Pas de vacances cet été, recrudescence de demandes. Entre ceux qui partent et qui diffèrent ma venue et ceux qui profitent de leurs congés pour solliciter mes services, cet été tout s’équilibre.
Donc pas de vacances pour moi, hormis 4 jours à Paris début août où j’ai revisité l’île de la cité. Quels beaux quartiers que ceux de cette île ! Et puis Paris au mois d’août est un tout autre Paris…
Sinon mon plateau seuil suit son cours. Trouvé à 190 mg le 21 juillet je le maintiens depuis et jusqu’au 26 août au moins date de mon prochain rdv avec le bon Docteur B mon prescripteur.
J’ai juste déplacé les 3 prises pour aujourd’hui et depuis une semaine placer la dernière à 16h30.
L’indifférence relative (pas le zéro consommation mais la consommation contrôlée sans difficulté) qui constituait mon objectif de départ, est solidement en place. La moyenne de ma consommation sur ce dernier mois est de 8 cl/jour d'alcool fort (norme oms 12 cl/jour), sans effort (30 cl/jour avant traitement baclo).
Quand j’ai commencé il y a un peu plus de 3 mois je n’imaginais pas ce résultat. Mais à lire un peu partout sur les fils de ce forum « patience et régularité », je me suis astreint à supporter les ES et surtout à la régularité des prises.
Pas une seule fois je n’ai loupé une prise, pas une seule fois. Cette méticulosité quasi obsessionnelle (au point d’agacer mon entourage) a triomphé. J’aurais accepté avec fatalisme un échec de la molécule, mais je m’en serais voulu à mort que cet échec puisse m’être imputé.
Mais cette molécule, son vulgarisateur OA, Sylvie, Franck et tous les autres qui directement ou indirectement ont répondu à mes questionnements ou témoigné à propos des leurs, sans oublier mon médecin prescripteur, se sont alliés à ma volonté et nous avons collectivement gagné.
J’aimerais beaucoup que les nouveaux arrivants lisent ce dernier post. Ils ont droit à cette molécule, ils ont droit à vous, mais ils ont le devoir de serrer les dents et de faire preuve de grande rigueur. Serrer les dents dans les limites du supportable. Mais où commence l’insupportable ? Trop souvent on le place sitôt la gêne ressentie alors qu’il est bien plus loin. Si l’on plie sitôt qu’on flaire ses prémices, alors on n’avance jamais vraiment. C’est précisément en repoussant le repli que s’offrent à nous les perspectives jusqu’alors seulement caressées dans nos rêves …
Seul bémol, mes terribles insomnies. Mais la aussi, patience, zolpidem et théralène en viendront surement à bout.
Voila, une bien belle expérience qui élargit le champ des possibles, bien au-delà de l’alcool.
Maintenant la phase 3, la descente.
Sympathies,
Falovon