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Casibeer
01 Aout 2013, 6:31
Merci Faty, je note maintenant tous mes rêves à mon réveil.
Heureusement , j'en fais de plus heureux, mais les plus forts je ne peux les publier car ils sont trop intimes.
Pour ceux d'entre nous qui en font de très violents, je ne peux que dire de tenir le coup. Mr Baclo nous aide a ne pas retomber tous les jours, et ça, c'est déjà bien pour nous et les gens qui nous aiment.
 
Casibeer
30 Juillet 2013, 23:07
J'ai été coursier, j'ai été pion, j'ai fait du théâtre, j'ai perdu mes chaussures un soir de beuverie. Le baclo m'a permis de me souvenir de tout cela...


J'ai fait d'autres rêves depuis, dont certains plus forts et plus longs. J'en ai même fait un qui a repris comme un film mis en pause après m'être réveillé, être allé aux toilettes puis rendormi.

J'ai remarqué que dans mon cas l'intensité du rêve est liée à la dose d'alcool, et si la dose est vraiment forte c'est de la terreur pure, que j'ai ensuite bien le temps de ruminer en cuvant pendant des heures.

Depuis, je ne suis pas devenu abstinent, mais je fuis l'ivresse que je recherchais autrefois.
 
Casibeer
30 Juillet 2013, 22:17
C'est ma première contribution à ce forum.

Elle à lieu dans ce fil car c'est la recherche "baclofene + cauchemar" qui m'a fait découvrir ce forum.


Moi aussi je fais des rêves étranges quand je bois un peu trop.
Le soir d'avant j'avais bu une bouteille de rosé, et quelques bières, en gros une bonne douzaine de doses d'alcool.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_mad.gif
J'ai noté celui ci quelque jours après l'avoir fait et j'en ai travaillé l'écriture car il me rappelait les premiers romans de Serge Brussolo.



Ça se passe à Paris, je suis livreur, et je dois porter un pli dans une société dans le X°, il fait froid et il pleut.

Je porte ma tenue de motard d'hiver, pantalon de cuir noir, bottes et ma veste doublée. J'ai laissé mon casque et mes gants dans mon scooter garé à quelques pas sur le trottoir à l'angle de la rue.

Une fois franchie la porte du bâtiment, celui-ci s'avère être une immense école labyrinthique. On dirait une version agrandie de la bibliothèque du "nom de la rose".
J'y croise d'abord des enfants, puis des élèves plus âgés.

Tous sont costumés comme pour une fête médiévale, ils me brocardent sur ma tenue, me disant que je ne peux pas rester ici habillé comme ça et me demandent d'aller chercher une veste et un chapeau dans un placard qui se révèle introuvable.

Durant mes recherches, je passe à côté du corps d'un jeune lycéen étendu sur le sol.
Il est déjà froid, mais ses camarades rient et plaisante sans paraître remarquer sa présence.

Lorsque je leur parle, ils me disent nonchalamment qu'ils ne l'aimaient pas et que c'est bien fait pour lui. Je quitte cette pièce la peur au ventre toujours à la recherche de mon costume après qu'il m'aient donné de vagues indications pour trouver le placard.

A ce moment, je croise une jeune fille qui a l'air tout autant affolée que moi, elle aussi a vu le corps du jeune homme et me dit que c'est un lieu de folie ici, qu'il faut s'enfuir au plus vite.
Moi bêtement je lui demande si elle sait où trouver le placard à costumes ce qu'elle m'explique puis nous nous séparons. Grâce à son aide je trouve enfin le fameux placard.
Je m'habille avec les vêtements que j'y trouve et je tente de livrer mon enveloppe à son destinataire.

Étrangement, je le trouve assez vite, il me remercie sèchement, ouvre l'enveloppe, y jette un œil et la jette d'un geste désinvolte sur le sol où elle rejoint une grosse pile de courrier qui forme comme un tas de gravats dans un angle de la pièce.
Il me congédie d'un « vous êtes encore là ? » et je sors tout penaud.

J'erre longtemps et finis par sortir au grand jour, mes vêtements changent de forme et d'apparence depuis un certain temps sans que je ne me souvienne d'en avoir changé, mais je suis soulagé d'être enfin dehors.

Je suis dans une autre ville, toute en collines. Les peintures de façades et l'architecture rappellent un peu Prague, le ciel est magnifique mais je ne reconnais aucune rue. Je regarde les maison et ça ressemble à un conte de fée gothique et psychédélique.

Je vois un café avec terrasse où des gens sont attablés. J'aborde un serveur pour lui demander mon chemin, et il se moque de moi en me disant « vous trouvez que ça a l'air d'être Paris ici? » le ciel est violet et orangé, les nuages sont bleus, il finit quand même par m'indiquer un chemin pour revenir là d'où je viens.

En m'y rendant, j'ai du mal à marcher, je me tords les chevilles sans arrêt, j'ai mis mes chaussures à l'envers, puis je me rends compte qu'elles sont dépareillées, un mocassin rose droit au pied gauche et une bottine fourrée gauche grise au pied droit, ça me fait penser au soldat allemand qui avait mis ses bottes à l'envers dans « le jour le plus long » et je porte au moins trois gilets dont un avec une chainette de gousset mais sans montre au bout, une veste et un manteau en plus dune toque vert bouteille ridicule.

Tous mes vêtements ont des couleurs criardes, les pantalons sont d'une couleur différente qui jurent entre elles, ma veste est encore moins assortie, je ressemble à un clown de cirque.
Les étudiants de terminale se moquent de moi et me bousculent à tour de rôle en me poussant de plus en plus fort, en me traitant de poivrot qui ne sait pas s'habiller.
Quand j'y pense, je suis le seul homme ici à ne pas porter de cravate. Dans la bousculade et sous les railleries je tombe. Ils se désintéressent de moi après quelques coups de pied.

Je suis par terre sur les pavés boueux, j'ai perdu une chaussure et je n'arrive pas à me relever.

Les passants me jettent des regards froids et méprisants en murmurant entre eux des paroles dont je ne saisis que les mots « honteux » et « déchéance ».

Je m'affale dans le caniveau, je sens le pavé humide et froid contre ma joue. Mon inquiétude depuis ma première rencontre avec ce lieu puis ma peur sont écrasées par un sentiment de désarroi immense qui les remplace, je ne suis qu’une merde inutile.

et le rêve se termine enfin.

 



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