Bonjour Sylvie. Je vois que tu veilles toujours sur moi.
MERCI
Encore une question : on peut aller jusqu'Ã combien de prises / jour ?
Oui, le craving à 8h, ça m'a fait flipper. Mais ça n'était jamais arrivé, alors je ne modifie pas encore. Si ça se reproduit, même une fois, oui, je changerai.
Au fait, je voulais vous raconter un peu ma conversation d'aujourd'hui avec ma psy.
(Notamment parce que j'ai lu ce fil là :
Difficile de me taire
Je racontais à ma psy que quand j'ai parlé du baclofène à un membre des AA que je connais, il m'a dit
"Si on pouvait résoudre tous nos problèmes avec une pillule, ça se saurait".
Et ma psy a répondu un truc que j'adore "Selon votre 'ami', si on pouvait guérir une maladie avec des médicaments, ça se saurait ? Et bien je crois, moi, que c'est le cas, et que ça se sait. De nombreuses maladies sont heureusement guéries grâce à des médicaments. Ce n'est pas un scoop. Et le médicament qui guérit la maladie alcoolique, c'est le baclofène".
Aussi, j'ai parlé de l'abstinence, le sevrage, et elle a un avis assez radical. Selon elle, non seulement ça n'aide pas de tenter l'abstinence avec le baclo mais ça pourrait même avoir des effets contre-productifs.
Elle dit qu'elle n'encourage pas à boire, bien sûr mais que tant que c'est se battre contre des moulins, ça ne sert pas à grand chose.
Pour deux raisons : -l'alcoolique qui essaye d'arrêter comme ça pouf, soit souffre le martyre soit n'y arrive pas et se dévalorise de plus en plus. Selon elle, c'est douloureux... et inutile.
- Aussi, lorsque l'indifférence apparaît, celui qui n'a pas essayé de se forcer à l'abstinence se rend compte que c'est bien le médicament qui agit, et a donc plus de confiance et donc plus de facilités à suivre son traitement.
Voilà . Moi je suis trop au début pour savoir ce qu'il en est, mais c'est une psy qui suit beaucoup d'alcooliques et depuis longtemps.
Et à propos du suivi psy, moi je ne saurais pas faire sans. Mais là , c'est personnel.