Bonjour à tous,
Je fais un passage éclair. Je venais parfois, il y a des années. Je suis encore mariée à une personne dépendante, mais séparée depuis quelques temps, avec encore une dernière fois espoir d'une guérison
Je voulais juste rebondir sur ce que disait Ironhard plus haut.

LE BACLOFENE EST UNE BEQUILLE. ET IL NE FAUT PAS L'OUBLIER.

Et j'allais oublier !
Tu écris trop bien. C'est un plaisir de te lire.
Je suis fan de toi...
Bises mon amour

Coucou mon lapin,

je reviens faire un petit tour sur ton fil, pour dire à tous ceux qui te lisent, que tu soutiens et qui te soutiennent, que la vie est belle aujourd'hui !

Après quelques passages difficiles, ma fatigue, ma maladie, ta fatigue..... Après ou en même temps, il a fallu que chacun reprenne sa place dans la famille.
Une famille qui, petit à petit, se dispersait ; un enfant en Bretagne, l'autre à Strasbourg et la dernière en internat. Beaucoup de bouleversements ces deux dernières années, il faut bien l'avouer !

Mais, quand l'amour est là....
Nous avons retrouvé une harmonie dans notre couple.
Beaucoup de plaisirs partagés, après tellement de moments difficiles.
Aujourd'hui nous pouvons dire que nous sommes heureux, nous en profitons pleinement. Et nous voulons en profiter encore et encore.....

Bises à tous et toutes,

Jo

bonsoir à tous,

Je passe ici pour dire que je suis fière de Franck.
Il s'est battu contre l'alcool, il a gagné.
Aujourd'hui il se bat contre le tabac, ça fait déjà 1 mois qu'il ne fume plus.

Il y a eu quelques incidents, il y en a de moins en moins et je reste confiante, Franck gère !!!
Bisous à mon gros lapin (+9kg)

Coucou,

on dirait bien que c'est encore Marianne qui à gagner, trop fort, tata...
et en plus, chez vous, le dimanche, c'est le jour de "tout est permis"
les deux font un cocktail détonnant
tu donneras le bonjour à tes kangourous !!!!!!
Vivement Dimanche prochain pour un nouveau test

Bon rétablissement !

Mais non Franck,

je te lis, comme beaucoup d'autres, je n'en doute pas.

Au fait, revenons à nos moutons noirs, le rosé est-il bon à Ouessant ?
Ta consommation reste-elle normale, même quand ta maman te demande de faire de la peinture, toi qui déteste ça ?

et c'est de t"éloigner de moi qui m'a boulversée......

il y a cette rupture brutale et aussi tout le stress accumulé pendant des mois et des années peut-être...

Coucou,
Oui, en effet, le facteur est passé, il a apporté une très belle carte. C'est tout le portrait de Franck quand il était petit!

J'ai été très émue quand Franck me l'a lue, merci à vous tous, vous êtes très gentils !
Je pense bien être présente pour la prochaine rencontre Provence.

De gros bisous

Jopic

Coucou, très cher ami,
joyeux Noel
gros gros papouilles partout....

Bonsoir Carabus,

Concernant ton retour à la maison, et la difficulté à retrouver un équilibre, je voulais soulever un point important à mes yeux.
Le stress de ton épouse.
Moi, on peut dire que je suis dans la même situation que ton épouse, dépressive, fatiguée après des années difficiles. Depuis un an mon époux est guéri, et la chose qui me semblait le plus insupportable c'était avant tout le stress à la maison ; des mots un peu trop forts, voir un seul mot, une remarque sans gravité, un rien en fait amplifiait puissance 10 le stress que j'avais déjà en moi, et qui disparaissait quelques minutes, voir quelques heures, et parfois quelques jours après, seulement. Je n'arrivais pas à le gérer. Une fois installé, remonté à la surface, je ne me contrôlais plus, il fallait du temps avant de me ressentir reposée.

Comme dit Franck, elle devrait être heureuse, mais elle est tellement stressée encore intérieurement, inconsciemment, qu'elle n'y arrive pas, même si elle le désire de toutes ses forces.
Mais avec beaucoup de calme, de gentillesse, et d'amour, les choses s'arrangent.

Prenez soin de vous,
bonne soirée

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allez je te laisse avec tes amis

Franck,
je ne dérange pas, mais tu ne réponds pas à ma question ?

Et pour tout dire, je ne veux pas créer mon fil, je ne suis que de passage.
Je n'ai jamais parlé de moi, de mes problèmes, ces jours ci j'ai fait un effort. J'en avais besoin.
Je pensais déjà vous quitter ce matin, mais je n'ai pas trouvé la façon de le faire....
je sens que je dérange....

Carabus,

je m'y suis rendue déjà sur "couple et guérison", je suis passée trop discrètement peut-être !

je le lis souvent, et je pense bien le connaitre oui...

Ta femme n'était-elle pas un peu fragile aussi en ce moment, un peu fatiguée, n'était-elle pas un peu stressée aussi ?
Il faut admettre que la vie de couple sans alcool n'est pas forcement faite que de joie de vivre, il faut admettre que chacun à ces moments difficiles, et commencer à vivre avec.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, meme sans alcool, il peut y avoir des coups durs qu'il faut apprendre à surmonter....

Etait- ce vraiment une crise conjugale ? Ne serait-ce pas toi qui serait un peu sur les nerfs, avec la descente du baclo, ton boulot, le stress quotidien, et qui provoque des situations désagréables, et qui quand tu n'arrives pas à gérer ton stress, tes émotions...., tu te sens mal, et là ce vieux réflexe refait surface !

Sylvie,
non je ne pense pas être dépendante à ces médicaments, je suis bien suivie, bien conseillée. Dans un premier temps je voulais descendre rapidement la prise de médicaments, mais après plusieurs échecs, les professionnels de la santé me disent qu'il ne faut pas vouloir aller trop vite, maintenant j'obéis, sinon ça me fait souffrir et mon entourage en souffre aussi... Bonne soirée.

Enfin j'approuve ces témoignages.

Je me retrouve tout à fait dans l'une ou l'autre ou toutes les situations, problèmes que vous citez....
Mon conjoint est guéri depuis plus d'un an, il va très bien, se sent bien dans sa tête et dans son corps, mais moi non !
Je vis près de lui depuis 27 ans, ces dernières années ont été très difficiles pour lui comme pour moi et nos enfants. Je commençais à manifester des maladies dues aux stress, je crois que mon corps n'en pouvait plus : douleurs, fatigue, dans un premier temps, ensuite je ne sais pas si c'est
sa guérison, sa rechute, j'ai commençé à avoir tout le côté droit douloureux, ensuite d'un coup j'ai fait une attaque de panique. Aujourd'hui je suis sous antidépresseur, anxiolytique, depuis un an. Dés que je déscend les doses, je souffre physiquement ou moralement
Pourtant, toute ma vie de couple, j'ai espéré voir mon mari se libérer de cette drogue, je voulais qu'il soit mon homme, avec tout ce que cela veut dire..... Toute ma vie, je me suis battue, je crois que le baclofène est arrivé au bon moment, avant que je baisse les bras, que je n'en puisse plus.
J'ai effectivement douté pendant la période de traitement, je me suis posée la question, est ce que nous nous apprécions toujours, est ce que l'amour a résisté, est ce que avec tous ces mauvais souvenirs notre vie de couple, notre famille ne va pas en souffrir...
Avec le temps, nous comprenons que nous devons nous reconstruire, je comprends que je dois lui redonner sa place qu'il a perdu, tout est à revoir, et nous devons nous redécouvrir, nous respecter après une longue période pas facile ...
Mon désir, aujourd'hui, c'est de lui apporter le bonheur qu'il attend depuis longtemps. J'y travaille, contrairement à ce qu'il pense parfois.
Est ce qu'il n'existe pas du Baclo pour les conjoints, qui soit aussi miraculeux.... c'est un rêve !
Merci pour ces derniers témoignages.