et tu as rechuté? comment?

oops karine j'espère ne pas t'avoir paru agressif. et oui velvet je ne touche plus au baclofène depuis belle lurette mais je le garde sous le coude le cas échéant car avec cette p.. de maladie, on ne sait pas de quoi demain peut être fait. je ne veux pas rechuter par orgueil de croire que je m'en serais sorti définitivement par moi même : là est souvent l'erreur et tout est bon à prendre pour ne pas replonger.
merci encore à tous

c'est un petit regret karine, ne pas boire n'est rien d'autre, en fin de compte , qu'une petite gêne.
j'ai peu de relations sociales et ça aide. mais prendre le risque de tout reperdre pour le simple confort de boire un verre "comme tout le monde" et bin merde; j'emmerde "tout le monde", si nous voulons être libre, il ne faut pas laisser les conventions sociales nous dicter nos comportements. on ne voulais plus de moi parce que je buvais? et bien maintenant on ne voudra plus de moi parce que je ne bois pas! ainsi sera t'il et tant pis pour eux ,pas pour moi... de toute façon dans les deux cas, ils ne comprennent ni n'acceptent rien

ho et bien je peux te répondre tout de suite!! depuis des mois j'achète de la bière que je garde au frais pour un pote que j'invite le week end et je n'y ai jamais touché depuis ma dernière tentative (28 juillet 2014), idem chez ma mère que j'invite à boire devant moi autant qu'elle le veut car je ne supporte pas qu'on se prive du fait de ma présence... non, j'applique un principe, ne pas y toucher; si je le brise (j'ai déjà fait l'expérience très ultérieurement) rapidement je risque de replonger, je le sais d'avance

je ne pense hélas pas pouvoir faire ça

je reviens vers vous après une assez longue absence. nous sommes le 28 juillet et c'est une chose que je fêterais à la limonade, à savoir ma toute première année d'abstinence.
si je ne puis dire que le baclofène a marché pour moi, je peux quand même admettre qu'il aura été un sacré challenge et une amorce considérable dans ce projet dantesque qu'est la lutte contre l'alcoolisme.
suis je tiré d'affaire, je n'en sais rien; je ne cesse de lire de troublants témoignages de rechutes après de longues périodes de diète...
je pense que mon usage du baclo a été sporadique et techniquement très imparfait.
aussi je ne cracherais pas dans la soupe en gardant néanmoins son usage sous le coude en cas d'avenir sombre et avec plus de discernement.
milles mercis encore pour vos accompagnements, sachant toutefois que la prudence reste de mise et que tout cela reste et restera à l'étude et à la surveillance...

il t'a répondu?

salut inconito, ton fil m'a touché parce que comme toi, je souffre de phobie sociale, cette impression de n’être jamais à sa place et de déranger quand on est là... c'est une situation à double tranchant parce que l'alcool,généralement considéré comme un "lubrifiant" social, est à la fois remède et maladie pour nous. d'un coté, impossible de s'en passer si on veut s'intégrer et de l'autre l'instrument de notre "désintégration" au propre comme au figuré.
j'ai choisi l'abstinence pour l'instant mais je pense que le baclo a amorcé ce projet; les résultats constatés alentours sont très encourageant et comme tu es encore jeune, c'est bien et même très très bien que tu essaies de régler ça maintenant.
curieusement ,tu verras ,les groupes sociaux ne sont tendres ni avec les alcooliques ni avec les abstinents... le malaise est ailleurs, l'introspection suivie peut aider.
un point de détail: les témoignages sur internet sont comme les journaux télévisés, on ne parle que de malheurs. tu liras plus souvent parler des échecs que des réussites chez les abstinents. néanmoins je ne prône pas l'abstinence mais quand j'ai commencé le baclo, j'ai continué de boire et ça n'a pas marché pour moi de cette façon.
courage pour ton parcours, une partie de toi ne veut pas s’arrêter, ce médicament m'a aidé malgré tout et je reviendrais vers lui dès que besoin...

je ne sais pas comment l'expliquer, depuis quelques années j'organisais mon alcoolisation de manière à être systématiquement ivre. le baclo ne m'a pas paru changer grand chose en dehors de m’assommer et réduire la possibilité de boire plus longtemps (j'avais l'impression de lutter contre lui).
et puis il y a plus d'un an, des personnes très chères à mon cœur ont souhaité couper les ponts. depuis je ne veux plus "expérimenter" ma dépendance: trop peur.
bien sur, s'il le faut, je reviendrais au baclo mais pour l'instant, j'ai besoin d'avoir les idées claires et je suis peut être utopiste mais je tente la grande abstinence; l'avenir me mettra peut être un bonnet d’Âne alors je changerais de stratégie et reviendrai à vous.

en toute amitié

je suis resté plusieurs mois à 200...
merci yves et sylvie, je reste prudent

il essaie de prévenir une rechute, je suis machinalement ses recommandations sans trop de convictions. de toute façon, je ne crois pas,en ce qui me concerne, à la possibilité de boire modérément...
effectivement, le selincro semble contre indiqué dans mon cas; merci de vos réponses

non je n'ai jamais, depuis le 28 juillet 2014, fait le test, je n'ose pas. d'ou le fait que je pense plutôt être abstinent. cela dit, je peux conserver chez moi des bouteilles de bière pour recevoir, sans pour autant être tenté d'y toucher...
désolé d’être peu présent sur le forum.
mon médecin depuis m'a prescrit du selincro, je ne ressens rien à son absorption.

abstinent depuis six mois, arret du baclo il y a deux mois

bon bah on est deux...je continue le baclo à 200 mg, question de précaution

j'ai quand même un doute, enfin...affaire à suivre.

une petite envie, mais honnêtement non pas de craving.

wow, c'est que déjà à 200 mg le baclo attaque dur et assurer la journée derrière n'est pas facile.
je ne comptais pas arrêter, ce que je voulais dire c'est que je crains de tester son efficacité.
ça fait quand même plusieurs mois que j'en consomme, je n'ai pas le sentiment qu'il est acteur de mon abstinence et j'ignore si la sensation de guérison se ressent d'elle même.
donc si je rebois ce sera par accident et tant que je peux éviter, je le fais...

je n'ai jamais bien compris ce qu'étais le craving. je sais juste que boire est pour moi comme mettre un doigt dans l'engrenage et que si je remet ça, les habitudes reviendront(déjà fait l'expérience).
j'en profite pour essayer de maigrir (dieu que ça prend du temps) et je carbure toujours à un antidépresseur le matin.
le plus difficile dans toute cette affaire est de trouver un juste sommeil...

rapido me revoilà, abstinence sans trop de mal depuis 2 mois (j'y suis depuis hier), mon précédent record étant de trois.
pas insurmontable si on s'y tient et même aisé si on n'a pas de vie sociale en dehors d'un boulot.
toujours à 20 comprimés (des fois 16) en prise simultanée entre 16h et 20h.
mon état générale est je que je suis plutôt somnolent, pas très dynamique étant donné que si le baclofène m'endort le soir, il en reste néanmoins des traces toute la matinée qui survient.
suis je guéri? je n'ai aucun moyen de le savoir car je n'ai pas pris le risque de retoucher à un verre mais mon intuition me met considérablement en garde.
voilà, c'était pour donner des nouvelles et dire ou j'en étais...

ps: je ne sais pas du tout dans quelle section s'est retrouvé mon fil.

je suis monté jusqu'à 240mg, une fatigue constante bien que moins d'ES j'en conviens, mais quelle zombification !!
incapable de faire le ménage, je passe mes journée abruti devant l'ordi.
je ne me vois pas reprendre le travail dans cet état.
je mise donc sur l'abstinence étant donné que j'ai déjà essayé (peut être plus de chance de réussite).
je vais rester sur une posologie plus douce orientée vers la soirée.
je croise les doigts, merci de m'avoir soutenu.
je pars quelques jours.

je crois que le baclo ne fonctionne pas pour moi, je m'en sers actuellement comme d'un somnifère pour le soir; je suis abstinent depuis deux semaines passées .
toujours envie de quoi vous savez...

oui c'est ça!! je travailles aussi là dessus, bien que les habitudes aient la vie dure; le terme social péjoratif qui nous désigne est "fainéant", je voudrais tellement croire que ce n'est pas vrai...
factures, ménage... tout y passe (j'ai même payé une majoration d’impôt une année) ça renforce le dénigrement personnel et pousse à consommer pour ne rien voir de tout ça.
j'ajoute que pendant des années au travail j'ai été le jouet d'un "pervers narcissique"(un vrai phénomène celui là) et que des gens comme ça (qui ne sont que des gens qui se déteste comme nous mais qui ont développé une mécanique visant à ne pas sombrer dans la dépression en l'infligeant aux autres)sont destructeurs sur le long terme... on appelle aussi ça des "realtions toxiques" et il y en a beaucoup.
enfin bon c'est mon fil, je raconte un peu ma vie.

ça touche à la phobie sociale, au manque de confiance, aux fondements et aux origines de cette maladie....

merci karine, une fois de plus...

petite question : certain parmi vous connaissent ils (récent pour moi) le terme "procrastination"?

pendant mes vacances justement

c'est quoi tous ces fichus "<br />" qui apparaissent?

Rebonjour, les vacances arrivent ce soir, je vais retenter ce qui a (presque)marché il y a deux ans pendant mes congés de l'époque à savoir une abstinence qui avait duré trois mois.<br />Histoire de tester le baclofène dans de meilleures conditions qu'actuellement ou l’arrêt me parait impossible et le mélange des deux substances assez gênant.<br />Bonne vacances a ceux qui comme moi en ont la chance.<br />

diminuer je peux pas, je vais être obligé d’être abstinent, pffff pas simple; en tout cas merci

Je te crois; mon alcoologue, à chaque fois que je le vois me propose d'entrer en cure, problème: je travaille en usine et je ne vois pas comment expliquer une absence prolongée en dehors de mes congés car en usine, la vie privée ça n'existe pas!!
D'après tout ce que j'ai lu, le baclofène agit quoiqu'il arrive et qu'en autre une personne parmi vous buvait une bouteille de vodka par jour durant son traitement et a arrêté du jour au lendemain!
Je me donne un peu de temps, je me rappelles il y de ça une année , j'ai tenu trois mois d'abstinence, c'est vrai que ça fait du bien, ça ouvre l'esprit et les perspectives. Mais la rechute est une horreur et un constat d'échec et de vulnérabilité!
Au fond vous me dites que le baclofène n'agit pas seul, ce qui est en contradiction avec bien des choses que j'ai lu...

Oui ce dimanche d'abstinence a été dur, des cauchemars abominables et extrêmement réalistes durant la nuit et des angoisses épouvantables au réveil, je me suis reprécipité dans l'alcool avant même d'envisager autre chose.
Diminuer? Je ne sais pas comment m'y prendre, est ce que peut n'éjaculer qu'à moitié? Quand on boit , c'est jusqu'au bout.

Ma consommation n'est pas en baisse si ce n'est à cause de la fatigue. J'ai parfois l'impression de boire pour me soulager des pénibles journées que me dispense le baclo.
En tout cas l’arrêt d'alcool ne me parait pas envisageable dans ces conditions. De plus les anti dépresseurs ne semblent pas fonctionner.
J'ai passé la journée de dimanche dernier sans boire et je n'étais vraiment pas bien du tout.
Le matin quand je me lève , je suis plein de bonne volonté et à mesure que j'en bave (même si ça reste modéré, enfin j'encaisse quoi), arrive l'envie de soulager tout ça vers la fin de l'après midi pour le soir venu...
Merci de ta réponse, malgré tout je persiste.

Et aussi bouche pâteuse, épiderme fragilisé (quand je me douche j'ai l'impression d'éplucher un oignon), difficulté parfois à marcher et tremblements légers...
En même temps je crois que la chaleur de ces derniers temps ne m'aide pas non plus.

Arrivé à 170mg que je tiens depuis une bonne semaine. Toujours pas l'indifférence. Les EI varient d'un jour à l'autre. Ces derniers temps, outre de très très fortes somnolence, j'ai développé une intolérance aux bruits agressifs tels que bris de verre, éclats de voix... qui me font tressaillirent à chaque fois.
Puis je espérer que ces conséquences' qui affecte quand même le quotidien, vont s'amenuiser et que dois je faire? Je peux gérer les EI mais dois je stagner à cette dose, augmenter ou descendre?
Merci de vos conseils.

c'est beaucoup plus clair, merci

je ne comprend toujours pas ce graphique et sur quoi il renseigne exactement...<br />

non j'ai un peu improvisé en fonction des EI mais pour l'instant 150 mg me shootent raisonnablement...
j'ai juste fais une pause dimanche parce qu'alcoolisé du matin au soir je craignais pour le réveil du lendemain.

merci, je songeais à quelque chose dans ce sens...

ma feuille de route actuellement<br />

merci de vos réponses, j'en suis actuellement à 150 mg reparti dans la journée de 8h à 16 h par 5 prise de trois.
les ES sont la classique fatigue mais rien d'affreusement gênant ;malheureusement, je n'arrive toujours à me modérer le soir,l'envie démarre en général en début d'après midi et ce confirme à l'approche de la soirée qui attend...

merci de ta réponse , je me le souhaite en tout cas. par contre j'ai encore beaucoup de mal à faire le deuil de l'alcool. la vie sans j'arrive même pas à imaginer...

ça fait rêver de vous lire. hâte de vous y rejoindre...

ouais la modération....

j'ai encore une question assez complexe, je m'intéresse depuis peu à la définition de la "phobie sociale" , j'y reconnais en moi de très nombreux symptômes.

http://revivre.org/tinymce/jsc...e%20sociale.pdf

le GABA semble une fois de plus entrer en jeu dans la manifestation de ce trouble.
quelqu'un a t'il eu une expérience d'amélioration de ce malaise par le traitement au baclofène?

ne sont ils pas censé être les premiers au courant?

petite question au passage: je viens d'acheter 10 boites de comprimés baclofène en pharmacie.
on m'a dit que ce n'était pas remboursé et je n'ai même pas eu à présenter ma carte vitale.
personnellement je me fiche qu'il soit remboursé ou non mais apparemment j'ai du mal suivre l'actualité...

à 100 mg actuellement, effets secondaires très bien supportés.

ma petite contribution: en 2012 j'ai réussi à être abstinent 3 mois; au bout du 2ème les énormes croûtes de psoriasis que j'avais au niveau des coudes avaient totalement disparues et sont revenues quasiment deux semaines après ma rechute...

ouais faut vraiment que j'essaie l'abstinence; même temporaire... pas simple

<br />

désolé, j'avais envie de causer un peu; on est lundi matin et je me suis encore défoncé hier soir et comme d'habitude en ce matin je paie le prix fort.
je doute parfois d'avoir réellement envie d’arrêter de boire. ça fait vraiment partie de ma vie, c'est dur d'imaginer vivre sans ça. j'arrive tout simplement pas à croire qu'un jour peut être je n'en aurais plus envie, ça parait impossible, illusoire...et pourtant j'en rêve. au fond qu'est ce qui nous arrive, c'est quoi le problème?
pourquoi on se fait tant de mal?

80 mg , toujours envie de boire

oui c'est aussi mon avis, cette posologie est provisoire et restera en mouvement.

voilà la posologie que je vais tenter de m'imposer , modifiable sous réserve des ES qui suivront....

je me tiens à ma dose de 60 mg pour l'instant, pas d'ES particuliers à signaler.
je vais tenir la feuille de route journalièrement et reviendrais vous en soumettre une pièce jointe (quand j'aurais compris comment faire).
ça y est ,cette fois je suis sérieux; ça prendra le temps que ça prendra...
merci pour tout , à dans quelques jours.

j'ai rempli le graphique d'alberic mais je n'aarive pas à le mettre en piece jointe et je ne sais pas interpreter son contenu.
pour le reste, promis karine je tiens le cap. 60mg/jours montée de 10mg tous les 3/7 jours.

désolé encore une fois de plus; dangereux dans quel sens?

j'ai surement envie et besoin de me faire engueuler quelque part et en meme temps je prends la leçon car j'ai morflé depuis dimanche matin.
je vais étudier les graphiques proposés et en ce moment je vais rester à 60mg par jour pour l'instant...

l'absence d'alcool semble générer le retour des pensées érotique, l'éjaculation semble elle une impossibilité depuis le baclo. provisoire j'imagine.
merci alberic d'avoir ouvert ce sujet, ça m'inquiétait.

encore fais le con samedi matin, 20 cachets en 2 heures, groggy jusqu'à ce lundi matin au boulot. mais ce coup ci : sérieux!! 20mg 8h30 et je vais continuer à 20mg midi et 20mg 16h jusqu'à disparition des effets secondaires (en tout cas dans leurs aspects les plus gênants).
j'avais tendances à me shooter aux effets secondaires, mais contrairement à l'alcool, la "gueule de bois est bien plus tenace....

c'est le cas , je viens d'en prendre 3

alors j'hesite; je viens de me taper les rues de nantes en titubant et rien d'ouvert , je n'arrive pas meme avec internet à savoir quand ils ouvrent, je compte evidemment sur les epiceries arabes le dimanche; si je prend les medocs, c'est sur que je vais me taper des ES de malade...