Merci Manue, je vais filer à la pharmacie, histoire de sauvegarder les miens
Voici venu, n'est-ce pas Karine!, le temps des confidences...
J’ai 47 ans. J’ai quitté mon mari il y a 14 ans. Depuis, quelques claques sentimentales et beaucoup de changements dans ma vie professionnelle, mais je gère. Mes enfants sont là à mi-temps et mon ami est en train d’aménager chez moi…
L’alcool et moi, c’est une longue histoire…
Mon père biologique était alcoolique. Il en est mort. Sa mort a été un soulagement que j'ai fêté d'une bonne bouteille de bourgogne! Désolée pour les âmes sensibles
J’ai été élevée par mon oncle et ma tante qui buvaient sec tous les deux. De cet alcoolisme que l’on dit « mondain » -bien que dans un milieu très rural- et entre « bons vivants ».
Dès l’école primaire, lorsque nous mangions des spaghettis ou un autre plat italien, j’avais droit à du vin coupé d’eau. Un régal pour moi... Fin des primaires, c’était un apéro le dimanche et du vin sans eau à table.
J’ai toujours aimé cela… Et je me souviens qu’adolescente, j’étais triste lorsque mes parents adoptifs décidaient que mon verre devait, enfin -!-, accueillir de l’eau…
J’ai découvert le whisky vers mes 16 ou 17 ans par ma meilleure amie, plus âgée que moi et alcoolique elle aussi. Elle finira par se suicider quelques années plus tard.
J’ai acquis la réputation d’être, moi aussi, « une bonne vivante » qui aime la bonne chair et un bon verre. Gourmande et gourmet (te ?).
A l’unif, je résistais bien en sortie, et j’avais toujours de l’alcool fort: je bossais aussi en partie pour payer mes « loisirs ». Au fond de moi, je crois que je savais déjà que ma relation à la bouteille était tangente… je ne buvais pas par pur plaisir, mais par besoin…
