Bonsoir cher baclopains !
Un passage rapide ici pour vous donner quelques nouvelles, car je ne vous oublie pas (jamais pour ainsi dire) !

Je poursuis ma descente trèèèèès lente (initiée en janvier 2016, si ma mémoire et bonne). 80 mg par jour ! C'est une belle victoire et je continue de prendre mon temps. La consommation reste occasionnelle (une fois par semaine, lors de sorties), de la bière ou du vin mais plus jamais d'lacools forts. Et cela sans remttre le doigt dans l'engrenage !

J'ai déménagé la mois dernier (toujours à Paris) vers un appartement plus confortable : une chambre séparée, voilà qui change aussi la vie !
Prochaine étape : le travail, car toujours pas dépétré du poste occupé depuis 5 ans maintenant. Mais de belles pistes se profilent en ce moment !

Il y a des hauts, des bas, mais parfois je pense à ce gouffre sans fond dont vous m'avez aidé à sortir et cela me permet de relativiser, en cette veille de troisième anniversaire !


Grosses bises à tous !

Salut à tous les copains !
Je ne me suis pas, mais alors vraiment pas, rendu compte que tant de temps s'est écoulé depuis la dernière fois...

En quelques mots, tout va bien ! Je suis désormais suivi par LE Professeur, depuis début janvier, qui m'a simplement conseillé de ne pas aller trop vite avec la descente. Il me semble peut-être plus prudent que le précédent.
Demain je passe à 160 mg !

Bref, la vie va bien. J'ai commencé les recherches pour un nouvel emploi, il est plus que temps. Ma vie sociale est encore plus riche qu'avant, et cela sans excès (cinq verres au total depuis la rentrée du 3 janvier ; pas toujours facile de refuser un petit verre en société... D'un autre côté mon corps ne le réclame plus : pourquoi lui imposer de force ?).
Ne reste plus qu'à gérer les petits tracas du quotidien, mais finalement c'est un moindre mal.

Et pour finir, à tous je vous adresse mes meilleurs voeux de bonne santé et de bonheur pour cette année !

Salut Free Bird,
Je l'avoue, c'est ton âge qui m'a interpelé... Je me suis tout à coup senti moins seul !

Mais quelle vitesse ! En deux mois, j'ai l'impression que tu es passée par tous les états.

Je ne ferai que répéter ce que l'on t'a dit : PATIENCE et REGULARITE !
Il m'a fallu un an pour trouver la juste dose ; toi tu es proche du but en peu de temps, c'est génial ! Maintenant tu dois t'écouter et travailler sur ta répartition. Le baclofène peut te rendre indifférente du jour au lendemain, mais aussi dans la progression : on réduit de plus en plus jusqu'au zéro verre !

Tu as écrit quelque chose de très intéressant dans un précédent message : je buvais de l'eau et voyais l'état des autres se dégrader. C'est très positif ! J'ai eu la même sensation dans certaines soirées et me suis alors interrogé : "Est-ce que j'ai envie de leur ressembler ? Non ! Plus jamais cette imagine en public" (Sauf qu'à nous, il en faut bien plus qu'à eux...)

Tu verras, tu apprécieras vraiment de rentrer chez toi en ayant bu peu ou pas du tout, fraîche et disposée pour une belle nuit de sommeil... Sans avoir l'oeil jaune le lendemain (et ça c'est juste pour la partie visible).

Je t'assure, je vis très bien les soirées sans alcool où tout le monde boit ! La musique est toujours aussi bonne, l'ambiance aussi !

Bonne continuation !

Salut les copains !
Vos commentaires positifs me touchent, comme d'habitude !

Et je reviens avec une super nouvelle...

CETTE FOIS-CI C'EST LA BONNE !

Depuis le fameux +10, plus aucune hésitation ; cette fois-ci elle est là et bien installée, l'amie indifférence ! J'en ai la certitude. Et cela depuis un mois.

Il aura donc fallu un an pile, mais c'est sans regret.

Aujourd'hui, j'accepte un ou deux verres avec plaisir, de temps en temps, au restaurant ou au bar. Une à deux fois par semaine, tout au plus, avec des périodes "sans" (dix jours pour la dernière). Et tout va bien !

Maintenant je travaille aux problèmes de fond : reprendre la confiance en moi que j'avais vraiment perdue, redorer un peu l'image, trouver un travail plus épanouissant... En somme, ne me laisser aucun chance de passer à côté de ma vie.

C'est grâce à vous !

Bonjour à tous et merci pour vos messages !

Je reviens tout juste d'excellentes vacances, avec de bonnes nouvelles.

Claude, j'ai beaucoup ri à la lecture de ton message ! Petit coup de pouce bien placé.

Voilà, j'ai passé trois semaines en famille, vu de nombreux oncles et tantes, amis... Et tout ça en limitant bien la bibine !
Pas une seule fois plus de trois verres dans la journée, souvent juste un ou deux ; jamais le midi. Et ça inclut les nombreux pastis et bières qui ont fini dans l'évier, sans scrupule ! Pas de craving, même avec des prises décalées cause esprit vagabond ! Et plusieurs journées "détox" où vraiment, j'ai senti que mon corps réclamait du repos...

Bref, vous aviez raison, les tranchettes de saucisson ne se sont pas vues sur la balance.
Et maintenant de retour, je reprends mon régime sec pain et eau pétillante sans (trop de) crainte.
Ayant un tout petit surplus de cachets, je commence aujourd'hui le +10 que m'avez tous conseillé, avant de revoir le Doc début septembre. Pour le coup, on donne un dernier coup de marteau sur la tête du clou ! (N'en aurais pas eu assez pour commencer avant...)

Pascalbéric, Jack, merci également pour vos conseils avisés.

Sylvie, Karine, merci pour vos messages que je viens de lire.

Effectivement, je ne veux surtout pas rester à une telle dose (voir le message précédent !). Je voulais simplement être bien certain "d'y être" avant de redescendre. (C'est mon côté très pointilleux qui ressort !)
J'en parle au doc en septembre !

Bises

Bonjour Claude,
Quel plaisir de te lire !

Tu as sans doute raison.
Pour moi, la franchise et la bonne assise, ce serait de n'avoir AUCUNE HESITATION à refuser un verre, aucune à NE PAS me l'autoriser.

Par exemple, ma chef et l'un de mes collègues ont eu l'idée d'un apéro champagne au bureau la semaine dernière. (J'ai la chance de travailler dans un PME avec une ambiance EXCELLENTE.) Je leur ai dit "sans moi les enfants". "Allez, juste un verre." "Non, non !" Ma chef : "ah bien tiens, j'ai du bon jus au frigo ! Mais reste avec nous !" (Ils savent tous les deux que je suis sous traitement, mais cela a été l'occasion d'approfondir la discussion). Ils ont donc sifflé la bouteille à deux pendant que je sirotais mon jus (vraiment bon).

Je peux donc le faire, mais la tentation était vraiment là... Je me disais "allons, allons, juste un verre". Je n'ai pas cédé (à 170 mg), un défi envers moi-même. Mais alors, que sera la descente si j'ai encore tant d'hésitations à un tel niveau ? Pour moi, l'indifférence, ce serait de n'avoir plus aucune envie, plus aucune tentation. Pas la crainte de remettre le doigt dans l'engrenage avec quelques verres...

Voilà, j'espère que c'est plus clair.

Bonjour Manue, bonjour tous,
Voilà, je suis à 180 g depuis quelques jours.

En plein doute !
Est-ce que l'indifférence est revenue où est-ce que je bien trop peur de boire ?
Au total, cette semaine 4 verres... Dont 3 vendredi soir pour une belle soirée festive et 1 en terrasse avec un ami, qui a largement suffit (et qui était de trop, car mauvais petit cocktail trop sucré).

Une nouvelle répartition en quatre prises pourrait-elles aider ? En effet, si la dernière à lieu à 17h30, il se peut qu'une soirée débutant à 20h ou 21h fasse flancher ma volonté. En revanche, si la dernière prise à lieu plus tard, vers 18h30 ou 19h, je me sens nettement plus en sécurité ! (Exemple concret : j'ai reçu quatre amis la semaine dernière, chacun a pris le soin d'apporter une bouteille de rosé. Pendant qu'il les ont sifflés, j'ai tranquillement tourné avec mon jus de tomate-tabasco ! Avant de céder à une bière à 1h30 du matin, parce que nous étions dans un bar, puis de poursuivre au Coca Zéro...)

Que pensez-vous de cette proposition ?
- 40 à 12h00 (indispensable, surtout pour le week-end : il m'en faut tout de même un peu pour le déjeuner, au cas où ! )
- 30 à 15h30
- 70 à 17h30
- 40 à 18h30/19h

Dans tous les cas, je suis toujours en grande forme ! Mais voilà presque un an que j'ai commencé, et je ne sens toujours pas mon indifférence franche et bien assise, quand beaucoup d'autres y sont arrivés en deux, trois mois. Du coup, j'ai déjà quelques craintes pour la descente. Indifférent, sans doute, mais aussi par la volonté. Un résidu de tentation reste.

Et quelques craintes pour l'avenir... A 40, 50 ou 60, après des années de maladie, on accepte peut-être sans heurt l'idée de prendre quelques cachets par jour à vie. Bien sûr, je le ferai aussi si nécessaire ! J'espère simplement réussir, à terme, à vivre sans cette béquille miraculeuse. En somme, quelques angoisses pour le futur qui pointent le bout de leur nez !

Tristement édifiant, ce dernier lien...
Je viens de l'envoyer à un ami que l'on a mis sous sélincro...

Excellente idée, ce fil !
Pour ceux, également, qui débutent, qui sont encore en phase de montée, ceux qui sont en stabilisation, ou ceux qui attaquent la descente... Vos expériences servent de guide à ceux qui suivent !

Maintenant, j'aimerais beaucoup lire le témoignage de ceux qui sont monté très haut et ne prennent (presque) plus rien. Mon Doc m'a expliqué qu'il avait déjà plusieurs patients dans ce cas là ! Comment cela se passe-t-il pour eux ? Retour de craving ? Juste des envies passagères mais totalement contrôlées ? S'ils veulent bien nous apporter leur contribution... :-)

Salut BArton,
Es-tu toujours sur le forum ? Suis-tu toujours le traitement ?
Donne-nous de tes nouvelles.

Salut à tous !
@Karine et Velvet : petit quiproquo : en réalité, je parlais de 4 cannettes (de 50 cl), pas 4 litres ! ;-) Une telle quantités ne passerait résolument plus.

@Jack : ma volonté me pousse plutôt à ne rien boire du tout... Mais ces dernières semaines, j'arrivais aux apéros et aux pique-nique gonflé comme une mongolfière de cette volonté-là avant de céder à la tentation... C'est plutôt un défi envers moi-même que je n'arrive pas (plus ?) à tenir.
Comme tu le disais, rien de dramatique bien entendu ! Je suis très trèèès loin (derrière) la fameuse norme OMS et ne souhaite même jamais me permettre à nouveau de l'atteindre !

Je suis tellement désolé, à la fois envers vous qui m'apportez de précieux conseils et envers moi, qui ai cru dur comme fer que j'avais atteint la sacro-sainte indifférence... Mais non, les beaux jours m'ont rappelé qu'elle n'était pas tout-à-fait là.

Quant à la prise d'un complément ponctuel, j'ai essayé sans trop de succès : plutôt partisan d'un travail de fond.

En effet, j'espère ne pas avoir à monter si haut... Vous serez les premiers avertis !
J'espère simplement, la prochaine fois, ne pas me leurrer et connaître la véritable indifférence. Comment être certain ? A lire et relire les témoignages, j'ai l'impression que tous les baclopains se sont posé la question...

Salut !
J'avais rendez-vous avec le Doc mercredi.
Je lui ai expliqué que le démon se faisait un peu trop sentir avec les beaux jours... Du coup on va tenter une montée jusqu'à 180... Lui était partisan d'un montée en une seule fois, mais je préfère l'étaler sur plusieurs jours.

En réalité, grâce au pic de forme des derniers mois, ma volonté avait pris le pas sur l'indifférence. Je me rends compte aujourd'hui que l'indifférence n'est pas totale.
C'est toujours très encourageant de vous lire, merci !

Bonjour Lionel,
Juste une phrase : je suis très heureux pour toi ! :-)

Salut les copains,
Je ne vous oublie pas !

Une nouvelle expérience à vous raconter... Celle du deuil. J'ai appris le décès d'une personne très chère de ma famille vendredi dernier. Réflexe : vouloir sortir et pourquoi pas m'autoriser à me bourrer la gueule... Eh bien, ça n'a pas marché ! Le quatrième pastis était sans doute de trop, le cinquième difficile à avaler... Je continue à essayer de voir le bon dans les mauvais moments !

Autrement la croisière se passe bien. Avec les beaux jours, j'ai pu faire quelques excès (jusqu'à 4 pintes de Kro sur toute une soirée, alerte !), mais c'est vraiment de temps en temps, peut-être une fois tous les dix jours... Ce sont encore les vieux réflexes qui reviennent et que je travaille à chasser, car le corps a cessé de réclamer depuis bien longtemps.

Un dernier rendez-vous prévu mercredi, avant l'été et si tout va bien, j'attaque la descente en septembre ! Très, très doucement... Maintenant un tour sur vos fils.

Je profite d'un passage ici pour mettre à jour le titre du fil et la signature...
Tout va bien, les baclopains !

Bonjour Lionel,
Bravo ! J'ai l'impression que tu démines petit-à-petit ton chemin de croix !

Le maître mot : patience.

Bonsoir Lionel,
Pour avoir connu les mêmes effets violents d'apnée du sommeil, je ne peux que te conseiller d'étaler au maximum les prises... Et surtout, de progresser avec de longs pallier. En ce qui me concerne, c'était 10 mg de plus tous les 10 jours. J'imagine que tu souhaites, comme tous les baclonautes, vite arriver au résultat.
Mais ce travail de fond, sur le long terme, te permettra peut-être de limiter la casse avec les ES et de bien assoir l'effet positif du traitement.

Parfaitement résumé, merci Jack !

Salut à tous !
Le doc m'a "félicité", il a compris que j'étais sérieux avec les prises... Et m'a reporté pour quelques mois avec une ordonnance à 150 !
Nouvelle victoire aujourd'hui, dans la longévité : dernier verre lundi soir ! (Un fond de blanc et un fond de cidre, pour le goût.) Depuis, rien. Un tout petit début de grosse envie vers 23h hier soir, en rentrant de la piscine, qui est reparti aussi vite que j'ai ingéré des sashimis.

J'ai aussi commencé une petite cure de magnésium, vitamines, spiruline, vinaigre de cidre... Et déjà elle porte ses fruits. Une pêche monstrueuse, grosse comme l'arbre qui la porte !

C'est aussi grâce à vos messages ! )

Jack, fantastique idée que celle d'ouvrir ce fil !

Je découvre ne pas être à le seul...

De ma maigre et récente expérience, je peux affirmer pourvoir survivre, physiquement, sans alcool. L'idée d'un verre, d'une bouteille, trotte néanmoins...
Là où le bât blesse, c'est que l'indifférence n'amoindrit pas la résistance à l'alcool (tout du moins pas à court terme). Le corps ne freinera pas la levée du coude.

Sur le vif, comment décider, alors, qu'il est temps de s'arrêter, qu'on a dépassé la limite ?

Pourquoi bois-je encore alors que mon corps est déjà arrivé a satiété, mais qu'il ne me le dit pas ? Alors que je n'en ai plus physiquement besoin et qu'il faudrait que je descende cette foutue bouteille pour ressentir un brin d'ivresse ?

(Pardonnez-moi si le post vous semble hors-sujet.)

...et comme toujours, c'est Miss K. qui me tire de la torpeur.

J'y suis !

Grâce aux petites pilules mises de côté ces derniers mois, j'ai pu, hors prescription, grimper jusqu'à 150.
Nouveaux effets secondaires (libido en vadrouille tout le mois de janvier, muscles en pâte à modeler, fatigue énorme) mais pour quelle récompense !

Je n'ai pas eu le temps de tester l'abstinence plus de trois jours d'affilée, vie sociale et amour de la bonne chaire oblige.
Il n'empêche que pendant ces périodes de repos, point de craving ! Juste l'envie passagère de boire un verre, par habitude. Mais les cocktails poire/mangue/litchi [...]- Badoit comblent tout aussi bien cette envie.

Idem lors des dîners, des soirées. Trois verres, quatre maximum, c'est plus que suffisant pour étancher la soif.
Je découvre à mes dépends que les happy-hours font mal au portefeuille lorsqu'on enchaîne les jus de tomate plutôt que les bières...

Bref, j'ai RETROUVE MA VIE !

On va voir ce qu'en dira le doc...

Merci à tous pour votre aide.

Bonjour à tous,

Un peu plus de précisions sur l'avis du doc. En fait, lors du rendez-vous précédent, il m'avait demandé de tenir un journal. J'ai bien fait mes devoirs ! Et on était un peu au dessus des seuils préconisés par l'OMS, avec quelques pics. C'est à ce moment là qu'il m'a expliqué que deux autres avis auraient sans doute été négatifs "pour si peu"...

Dans l'immédiat je me sens toujours aussi bien ! Et puis, ayant un peu de "stocks" d'avance, je tenterai un un +10 pendant les vacances. Pour ressentir enfin, peut-être, l'impression de sauter un fossé.

@Albéric : encore un lien qui m'avait échappé. Ce n'est pas faute d'avoir parcouru le forum en long, en large et en travers !

@Sylvie : je ne me sens pas encore tiré d'affaire, il faut consolider... Mais de toute façon, ma vie est tellement en train de changer, mon moral, ma santé aussi, que même en restant dans cet état, je me sentirais bien chanceux ! Dire qu'il y a deux mois, c'était les yeux rouges de tristesse le soir et jaunes d'alcool le matin...

@Karine : ce message est avant tout pour toi. Je rebondis sur l'un des posts sur ton fil, dans lequel tu expliquais ta tristesse/déception de voir certains membres disparaître avec le nom d'un docteur en poche, ou encore poster peu. Ce que je peux te dire, en premier lieu, c'est que je serai éternellement reconnaissant envers toutes les personnes qui m'ont aidé et m'aident encore ici !
Pour ma part, je fais souvent des passages éclairs ici. Pas du tout que j'ignore les mains tendues, bien au contraire ! Et si je peux tendre la mienne en retour, c'est encore mieux ! En revanche, j'ai besoin de vivre cette expérience, cette transition, un peu dans mon coin également.
Le travail, la vie quotidienne, m'empêchent quoi qu'il en soit de poster souvent. Surtout maintenant que j'ai la forme ! Et l'envie de profiter de tout ce qui m'entoure. (Paris, par exemple... Quitte à devoir y vivre, autant essayer d'en tirer le meilleur avant que je n'en parte.)
Sache que toutes les personnes que tu aides, que ce soit par un simple message, une recommandation ou, au contraire, une "relation" forte, sur le long terme, te sont reconnaissantes. Et cela vaut pour les autres membres actifs du forum !
En quelques mots, même si je ne suis pas là souvent, ça ne veut pas dire que je vous oublie ou que j'oublie ce que vous faites pour moi. Ma "quasi-liberté", toute nouvelle, je la dois aussi à toutes les personnes ici, que je remercie du fond du coeur.

Aujourd'hui, c'est enfin les vacances, pour quinze jours. Je vais en profiter pour récupérer des dernières semaines très intenses !
C'est aussi l'épreuve du feu... Beaucoup de fêtes et dîners prévus en cette période. Il va falloir modérer la consommation, mais j'ai un sacré allié, du coup je pars serein.
Il me faut simplement de pas oublier une prise... Hier soir, grosse envie d'apéro à sept heures, d'habitude inaperçue : j'avais oublié mes 40 mg de 17 heures. D'où l'envie de bien stabiliser pour le moment.

Les effets secondaires sont revenus à 120 mg : le bien triste triplé de crampes gorge-mollets-pieds et les fameux éléphants qui viennent me piétiner les poumons au moment du coucher, parfois en journée. Enfin, rien de bien insurmontable !

Il y a aussi autre chose que je voulais vous demander. Etes-vous plus sensibles, maintenant, aux personnes en souffrance ? Je veux dire par là que je repère maintenant les alcooliques à cent mètres à la ronde, et j'aurais presque préféré que ce ne soit pas le cas.
L'autre jour, dans le métro, une dame plutôt souriante, un peu punk, d'une cinquantaine d'années, commence à me parler. Sociable, sans doute, mais du genre de sociabilité éthylique. Elle buvait une 8.6 et l'a levée à ma santé. Que celui d'entre-nous qui n'en a jamais bu jette la première pierre.
J'ai eu tellement envie de lui dire que non, ce qu'elle faisait n'étant ni bon pour elle ni pour son futur, qu'il existait une solution... Mais bon, comment explique-t-on à un inconnu qu'il a un problème et qu'il peut désormais le résoudre ?

En attendant, si je ne reviens pas d'ici au 24, je vous souhaite à tous un très beau Noël, en espérant que vous soyez bien entourés en cette occasion.

Salut les copains !
Un petit moment que je ne me suis pas connecté...

J'avoue avoir une une petite baisse de motivation, avec l'impression de tourner en rond. Mais tout va tellement mieux dans ma vie que l'optimisme revient en force ! (Avec toutes les sorties et les rencontres que cela implique !)

Lors du dernier rendez-vous, mon médecin m'a expliqué qu'il ne pourrait pas augmenter au delà de 120 mg, le risque étant "trop grand". Le discours de fond, c'est qu'il n'est pas nécessaire de poser un plâtre pour soigner une entorse. Sur le coup, j'ai vu mes espoirs s'effondrer ; en y réfléchissant mieux, il n'a pas tort.

Alors, pressé que j'étais de voir si j'allais atteindre cette fameuse indifférence, j'ai accéléré un tout petit peu.

Et à 120 depuis vendredi, bam ! Il se passe quelque chose !

Le craving ne disparaît pas encore mais... Il est vraiment minime... Hier soir, première raclette de la saison. Total de la journée : deux verres de vin, et du bon ! Et l'idée de m'arrêter à l'épicerie pour un petit "complément" m'a simplement traversé l'esprit. Plus par habitude qu'autre chose.

On va continuer encore comme ainsi quelques jours, quitte à monter un peu avec l'avance de "stock". Mais là, j'ai vraiment l'impression qu'on y arrive !

Une question, quand même (il y avait longtemps) : comment se manifeste, précisément, l'indifférence ? Est-ce qu'elle est progressive, sur plusieurs jours ? Est-ce qu'on se rend compte, tout à coup, en allant se coucher, qu'on a "oublié" de boire toute la journée ? Est-ce qu'elle demande un minimum de travail de persuasion ?

Merci à tous !

Salut Barton,
N'y a-t-il pas une autre pharmacie dans laquelle tu pourrais être servie ? Si tu dois te sentir mal au comptoir à chaque fois, c'est inutile... Il y a assez à faire chaque jour sans s'ajouter un sentiment de gêne !

De mon côté, un brin de nouveauté... Pour la première fois, mercredi, j'ai pu parler avec le psychiatre... Ce n'était pas une simple visite, pendant laquelle je répondais à trois questions avant de repartir avec l'ordonnance. Il m'a un peu secoué les puces, sans doute avec raison. Alors je lui ai demandé un peu plus de temps pour le prochain rendez-vous, pour pouvoir parler avec car il m'inspire confiance.

A ce stade, je crois avoir besoin d'un peu d'aide pour décrocher du geste. Le besoin physique est encore là mais il pourrait s'étancher avec beaucoup moins que ce que je m'enquille tous les soirs...

Hé hé ! Je n'ai pas de mal à m'endormir... au contraire ! C'est simplement qu'il faut trouver le bon créneau... Et même ça c'est devenu compliqué ! Il y a toujours un ami de passage sur Paris que j'héberge. Si j'avais le temps, je passerai mes journées à faire la sieste... Mais vraiment, c'est un moindre mal.

De là à te poster les fameuses chansons... Barton les connait, mais, léger écart générationnel oblige, j'ai peu qu'à toi elles n'inspirent pas grand chose ! Je t'envoie un MP.

Quel beau progrès Barton... Cette fois-ci, tu tiens le bon bout !
J'en suis très heureux. Continue !

Et n'abuse pas de la raclette, hein !

Bonsoir Flo ! Je suis en train de les consulter !

Marraine Karine, pour l'instant le tableau est au bureau... Je le posterai demain (enfin, tu me connais... Demain ou plus tard ! Encore beaucoup de mondanités prévues cette semaine ) ! Tu me diras ce que tu en penses. Je n'ai rien trouvé de tel ici mais les sujets abondent, et j'ai pu passer à côté ! Du reste, bien qu'épuisé car en manque chronique de sommeil, je me porte plutôt bien. J'ai l'impression de sortir d'un coma (éthylique) de trois ans. Et, même si les "chiffres" me font encore peur, je bois clairement moins qu'avant.
Hier soir, mon amie d'enfance était là (notre dernière soirée), et nous avons bu seulement une bouteille de rouge à deux ! Je n'ai pas eu (trop) à lutter pour ouvrir l'une des bières que j'avais stocké au cas où (même si je me rattrape un peu ce soir).
De manière générale, je me sens bien en ce moment ! Enfin, mieux, tout du moins ! J'ai vraiment l'impression de m'éveiller au monde, que les efforts récents (pas seulement le traitement) commencent à porter leurs fruits. Le signe positif, c'est qu'il y a plusieurs semaines que je n'ai pas chialé comme un sac d'oignons pourris en écoutant de la "musique d'avant" - ce qui arrivait tous les soirs...

Florcerise, Nicoco, je suis navré de "bumper" de vieux posts...
Mais votre intolérance au bruit m'a interpellé !

Au plus j'avance dans le temps, au moins je supporte le bruit violent : les enfants qui hurlent, les travaux dans la cours, les voitures qui klaxonnent, les gens qui s'interpellent à 50 m... C'est une trait caractéristique de l'hypersensibilité (pas nécessairement conjointe à l'introversion !). Le baclofène aurait-il un effet sur l'hypersensibilité, à ce titre ?

Je vous joins le lien d'un article qui m'avait bien intéressé, il y a quelque mois : http://www.huffingtonpost.fr/2..._n_5539377.html . Un article qui relève un peu le niveau de "aufeminin.com", et "doctissimo.fr". Maintenant, que vous le dites, je me demande si je ne suis pas devenu encore plus intolérant depuis le début du traitement... -_-

Jack, tu es dans le vrai...

Par ailleurs, je ne tiens pas à "ne pas laisser de traces". Le jugement des autres m'a éprouvé pendant longtemps pour d'autres raisons ; aujourd'hui, il m'importe beaucoup moins, d'autant moins quand ils s'agit de se traiter pour aller mieux !

Velvet, Karine, j'essayerai d'expliquer à mon docteur que j'aimerais bien me garder un petit "stock" d'avance, comme je le faisais avant mes bouteilles... En espérant qu'il me suive !

Et, puisqu'on y est... Celui-ci m'a demandé de tenir un journal de consommation. Du coup, je me suis fait l'autre jour un petit module excel qui permet d'intégrer jusqu'à trois alcools différents par jour et calcul à coup de formulettes le grammage d'alcool, en traçant une courbe au fur à mesure. Deux questions :
- existe-t-il déjà un modèle de ce genre ?
- si non, pensez-vous qu'il puisse être utile au forum ? A ce moment là, je pourrais le transformer en une grille annuelle, y ajouter une colonne "posologie baclofène" pour bien observer l'évolution du traitement, le mettre un peu en forme...
Je sais, c'est peu, mais j'aimerais tant contribuer aussi à ce forum !

Salut les filles !
Merci pour vos encouragements !
Je viens de regarder le reportage d'Arte diffusé le 31/10 (c'est ici : https://www.youtube.com/watch?v=sVhGDwtF2gg), fort enrichissant, qui m'a donné un regain de tonus.

Question pharmacie, je change à chaque fois : il y en a à tous les coins de rue à Paris ! Mais je vais finalement me cantonner à la toute première... Le pharmacien, lorsqu'il m'avait tendu le petit sac de potion magique, m'avait murmuré dans un sourire : "bonne chance !". Et en deux mots, il signifiait qu'il avait compris et qu'il espérait ne plus me revoir.

@Karine : comment procède ton docteur ? Tu prescrit-il des "surdoses" afin que tu te ménages une marge de manoeuvre ?

Bonsoir !
Me voilà de retour d'un long périple... Le voyage tant attendu et tant redouté est enfin arrivé ! Sur le plan personnel, fantastique ! Professionnel, un peu moins.
Et vis-à-vis du traitement... Pas calamiteux, mais presque. Une prise ratée, trop tardive, parce que l'on travaille non-stop, et c'est reparti pour un tour ! Et puis il faut reconnaître que le contexte ultra-festif des salons pro ne se prête pas vraiment à la modération.

Enfin, je me ressaisis. Voilà un bon moment que je tourne à 90 mg, et même si l'effet est bien présent, le craving, lui, ne s'en va toujours pas. In-extremis, cause rendez-vous suivant trop tardif, le médecin avait ajouté une mention "renouvelable 1 fois si nécessaire".
Inutile de dire que la pharmacienne antipathique qui s'est occupée de moi ne s'est pas privée renouveler juste la dernière partie l'ordonnance, et non la totalité... Les mots clés qui figuraient dessus étaient pourtant clairs. Au risque de sembler paranoïaque, j'ai bien cru lire de la mesquinerie sadique sur son visage.

En quelques mots, j'ai l'impression de stagner un peu, les petits cachets étant comptés avant le prochain rendez-vous. Pas vraiment de nouveauté depuis la dernière fois...

Oui, Sylvie, c'est génial de savoir un peu mieux d'où tu viens et de savoir comment tu as créé l'association. Je n'avais pas saisi à quel point tu étais impliquée ! Chapeau bas !

@Karine : je préfère prendre le temps, y aller lentement : que sont quelques mois ? Après, c'est certain, l'envie d'avaler une boîte tout entière me démange parfois. Mais je m'en tiens à la posologie ; +10 mg tous les dix jours désormais.

Eh bien, eh bien ! C'est chouette, tous ces "nouveaux" qui apportent la pierre à "mon" édifice ! Que des inconnus puissent témoigner d'autant de compassion, ça me touche à chaque fois que je "passe" ici (comme le souligne si bien Karine ! )

D'ailleurs, Karine, on ne peut pas dire que l'indifférence soit là. Elle pointe simplement le bout de son nez ; mais un nez digne de celui de Pinocchio, qu'on voit arriver de loin avant de rencontrer le bonhomme caché derrière. C'est étrange : la consommation est totalement déréglée. Certains jours peu, d'autres beaucoup trop (mais moins qu'avant). Étrange, vraiment ! Mais pas désagréable quand on tâtonne le fil d'Ariane du bout du doigt... Par chance, je le sens, je n'aurais pas besoin de monter à deux boîtes par jour. Encore un peu plus et on y sera !
Je me suis fixé pour objectif l'indifférence à Noël ; ce sera un vrai défi, en famille et entouré, que de ne pas trop boire, mais j'espère pouvoir le relever.
Reste à trouver la force, aussi, de ne pas me servir le premier verre, celui qui annonce la fin d'une journée harassante.

@Madeleine : je m'en vais lire ton fil de ce pas ! Que de beaux témoignages ici !
@Mathieu : presque le même message qu'à Madeleine... Sauf que je t'ai déjà lu ! Merci encore !

@Sylvie : j'ai cherché ton fil, mais ne l'ai pas trouvé, car tu as tant posté. Ton qui apportes ton soutien à chacun ici, sans exception, j'aimerais beaucoup lire ton histoire.

Du reste, les éléphants ont décidé de regagner la savane ces derniers jours. La moiteur tropicale m'asphyxie parfois en journée, mais, encore une fois, je ne pense pas que cela ait un rapport avec le traitement. Quand bien même, c'est un moindre mal.

Mathieu,
Je viens de parcourir ton fil ! Que d'espoirs que tu donnes !
N'est-ce pas là le but de tous ? Jeter la béquille aux orties et reprendre sa vie en main.
Bravo pour ce beau parcours.

Salut Onlyme,
Tu as l'air très proche de tes parents. Et je me pose la même question que Velvet...
Est-ce que, à tout hasard, tu es entré dans ta "vie d'adulte" de manière un peu brutale ? Je ne joue pas du tout au psychologue de comptoir, mais je me reconnais beaucoup dans ce que tu écris. Ce serait fantastique que tu arrives à mettre le doigt sur ce qui t'angoisse tant ! La séparation, peut-être ?

Salut Barton,
Que de bonnes nouvelles !

Je me reconnais tellement dans ton rapport au travail... Trop investis, nous en venons à nous rendre malades. Ce n'est pas la bonne route à suivre ! Hors du bureau, il ne faut plus y penser. Certes, il y aura toujours les mêmes horreurs à gérer le lendemain, où le lundi matin, après le week-end. Mais en attendant, il y a plus important ! La santé, le bien-être... Essayons de garder toujours cela à l'esprit...

Je t'encourage aussi à persister avec la cigarette électronique ! J'étais à 25 roulées par jour, il y a un an et demi. Aujourd'hui plus rien ! Et quand j'en fume une "vraie" je la trouve vraiment dégueulasse... Il te faut simplement tâtonner encore et encore, pour trouver le bon matériel, le bon "jus" et le bon dosage ! Conseils en MP si tu veux !

Bonsoir à tous,
En avant propos, comme d'habitude, merci pour vos conseils !

Finalement, en y réfléchissant bien (parce qu'il me faut toujours un peu de temps pour méditer !), l'ivresse, on peut s'en passer. J'ai déjà fait trop de bêtises.
C'est qu'il faut réapprendre de nouveaux comportements, surtout lorsqu'on est entouré ; apprendre à rester lucide et surtout, à apprécier cet état.

On n'apprendra pas à un "vieux" singe (désolé, c'est une expression figée !) à faire des grimaces, mais je vous assure, c'est vraiment étrange, presque grisant, de ne pas finir la journée/soirée dans un état second !

Enfin, en quelques mots, il se passe plein de choses dans ma tête, en ce moment, comme si je sortais d'une longue sieste, du genre de celles qui laissent la bouche sèche et le cerveau embrumé.

@Loup-blanc : ton conseil est le bon, et tu n'es pas le première à me le donner. J'admire les personnes qui arrivent à franchir la porte du cabinet d'un spécialiste, de ceux qui guérissent l'âme. Mais c'est un pas que je n'arrive pas à faire. Une huître qui protège sa petite perle. Pour m'entendre dire que tout va bien et que je n'ai aucune raison de me plaindre, quand d'autres ont tout perdu ? Non, je le sais déjà. Le travail à faire, je le connais et je dois y arriver tout seul. Ne plus m'épandre sur ce passé chéri, mon enfance et puis mes cinq ans de fac, et accepter de vivre dans le morne présent.
Et puis, ma récente expérience avec un psychologue, avant l'été, m'a laissé un goût très désagréable. Qu'un inconnu aille tout de suite chercher le mal là où il n'y en a pas, ça m'a dérangé. En dix minutes, il avait répandu une quantité non-négligeable de gros sel sur une plaie qui ne demandait qu'à être refermée.

@Barton : tu as raison, toi aussi. Il faut "combler". J'ai repris la natation depuis quelques semaines, ça fait un bien fout ! Et il faut toujours se stimuler, encore et encore, ne jamais se laisser aller, et surtout pas en écoutant de vieilles chansons ! Je sais que tu me comprends bien.
Pour le moment, je pense à mon projet de boîte ; le business-plan va m'occuper quelques mois ! Et puis, il y a aussi ce voyage à Stockholm que je rêve de faire, voir si le pays dont je rêve pourra devenir ma nouvelle maison. Et bientôt, ce voyage à Hong-Kong pour le travail ! Passeport et billets ok, c'est sûr, je pars. Reste aussi les petits parfums que je crée... Bref ! Il ne faut pas trop perdre de temps à s'interroger sur sa condition, je pense que c'est le secret.

A bientôt !

Bonsoir,
Quelques mots de passage ici...

Je suis passé à 60 mg dimanche. J'ai l'impression que la porte est devant moi mais, zut, j'ai perdu les clés pour l'ouvrir et il fait noir. Impossible de les trouver pour ouvrir !

A vrai dire, samedi, je devais enchaîner deux soirées ; par crainte de finir pété, encore une fois, dans le métro, pour rentrer, j'ai un peu poussé la dose (à 80 mg dont 50 entre 19 h et 22h).
Et là, surprise ! Après une "petite" bière seul (50, 7.5), j'ai bu trois verres de rouge à la première soirée, deux de blanc à la deuxième (et le deuxième peinait à passer), et fini à la San-Pé-citron ! Retour sobre et en forme pour une belle nuit de douze heures.

Dimanche, lundi et ce soir, retour à la normale (en baisse tout de même). Après la petite victoire de samedi soir, j'ai presque honte d'écrire que je viens de finir ma bouteille de rouge. En plus, c'était un vin bio dégueulasse.

La renonciation est vraiment difficile... Parce que finalement, avec l'alcool, j'arrive un peu à perdre pied, à ne plus trop réfléchir. Qu'est-ce que c'est, une vie sans ? Une soirée bien arrosée où l'on trinque à l'eau claire quand les autres s'emplissent de champagne ?
Et ce plaisir de l'ivresse, par quoi le remplace-t-on ? Bien sûr, il y a l'appel physique, le corps qui réclame, mais quelle est la part mentale dans tout ça ?
Sacré claque, certaines habitudes sont plus ancrées qu'on ne le croit.

Je suis désolé d'écrire de tels propos, il m'en coûte. Mais si ce n'est pas ici, où puis-je le dire ?

Depuis dimanche, des acouphènes en journée, mais rien d'insurmontable.
Je tourne au Donormyl le soir (un demi) et passe de paisibles nuits ; mais en phase d'endormissement, un soir sur deux, je me réveille en sursaut, en apnée, avec l'impression qu'un troupeau d'éléphant vient de me passer sur les poumons. Y a-t-il une contre-indication à utiliser ces deux produits simultanément ? Où est-ce simplement lié au Donormyl seul ?

Bonsoir Sylvie,
J'ai longtemps été coutumier du fait... Mais seulement quand j'étais au téléphone, après un long moment avec le combiné calé entre l'oreille et l'épaule gauche... Avant cela m'arrivait parfois au travail, en période de gros stress (ma collègue, affolée, prête à appeler les pompiers !), et puis cela s'est reproduit avant-hier.
C'est une sensation particulièrement inconfortable : impossible d'avaler, respiration coupée... Le seul moyen pour s'en débarrasser : s'allonger, la tête à l'arrière, ouvrir grand la bouche et tirer la langue... En espérant qu'il n'y ait personne autour !
Enfin, je ne le souhaite à personne.


@Carabus : je suis écroulé de rire ! C'est un peu ce qu'on m'a reproché récemment ! Tu ne sors pas, tu restes !

@Karine ! : j'essaye, promis !

Bonsoir tous !
J'ai commencé à décaler...
Je sens qu'on approche de but, vraiment, mais on n'y est pas tout-à-fait.

Tout-à-l'heure, j'ai passé un peu de temps au téléphone et BAM ! Crampe à la gorge... Des mois que cela ne m'était plus arrivé. Alors, oui, sans aucun doute, j'attaque le magnésium dès demain, car c'est vraiment trop douloureux.
Je suis toujours hésitant à établir un lien de cause à effet, m'enfin tout de même, toutes ces crampes impromptues...

J'en profite encore une fois pour vous remercier de vos conseils ! Et Maman-Karine aussi, qui me rappelle à l'ordre sans ménagement !

A bientôt,
Simon

Ce n'est pas exactement ce que je voulais dire. Mais aucune importance ! L'essentiel est que nous trouvions des réponses à nos questions ! Et le fil déjà en cours est très intéressant.

Pas exactement !

Ah ! Merci Karine ! C'est LE topic que je cherchais !
(Sans rentrer dans les détails, hein.)

Bonsoir à tous,
J'ai longuement hésité avant de poster ce message, avant de choisir le "sous-forum" dans lequel poster...
A l'avance, je vous prie de me pardonner ce sujet qui semble déplacé mais sur lequel je n'ai encore lu aucun témoignage.
Je laisse le soin aux mods de le reclasser ou de le censurer si nécessaire.

Maintenant, comment trouver les mots...

Disons que ma libido a toujours été débordante, et cela encore plus sous l'emprise de l'alcool.

Aujourd'hui, sous traitement (encore à dose faible), je me sens dans une forme sexuelle plus débordante encore que d'ordinaire !

De votre côté, comment cela se passe-t-il ?
Avant le début du traitement...? En phase de d'augmentation...? En stabilisation...?

Je ne souhaite pas établir de lien de cause à effet, simplement comprendre, à travers vos expériences, le lien qu'il peut y avoir entre alcool, abstinence et libido, mon oncle étant lui-même un alcoolique notoire, limite satyrique.

Merci les filles !
Demain je décale d'une heure (en avance) toutes les prises !

Bonsoir Barton,
Je viens de t'écrire avant d'avoir parcouru ton fil.
Les conseils prodigués ici sont toujours bons : surtout ne baisse pas les bras. Si nécessaire, arrête de travailler quelques temps.
Ce qui compte le plus, ce n'est pas la décharge de travail sur tes collègues, qui s'en remettront. C'est ta santé à toi, ton mieux-être, ton futur en bonne santé, ton chemin vers la guérison.
N'arrête pas en si bon chemin ; nombreux sont ceux, ici, qui veulent te voir sortir la tête de l'eau, toi le premier. Ils (nous) seront là pour t'épauler dès que tu fléchiras.
Courage !

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Salut Jack,
Ton fil est tordant ! (Un fil de fer sans doute...)
Continue à nous faire rire, ta philosophie et ton recul sont les bienvenus.
A bientôt !

Bonsoir Karine, Jacques, Velvet,
Ouah ! La honte de ne pas écrire plus souvent...

En semaine, mon envie prend corps vers 18 heures : quand je sors du travail. Vite, un apéro !
Il me semblait qu'il fallait compter une heure pour que la molécule se diffuse, d'où le départ à 17h. Et puis ensuite, jusqu'au coucher...

Le week-end, c'est différent. Gros dormeur, je me lève rarement avant 11 heures ou midi et là, l'envie d'un apéro me tiraille dès le réveil... C'est pour cette raison que je n'ai pas voulu abandonner la prise de midi. La première de la journée qui puisse être suivie 7 jours sur 7.

Votre avis est le bienvenu !

Ps : hormis le besoin physique, l'envie mentale reste forte... Les heures d'apéritifs sont sacrées. Impossible de finir une journée ou attaquer un week-end sans. Jusqu'où sont ancrées nos habitudes ? Dans quelle mesure prennent-elles le pas sur l'envie...?

Bonsoir à tous !
Il me tardait de revenir poster un petit message mais, l'emploi du temps étant ce qu'il est, je n'ai plus eu une seule seconde au cours des trois semaines écoulées.
Avant toute chose...

@Loup blanc : ton message était aussi magnifiquement écrit que proche de la réalité ! Je découvre, à chaque fois que je rends visite au forum, beaucoup de poésie... Il est très rassurant, presque motivant de découvrir que, non, le "goût du bien boire" s'abat sur n'importe qui, quelle que soit sa volonté, son origine, son milieu. Aucun sous-entendu mesquin dans cela, bien entendu ! Sans tomber dans le grivois, ni les détails sordides, ma tuyauterie reprend effectivement un service de qualité très fonctionnel ! ^^

@Barton : je regrette de ne pas t'avoir répondu avant mais m'y attelle de ce pas !

@Karine : ton message, une délicieuse cerise sur le gâteau. Merci !

Pour le reste, j'ai eu un deuxième rendez-vous hier et repars pour 20 jours de traitement. Aujourd'hui, on passe à 50 !
Au début, j'ai suivi scrupuleusement l'ordonnance : matin, midi et soir. Et puis, le dosage étant faible, ai commencé à "concentrer" la semaine dernière, à 40 mg : un petit cachet à midi, puis trois autres à 17 h, 19h et 21h afin de cibler l'envie (le besoin -_-). Il semblerait que cela soit un peu plus efficace...

Comme le soulignait Loup Blanc, les effets secondaires (ne sont-ils pas tous indésirables ?) ont rapidement pointé le bout de leur nez, en particulier lors des augmentations (tous les cinq jours, de 5 mg puis 10 mg d'un coup) : essentiellement des crampes dans les jambes au coucher, des bouffées de chaleur dans la nuque, sur le haut du dos et sur la crâne et, depuis samedi, des relâchements musculaires assez inattendus. Je dois reconnaître avoir cru dur comme fer y échapper, pensant sans doute qu'ayant pris le problème à bras-le-corps dès le début je m'en tirerais mieux et plus vite que d'autres. Bam ! Ravale donc ton insolence.

Reste toutefois de bonnes nouvelles : je commence à retrouver une certaine satiété, même dans un contexte festif (à part une cuite mémorable la vieille de la prise de sang, le week-end dernier, où je m'étais juré de n'accepter aucune invitation à sortir). Deux petites victoires même ! Un DIMANCHE ENTIER avec seulement deux bières de 33 cl (cela n'était pas arrivé depuis trois ans, je crois) et une soirée entière avec mon frère, venu me rendre visite ce week-end, avec cinq verres au total ! Il est le seul, je crois, qui ait vraiment compris les tenants et les aboutissants de ce mal et du traitement qui peut le chasse. Nous avons ri, "sobrement", comme nous n'avions (je n'avais) pas ri depuis des mois et des mois !
Certes, il est difficile d'"imposer" à ses proches un tel traitement ; mais une fois qu'ils en saisissent l'objectif...
Certes (bis), il est difficile de s'imposer tant de rigueur, mais je crois que Sir Baclo a aussi besoin d'un peu d'aide. Et quelle drôle de sensation de se coucher (quasi-)sobre !

En résumé (de digression en digression, je me suis un peu perdu ; pardonnez-moi), le traitement semble commencer à faire effet, mais peut-être est-ce seulement une impression. Dans tous les cas, je me sens très bien, bien qu'un peu fatigué. Le moral, le soutien, l'envie sont là ! Et vous, bien sûr, porteurs d'espoir sans qui je n'aurais pas trouvé la motivation...

A très bientôt !
Simon

Bonjour Barton,
Mon petit doigt me dit que nous avons des tas de points communs, sans doute plus positifs que celui qui nous réunit ici... Merci en tout cas, d'avoir apporté ta pierre à l'édifice de mon espoir.
Je suis ton fil, désormais. Même si ta lutte t'épuise, tu es bien trop volontaire pour l'abandonner, c'est évident ! A toi aussi je te souhaite de t'en sortir, et nul doute que ce sera le cas.

@Karine : Prophétesse ! Le rendez-vous s'est très bien déroulé, exactement comme tu l'avais prévu ! J'ai pris mon premier (demi-)comprimé mercredi soir. Il ne reste plus au temps, à la bonne humeur et la volonté qu'à faire leur travail.

Des amis, mon frère qui m'encouragent, c'est beau. Et vos mots à vous tous, sur ce fil ou d'autres, sont tous aussi précieux ! Je commence à comprendre le "pourquoi" de ces "merci" que j'ai tant lus...

Côté pratique, le médecin m'a prescrit une prise en 3 fois ; matin, midi et soir (avec une augmentation progressive, tous les cinq jours). Je l'ai interrogé sur la méthode du ciblage plutôt que de l'imprégnation. Il m'a alors expliqué que, si la demi-vie de la molécule est de quelques heures, elle reste présente jusqu'à soixante-douze heures dans l'organisme. L'argument se tient ! Je vais donc suivre sa prescription à lettre dans un premier temps, dans l'optique de passer, si nécessaire, sur un ciblage par la suite.

Bonne journée à tous ! (Il ne fait pas trop moche ici, pour une fois, ça met du baume au coeur !)

Bonsoir Sylvie,
Merci pour ton conseil !
J'ai pris rendez-vous dès lundi, vous avez tous insisté, alors je me suis mis un coup de pied là où c'est désagréable ! On verra mercredi (10) ce qu'il en ressort !

Vos messages positifs m'ont vraiment encouragé cette semaine, de même que quelques proches. Merci encore.
Rendez-vous la semaine prochaine... Avec des tas de questions en tête !

@Loup blanc libre : je n'avais pas vu les choses sous cet angle... Vous m'avez ouvert les yeux !

@Velvet : je passe beaucoup de temps à lire les fils des différentes baclonautes, qui sont une véritable mine d'information et de témoignages positifs. N'étant pas (encore) embarqué dans l'aventure, sans expérience, j'évite tout de même les commentaires invasifs pour le moment.

J'aimerais savoir si, dans les centres pro-baclofène, certains patients se sont heurtés à un refus de prescription par le médecin. Après recherches, je n'ai pas trouvé de témoignages allant en ce sens ici. Quelqu'un a-t-il déjà été concerné ?

Et, une autre question (si si, c'est parti !) : que faire en cas de déplacement (professionnel, personnel) à l'étranger ? La molécule réclame une régularité de prise. Mais avec un décalage horaire important de 5 ou 6 heures, comment faire ? Mettre son réveil pour poursuivre le traitement à l'heure habituelle ou s'adapter tout de suite à l'horaire local ? Il est possible que je parte en Asie quelques jours pour le travail, mais si cela présente le moindre risque, peut-être vaut-il mieux s'abstenir, surtout en début de traitement... Qu'en pensez-vous ?

A très bientôt.

Bonsoir Claire,
J'ai parcouru votre fil rapidement...
Votre message du 25 août m'a beaucoup ému.
En quelques mois, vous êtes passée du statut de néophyte à celui de "maman expérimentée". Félicitations pour ce beau parcours qui donne espoir !

Bonsoir à tous,
Vos messages me touchent beaucoup, merci mille fois !

Comme je l'écrivais à Sylvie ce matin, je me permettrai d'écrire un petit mot après le premier rendez-vous, dont j'attends beaucoup (à tort peut-être ?).

Il me semble qu'après l'acceptation, c'est une nouvelle étape très effrayante... C'est plus facile quand on est petit, on a toujours un parent pour nous emmener chez le docteur et nous tenir la main pendant la piqûre !
A très bientôt..

Bonjour à tous,
Voilà quelques mois déjà que je suis vos différents fils, avec l'envie de vous rejoindre. Le premier pas reste très difficile, mais c'est chose faite !

En quelques mots, je m'en remets à vous pour un peu de soutien et quelques conseils.

Voilà deux ans et demi que je bois, toujours un peu plus. S'il y a l'origine un véritable goût des bonnes choses, et donc des bons alcools, depuis de nombreuses années, j'ai dépassé s'en m'en rendre compte une limite qui n'aurait pas dû l'être. Sans doute est-ce lié à l'entrée brutale dans le monde du travail et des "adultes" à la fin de mon master.
Du petit verre de vin ou de la petite bière en rentrant le soir, je suis arrivé aux huit à dix "unités" les soirs habituels. Les week-ends, toujours un peu plus, on commence à midi... Les soirs de fête ou d'apéritif avec les amis... rien que vous n'imaginiez déjà.

Je suis fatigué de cette envie dévorante. Fatigué de m'entendre me répéter tous les matins "ce soir, rien" et de remettre le précepte en question quand sonnent 18 heures.
Le corps fatigue, les gueules de bois sont de plus en plus nombreuses. Tant de larmes versées, aussi, lorsqu'après quelques verres, j'écoute des chansons qui me rappellent le bonheur d'avant... Car avant, c'était mieux.

Et malgré cela, le coude se lève toujours, presque spontanément.

Il en temps d'en finir ! Tout seul, je n'ai pas réussi, avec l'impression de sombrer dans la folie au terme de la première journée.

Le baclofène, la solution ?

A ce jour je n'ai pas de médecin traitant. Après une séance chez un psychologue/addictologue, un échec cuisant, je ne sais pas vraiment à quel prescripteur m'adresser. Peut-être un membre du forum pourra-t-il me conseiller quelques personnes sur Paris en MP ? Quelqu'un, en tout cas, qui me prenne au sérieux, malgré mon âge. Il est difficile d'assumer son mal, il l'est encore plus de devoir le justifier.

Il est inutile d'en écrire tant et plus, car nos parcours ont tous des points communs.
J'espère que ma bouteille à la mer (!) voguera vers de beaux horizons...

Simon