moment tu pourras plus respirer mais tu vas voir, tout va bien se passer...
Alors je repousse toujours le moment de prendre le cachet, je me dis allez encore un peu et tu vas t'endormir seule...
Bref, c'est chiant et d'autant plus énervant que dans la journée j'arrive à faire la sieste sans problème.
Au début du traitement, j'avais un ES qui était top : dès que j'ouvrais un oeil, j'étais d'attaque ! Génial.
Mais là, c'est plus du tout ça !

Bon allez, j'arrête de râler, je suis super contente. J'ai l'impression d'avoir entrouvert une porte qui donne sur un coin de paradis.
Merci à vous tous pour vos conseils et votre soutien.

Bonsoir tout le monde,
Salut gaday et Bidibule. Merci mille fois poir vos messages.
Ce soir, je peux le dire : je suis indifférente à l'alcool.
Je ne saurais pas dater exactement depuis quand, mais ça fait une bonne douzaine de jours.
Pendant un temps je ne savais pas trop si c'était un dégoût dû aux ES ou si c'était elle. Mais là, il n'y a plus de doute possible, elle est bien là cette indifférence.
Question bouffe et fumette, il faut encore que je fasse le point avec moi-même pour démêler le craving de l'habitude.
Mais j'ai l'impression d'avoir perdu le goût...
En tout cas, je n'arrive pas à savourer un bon plat par exemple.
J'ai toujours du mal à dormir. J'ai peur de prendre mon somnifère et de ne me plus jamais me réveiller... Je sais, c'est débile mais je n'arrive pas à me raisonner.
Par contre, j'ose à peine y croire, il semble que j'arrive à gérer mon quotidien (ménage, courses, bouffe, paperasse) au jour le jour, sans me prendre le chou.
Avant tout était un problème, tout était compliqué.
Faire une lessive, la sortir avant qu'il faille la refaire tourner tellement ça pue, étendre le linge, le plier, le ranger, ne pas le poser par terre à côté du linge sale qui traîne...
Tout ça était tout simplement au dessus de mes forces.
J'espère juste que cet élan ménager va se confirmer dans le temps.
Patience donc, guérison en cours. Mais encore beaucoup de fatigue.

Bonsoir tout le monde,
Salut gaday et Bidibule. Merci mille fois poir vos messages.
Ce soir, je peux le dire : je suis indifférente à l'alcool.
Je ne saurais pas dater exactement depuis quand, mais ça fait une bonne douzaine de jours.
Pendant un temps je ne savais pas trop si c'était un dégoût dû aux ES ou si c'était elle. Mais là, il n'y a plus de doute possible, elle est bien là cette indifférence.
Question bouffe et fumette, il faut encore que je fasse le point avec moi-même pour démêler le craving de l'habitude.
Mais j'ai l'impression d'avoir perdu le goût...
En tout cas, je n'arrive pas à savourer un bon plat par exemple.
J'ai toujours du mal à dormir. J'ai peur de prendre mon somnifère et de ne me plus jamais me réveiller... Je sais, c'est débile mais je n'arrive pas à me raisonner.
Par contre, j'ose à peine y croire, il semble que j'arrive à gérer mon quotidien (ménage, courses, bouffe, paperasse) au jour le jour, sans me prendre le chou.
Avant tout était un problème, tout était compliqué.
Faire une lessive, la sortir avant qu'il faille la refaire tourner tellement ça pue, étendre le linge, le plier, le ranger, ne pas le poser par terre à côté du linge sale qui traîne...
Tout ça était tout simplement au dessus de mes forces.
J'espère juste que cet élan ménager va se confirmer dans le temps.
Patience donc, guérison en cours. Mais encore beaucoup de fatigue.

C'est vrai qu'un verre avec du fromage c'est pas du craving mais là, ça m'a envahi d'un coup... Pas comme une envie, comme une pulsion.
Mais c'est pas grave d'autant qu'à part la fatigue, je me sens de mieux en mieux.
Mon toubib m'a finalement prescrit de l'Imovane. J'espère que ça fonctionnera bien.
J'ai commencé un grand ménage chez moi. Tout y passe ! Aujourd'hui c'était les vitres et les rideaux. Du jamais vu ! Pourvu que ça dure.

Merci les amis, j'ai super bien dormi ! ça requinque !
Je vais donc recommencer mais combien de temps ? Moi qui était plutôt anti-médicaments, me voilà transformée en pharmacie ambulante...
Je crois qu'il va falloir que je remonte à 110 mais je vais commencer par m'installer tranquillement à 100 avant d'augmenter.
Hier soir mini craving alors que je mangeais un délicieux morceau de fromage... Je me suis servi un verre de blanc mais après une gorgée : hop, dans l'évier.
Par contre les craving bouffe et fumette sont toujours là, beaucoup moins là mais là tout de même !
Albéric, merci de ta visite. Et je croise les doigts pour ta descente.

Bonjour Phil Nantes,
Merci pour ta visite. Je vais en parler à mon addicto.
Sur la notice du Stilnox, il est stipulé en gros et souligné qu'il ne faut pas dépasser un cachet par jour.
Je ne voudrais surtout pas me retrouver avec une addiction supplémentaire.

Merci Sylvie.
Je ne dors toujours pas mais je m'y fais.
Toujours pas l'ombre d'une envie de boire !

Bonjour,
J'ai eu à nouveau beaucoup de mal à m'endormir. Pourtant fini la sensation de noyade au moment de tomber dans les bras de morphée mais... je ne sais pas, je suis épuisée, rincée, mes yeux tombent mais pas moyen de dormir avant 4 ou 5h du mat. Si au moins mes insomnies me laissaient le temps de vaquer à mes petites affaires pendant la nuit, ça irait. Mais là non, je suis coincée dans un truc absurde : je n'ai qu'une envie c'est de dormir mais je n'y arrive pas. Mon cachet de Stilnox n'y a strictement rien changé. Résultat, je suis nase.
Bonne nouvelle tout de même : je ne bois plus. Je n'en ai plus du tout envie mais alors plus du tout. Nous verrons ce que ça donnera à la prochaine occasion festive. Par contre, j'ai l'impression d'un trop tout de même. Je baisserai bien encore de 10 mais est-ce bien raisonnable ?
Merci à vous tous, vous êtes supers.
Merci Daniel, merci loulou33, votre visite me va droit au coeur.

Bonjour,
ça va beaucoup mieux aujourd'hui. Un peu de fatigue tout de même mais j'ai dormi comme un loir cette nuit, ça fait un bien fou !
De plus, je n'ai toujours pas envie de boire et presque pas de fumer... par contre, je ne sais pas si c'est l'indifférence ou plus simplement un dégoût passager généré par les effets secondaires. A suivre donc.
Merci Sylvie pour tes conseils avisés. Merci Bidibule, Soso et Franck30 pour votre visite. Je suis très touchée.

Merci mille fois pour vos messages. Je vous tiens au courant.

Je voulais renommer mon fil en "Au secours !" mais je ne sais pas comment faire...

Bonjour,
Hier j'ai passé la journée la plus atroce depuis le début du traitement.
J'avais un peu de mal dans la journée et en fin d'après-midi après la dernière prise, j'ai commencé à avoir des nausées.
ça tombe bien, on allait chez des amis ! J'ai ravalé mon vomi (pardon) pendant le trajet en voiture, et sitôt arrivés à destination, je suis retournée vomir et j'ai demandé à aller m'allonger. Là, pas moyen de dormir évidemment, et dès que j'essayais de me lever, c'était l'horreur.
Bref, je vous la fais courte, mais je suis retournéevomir avant de partir et le retour en voiture fut ultra pénible.
Pas moyen d'avaler quoi que ce soit de la soirée. Je précise que je n'ai pas bu un goutte d'alcool depuis deux jours.
Et pour couronner le tout, pas moyen de dormir un rentrant. Toujours ces spasmes au moment de s'endormir... une horreur.
Aujourd'hui je crois qu'il faut vraiment que je redescende un peu. Mais de combien ?
Je pensais passer de 130 à 100... Est-ce trop ? Ce qui est clair c'est que là, je n'en peux plus...

Merci Sylvie.
Je vais essayer ça dès demain.

Pardon, j'ai oublié de vous saluer :
Bonjour soso et bonjour Sylvie.
Merci de vos messages.

Oh merci beaucoup pour ces réponses ultra rapides !
Voici mes prises :
11 h : 40 mg
14 h : 40 mg
17 h :30 mg
19 h : 20 mg
Je bois le soir principalement (craving apéro 18h30-19h).
Ce midi j'ai bu deux coupes et demi de champagne (anniversaire oblige, hum, hum). Je pensais ne pas finir ma première coupe mais elle est très bien passée et les suivantes aussi. Pourtant le midi, sans sollicitation (re hum, hum), je n'ai plus du tout envie de boire.
En revanche je fume toujours dès le matin...

Bonjour à tous et à toutes.
Je me suis lancée dans l'aventure Baclo depuis deux mois et... je peine un peu.
Je suis à 130 mg que je répartis en 4 prises mais je me traîne lamentablement.
J'ai beaucoup de mal à dormir, surtout depuis trois jours (c'est normal, je suis passée à 130 il y a trois jours). Hier soir, j'ai pris un somnif mais ça ne m'a rien fait, rien du tout.
Donc, la fatigue aidant, le moral est plutôt en berne.
Certes, je bois beaucoup moins depuis que j'ai atteint les 50 mg mais voilà, je bois toujours.
Et je suis plutôt mal. Depuis que j'ai commencé, j'ai pris un énorme recul sur mes consommations addictives (alcool, cannabis, bouffe) et tout ça me plonge dans un film d'horreur.
Pour moi, être alcoolique, ça voulait dire boire trop (évidemment), être bourré, avoir la gueule de bois, avoir des soirées black out qui dégénèrent parfois sans que je comprenne vraiment pourquoi, etc. et je me rends compte qu'être alcoolo c'est aussi plein de dommages collatéraux (tout oublier, ne plus pouvoir gérer sa maison, son linge, ses papiers (je viens tout juste de remplir ma déclaration d'impôts...), ne jamais rien retrouver parce que les choses sont posées n'importe où et tant d'autres encore).
Il y a donc de l'espoir parce que jusqu'ici je me disais juste que j'étais une grosse feignasse nulle.
Ne reste "plus" qu'à supprimer l'alcool mais je ne vois pas encore le bout du tunnel, loin de là.
Merci en tout cas pour ce forum sur lequel je furète tous les jours et qui est riche d'espérance et d'émotions !