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franz226
24 Juin 2019, 14:51
Voici une année de plus de passée.

Je reviens sur ce blog où les témoignages sont pour moi d'un grand secours.
4 ans déjà de traitement pour moi (80 mg/jour). Le Baclofène continue de marcher. Cela fait maintenant depuis 2015 que je ne me suis pas réveillé avec la "gueule de bois". (Avant, c'était plusieurs fois par semaine)
Plus de souvenirs désagréables de vaines disputes où j'avais tort et vu que "bourré" je me comportais pire qu'un chien. Plus de honte et de regrets. C'est beaucoup et merci le baclo!

Concernant les benzodiazépines : L'effet "planant" (addictif psychologiquement) n'existe plus. Je peux prendre 1 tablette de "Lexomyl", il ne se passe rien, rien de conscient en tout cas.
Mon armoire à pharmacie en contient "au cas où" mais je n'en utilise que très rarement.

Me reste juste à me débarrasser de mes une ou 2 bières résiduelles et tenaces. Si j'en bois 1 ou 2 bois, l'effet est extrêmement minime. La troisième n'a aucun effet sauf des maux de tête,
une mauvaise concentration, et la désagréable sensation d'avoir trop mangé.

Je sais que la bière ne me soulage plus et ne me donne plus une fausse sensation que "tout va bien". Mais c'est comme un réflexe conditionné, une sorte de croyance, une habitude vieille de 35 ans
est difficile à lâcher. Les expériences sur les rats du Dr Almeisen montrent que les rats qui ont été alocooliques auxquels on donne du baclofène et une fois guéris vont chercher un peu d'alcool en cas de stress,
alors que les autres n'ayant jamais bu d'alcool et sous baclofène ne le font pas.

Donc voilà : Pour ma question sur le "long terme", je pense que la molécule s'installe dans le système neurologique et empêche l'excès de réaction des récepteurs GABA-A. (Plus de réaction aux benzodiazépines)

Concernant les bières résiduelles que je dois éliminer, j'ai vu sur ce forum que certains qui ne supportent pas le baclofène a plus de 10mg/jour se tournent vers des activités (sport etc) chaque fois qu'ils pensent à boire.

Je vais me tourner vers ce genre de solution. Mais en tout état de cause : Le progrès est énorme pour moi et la durée du traitement ne provoque pas de baisse d'efficacité de la même dose de baclofène.

Bon courage à tous

Franz
 
franz226
22 Juillet 2018, 17:01
Bonjour,

Je pense avoir la réponse à ma question qui me taraudait depuis longtemps "le baclofène et le long-terme".
Je suis sous baclofène depuis 2O13-2014 et on peut dire que ceci est le "long terme" en fait.

Le constat est celui-ci :
1- Je vois que les benzodiazépines ne me font plus aucun effet. Ce qui n'était pas vrai les premières années du traitement. Le "long terme" induit donc un changement.
2- Je constate que l'alcool n'a plus le même effet qu'avant : plus d'effet "planant", exitant etc. Si j'augmente la dose, l'effet ne vient plus. C'est bloqué.
3- Je me suis finalement procuré le livre du Dr Almeisen. J'en suis à la moitié. Un vrai récit sans etre un journal ni un roman.
Cela ressemble beaucoup à mon histoire, mais pas du tout à la même échelle. Mais il est vrai que moi aussi j'utilisais l'alcool comme un élément central pour faire face aux
difficultés de la vie. C'est tout un système construit sur des dizaines d'années qui s'écroule. C'est pourquoi je continue à consulter.

Si j'avais bu comme lui des alcools forts, je pense que je ne serais plus là pour écrire ces lignes. Mais, toutes proportions gardées, le mal est le même.


Pour l'instant, je suis à 80mg/jour depuis environ 2 ans. Au départ, j'étais sur 120 et plus (avant que l'AMM ne soit imposée)

Malgré tout, je me prends toujours une bière vers le soir, même si l'effet est devenu très modéré, un peu comme celui d'une cigarette. L'habitude est lente à partir.


Donc voilà.
Bon courage à tous
Franz
 
franz226
17 Juin 2018, 14:54
Bon, je prends du baclofène de puis maintenant 4 ou 5 ans. Ma consommation excessive n'a pas repris depuis maintenant 5 ans.
Merci le baclo! :fsb2_yes:

Cependant il en reste une ou deux bières résiduelles par jour. Davantage ne m'intéresse plus.

Seulement, voilà : On parle aussi de "dépendance au baclo"
J'ai donc voulu vérifier cela de la façon suivante :

Donc, j'ai voulu tenter une expérience : cette semaine je n'ai pris ni baclofène ni bière.
1er jour, rien d'anormal
2e jour, ça va, mais maux de trête. Je me dis alors "Il y a des jours qui ne vont pas, je le sais"
3e jour, sensation désagréable de "flou" dans la tête et désintérêt pour à peu près tout.
Vendredi, sensations de "vide et de tristesse" (48h sans baclofène)
Samedi : aucun médoc, aucun alcool. Je me sens fatigué et maladroit envers les commerçants.
Dans un rayon, une boîte de bière me sourit ... je refuse sans effort.

Je vais dormir après avoir lu des articles sur le GABAa et GABAb : C'est complexe et j'eusse aimé être docteur en pharmacie.

Bon, cela ne vas pas. Aujourd'hui, Dimanche je me sens franchement mal, j'ai donc repris le baclofène.
Et une canette pour chasser l'impression de "vide". Ca va déjà mieux! :fsb2_wink:


Mais chez moi, cela la consommation même modérée se voit, même des heures après
la moindre canette se sent des heures après pour qui a le nez performant.

"Ah! je sens que tu as encore bu! Après tout le mal que ça t'as fait! C'est lamentable! Tu es bête!'


Bon, je sais bien : arrêter totalement la bière. Me dit mon entourage. Le baclofène arrête l'alcoolisme, mais laisse une marge pour la conso modérée.
Les dernièrs verres sont les plus durs à éliminer.


Pour ma part : Merci au baclo :fsb2_clever: = Plus aucune saoûlerie depuis que j'en prends (5 ans) et mon portefeuille est content en plus!

Franz
 
franz226
19 Janvier 2018, 20:21
Bonjour Karo,

Oui, ça n'a pas été simple et arrêter le baclo d'un seul coup rend malade.
Je n'ose pas trop descendre progressivement la dose en dessous de 60 mg.

De toutes façons il vaut mieux une "addiction" a un médoc qui n'a pas d'effet
sur le psychisme (a part de ne plus jamais avoir envie de se saouler) que
l'addiction à l'alcool qui détruit tout et entraîne l'aggravation de tous les problèmes.

Il est étrange de remarquer que les benzos ne me font plus aucun effet, par contre sur moi ça n'a pas
agi sur la consommation de cigarettes... enfin bon.

Socialement, par contre ça va être compliqué. En plus je ne suis plus très jeune.
Je crois bien que sur ce plan là c'est fichu en fait. Mais je ne me plains pas.
Professionellement, le Dr Almeisen était "grillé" lui aussi.

Il va falloir faire avec. En tout cas le baclofène m'empêche de tomber plus bas voire directement dans la tombe.

Etrange que l'on parle peu de ce médoc. Ca doit gêner certains lobbies peut être(?)
L'alcoolisme c'est un marché ...

Bon courage à tous
Franz
 
franz226
26 Décembre 2017, 21:42
Bonjour,

Me revoici après une absence de ce forum que j'estime d'utilité publique.
Je suis un peu un "taiseux" de nature mais par contre n'oublie jamais quelqu'un
ou quelque chose qui fut bon pour moi. Ce forum en fait partie. :fsb2_smile:

Pour résumer, en 2012-2013, j'étais "au bout du rouleau", ne faisant que boire, reboire et gâcher ma vie.
Ceci est fait, adieu la carrière, partis les amis, parti l'espoir, et toute une époque qui aurait pu réussir.
C'est pour toujours. Tel est le prix de l'alcoolisme. :fsb2_alien:

Cependant en 2013 j'ai découvert le baclofène :fsb2_yes: . J'ai la chance que cela marche sur moi.

Mais sans le baclofène, une chose est sûre : je ne serais plus de ce monde.

Donc voilà, je me dis que le Dr Almeisen a lui aussi perdu une superbe carrière. Une réussitte bien plus brillante que la mienne,
mais qu'il a amené une découverte fondamentale, comparable à celle du dr Flemming et la pénicilline dans un autre domaine.

Concernant la dose, pour moi 80mg suffisent. J'essaie de descendre à 60 mg ce qui marche la plupart du temps.
Je subis ces derniers temps la mort de proches etc. Si l'envie de boire me reprend, j'ajoute 40mg ponctuellement :fsb2_cry:
et ça va mieux.


Je crois un peu que les réticences face au baclofène viennent du fait que ce médoc GUERIT l'alcoolisme mais n'empêche
pas une consommation "avec modération" ...


Concernant mon traitement : 70-80 mg/jour, je descends à 60mg certaines semaines
Effets secondaires : plus aucun
Si j'oublie mon traitement 1 ou 2 jours : rien de spécial, pas de bière en plus
Jours sans boire du tout : 3 jours par semaine, en augmentation

Mon médecin me dit que il y a u "avant et un après" baclofène. En clair cela voudrait dire que l'on peut GUERIR de l'alcoolisme.
Je laisse ceci dans les débats de médecins-experts, et voilà tout de même un bel espoir que j'espère partager.


Bon courage à tous
Franz
 
franz226
06 Janvier 2017, 12:13
Bonjour et bonne année, Jack

"Ca roule pour moi" est peut être excessif, mais sans le baclo je pense que ça ne roulerait pas plus qu'une trotinette dans un tas de gros cailloux.
Avec le recul, il y a quand même une sacrée différence. C'est "magique" a la limite.

Reste tout de même un reliquat, mais plus de "dérapage". Avant, je me réveillais malade presque tous les matins et la seule solution était de boire
pour "soulager" ... et redémarrer le cercle vicieux alcool->insomnie->gueule de bois->re-alcool etc Je passe sur les dégâts collatéraux : humeur maussade, boulot bâclé etc.
Il y avait bien les benzos, mais c'est addictif :fsb2_red: (contrairement au baclo). Sur le long terme, pas possible hélas.
Bizarrement, le baclo annule l'effet des benzos sur moi. Mais sur la clope, ça marche pas trop. Je vais essayer la e-cigarette en désespoir de cause.


Content de voir que beaucoup donnent de bonnes nouvelles sur le long terme. Je continue.

Bon courage a tous
Franz
 
franz226
03 Janvier 2017, 18:42
Bonjour, me revoici

Bonne année à tous.

Un petit bilan maintenant au bout de 3 ans de traitement
Dose : 90 mg/jour (2 le matin, 3 à midi et 4 à 17h)
Plus aucun effet secondaire style fatigue ou autre
Alcool : à peu près 1 ou 2 bières par jour dont je n'arrive toujours pas à me débarasser.
Clopes : légère diminution, (goût amer).

Effet secondaire inattendu : Il me restait un peu de Seresta que j'ai pris à cause d'une angoisse pour une proche malade : Et là AUCUN effet, même en finissant la boîte.

Donc voilà. Je confirme :
Ca marche sur le long terme (pas de "biture" depuis 3 ans ... et donc pas de ces réveils atroces :fsb2_cold: des lendemains de "biture")

Je pense que l'habitude y est pour beaucoup, comme Gaday m'a dit dès le début.

Bon courage à tous,
Franz
 
franz226
03 Janvier 2017, 18:13
Bonjour Nono59,

Normalement, le baclo diminue les angoisses.
Mais en même temps, le valium et le seresta n'agissent plus (c'est du moins ce que j'ai remarqué chez moi)
Il faudrait poser les questions au toubib.

Franz
 
franz226
14 Septembre 2015, 14:58
Nouveaux horaires

Ok, j'ai décalé vers le matin et pas d'envie de boire vers 18h.
-40 mg à 9h
-40 à 12h
-30 à 15 h

Pas d'insomnie ... je touche du bois.

Je diminue la dose de 1cp comme suggère Sylvie.

Je vais attendre 1 semaine ou 2 et si rien ne se passe c'est que c'est ok.
Je vois mon toubib le 29 de toutes façons.

Merci encore à Jack-Lofène pour son résumé (craving vs habitude).

Bon courage a tous

Franz
 
franz226
10 Septembre 2015, 11:51
Très intéressant tout ça.
En effet, sur la clope par exemple, c'est surtout de l'habitude.
Je fume tout seul à ma fenêtre.
Au boulot, je ne fais jamais de pause cigarette et n'y pense même pas.
Pareil si je suis en déplacement plusieurs jours, hors du contexte (chez moi, fenêtre), je n'y pense pas même si je vois les autres fumer.

C'est assez c** je le reconnais ... risquer une maladie grave pour une habitude.

En tout cas merci pour les conseils,

Franz
 
franz226
10 Septembre 2015, 11:26
Salut Jack,

Disons que ça fait plutôt 1 an et demi voire 2 ans que la dose est atteinte.
J'ai décalé sur l'après-midi car le matin, je ne pense pas du tout à la bière (plus de GDB à soulager)

Vers le soir, je suis un peu las souvent, et c'est là qu'il m'arrive de boire une canette pour me "stimuler" un peu (et non pour oublier mes soucis ou chercher l'ivresse comme avant le traitement).

Je me méfie quand même en fin d'après-midi. Avant le traitement, ça "dérapait" fréquemment vers 18h :
"L'homme prend un premier verre, le premier verre propose un deuxième verre, le deuxième verre prend un troisième verre et le troisième verre prend l'homme"<proverbe chinois je crois>


Tu dis que la répartition peut favoriser l'insomnie, je n'avais pas vraiment pensé à cela.
Je n'en ai pas parlé à mon toubib, mais il est vrai qu'il a mis sur l'ordonnance 4 matin, 4midi et 4 après midi sans préciser d'heure.

Je vais donc décaler en arrière, puisque tu dis que une fois que le médoc marche l'heure de prise a peu d'influence.
Par contre l'intervalle entre deux prises me semble important(?)

Ou alors prendre 20 mg toutes les 2h la dernière vers 14h?

Franz
 
franz226
09 Septembre 2015, 14:05
Salut Jack,


En fait, il y avait une dépression assez sévère au départ quand j'ai commencé à consulter.
Il m'avait prescrit du deroxat. L'alcool y était pour beaucoup, mais pas uniquement.
Il a récemment changé pour un antidépresseur sédatif afin d'éviter de prescrire un somnifère. Le lexo est plus léger.


Pour le lexo, je ne le prends que si vraiment il y a insomnie et que je ne suis pas encore endormi à 1h du mat.
Je sais que le lexo devient inefficace et addictif si on en prend systématiquement pour être sûr de dormir sans savoir si on va vraiment avoir une insomnie.
Comme je l'ai dit : pas d'effet apaisant conscient avec le lexo. Le baclo est peut-être efficace sur les addictions aux benzos(?)

Pour l'abstinence totale pendant 1 an, c'est en effet si j'envisage de cesser complètement le baclo. C'est moi qui ai émis l'idée lors d'une consultation.
Le toubib n'est pas trop de cet avis et penche plutôt pour un traitement lentement diminué mais probablement à vie, comme pour le diabète.
C'est vrai que je préfère ça au risque de rechute. Tes remarques sont justes. Quant à dépendre de quelque chose, autant que ce soit d'un médoc qui influe peu sur le comportement social plutôt que
l'alcool qui gâche tout. :fsb2_mad: :fsb2_red:

Pour l'instant, je reste à ma poso de 120mg/j mais j'ai décalé un peu les horaires.
-40 mg à 11h
-40 mg à 15h
-40 mg à 19h

Sur l'ensemble du traitement, j'ai atteint la dose qui me permet de boire modérément, de ne plus jamais tomber dans le dérapage "un verre en entraine un autre".
Comme tu le suggères, (et tu vas exactement dans le sens de mon toubib) :
Le fait de boire modérément et de ne plus jamais m'enivrer depuis 2 ans ça "laisse un vide" là où l'excès de bière occupait une large place et faisait partie de mon fonctionnement mental depuis
des dizaines d'années. L'abrutissement alcoolo permet de ne pas se poser de questions sur soi-même et ignorer les autres.


Donc voilà,
Merci pour tes remarques

Franz
 
franz226
09 Septembre 2015, 12:00
Bonjour,

En fait, je ne suis pas plus extraverti qu'avant et j'ai même tendance à m'isoler ...
Le problème c'est que j'ai tendance à penser à plusieurs choses à la fois, ce qui ne m'arrivait jamais avant le traitement.
Du coup, je vois qu'il y a tellement de choses à faire que je ne sais par où commencer.

Parfois, j'ai des accès de déprime et d'insomnie sur 2-3 nuits et là c'est affreux. Impossible de réfléchir, esprit "flou" et idées fixes concernant l'avenir et la mort.
Normalement quand on pense à sa propre mort, ça dure 1 seconde et l'esprit se détourne, comme quand on essaie de se souvenir d'un rêve. Mais là ça dure plusieurs minutes et c'est pénible.
Peut-être que le traitement donne accès à des pensées qui normalement doivent rester inconscientes. Je ne pensais jamais à ma propre mort avant.
Mon toubib m'a donc prescrit
-2 comprimés de miansérine (antidépresseur sédatif)
-Une préparation de Mélatonine (aucun effet conscient, mais ça aide a s'endormir tôt)
-Du Lexomil (benzo) 1 tablette si insomnie. Chose étrange : je ne ressens plus l'effet "apaisant" et un peu "planant" typique des benzos, ça ne fait qu'induire le sommeil à mon insu.
Tant mieux comme ça, pas d'abus.

Pareil pour la bière, j'ai remarqué que ça ne me fait plus guère effet et que je supporte pas plus de deux sans me sentir nauséeux alors q'avant je pouvais en boire plus de cinq.
Une légère stimulation, mais quand je suis triste, je le reste.
Et si je dépasse deux bières, la dose ne me fait rien de plus et la nuit venant, c'est l'insomnie garantie.

Effet antabuse du baclo? Jack-Lofène parle de "contraste". J'espère que c'est ça. J'ai lu que le baclo peut-être dépressiogène sur le long terme(?). L'alcool est bien pire sur ce plan là donc je continue le traitement.
Enfin bon. Ca fait maintenant 2 ans que je ne suis pas rentré "bourré" et mes voisins ne me regardent plus de travers.
Je ne bois plus que 1 bière si vraiment je me sens trop atone, ça n'arrive pas tous les jours et augmenter la dose n'apporte rien.

Le toubib dit qu'on peut diminuer, mais très lentement. Mais d'abord il faut une abstinence totale pendant au moins 1 an.

Voilà, dans l'ensemble ça va. Bon courage a tous

Franz
 
franz226
28 Juillet 2015, 23:53
Ma mésaventure (arrêt brutal du baclo pendant 15 jours) est finalement résolue et je suis revenu à ma dose normale.
Pour les insomnies et la dépression mon psy déconseille les benzos et m'a prescrit de la miansérine, un antidépresseur sédatif. Ca marche plutôt bien, enfin, pour l'instant. :fsb2_zzz:
Il dit de rester a ma dose habituelle et qu'on verra en Septembre si je suis prêt pour commencer une descente dans les règles.

Les idées noires (TRES noires :fsb2_alien: ), l'envie de boire pour essayer (en vain) de me sentir mieux,le sentiment de fatigue, de faiblesse et de tête vide s'estompent.

Je ne bois plus une goutte de bière depuis 15 jours (plus envie).

En revanche, mon attirance pour les outils et les réparations frénétiques est soudain réapparue, comme au début de mon traitement.
Je passe mon temps libre chez Leroy-Merlin, j'ai mille idées de rénovation de mon appart et chez moi c'est redevenu le "chantier"... :fsb2_mad:
Je passe sur les opérations de maintenance à tout va sur mon ordi ... Ca dure des heures durant lesquelles je bricole.

J'espère que ce n'est pas un "accès maniaque" comme je vois décrit sur ce forum, car je fais plusieurs travaux en même temps avec des difficultés à le faire posément et avec soin.
Ces accès maniaques d'après ce que j'ai lu retombent vite et se changent en déprime(?) :fsb2_dead: Cela me fait un peu peur.

Voilà. Je me sens encore un peu bizarre, mais c'est moins pire que la déprime épouvantable :fsb2_devil: que j'ai eue en arrêtant le baclo du jour au lendemain. C'était semblable à une crise de manque alcoolique,
sauf que boire n'avait aucun effet de soulagement, au contraire même. L'horreur totale.

Ca va mieux, "Pourvu que ça dure"
Bon courage a tous

Franz
 
franz226
10 Juillet 2015, 16:03
Bonjour,

Je comprends le problème, l'ayant eu moi aussi un accès "maniaque" au début du traitement. Je ramassais tous les meubles pourris abandonnés dans la rue et je me mettais à les réparer frénétiquement.
J'ai aussi acheté toute une panoplie d'outils que je m'étais mis à trouver fascinants (perceuse, scie sauteuse ...) alors que avant, le prix me faisait reculer.
Chez moi, c'était devenu le chantier et le désordre total. Au final, la plupart des trucs sont retournés au recyclage et je ne comprends plus ce qui m'était passé par la tête! :fsb2_mad:

Ensuite, j'ai commencé à déprimer, me sentir las sans raison. Je ne bricolais plus du tout, je dormais mal, j'avais des idées noires. Chez moi, tout était de nouveau parfaitement rangé, mais j'étais négligent avec la paperasse, le ménage et les copains. J'étais devenu taiseux et tristement renfermé sur moi-même. J'ai alors entrepris une descente "sauvage" évidemment trop rapide du baclo, mais ça n'a fait qu'empirer les choses.
Au final, j'ai négligé un rendez-vous chez mon psychiatre et me suis carrément trouvé 2 semaines sans baclo. Arret brutal, ça a été la catastrophe, un véritable enfer. Insomnie totale etc.

Le toubib a réintroduit le baclo et prescrit un antidépresseur soporifique : la miansérine. Ca va nettement mieux côté sommeil et j'espère que ça va durer.

Cet effet "dépressiogène" est variable selon les gens, mais c'est à mon avis de loin l'ES le plus gênant car on n'a plus envie de rien.

Donc voilà, j'ai ce témoignage mais hélas pas de réponse non plus. Tout ce que je sais, c'est qu'il faut prendre la poso très au sérieux, qu'il ne faut pas descendre trop vite ni sans avis médical et ne JAMAIS arrêter brutalement. Pour le reste, je partage l'avis de Velvet et Pascalbéric. Je vais d'ailleurs de ce pas aller lire en détail le fil médical.

Franz
 
franz226
08 Juillet 2015, 15:04
Salut Jack,

Merci pour ta réponse, je viens faire un tour sur ton fil où il y a plein d'infos à lire.

Sur mon fil tu as mis que tu étais à 40 - 50 et que ça marche, félicitations! :fsb2_yes:

Mois, grâce au forum, j'ai mieux compris l'espèce de rechute brutale et extrêmement douloureuse que j'ai eue.
Comme je l'ai dit, je suis passé de 120mg a zéro du jour au lendemain suite à un concours de circonstances et une négligence de ma part.
Du coup, au bout de quelques jours, je me sentais vraiment très mal et j'ai confondu cela avec un manque d'alcool.

Résultat, j'ai rebu pour essayer de soulager le mal-être et surtout l'insomnie totale sur plusieurs jours. Ca ne marchait pas! Et en 3 jours seulement,
tout en ne buvant "que" 4 bières par jour j'étais rendu à claquer des dents, transpirer et broyer du noir sans dormir toute les nuits comme si je m'étais alcoolisé non-stop
pendant un mois alors qu'avant l'arrêt brutal du baclo je ne buvais plus depuis longtemps.
De plus, chaque bière soulageait juste partiellement et environ une demi-heure. Après, la sensation de manque était immédiatement augmentée. Enfin
boire une canette pendant la nuit d'insomnie ne me rendait pas le sommeil, ce qui était pourtant le cas lorsque j'étais alcoolo avant le traitement. C'était effrayant , la plus
rapide et la plus désagréable crise de manque qui ne me soit jamais arrivée... :fsb2_devil: :fsb2_devil: :fsb2_devil:

J'ai eu des réponses sur le forum et en fait, c'est un manque de baclo que j'ai eu et que j'ai essayé de soulager avec de l'alcool.
Donc, il ne faut JAMAIS arrêter brutalement le baclo et si il y a un imprévu, ne pas hésiter a aller présenter le problème aux urgences. Ce que j'aurais du faire.

Maintenant que le toubib une fois de nouveau disponible a réintroduit le baclo je me sens bien, tout me paraît bien après ce qui m'est arrivé. je peux te dire que dorénavant je fais gaffe à la poso.
Quand à la descente, ça prendra des mois, voire des années mais je ne perds pas espoir d'arriver comme toi à 40-50 tout en conservant l'indifférence.

Conserver l'indifférence est maintenant le BUT très clair dans ma tête.

Bien a toi Jack

Franz
 
franz226
04 Juillet 2015, 18:09
Velvet,

Oui, tout a fait, ça va loin, TRES LOIN et très vite surtout.
En 3 jours, j'en étais à claquer des dents et "broyer du noir" toutes les nuits en attendant impatiemment que les épiciers ouvrent le matin, comme un type très alcoolisé en continu pendant un mois!

Et ça n'y changeait rien, pas moyen d'utiliser mes vieilles méthodes de sevrage qui consistaient à boire pour soulager le malaise tout en diminuant la bière progressivement sur quelques jours.
La, il ne s'agit pas de jours, mais d'années. Et aussi : insomnie totale bière ou pas. J'avais aussi un fort sentiment de vulnérabilité et de faiblesse qui étaient absents lors de mon ancien alcoolisme.

Pour d'autres, un arrêt brutal est encore pire Voir : Arret brutal et conséquences



La, j'ai compris que je me suis engagé dans un traitement sur la durée et surtout à ne pas prendre à la légère, comme avec les AD ou les autres traitements qu'on arrête par oubli ou dès qu'on se sent mieux.
L'alcool m'ayant bien pourri la vie sur tous les plans gâchant irréversiblement mes succès et coups de chance, pire que dans la pub "tu t'es vu quand t'as bu?"

Je crois que ton objectif est valable pour moi : conserver l'indifférence.

Et si le baclo rend "accro" à ce que je vois, il ne modifie pas le comportement.


Charge a moi de faire gaffe et merci de me mettre en garde aussi sur les descentes improvisées et décidées sans consulter.

Bien à toi,
Franz
 
franz226
04 Juillet 2015, 13:40
Bonjour Velvet,

J'ai reçu d'autres réponses sur mon autre fil qui m'ont fait réfléchir sur cette étrange absence de symptômes de sevrage au baclo en passand de 120mg a zéro du jour au lendemain.
En fait, je réalise que j'ai bien ressenti ces symptômes et que je les ai confondus avec un manque d'alcool. Ceci explique la rapidité et la brutalité de la rechute.
Forcément, j'essayais de compenser un manque de baclo avec de la bière, et comme ça ne marchait pas bien, j'augmentais encore plus la bière, sans obtenir de vrai soulagement. Forcément.

Je me pensais même que "si on arrête le baclo on se retrouve beaucoup plus alcoolique qu'avant et cela en un temps record." :fsb2_devil:
Idée noire s'il en est. Maintenant, je réalise que j'étais dans le faux. :fsb2_sorry:

J'ai fait une erreur complète d'interprétation basée sur des faits réels mal compris. Donc merci a ce forum. :fsb2_yes:

En fait, lors de la rechute je buvais pour essayer de "soulager un manque", pas du tout par plaisir et je ne comprenais pas pourquoi ça ne marchait pas bien, même en augmentant le nombre de canettes.

Concernant ta question sur la bière résiduelle, je me disais que ça pouvait maintenir un "conditionnement". Ceci dans la fausse logique où j'étais.

Je vois qu'en fait cela n'a rien à voir et ne présente pas de danger. Non, en fait ce n'est pas un obstacle, tant qu'il s'agit de plaisir et de petites quantités.

Enfin, tu me dis que "tout est rentré dans l'ordre un peu vite". Mais vu d'où je reviens :fsb2_devil: :fsb2_devil: ,s'il reste encore des traces je les ignore.
Car ce n'est rien face au cauchemard éveillé que j'ai eu pendant quatre jours. Je peux dire que j'ai vraiment "dégusté" et je ne suis pas prêt de l'oublier.

Il y a des leçons qui coûtent cher.
Moralité : bien respecter la posologie, ne pas improviser de descente sans aide médicale et faire bien attention au traitement et aux rendez-vous, même si on pense que tout va bien.

As-tu eu un souci similaire?
Bien à toi
Franz
 
franz226
04 Juillet 2015, 12:50
Bonjour,

Merci de vos réponses. Au vu de celles-ci, je réfléchis mieux sur ce qui s'est produit. Il est étonnant en effet que la rechute alcoolique ait été aussi rapide et brutale. J'avais les mêmes symptômes que lors de mes crises de manque quand je m'étais vraiment beaucoup alcoolisé autrefois. Sauf que là, si je buvais une canette, le soulagement était faible, ce qui entraînait une autre canette et ainsi de suite, sans proportion avec le nombre de jours ni l'intensité d'alcoolisation ayant précédé. De plus, une fois alcoolisé je continuais à ressentir un "manque" mais pas l'envie d'ajouter encore une canette. De plus, une canette pendant la nuit ne me rendait pas le sommeil, ce qui était le cas quand j'étais alcoolo. La sensation de "manque" était plus forte que celles que j'ai ressenties dans le passé. Surtout l'insomnie et l'impression que la moindre des choses demandait un effort au dessus de mes forces et la diminution rapide de mon intelligence au fil des jours. C'est pour ça que j'ai utilisé le terme de "crise d'alcoolisme"

Je me disais que si on arrête le baclo, on retombe "encore plus alcoolique qu'avant"!

Je note aussi que quand j'ai pris des benzos pour sortir de là et dormir enfin, ça a marché, sauf que j'avais toujours la tête vide, et une sensation de mal-être et d'intelligence altérée.

Tout ceci m'amène a penser que en fait je n'ai pas échappé au syndrome de sevrage de baclo décrit par Shenniaraen, je n'en étais simplement pas conscient.
Je crois que je l'ai confondu avec un manque d'alcool et repris le comportement conditionné que j'avais dans ce cas. Ca ne marchait pas bien et m'entrainait d'autant plus vite dans une rechute grave.
En fait, il y avait bien le manque de baclo et j'essayais de le "soigner" avec de l'alcool, ce qui n'a fait qu'ajouter un manque a un autre.

Merci a Sylvie de préciser que la descente doit être lente, parfois sur des années.
Il y a des leçons qui coûtent cher, celle-ci en est une :
Il faut respecter strictement la posologie, ne pas être négligent avec le traitement même si ça va bien et la descente ne peut se faire sans aide médicale avisée. Sous peine de long cauchemard :fsb2_alien: éveillé.

Encore merci pour cet éclairage :fsb2_clever:
Franz
 
franz226
03 Juillet 2015, 18:36
Bonjour Sylvie,


Me revoici après une période assez longue. Vu que tout allait bien côté bière, j'ai un peu négligé ce forum.
2 ans sans rechute, mais j'ai fini par me dire que j'étais "protégé" par le baclo et que c'était lui qui gérait mon alcoolisme.
J'avais du reste oublié ce qu'était une vraie crise d'alcoolisme et a quel point c'est affreux de vivre cela. C'est un peu passif comme attitude, je le reconnais. :fsb2_zzz:

Jusqu'à ce que des circonstances fortuites fassent que je me retrouve sans baclo. Arrêt brutal du jour au lendemain. Au début, tout semble normal... Ben voyons!

Au bout de 15 jours j'ai réalisé que je replongeais et que je redevenais une "loque" sans intérêt pour quoi que ce soit, comme j'étais avant. Je ne buvais plus une petite quantité par plaisir,
mais des doses de plus en plus fortes pour calmer un malaise terrible et l'insomnie avait envahi ma vie. Là j'ai vraiment souffert.

Heureusement, j'ai trouvé la force de consulter pour "briser le cercle" et réintroduire le baclo. Je pense que si j'avais attendu un jour de plus, je repartais dans l'enfer de la boisson.
La boisson qui enlève toute envie, tout intérêt pour les autres et pour soi-même, toute initiative et même l'envie de s'en sortir.

En 1 semaine, tout est rentré dans l'ordre, je me sens bien, mon intelligence refonctionne et j'ai la réponse à ma question sur le fait d'arrêter brutalement parce qu'on se croit "guéri".

Tout ça pour dire que j'ai vécu un moment affreux et que ce que c'est que l'alcoolisme c'est concrètement rappelé à moi. :fsb2_devil: :fsb2_alien: :fsb2_cold: :fsb2_red:

Franchement, prendre un médoc avec quelques effets secondaires même à vie(?) vaut mille fois mieux que l'horrible diable qui s'est rappelé à mon bon souvenir, heureusement quelques jours seulement.


Voila pour ce petit témoignage en faveur de l'attention à porter au traitement, même quand tout semble aller bien
Franz
 
franz226
03 Juillet 2015, 17:52
Bonjour Jack,

Comme je disais à Pierre-eau tout à l'heure, j'ai quelque peu négligé le forum ces derniers mois. d'où cette réponse tardive.
Pas de dérapage, tout allait bien dans la mesure du possible. Pas de rechute, pas de malaise, consommation modérée, uniquement a titre de petit plaisir.

J'avais arrêté de me poser la question de la descente et gardais la dose 120mg certains jours ou 80 si tout allait bien et que la bière était bien le dernière de mes préoccuppations.
Sans doute me suis-je laissé un peu "bercer" : J'avais quelque part le sentiment que j'étais "protégé" par le baclo et que je n'avais pas à m'en occupper, outre
le fait de le prendre. J'étais par ailleurs occupé par mon boulot et ne pensais pas à grand-chose d'autre.

Tout ceci m'a mené a une série de négligences (Oubli d'un rendez-vous et le médecin disponible seulement le mois suivant....Embarassant, mais je ne me suis pas inquiété.
Résultat : plus de baclo et arrêt pratiquement d'un seul coup. Au bout de quelques jours, j'ai insidieusement bu de plus en plus jusqu'à ré-enclancher le cercle infernal :fsb2_devil: de l'alcoolisme.
J'ai vu qu'une VRAIE rechute (chose que j'avais pratiquement oubliée) est une chose atroce, pénible jusqu'a l'indiscible. Heureusement j'ai trouvé la force de voir mon médecin généraliste qui a pu
briser le cercle avec quelques benzos et un somnif sur une semaine.

Ensuite, j'ai revu l'autre médecin qui a réintroduit le baclo et tout est rentré dans l'ordre : je suis a nouveau moi-même, je m'intéresse a nouveau à mes trucs et la bière m'est a nouveau indifférente. :fsb2_wink:

Yapafoto, je préfère être obligé de prendre un médoc régulièrement et a vie(?) plutôt que de ressentir les affres de la VRAIE rechute dont j'ai eu un petit rappel.


Tout cela m'encourage a être de nouveau vigilant et pour la descente, je ferai ça avec le toubbib, l'auto-dosage, c'est fini.


Donc voilà. Pas de dégâts collatéraux (dispute,accident et j'en passe) - ouf -


Et toi où en es-tu?
 
franz226
03 Juillet 2015, 17:17
Bonjour Pierre-eau,

J'avais un peu négligé le forum ces derniers mois, désolé.
En fait, des circonstances particulières ont fait que je me suis retrouvé sans baclo pendant 15 jours et j'ai frôlé la catastrophe.

Heureusement, après un début de rechute, j'ai réussi à réagir et voir mon médecin traitant en urgence. Il a pu me prescrire quelques benzos et un somnif pour une semaine et c'est ainsi que
j'ai pu arrêter les dégâts. Tout ce que je peux dire, c'est que les désagréments quotidiens etc ne sont rien face a une grosse crise de rechute.
J'avais oublié a quel point ça pouvait être flippant, invalidant et désagréable. J'avais le sentiment d'avoir l'énergie d'un mollusque avarié. :fsb2_dead:

J'ai ensuite revu mon médecin-psy dès qu'il a été dispo. Il a réintroduit le baclo et tout est redevenu normal.

Question insomnie, il m'a mis un antidépresseur a prendre le soir : la miansérine et quelques gélules de mélatonine.. Pour moi, ça marche très bien : plus d'insomnie et ça sans benzo.


Je peux dire que je l'ai échappé belle!! L'arrêt brutal du traitement peut survenir soudain pour une négligence, un rendez-vous oublié ou que sais-je.
Heureusement, ce coup-ci il n'y a pas eu d'accident, de dispute ni quelque dégât collatéral que l'alcool :fsb2_devil: sait faire mieux que personne.

Donc voilà. Retour a la normale. Côté conso, je suis revenu à 120mg avec 80mg centrés sur 17-19h, période du jour ou il y a risque.


Et toi pour la conso, où en est tu?

Franz
 
franz226
03 Juillet 2015, 16:31
Bonjour, me revoici après quelques mois de quasi-abstinence.

Juste pour un petit témoignage au sujet d'une négligence qui m'a amené a un passage très désagréable. :fsb2_red:
Au bout de quelques mois, j'avais gardé l'habitude de boire une bière ou deux de temps à autre, après le boulot..
Mais plus jamais de vraie rechute ni quoi que ce soit d'anormal le lendemain. Inconsciemment, j'ai du me penser "bah! pas de problème, je peux picoler un peu, je suis protégé bar le baclo"

Puis pour des raisons de disponibilité de mon médecin-psy et de négligence de ma part (J'ai allègrement oublié un rendez-vous) je me suis retrouvé sans baclo.
(J'étais à 120 mg 40 matin, 40 à midi et 80 vers 17-19H)

La première semaine sans baclo pas de changement, pas de malaise, de manque ni rien. je ne me suis donc pas inquiété.
Puis, insidieusement, le soir je suis passé de 1 ou 2 bières à 3 ou même 4. Et là : catastrophe! :fsb2_cold:
Je me réveille un matin très mal, angoissé, je n'étais plus moi-même, avec un fort besoin d'une canette pour faire cesser le malaise.
La on peut dire qu'il y a eu une VRAIE rechute de chez rechute pendant 3 jours comme je n'avais pas eu depuids longtemps. D'abord insomnie, donc bière pour essayer plus ou moins de calmer je jeu...Ce qui n'a fait qu'empirer mon état. J'ai réalisé que je n'avais plus le médoc pour me protéger de ce genre de choses et que les insomnies, l'angoisse etc allaient empirer : le cercle vicieux de l'alcoolisme s'était réenclanché. :fsb2_devil:

J'ai donc foncé chez mon généraliste qui m'a vite prescrit quelques benzos et un somnif pour "briser le cercle infernal" : insomnie-angoisse-réalcoolisation-insomnie :fsb2_alien: et angoisse aggravées et auinsi de suite.
Ca a marché, mais j'avais la tête vide et une lassitude intenses.
J'ai pu récupérer beaucoup de sommeil en retard aller consulter mon médecin-psy à l'hôpital qui a réintroduit le baclofène progressivement jusq'uà ma dose habituelle.

En une semaine, les choses se sont de nouveau stabilisées, mes facultés intellectuelles :fsb2_clever: reviennent (OUF!) et je ne pense plus à boire. J'ai évité le pire et la vraie rechute a été jugulée.

Tout ça pour dire que le baclo ne doit pas être négligé et que le fait de se croire "guéri" peut être un leurre. Si le médoc vient a manquer pour une raison ou une autre, ça peut très vite revenir a la situation de départ.

Hum... Je repars dans la bonne direction, me sens de nouveau bien :fsb2_shocked: et cette fois je vais viser l'abstinence totale. Je voudrais me "déconditionner" et n'avoir rien à craindre si je me retrouve sans baclo.

Je ne sais pas si une telle mésaventure est arrivée à d'autres et j'espère que ce témoignage pourra aider.


Franz226
 
franz226
22 Novembre 2014, 12:23
Bonjour,

Je fais un petit détour hors de mon fil axé sur les effets secondaires et la posologie pour répondre au message de Carabus.
En fait au début de traitement en augmentatnt trop vite la poso, j'ai aussi eu des sortes d'hallucinations lors d'insomnies.
Ce n'était pas des personnages ou des animaux, mais des visions dans le noir complet. Je voyais des meubles ou ma main quand je la portais devant mes yeux alors qu'il n'y avait
aucune source lumineuse dans ma chambre... J'avais une sensation pas vraiment d'angoisse, mais plutôt un sentiment désagréable d'être "à côté de la plaque"

Puis, sont apparues des formes géométriques dans une sorte de pénombre tragique. Une pénombre "wagnérienne". Des formes un peu comme dans les dessins Vasarelli et je "voyais" distinctement une structure métallique
avec des étais disposés géométriquement au plafond selon une structure parfaite. Heureusement, pas de monstres ni de bestioles sinistres ou de choses animées, mais c'était "flippant". J'avais aussi des acouphènes bizarres
et croyais percevoir des musiques sourdes, graves et lentes alors que ma stéréo était éteinte... Un cauchemard éveillé en quelque sorte. Suite à cela j'ai été mal fichu pendant 2 jours mais
les hallucinations ne sont plus jamais revenues par la suite même en augmentant les doses.

J'ai continué le traitement, ces petites hallus ne sont rien par rapport aux affres de la GDB ou des cauchemards "gore" vraiment monstrueux (au sens propre) qu'engendre l'alcoolisme quand on essaie de se sevrer sans rien.

Maintenant, je suis rendu a 12O mg et progressivement ne bois plus qu'une seule bière par semaine. Si je me sens stressé ou autre l'idée de boire ne me vient plus, c'est plutôt quand je fais une promenade et que tout va bien que je prends ma canette. Surtout : Je ne suis plus jamais tenté d'en boire une autre!! :fsb2_yes: Le recours à l'alcool comme échappatoire aux soucis continue de se tarir.

Donc voilà.
Traitement : 100 a 120 mg selon les jours en 3 prises, la plus forte (40-60mg) vers 17h pour éviter la zone de danger d'alcoolisation pour moi qui était 18-19h.
Traité depuis plus d'1 an
Plus jamais d'ivresse depuis 1 an.

Tout ceci pour encourager à ne pas lâcher à cause du malaise (non durable) engendré par les hallus éventuelles en début de traitement

Hope it helps
Franz
 
franz226
03 Novembre 2014, 19:39
Bonjour,

D'abord, voici maintenant 1 an que je n'ai pas fait d'exès d'alcool (avant, c'était la grosse "biture" tous les samedis et le dimanche malade comme un chien) et je ne vois pas d'autre explication à ceci que le baclofène.
Certes, parfois je continue à me sentir "angoissé, tendu, triste et mal". Alors je bois un verre. Ca calme, mais je ne continue pas à en prendre une autre et encore une autre et cela sans le moindre effort de volonté : Le "déconnomètre :fsb2_devil: ne se déclenche plus. :fsb2_no:

Donc voilà. Concernant le "Selinco", je ne sais pas ce que c'est ... désolé. Est-ce une autre molécule agissant de la même façon? M'étonnerait.
Mais d'après ce que je vois sur ce forum, c'est un peu cher, non?

En attendant, le baclofène fait que je dépense à tout casser 3 ou 4 euros par semaine, alors qu'avant, c'était de l'ordre de 50 directement dans la poche de ceux qui ont intérêt a ce que les addicts à l'alcool le restent.

Je me dis juste que le "Selinco" est une astuce pour pomper le fric que les anciens alcoolos ne donnent plus aux brasseurs. Une boîte de baclofène coûte 3 euros. C'est sûr que les lobbys de l'alcool et des pseudo-médocs y perdent.

Désolé si je dis une bêtise, mais ceci m'interpelle quelque part.
Bon courage a tous et cette association m'aide beaucoup.

Voilà
Franz Traité depuis 1 an
80-100mg par jour. Consommation résiduelle de bière : 1 demi par jour. Plus jamais de souci, même si je suis dépressif ou énervé. Et plus de GDB depuis 1 an! Je ne traine plus un malaise toute la journée. Je revis!
Avant, c'était 6 ou 8 par jour, total ivre tous les samedis et je ne vous dis pas les désagréments, les disputes stupides et les déceptions d'employeurs estimés.
 
franz226
22 Aout 2014, 17:46
Août et toujours pas de rechute.
Même en cas de contrariété! Je prends certes une bière si je me sens vraiment triste, mais ensuite l'idée d'en boire un autre ne vient pas. :fsb2_shocked: Par rapport au type que j'étais avant, c'est incroyable.

Je ne pensais pas qu'il soit possible de guérir, mais là, je dois repenser les choses.
Pour l'instant, je suis à 80 mg en 2 prises à midi et vers 17h. Pas d'effet secondaire particulier.


Merci a tous pour les témoignages sur ce forum.
Franz
 
franz226
28 Juillet 2014, 20:18
Bonjour,

Bon, nous sommes en Juillet. J'ai réussi à passer de 120 à 80mg mais je me méfie.

Ca fait maintenant presque 1 an que je n'ai pas eu de "dérapage" et j'en suis à 1 bière le samedi.

Cependant, je me dis que je suis malade et que sans le médoc ça "partirait dans les choux" comme avant.
Biture+GDB+fâchages+ennuis+dépression et j'en passe.
C'est mieux, "yapafoto". Sauf que bien que je boive maintenant modérément, n'en reste pas moins que je me considère toujours comme malade.

La solution est peut être d'assimiler l'alcoolismehttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif a une sorte d'allergie(?) et de réussir à m'en persuader.

Ca marche en tout cas

Bon courage à tous,
Franz
 
franz226
05 Mai 2014, 17:07
Bonjour PierreO,

Merci de demander des nouvelles. c'est sympa.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_smyle.gif Il est vrai que j'ai un peu oublié de venir sur le forum ces derniers temps.

En fait, j'ai essayé de descendre lentement de 120 à 60mg. Mais là, l'anxiété revient et surtout les idées noires qui invitent à acheter des canettes. Je ne suis pas reparti dans mon ancien délire du type qui broie du noir et vide bière sur bière jusqu'au dérapage (et se paie la chiennerie de GDB le lendemain). Néanmoins, sans ivresse ni dérapages, ma balance était repassée au rouge. Repris 3kgs et ça, c'est le signe certain de trop de bière.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif Tout sur le bide, bien évidemment. Le genre de truc qui ne plaît pas aux dames, ni à moi-même du reste.

Je suis donc retourné à ma poso de départ 120mg et ça va de nouveau beaucoup mieux. L'idée de la bière sans alcool me tente, mais en fait, je suis passé au cidre doux.

Côté effets secondaires du baclo, ça se calme. Contre l'insomnie, le pharmacien m'a vendu de la mélatonine. Ca n'a l'air de rien, mais ça marche. Et ce n'est pas addictif comme les benzo dont il faut augmenter le dose au fil du temps.
Quant aux idées noires, j'essaie de lutter en faisant autre chose.

Donc voilà. La descente ne marche pas trop pour le moment, le toubib me dit d'être patient : Des années de conditionnement sont longues à nettoyer.

Bon courage
Franz





.
 
franz226
08 Février 2014, 14:18
Bonjour Gaday,

Bon, j'en suis à une seule bière mais c'est pratiquement tous les jours et mes proches le remarquent tout de suite et ne sont pas contents. Selon eux je ne suis pas "bourré" ni "agressif et maussade" comme avant mais bizarre et ralenti.
Le baclofène n'a pourtant pas d'intéraction que je sache(?) Avant je devenais bizarre après 3 ou 5 bières et ne me rendais pas compte de mon état, bien au contraire.

Bon, je vais recommencer la bonne vieille méthode des croix sur le calendrier.

Il est vrai que la diminution forte de l'alcool (Je suis passé de 15 bières par jour à 1 seule) laisse un gros vide. Cependant l'effet modeste d'une seule bière entraîne des changements de comportement dont je n'ai pas conscience. Je me sens tout à fait normal et on me dit que je suis "ralenti" et parle avec un accent pâteux typique des types qui ont trop bu.


Je continue, Merci pour les conseils. Pour l'insomnie, ça a marché!!http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_ouais.gif
Franz
 
franz226
05 Février 2014, 19:22
Bonjour PierreO,

En fait, les AD peuvent aider. Il est vrai que le baclo donne un peu l'impression que tout est un peu morne.
Je ne sais pas si c'est un ES ou simplement le fait de ne pas boire à chaque fois qu'on se sent triste ou un peu croche en dedans.

Pour ma part, je suis en palier. Les insomnies étaient vraiment gênantes et j'ai supprimé toute prise de baclo après 17h

Quand j'étais au Québec, je buvais trop et c'est pour cela que je n'y suis pas resté, (mon travail devenait mauvais, je ratais des rendez-vous) etc.
J'allais au bar des étudiants dont j'ai oublié le nom, en haut de la côte des neiges, sur le chemin d'Outremont et ça finissait jusqu'à plus d'heure. Malade et idiot le lendemain.

C'est dommage. Sacré regret que j'ai de ce gâchis.

Bon courage,
Franz
 
franz226
05 Février 2014, 19:01
Bonjour Gaday,


Oui, en effet.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_oui.gif Jus de tomate plus Tabasco avec sel de céleri. C'est ce qu'on me sert maintenant automatiquement quand j'entre dans mon bar habituel.
Les gars ont vu que j'ai changé et je leur laisse le même prix que pour une bière.
Avec les économies que je fais en buvant moins, c'est la moindre des choses.

En fait, l'année dernière, dans un autre lieu, un vieux barman m'a dit que je buvais trop et m'a servi du jus de tomate avec du tabasco et de l'ail moulu.
C'est étonnant de voir que ce mélange est connu, je suis scotché.

La bière que je prends, ce n'est pas au bar. En fait, je prends une canette et je me promène au parc, à la tombée du jour. L'habitude.

En tout cas, avec le baclo, l'effet de la bière est devenu modeste. Un peu comme un bon café. Je sors du parc et n'ai pas envie d'une autre bière.
Sachant tout de même que sans le médoc ce serait l'horreur, je vais suivre le conseil et prendre autre chose de gazeux (sans alcool) pour ma ballade du soir.

Effectivement, il serait trop bête de replonger à cause d'une petite habitude qui laisse entrer la fourche du diable.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif

Merci du conseil et de l'encouragement,

Franz
 
franz226
05 Février 2014, 18:15
Bonjour PierreO,


Tous les conseils de ce forum (Toi, Daniel,Gaday et tous les autres) m'ont permis de diminuer fortement les insomnies. C'est l'ES qui me gêne le plus. Mais bon, les insomnies liées à l'alcool pourrissent la vie encore plus.
J'essaie d'enlever la dernière canette, mais là c'est autre chose, c'est plus lié à l'habitude. Un peu comme l'addiction aux cigarettes ou on est addict au fait de fumer.

Sur l'idée d'Albéric, j'ai rempli le questionnaire pour mesurer l'addiction à l'alcool. Il y a beaucoup de questions commençant par "au cours de l'année écoulée" Donc patience. 1 an pour valider la guérison (abstinence) ou l'amélioration que je constate déjà. Il y a aussi pas mal d'infos sur les résultats de ce sondage. Je pense que ce type de questionnaire est vraiment intéressant et utile, pour voir les effets du médoc dans sa globalité (sur de nombreuses personnes). A la limite on pourrait en envisager d'autres sur des points précis ou à caractère statistique(?). Mais bon, je me doute que la mise en oeuvre n'est pas simple.

J'ai cru comprendre que tu es au Québec?

Merci encore et bon courage à tous
Franz
 
franz226
27 Janvier 2014, 17:10
Bonjour Bidibule,
Yapafoto : c'est chouette! Merci de ce mot.

Oui, l'épicier avait un sourire étonné et sympa. Une sorte d'encouragement en fait. Du coup, je n'achète plus jamais de bière chez lui, mais des aliments etc.
En fait, j'ai dépensé la même somme et même plus. Mais pas pour me pourrir l'existence. Et l'épicier a du effectivement se dire "Tiens, il ne boit pas aujourd'hui?! Il fait enfin un effort"

D'habitude, je prenais ma première canette vers 18-19h, j'allais tranquillement au parc et je buvais. Puis, j'en prenais une autre. Et après impossible de m'empêcher d'en acheter une autre et une autre. Dérapage.
Et on continue le délire jusqu'à ce que le portefeuille soit vide. Malade comme un chien et bourré de remords le lendemain.

Je rentrais si ivre qu'une fois un chauffeur de taxi m'a déposé comme un sac dans le hall de mon immeuble. J'ai du me traîner pour atteindre mon lit. L'alcoolisme est une vraie saloperie.

"L'homme prend un premier verre, le premier verre propose un deuxième verre, le deuxième verre PREND un troisième verre et le troisième verre prend l'homme." (Proverbe chinois)

Le baclo a complètement arrêté ce cycle infernal. Si il m'arrive de prendre une canette, le "déconnomètre" ne se déclenche pas et j'en reste là.

Et ça se voit sur mon budget!http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_oui.gif

Reste maintenant à atteindre l'abstinence totale.

Bon courage,
Franz
 
franz226
22 Janvier 2014, 15:01
Bonjour Le Chat,

Le fait que tu sois sur ce forum prouve que tu VEUX laisser tomber l'alcool.
Pour ma part, les alcools forts (whisky etc) me déplaisent. C'est une chance, mais le processus est le même.

Le baclofène ne marche pas sur tout le monde. Mais l'échec n'est pas "total" comme tu sembles le dire.
Moi non plus je n'arrive pas à me débarasser de la "dernière bière".

Ne lâche pas. Le chat est un animal obstiné!

Franz
 
franz226
22 Janvier 2014, 0:21
Bonsoir Vianney,

Réponse tardive.

J'ai eu moi aussi une sorte de "déshinibition" au début, mais ne portant pas sur les mêmes choses. Je m'étais mis à entreprendre toutes sortes de récupérations d'objets dans la rue. Des tables, des chaises, des trucs et des bidules. je bricolais intensément mille choses en même temps, et chez moi ça ressemblait à un champ de bataille. Puis cela s'est calmé d'un coup.

La plupart des résultats de cette crise de bricolage sont absolument affreuses et nulles. Retour à la poubelle et j'ai tout rangé.

C'est un peu triste quelque part, mais il me paraît maintenant évident que cette activité était stérile et sans intéret. Le baclofène est à mon avis un médicament très lent et je vois sur ce forum que plusieurs "phases" se succèdent. Elles ne sont pas identiques selon les personnes.

Bon courage,
Franz
 
franz226
21 Janvier 2014, 23:59
Maintenant, ce n'est plus le pharmacien qui me regarde d'un drôle d'air, mais l'épicier :

Bon, je vois en passant quelques fruits sympa et j'achète.
lui : Et avec, ça quoi d'autre?
moi : C'est tout pour aujourd'hui, merci.
Yeux étonnés de l'épicier (Tiens? il oublie sa bibine habituelle?!!)

Ha! Ben voyons!

Pas de problème particulier, pour l'instant. Bon courage à tous.
Franz
 
franz226
20 Janvier 2014, 18:25
Réponse tardive concernant les hallucinations.
Il faut que j'en parle car c'était absolument affreux.

En fait, un jour je n'ai pas pris mon traitement et eu une insomnie et des "sortes d'hallucinations" la nuit dans le noir et le silence complets.
Rien d'effrayant visuellement, pas d'araignées ni de monstres sortis de films d'horreur. C'était des formes géométriques, des ombres de meubles et des acouphènes reproduisant à la note près une musique en sourdine. Des cours de langue étrangère écoutés il y a 20 ans parfaitement reproduits, le timbre de voix du prof parfaitement reproduit.

Les formes (que je savais ne pas exister) n'étaient pas des araignées ou des trucs "gloomy". Plutôt des tubes de métal et des tasseaux de bois géométriquement arrangés autour de mon lit. J'étais terrorisé et je passais la main au travers pour vérifier que tout ceci n'existait pas. Il y avait aussi des rais et "reflets" de lumière sur les murs alors que j'étais dans le noir complet. Il y avait aussi des visions ressemblant aux tableaux de Vasarelli. En allumant la lumière, tout ceci disparaissait. Mais pas la sensation très désagréable d'être "à côté de ses pompes". Ceci accompaagné d'une indiscible sensation de mort imminente. Impossible de décrire avec des mots, mais tout ce que je voulais à ce moment là, c'est que cela cesse. C'était un véritable cauchemard éveillé quant au ressenti.

C'était affreux et "flippant", au point que le jour venu, j'ai failli abandonner le traitement une fois remis. J'ai en effet cru qu'il s'agissait de l'antichambre du DT et que le Baclofène était aussi dangereux que l'alcool.

Mais non : Grâce à ce forum, je persiste. Cette effroyable expérience (pas de douleur mais je ne souhaiterais pas cela à mon pire ennemi) a fait que les 2 ou 3 bières que je buvais encore sont passées à 1 seule maxi.

Mais franchement, c'est "FLIPPANT" et je ne comprends pas pourquoi on manquerait du baclo puisque il n'est pas addictif ....

Enfin bon, l'alcool EST addictif et mène à une expérience encore pire.

Je cite un ancien message :

Petite précision complémentaire:

les hallucinations en cas de DT ne seront jamais
issues du monde des bisounours.

Elles seront toujours effrayantes, voire terrifiantes.
Les "bestioles" qui apparaissent feront appel à
vos phobies les plus angoissantes.
------------------------------------------------------

Franz

 
franz226
18 Janvier 2014, 21:16
Bonjour,

Pour ma part, en augmentant trop vite le traitement et en oubliant de le prendre le jour suivant parce que je me sentais un peu "stone" j'ai aussi eu des sortes d'hallucinations la nuit suivante. Je me sentais bizarre et voyais des formes géométriques et des rais de lumière dans la chambre fermée et dans le noir absolu. Je savais que tout ceci était une sorte d'illusion et ça disparaissait en allumant la lumière. Il y avait aussi les acouphènes, des musiques en sourdine sortant de la radio éteinte et débranchée. Egalement la sensation (dans le noir) que mon lit était orienté à 90° de sa position habituelle, je croyais distinguer les silhouettes des meubles et du plafond dans l'obscurité. Hallucination en fait. Tout ceci était vraiment très désagréable et accompagnait une forte insomnie idées noires indicibles relatives à la mort. Impossible à décrire avec des mots.

Cela a disparu spontanément en 2 jours en reprenant le traitement et en diminuant les doses. A la suite de quoi, la sorte de souvenir désagréable que j'en garde a fait que mon indifférence pour la bière a fortement augmenté alors que je n'avais pas bu la fameuse nuit.

Je m'étonne quand même de ceci et j'ai 2 questions (si il y en a parmi vous qui savent) :
1-Pourquoi est-ce que si on augmente trop vite le baclofène ou si on diminue trop vite les symptômes sont les mêmes?
2-Comment ce fait il que le baclofène ne soit pas addictif (nécessité d'augmenter la dose pour le même effet) et que l'on ne puisse pas arrêter d'un coup sans ces symptômes de sevrage?

Bien à vous
Franz
 
franz226
18 Janvier 2014, 20:43
Bonsoir Méliane,

Merci pour cet encouragement. Effectivement, culpabiliser fait partie du cercle infernal.

La boisson m'a tellement pourri la vie. Quand je regarde les dégâts que je me suis occasionnés à moi-même, ça me fait peur. Que de temps et de chances gâchés.
Si j'avais voulu détruire la vie d'un type délibérément et l'empoisonner cyniquement et méthodiquement sur des années et des années avec un acharnement inflexible et systématique, c'est tout à fait ce qu'il fallait faire ... Le problème, c'est que le type en question, c'est moi-même.

Depuis Septembre-Octobre, j'ai accès au baclofène, ça va nettement mieux, en effet. Fini les "dérapages" et les dégâts collatéraux que cela entraîne.

Je m'efforce actuellement (après être passé de 2 ou 3 bières par jour à 1 seule) d'éradiquer complètement cela afin de voir ce que fait le baclofène si on ne boit pas du tout pendant une longue période. D'après ma courte expérience (5 ou 6 mois), il semblerait que moins on boit, plus l'envie de boire se bloque par la suite. Le seuil s'abaisse(?)

A voir sur le long terme.

Bon courage
Franz
 
franz226
18 Janvier 2014, 16:20
Bonjour à tous.

Un grand merci pour conseils et témoignages concernant l'ES qui me gêne le plus : l'insomnie.
Gaday et PierreO disent à juste titre que pris après 17h, il y a risque accru d'insomnie. Merci pour les conseils.

J'ai donc décalé les prises et arrêté le baclo après 17h. Je dors mieux et les inducteurs de sommeil "gentils" (Mélatonyl, Euphytose, Donormyl)
marchent à nouveau. Je mets de côté l'urbanyl (sans effet quelle que soit la dose si on a une insomnie liée à une prise tardive de baclofène) pour les cas où les autres
ne marchent pas et qu'il est plus de 1h du mat. Comme ça, je l'économise et peux utiliser une petite dose (10mg).

Hier, me sentant un peu las, je pris une bière. Tranquille, au parc. Effet modeste ... et pas d'envie d'en prendre une autre! Je me sentais plutôt à regretter un peu, comme quand on se sent un peu lourd parce qu'on a trop mangé de quelque chose trop sucré. J'avais envie d'une autre canette comme on a envie de boire de l'eau de vaisselle! Je suis rentré "pépère" et n'y ai même plus pensé! Je me reconnais plus.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_lol.gif

Bref : Le déconnomètre n'a pas fonctionné! Et si les ES (Surtout ces maudites insomnies) ne réapparaissent pas, c'est carrément magique.
Sans baclo, ce serait reparti à zéro : Une bonne grosse rechutehttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif avec dépenses inutiles et journée suivante avec mal de tête, vomissements, déprime etc etc.

Enfin bon, il faut voir sur le long terme, et ce forum m'aide beaucoup, je vois que les autres ayant un problème similaire y arrivent.
Et surtout j'ai témoignages et astuces http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_intello.gifpour éviter les ES. Reste maintenant à éradiquer le réflexe conditionné (pendant 30 ans) d'acheter une canette dès que j'ai un "coup de mou".


Merci à tous et bon courage
Franz

Nouvelle poso : 20 à 8h00 20 à 10h - 40 à 12h00 - 40 à 17h00 (ou 50 si envie de boire) soit 120mg
Autres médocs : Deroxat 1 à 8h, Miansérine : 1 au coucher.
Divers : (Vitamine PP: 2 cachets le matin, B1-B6 : 4 cachets à midi, Toco500 Vitamine E 1 capsule le matin. Supradyn : 1 cachet midi,Vitamine C500 matin
Je vois le doc le 3 février pour valider ça.
J'espère que si je me sens mieux, ce n'est pas une "pêche" passagère liée à autre chose (vitamines, nourriture à base de légumes et poisson).
 
franz226
15 Janvier 2014, 20:33
Bonjour Daniel,

Oui, en fait, plutôt que de réduire davantage, je vais décaler de 2h en arrière.

Franz
 
franz226
15 Janvier 2014, 20:31
Bonjour PierreO,

Pour ma part je commence mon abstinence totale.
Goût de rien etc. Bon, je me dis qu'avec le temps ça ira mieux. Et il est vrai que je planquais la dépression derrière la bière.
Laquelle rend encore plus dépressif et met dans des situations lamentables. Ne pas boire implique de voir les choses en face
et ce n'est pas "les petites fleurs, les petits oiseaux".

Alors je ne sais pas, le baclo annule le "système de récompense" mal utilisé et tout le reste aussi, d'où le goût à rien(?)
Ou alors, autre possibilité, le fait d'arrêter l'alcool enlève le masque de la dépression. A voir.
 
franz226
15 Janvier 2014, 20:18
Bonjour Gaday,

En fait, je buvais surtout à la tombée du jour. Et après ça dérapait souvent (et allez, 15 bières).
Je finissais jusqu'à plus d'heure, le portefeuille vide et malade le lendemain. Je passe sur les insomnies, le mal de crâne et le moral à zed.
En ce moment les jours sont courts. Donc 17heures. Je pensais 19 heures mais en ce moment c'est plus tôt. Effectivement la cible est nette : le moment
où on se dit que la journée est finie et que on n'a plus le temps de faire quoi que ce soit.
Si il n'y avait pas ce maudit problème d'insomnies, ça irait mieux et je ne serais pas embarassé avec le baclo.

Mais quand même, il y a des progrès importants.
Je vais réalligner le traitement vers 15 heures et voir à ne pas descendre davantage. Il y a une question de quantité et aussi une question de moment.
 
franz226
15 Janvier 2014, 16:33
Bonjour Gaday,

Quelques infos
Ordonnance du 6.01.2014 (Traitement progressivement augmenté sur 5 mois)
deroxat, Athymil 1cp chaque
LIORESAL : 4 cprimés matin, 4 midi et 5 le soir
Urbanyl 1/2 à 1 cp au coucher

Bière consommée : pas plus que 2 ou 3 espacées de plusieurs heures. Jamais plus de "dérapage" depuis 4 mois
Sommeil : correct
Activité augmentée (Bricolage+++ etc) Le temps perdu à boire faisait que je ne faisais rien chez moi avant.

Le 08.01.2013 : sorte de "déclic" et refus de toute bière mais changement de comportement (tristesse, lenteur, arrêt des nombreuses activités) et surtout insomnies sévères.

J'ai donc continué le traitement prévu en diminuant les doses de 1 à 2cp par semaine car les insomnies devenaient insupportables et ma forme baissait.
Plus du tout attiré par la bière, mais forte augmentation des insomnies parallèlement.
N.B : Si j'essaie de dormir en prenant de l'urbanyl en ayant pris du Lioresal en soirée, ça ne marche pas, le lioresal bloque le sommeil quand même.

Enfin ce jour : Consommation médicaments le 15.01.2013 - J'ai diminué et adapté à cause des insomnies. C'est surtout ça qui me gêne le plus (Fatigué=mauvaise productivité)

4 matin, 2 midi et 2 à 17h. Si je rajoute 2 Lioresal après 18h, insomnie garantie
Consommation de bière : reste à zéro malgré l'abaissement du traitement.
En revanche, les ES (insomnie, inertie, taches rouges, bouche sèche) ont augmenté depuis l'arrêt total de tout alcool.

@+
Franz
 
franz226
15 Janvier 2014, 11:39
Bonjour PierreO,

ouais, en fait la nuit dernière j'ai repris les comprimés vers 22h et là : catastrophe. Insomnie monumentale entrecoupée de petits rêves ridicules.
J'ai du dormir de 6h jusqu'à 9h. En fait, je pense que ceci est lié au fait suivant (hypothèse) :

La première fois (insomnie sinistre) était liée au manque de baclofène
La seconde fois, le baclofène a bloqué le sommeil.

  • Le 12 : J'oublie de prendre mes médocs toute la journée (12cp)
  • Nuit du 12 au 13 : insomnie avec des "hallucinoses" et acouphènes
  • Le 13 je prends 2 derniers cachets à 22h
  • Nuit du 13 au 14 je dors OK
  • Le 14 : je prends mes cachets à 22h
  • Nuit du 14 au 15 : Insomnie mais pas "d'images" ni d'acouphènes

    Concernant ton message précédent où tu parlais aussi d'intéraction avec la dépression compensée par l'alcool c'est encore une autre possibilité. Le baclo bloque la boisson, du coup la déprime réapparait. C'est compliqué. Il est sûr que je vais en parler à mon médecin dans 2 semaines.

 
franz226
15 Janvier 2014, 11:24
Bonjour Sylvie,

J'avais pris mes 2 derniers cachets avant hier a 22h et j'avais bien dormi. Hier soir, j'ai fait pareil, mais pas moyen de fermer l'oeil avant 6h du matin...
Ca va aller, mais je me pose des questions car les insomnies sont beaucoup plus longues et fréquentes depuis que
j'ai arrêté complètement de boire. L'envie de boire ne réapparaît pas, mais pour travailler et être "motivé et dynamique" ça le fait pas.

Savez vous si il y a une heure optimale pour prendre le soir(?) (à moins que ça bloque systématiquement le sommeil)
Ce qui est bizarre, c'est que l'insomnie n'est pas complète et que le baclofène n'est pas un exitant et rend plutôt somnolent.

Merci si vous en savez plus. Je vois mon médecin sous quinzaine, je vais lui poser beaucoup de questions, le baclofène agit différemment selon les gens.
D'ici là, je vais garder l'abstinence, peut-être que dans mon cas on ne peut pas dormir avec le baclofène si on ne prend pas aussi un peu d'alcool?
Ou alors le fait que les 2 aient un peu cohabité a peut être faussé les choses..

Bien à vous
Franz
 
franz226
15 Janvier 2014, 0:19
Bonsoir Sylvie,

Oui, en fait il y a un peu des ES différents qui sont plus ou moins gênants : rougeurs sur le visage, insomnies, idées mal organisées etc.
Il faut trouver la dose qui permet de ne pas boire mais qui ne gêne pas trop les activités. C'est un peu comme ajuster un curseur.


Bien à vous,
Franz
 
franz226
15 Janvier 2014, 0:07
En fait, je disais 2 ou 3 pour la bière bien sûr.

Actuellement je suis à 12 cachets au bout de 5 mois et je descends de 1 cachet par semaine, à moins que ça n'aille pas. Je vois le médecin dans 15 jours on verra.
Pour l'instant, l'envie de boire ne réapparaît pas, l'envie de fumer a diminué aussi et en prenant les 2 derniers cachets au coucher c'est à dire maintenant, ça va mieux côté insomnie.

hope it helps
Franz
 
franz226
14 Janvier 2014, 20:06
Bonjour PierreO,

Hé oui, bonne remarque. J'ai dit que le Dr Almeisen avait réduit à 10mg alors que c'était de comprimés dont il s'agit et non de mg. Hem. Désolé.
Bon, disons qu'il a réduit de moitié et que moi j'ai mal lu.

Continuez à augmenter jusqu'à obtenir l'état d'indifférence au besoin d'alcool cela estvariable d'une personne à l'autre, il n'y a pas de règle précise cela peut arriver à 6/9comprimés comme à 25 Le docteur Ameisen est arrivé à l'état d'indifférence à 27 comprimés soit 270 Mgr, il acontinué pendant 12 jours puis a baissé de 2 comprimés par semaine pour se stabiliser à10/12 , dose qu'il prend depuis.
 
franz226
14 Janvier 2014, 19:32
Bonjour PierrO,


En fait, j'ai vu partout et ici qu'il est possible diminuer le baclofène de 10 mg par semaine.
Pour l'instant, j'ai enfin réussi à abandonner la bière je suis tombé à 3 puis 2 et j'ai finalement arrêté sans lutter et faire des croix sur le calendrier.

Je vois mon médecin dans 15 jours et j'y vais doucement. Tant que l'envie de boire ne revient pas et que les ES diminuent un peu.
Il y a une dose à trouver une fois que le "déclic" se produit. Et être patient.


Franz
 
franz226
14 Janvier 2014, 18:02
Bonjour Albéric,


Oui, certes, au début on est tout content de ne plus picoler et gâcher tout ce qui se trouve sur son chemin.

Mais c'est après que ça "décoiffe" avec apparition de désagréments divers et variés : Humeur maussade, tristesse, fatigue, idées floues (pas pratique pour faire de la paperasse par exemple)
Et puis si on oublie de prendre le médoc une journée on est malade comme un chien toute la nuit, à vérifier avec horreur que les formes géométriques que l'on voit dans l'obscurité absolue n'existent pas et que la radio éteinte ne joue pas en sourdine un opéra de Wagner... Bref, c'est flippant et le mot est faible.

Donc voilà. J'ai arrêté de boire. Maintenant, je vais devoir souffrir pour lever le pied, ce qui ne serait pas arrivé si je m'étais tenu à une faible dose.
Bon. Je diminue de 10 ou 20 mg par semaine et je vois le doc dans 15 jours pour voir comment faire pour réduire sans tomber malade.
Le Dr Almesein avait réduit jusqu'a ne prendre plus que 10 mg sans reboire, ça devrait être jouable. Je me sens un peu mieux depuis que je baisse la dose. On verra.

Donc voilà, objectif atteint : en finir avec l'alcool mais grosse imprudence tout de même. Je ne crois pas être un exemple à suivre à cet égard là. Prudence est mère de sécurité.

Bien à toi
Franz
 
franz226
14 Janvier 2014, 13:24
Bonjour et merci pour vos encouragements.

J'ai un peu diminué le traitement et je prends les 2 derniers cachets à 22h, du coup je n'ai pas eu d'insomnie cette nuit.

Je vais voir avec le médecin pour réviser le traitement et ne pas descendre trop vite à cause de l'effet "rebond".
Pour le reste, il est clair que la bière ne m'attire plus du tout, même pas une cannette à la tombée du jour. Je me dis : bof, non.
J'ai lu que une fois le "déclic" passé, on peut se contenter d'une dose beaucoup plus faible.

L'alcool donne aussi des insomnies et des cauchemards, je passe sur les sottises de toutes sortes, les accidents et autres AVC.
Non, vous avez raison. Je retire ce que j'ai dit, "le remède n'est pas pire que le mal".
C'est plutôt une question de dosage(?). Le dr Almeisen maintenait son abstinence en étant redescendu à 10 mg/j et n'avait pas d'effet secondaire.

Bon courage
 
franz226
13 Janvier 2014, 20:36
Bon, ce coup ci, je suis indifférent à l'alcool. Une bière ne me fait pas plus d'effet qu'une limonade.
Les cigarettes n'ont plus aucun effet (beurk)

Mais je me sens triste et de plus en plus mal, surtout la nuit. C'est difficile à expliquer et très désagréable,
comme des lumières alors qu'il fait nuit noire. J'ai pris mon lit en horreur et dans la journée, je me sens
complètement schlass alors que je n'ai pas bu. Les gens pensent sûrement que je suis carrément bourré.
En plus j'ai des plaques rouges et le visage qui gonfle, c'est moche et j'ai repris du ventre alors que je mange peu.
Au début je ne me rendais pas compte des effets secondaires, mais là, c'est l'enfer.

Bon, j'étais à 12 comprimés et je ne sais comment arrêter. Le remède est pire que le mal et maintenant
que je suis libéré de l'alcool, je dois me libérer du baclo. Je pense que je n'ai pas compris qu'il y avait un côté
"addictif" et que le manque est très dangereux ... Je suis bien sûr déçu, et je voudrais redevenir moi-même car
je me sens bizarre, angoissé, vulnérable et désorganisé. J'ai peu à peu le sentiment d'être en train de m'empoisonner et
de changer l'alcool par une redoutable drogue bien pire.

J'essaie de réduire la dose, passer à 8 puis 6 comprimés etc mais c'est
compliqué, j'ai peur du syndrome de sevrage, combien de temps dure t'il?
Y at'il des gens qui ont réussi à cesser le baclo? Ca marche, c'est certain, mais
dans mon cas, même si je ne bois plus, je ne suis pas plus productif qu'un type bourré ... Donc voilà.

Franz
 
franz226
17 Décembre 2013, 15:39
1) Réussite (Pas encore totale, il y en a juste une qui résiste et selon moi il faut voir le résultat sur 1 an)
2) 120 mg
3) 2 mois : arrêt de toute saoûlerie.
4) 40 mg à 15h, 40 mg à 16 h et 40 à 60 mg avant 18 h
5) 19 h. Ou le matin si je m'étais enivré la veille! (ce qui n'arrive plus depuis le Baclo)
6) 120 mg
7) M : Les effets secondaires ont disparu rapidement mais d'autres sont apparus : tristesse, insomnie.
8) Antidépresseurs, vitamines.
Arrêté l'Urbanyl (20 mg au coucher). Je me mets plutôt à l'Euphytose et à la mélatonine qui sont non-addictifs.
9)score 29

Correctif : Presque plus une goutte d'alcool, mais des effets secondaires d'un type nouveau sont apparus
(insomnie pénible)
 
franz226
12 Décembre 2013, 15:29
Bonjour,

En fait, mon médecin a augmenté la dose et comme ça, je n'ai plus à "tricher" avec le dosage.
Je me sens beaucoup mieux et ma dépression s'atténue bien que j'ai à régler des innombrables soucis anciens causés par mon alcoolisation.

J'avais tendance à boire le soir, de fortes quantités de bière. Résultat, des gueules de bois monumentales le lendemain matin et de l'angoisse
Cela faisait que je ne pouvais plus m'empêcher d'aller acheter des canettes dès l'ouverture des épiciers et de gâcher ainsi toute la journée,
finir de nouveau ivre le soir (parfois aux urgences, parfois au milieu des clochards et des canettes vides et même au "box" chez les flics dans le pire des cas )

Le Baclofène fait que je ne bois plus la nuit tombée, pas envie de ressortir tout simplement et donc pas de besoin irrésistible de boire le lendemain matin.
En fait, ce médoc coupe le "cycle infernal"http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif de l'alcoolisme. En plus, boire (et récupérer de l'abus de boisson) me prenait un temps fou!
J'ai plus de temps pour faire des choses intéressantes, comme participer à ce forum et comme gégé et son aquarium!

Voilà
Le baclofène marche! J'en suis à 2 ou 3 bières par jour, et je continue le traitement. Bientôt, je réussirai à arrêter complètement.
Il y a un "déclic" quand je sens que quelque chose MARCHE vraiment. J'aime quand ça marche!

Bon courage à tous et bravo à gégé et son aquarium. Faire autre chose que boire est aussi un effet du baclofène!

Franz
 
franz226
12 Décembre 2013, 15:29
Bonjour,

En fait, mon médecin a augmenté la dose et comme ça, je n'ai plus à "tricher" avec le dosage.
Je me sens beaucoup mieux et ma dépression s'atténue bien que j'ai à régler des innombrables soucis anciens causés par mon alcoolisation.

J'avais tendance à boire le soir, de fortes quantités de bière. Résultat, des gueules de bois monumentales le lendemain matin et de l'angoisse
Cela faisait que je ne pouvais plus m'empêcher d'aller acheter des canettes dès l'ouverture des épiciers et de gâcher ainsi toute la journée,
finir de nouveau ivre le soir (parfois aux urgences, parfois au milieu des clochards et des canettes vides et même au "box" chez les flics dans le pire des cas )

Le Baclofène fait que je ne bois plus la nuit tombée, pas envie de ressortir tout simplement et donc pas de besoin irrésistible de boire le lendemain matin.
En fait, ce médoc coupe le "cycle infernal"http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif de l'alcoolisme. En plus, boire (et récupérer de l'abus de boisson) me prenait un temps fou!
J'ai plus de temps pour faire des choses intéressantes, comme participer à ce forum et comme gégé et son aquarium!

Voilà
Le baclofène marche! J'en suis à 2 ou 3 bières par jour, et je continue le traitement. Bientôt, je réussirai à arrêter complètement.
Il y a un "déclic" quand je sens que quelque chose MARCHE vraiment. J'aime quand ça marche!

Bon courage à tous et bravo à gégé et son aquarium. Faire autre chose que boire est aussi un effet du baclofène!

Franz
 
franz226
12 Décembre 2013, 14:55
Bonjour,

Pour moi, je prends du Baclofène depuis 2 mois ... Et 2 mois que je n'ai pas eu de gueule de bois!!
Je me réveille encore le matin tout étonné d'être en forme tellement j'avais l'habitude de me réveiller malade ou affalé par terre dans la rue au milieu des clochards.

J'étais aussi très dépressif et ça va mieux sans doute parce que je ne bois plus que 2 ou 3 canettes par jour au lieu d'une bonne dizaine auparavant.
Tout ça sans faire le moindre effort de volonté, ce qui est génial, je me sens libre d'être libre face à l'alcool : Je passe devant les barshttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif sans aucune ENVIE, sans même penser à y entrer!!
J'ai déjà perdu 7kg et je n'ai plus l'air blafard, la figure rougeaude et les valises sous les yeux du vieux grognon qui picole.http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_tchin.gif
Si ça continue, je vais devenir presque beau!!http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_glasses.gif

Concernant les effets secondaires, ils diminuent peu à peu sur le long terme et je suis progressivement à 120 mg par jour au bout de 2 mois, sans sentir que je prends ce médoc.
Attention de ne pas prendre le soir au début car risque de pipi au lit et de cauchemards bizarres et vraiment surréalistes dont on se souvient le matin.
Ces effets disparaîssent avec la poursuite du traitement ainsi que les cauchemards style "chien Andalou" de Bunuel! Je me réveille et ne me souviens de nouveau rien de ce que j'ai rêvé.

J'espère réussir à arrêter complètement. Bon courage à tous ceux que le Baclofène aide à réaliser cet objectif
Franz
 
franz226
08 Novembre 2013, 14:15
Bonjour à tous,

En fait, je me suis acheté un pilulier, comme ça, je prépare à l'avance les cachets.

J'ai parfois envie d'aller au bar, mais je respecte la dose prescrite. De toutes façons le cachet n'agit pas tout de suite, inutile d'en prendre plus si on a envie de boire.
C'est dur, mais il y a une amélioration : plus de dérapages et il se passe des heures entre deux bières. J'arrive en fin de journée et je n'en ai bu que 2 ou 3.

Le médoc agit lentement un peu comme les antidépresseurs(?)

Ce forum aide aussi, je vois que je ne suis pas le seul touché par ce problème d'abus qui bousille tout.

Bon courage à tous,
Franz
 
franz226
08 Novembre 2013, 13:55
Hé oui, le baclofène n'est pas une "potion magique" anti-alcool, mais une aide. A plus de 60 mg/jour il y a des effets secondaires (somnolence, idées bizarres etc)
Les pharmaciens savent de quoi il s'agit et ça marche pour 50% des cas. Les humains ne sont pas tous égaux devant l'alcool et réagissent différemment au médoc.
Chose encourageante : ça marche sur les rats rendus alcooliques qui guérissent du jour au lendemain et n'ont pas de troubles de comportement liés au sevrage
avec les autres rats non-alcoolisés. Je me pose quand même la question, les rats ont été obligés à devenir alcooliques alors que chez les humains c'est plus complexe.

J'ai vu un message où le baclofène était comparé à une "béquille pour arrêter de boire". C'est un peu ça pour moi (et ça marche) mais ne dispense pas des autres traitements.
Mais c'est déjà ENORME, dans la mesure où si un médoc agit, c'est bien que l'alcoolisme est bien une maladie et pas une tare morale.

Avant, seulement 30% des alcooliques arrivaient à s'en sortir, 30% diminuaient leur consommation notamment à cause de l'âge et 30% ... voilà.
Avec le baclofène, c'est 50% d'arrêt. Mais je ne sais pas dans quelles des 3 catégories se situent les guérisons.

Les docteurs disent que tout ceci est nouveau et qu'il faut attendre les résultats sur le long terme.

Bon courage à tous
 
franz226
04 Novembre 2013, 18:15
Bonjour,

Concernant les effets indésirables. L'alcoolisme est une maladie lente et tenace (genre serpent qui hypnotise et étreint jusqu'à étouffement)http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_extraterre.gif
Le baclofène est lent lui aussi. Mais il ne provoque pas d'accoutumance. Cependant, il y a des effets secondaires et c'est pourquoi les
doses doivent être augmentées progressivement. C'est lent. Il faut se méfier des fortes doses trop rapides susceptibles d'entraîner des
troubles du comportement. Pour ceux qui sont "accro au boulot" il peut y avoir un désintérêt.

Donc voilà : garder contact avec le médecin, surtout au début
 




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