mell
28 Juillet 2013, 10:37
28 Juillet 2013, 10:37
cc pascalou ,
N'oublie pas cela c'est le plus important....
Je t'embrasse...
SON DERNIER VERRE
Elle était alcoolique, depuis plus d'une dixaine d'années. Je la voyais se détruire jour après jour, j'étais acteur de sa destruction sans savoir quoi faire. Elle se considérait comme une moins que rien, inutile comme une chose inéxistante, cette femme se sentait vide, sans aucune solution à son immense problème. Son esprit ne pensait plus et elle ne voulait résoudre ses problèmes, elle s'enfermait en se détruisant peu à peu.
Ses aimés proches, l'ont surveillé, dénoncé, piégé, jusqu'à lui faire accepter sa maladie, l'alcoolisme. Elle est enfin sortie de son déni et a assumé qu'elle avait un problème, Elle est donc allée voir un médecin qui l'a dirigé vers un psycologue, c'était au mois d'Avril... Son mari, mettant tout en oeuvre pour l'aider, ne trouvait aucune solution à l'alcoolisme de sa femme...
C'était un jour de fin d'été, Elle et lui recherchèrent un site parlant d'alcoolisme et de guérison. Plusieurs jours n'ont pas abouti à leurs recherches. Son mari trouva enfin la perle rare : Un site qui parlait d'un médicament nommé le Baclofène. Les membres de ce site prennaient ou allaient prendre ce médicament. Quelques personnes leurs conseillèrent de lire un livre appellé "Mon dernier verre" d'un certain professeur appellé Olivier Amesein. Elle a donc décidé de le commander. Ce livre a changé sa vie. Comme cette maman de deux enfants aimait beaucoup lire, elle dévora le livre en deux jours. Puis, dans les jours qui suivirent, elle décida de prendre ce médicament qui avait la réputation de 88% de guérisons sur 100. Cette femme y a crû.
Elle commenca le traîtement en surveillant sa régression de prise d'alcool sur un petit carnet. Il y avait des hauts et puis des bas. Les semaines s'enchainèrent et elle montait de 30 mg de comprimés à 140 mg au fur et a mesure. Ces verres s'enchainèrent toujours. Il y avait au moins 9 verres de rosé par jour mais elle consommait quatre bouteilles sans ce comprimé. Elle y croyais jusqu'à ce jour de septembre, ou sa consommation journalière était de 6 verres, puis le lendemain sans aucune raison elle passa à 12 verres. C'est à ce moment là que le doute sur les capacités de ce médicament vint.
Le 4 octobre 2011, date de mon anniversaire. Cette femme connu l'indifférence à l'alcool. Cette femme, c'est ma mère. Depuis, je crois en ma mère et mon âme est zen.
Elie.
L'auto portrait qu'a demandé la prof de Français à mon Lilou
N'oublie pas cela c'est le plus important....
Je t'embrasse...
SON DERNIER VERRE
Elle était alcoolique, depuis plus d'une dixaine d'années. Je la voyais se détruire jour après jour, j'étais acteur de sa destruction sans savoir quoi faire. Elle se considérait comme une moins que rien, inutile comme une chose inéxistante, cette femme se sentait vide, sans aucune solution à son immense problème. Son esprit ne pensait plus et elle ne voulait résoudre ses problèmes, elle s'enfermait en se détruisant peu à peu.
Ses aimés proches, l'ont surveillé, dénoncé, piégé, jusqu'à lui faire accepter sa maladie, l'alcoolisme. Elle est enfin sortie de son déni et a assumé qu'elle avait un problème, Elle est donc allée voir un médecin qui l'a dirigé vers un psycologue, c'était au mois d'Avril... Son mari, mettant tout en oeuvre pour l'aider, ne trouvait aucune solution à l'alcoolisme de sa femme...
C'était un jour de fin d'été, Elle et lui recherchèrent un site parlant d'alcoolisme et de guérison. Plusieurs jours n'ont pas abouti à leurs recherches. Son mari trouva enfin la perle rare : Un site qui parlait d'un médicament nommé le Baclofène. Les membres de ce site prennaient ou allaient prendre ce médicament. Quelques personnes leurs conseillèrent de lire un livre appellé "Mon dernier verre" d'un certain professeur appellé Olivier Amesein. Elle a donc décidé de le commander. Ce livre a changé sa vie. Comme cette maman de deux enfants aimait beaucoup lire, elle dévora le livre en deux jours. Puis, dans les jours qui suivirent, elle décida de prendre ce médicament qui avait la réputation de 88% de guérisons sur 100. Cette femme y a crû.
Elle commenca le traîtement en surveillant sa régression de prise d'alcool sur un petit carnet. Il y avait des hauts et puis des bas. Les semaines s'enchainèrent et elle montait de 30 mg de comprimés à 140 mg au fur et a mesure. Ces verres s'enchainèrent toujours. Il y avait au moins 9 verres de rosé par jour mais elle consommait quatre bouteilles sans ce comprimé. Elle y croyais jusqu'à ce jour de septembre, ou sa consommation journalière était de 6 verres, puis le lendemain sans aucune raison elle passa à 12 verres. C'est à ce moment là que le doute sur les capacités de ce médicament vint.
Le 4 octobre 2011, date de mon anniversaire. Cette femme connu l'indifférence à l'alcool. Cette femme, c'est ma mère. Depuis, je crois en ma mère et mon âme est zen.
Elie.
L'auto portrait qu'a demandé la prof de Français à mon Lilou