Salut mes Amis !
Rahhh !!! Les jours passent et m'éloignent de vous. C'est pour la Belle cause, soyez en certains
Des news...
140 mg, 0 alcool pendant plusieurs jours, pas d'envies, pas de pensées, pas de récompenses, plus de besoins, plus d'appels, plus rien.
Et pourtant...je n'ose me qualifier d'indifférent car le contexte actuel ne m'offre que peu de fenêtres temps pour boire.
Impossible d'être ne serait ce qu'un peu en ébriété dans mes jobs et c'est tant mieux.
Trompeur, mais tant mieux quand même.
Je vais avoir une petite semaine de vacances entre noyelle et bonanet. L'occase de me reposer, de profiter de ma Fillotte et de faire le point sur mon addiction.
Quoiqu'il en soit, je me sens super bien à 140 mg.
Tellement bien que je peux grouper deux prises, décaler les heures et tout ça sans aucunes incidences sur mes envies.
La période fêtes reste pour nous tous une "épreuve". Une période encline aux débordements dans le gozier. Qu'en sera t il pour moi? je n'en sais foutre rien.
Ce que je sais c'est que je n'ai pas envie de rouler sous la table. Plutôt de partager. Mais entre ce que l'on souhaite et ce qui se passe à l'arrivée, l'humilité s'impose, n'est ce pas?
Ce que je peux vous dire mes Amis, c'est que je ne monterai pas plus haut que 140 mg. Non pas que je sois réticent à une montée, bien au contraire, cela ne me poserait pas de problèmes, je n'ai pas dévier d'un poil là dessus, mais je prends un virage imprévu ici.
Disons que c'est une expérience parallèle qui a pour but non pas de mieux soigner mais plutôt de rendre les facultés à mon organisme de reprendre la main sur mes maux via un changement d'alimentation et de mode vie.
Une façon de redonner au corps ce qui le définit à la base, la pleine santé.
Je ne m'étalerai pas sur le sujet car le baclo ne fait pas partie de ce que peuvent préconiser les têtes pensante de ce mouvement basé sur le tout naturel. Ils en sont même des détracteurs.
Donc ceci n'a pas sa place ici (
@ Sylvie et Karine )
Hors de question pour ma part de décrier le baclo, car je lui dois tellement et je ne suis pas d'accord avec eux sur le sujet.
Le baclo est le seul médicament qui traite aujourd'hui l'addiction. Il n'y en à qu'un, un seul, c'est lui !!!
Ne l'oublions et ne n'en doutons jamais !
Je peux me permettre aujourd'hui de considérer que je suis arrivé à ce qui sera mon seuil.
Quand bien même il s’avérerait insuffisant, je suis convaincu qu'à ce stade de 140, je ne replongerai pas dans une conso quotidienne déviante.
J'ai ma nouvelle ordonnance pour quatre mois à ce dosage, officieusement à mon seuil pour mon doc.
Il est évident que je n'hésiterais pas à faire volte face et attaquer à nouveau une montée si les choses se passaient mal, soyez rassurés.
Mais bon, c'est mon choix. Disons que c'est une démarche parallèle, tels que peuvent l'être une psychothérapie ou les AA du reste.
Un choix inaltérable, à jamais...jamais plus dans l'addiction alcoolique, jamais plus.
Et puis le p'tit machin qui pousse dans le ventrou de Madame me booste encore et encore. Mon Graal à moi... Elle entame son troisième mois, tout baigne dedans et dehors, que du bonheur. Ce bonheur qui m'éloigne toujours plus du goulot. Quel moteur extraordinaire qu'est la Vie
Et le bouloche. Gros mois de décembre avec douze nuits au total en trois semaines plus mes pins à planter du lundi au vendredi. Rythme de dingue il est vrai mais voici deux mois que je rectifie mon alimentation, deux mois que je me nettoie le dedans et croyez moi, ça donne des ailes et de la robustesse !
Et j'ai depuis pris mes marques dans ces deux jobs. Je parviens aujourd'hui à dormir un peu durant mes nuits de bouloche et je file au lit assez tôt en fin de journée pour m'assurer un compteur sommeil acceptable.
Il est clair que cela ne me laisse pas de temps pour autre chose mais cela reste exceptionnel pour ce mois ci.
J'ai pris possession de mon planning annuel de 2015, pas plus de 9 nuits par mois, c'est gérable.
Je m'accroche en fait à ce boulot de jour car lui m'apporte ce dont j'ai besoin. Activité physique, nature, grand air, Soleil, pas de stress, la panacée.
Le début d'autre chose, un goût inattendu et révélateur...à suivre.
A terme, je décrocherai du job de nuit car il reste contre nature. Il me sert néanmoins aujourd'hui à gonfler le sac d'oseille et nous ouvre ma Douce et moi à d'autres projets.
Tant qu'on s'y retrouve sur tous les plans, on ne se privera pas de cette opportunité.
Mais il est clair que cela limite cruellement mon temps restant. Ma présence sur le fofo en pâtira, vous m'en voyez désolé.
Je passerai de temps en temps tout de même !!!
Sur ce je vous embrasse bien fort ! Bons préparatifs pour la grande beuverie partie dont je ne suis pas adepte, je n'aime pas ces fins d'années !
Viser le Soleil, toujours !
