Merci Albéric. Je vais en discuter avec mon addicto que je vois dans peu de temps.
Merci Méliane. Je relis plusieurs fois ton message depuis hier car cela fait du bien au moral d'avoir l'impression qu'un jour le baclo pourra faire effet.

Je dors sans pb car prise d'alcool massive le soir. Donc peut-être + assomé qu'endormi...

Albéric,

1. Qd je bosse (du lundi au vendredi) je ne bois que le soir 22/23H qd je suis à la maison et que femme et enfants sont couchés (et donc chaque matin les symptomes de sevrage qui se mettent en route), 19/20H quand je reste tard au boulot et que je suis le seul à être là, et le week-end dès que je suis seul à la maison (donc ça peut être dès le réveil

2. Lever : du lundi au vendredi, entre 7 et 8H, le week-end, entre 10 et 12H. Coucher : entre 2 et 3H.

3. Oui, je dors (bien je ne sais pas) car je suis assomé par une prise massive d'alcool le soir sur une courte période (Et je vais répondre au sondage de ta signature)

Et merci encore pour vos messages

Merci à vous.

J'augmente de 10 mg tous les 5 jours et je répartis de la façon suivante : 50 le matin, 40 à 11H, 40 à 15H, 60 à 19H et 40 à 22H.

Bonjour à toutes et à tous,

Cela fait plusieurs mois que je suis inscrit sur le forum mais je me cantonnais à lire des témoignages pour tenter de me rassurer mais je n'y participais pas.
Je tenais donc déjà à vous remercier pour ce forum qui est une belle aide psychologique quand on est dans une phase où l'alcool a bien fait son travail de désocialisation !

Comme je me sens maintenant d'y participer davantage, je trouvais que la moindre des choses étais de se présenter :

Je suis alcoolique depuis plus de 10 ans je dirai (difficile d'en situer le démarrage précis !) et j'étais arrivé à une consommation d'1 litre de whisky par jour.
Hospitalisations, psy, addictologues (Beaujon pendant 1 an 1/2 où je demandais le baclofène sans comprendre pourquoi on me le refusais... Maintenant je sais !), Aotal, Revia, anxiolitiques... Bref tout ça sans effet, voire même agravation du problème.

Aujourd'hui je suis sous baclofène depuis mi-septembre 2013, toujours avec anxiolitiques et propranolal (pour réduire les tremblements au travail). Je suis aujourd'hui à 230 mg avec, depuis qq semaines, une légère diminution de ma consommation.
Et puis les effets sociaux et familiaux : isolement amical total, procédure de divorce engagée par mon épouse (je n'aurai pas la garde de mes 3 enfants ce qui me parait légitime tant que je ne suis pas "guerri"), placé sous audit au boulot où chaque jour je lutte contre les effets cumulés de l'alcool et du baclo, stéatose hépatique et clavicule fracturée (suite à une chute dans un escalier en lien, bien entendu, avec ce que vous savez ! ). Bref le panorama n'est pas joyeux joyeux, mais je garde l'optimisme grace au baclo en me disant que, peut-être, un jour, l'effet "magique" se produira et que je pourrai reconstruire une vie plus saine et redevenir un papa à la hauteur pour mes enfants.

Merci pout ta réponse.
J'ai bien conscience qu'aucun médoc n'est "miracle", mais j'espère que celui-ci sera plus efficace que ceux déjà pris : revia, aotal (sans effet)

Bonsoir,

Je viens (depuis moins d'une semaine) d'entamer un traitement sous baclofène.
Cela fait 10 ans que je buvais 1 bouteille de whisky par jour. J'ai été hospitalisé 5 mois l'année dernière avec des psys qui ne voulaient pas entendre parler de l'alcool : pour eux ce n'était qu'une conséquence et que eux traitaient les causes... Le travail avec eux n'a fait qu'agraver le pb alcool !

J'ai tenté des abstinences sur la seule "volonté" (2 mois maximum), mais grosses rechutes à chaque fois. J'ai été suivi pdt 1 an 1/2 par un addicto du service de beaujon auquel j'ai demandé après de grosses rechutes un "au secours, donnez moi du baclofène", et, à chaque fois, il me disait "avec votre profil, la seule volonté suffira" !!!

Jusqu'à que je lise récemment que le Dr Batel, chef de service du service à Beaujon, le plus farouche opposant au baclofène, était financé par un laboratoire pharmaceutique pour travailler sur une autre mollécule ! Je me suis donc fait mener en bateau pendant 1 an 1/2.

Je me suis donc orienté vers un rare médecin qui prescrit le baclofène sur Paris et ai commencé mardi dernier : je suis à 30mg et passe demain à 45mg. J'ai un peu de somnolence et des troubles gastriques, mais je m'en fous : la prise d'alcool a tellement d'impacts négatifs sur tout (couple, enfants, travail, relations sociales,...) avec malaises, vertiges, nausées, diahrées,... que je suis prêt à tout subir pour guérir.

Je continue à boire, et espère atteindre le seuil qui me permettra de m'en passer.

Une question, ce seuil atteint, doit-on continuer ad vitam eternam le baclofène ?

Merci d'avance pour votre réponse, et mille mercis pour ce site !

Maxime